1950 la station essence, devenue station service, se modernise. Les grands pétroliers vont multiplier les implantations : plus modernes, mieux organisées, spécialisées…
Après 1950, les stations-service modernes des grands distributeurs pétroliers se multiplient : architecture élancée, larges vitrines, enseignes éclairées, costumes des pompistes… le concept adopte résolument la mode américaine. Les exploitants de la station deviennent gérants et sont suivis de très près par leur marque concessionnaire.
Formations
Des livrets enseignent aux exploitants la façon d’accueillir le client :
« Soignez votre tenue, nettoyez vos pompes, soyez constamment en alerte, dès qu’un véhicule approche, portez-vous rapidement au-devant de lui, accueillez le conducteur avec le sourire… ».
Un exemple :le livret BP
Dans le livret d’accueil de la British Petroleum (PB) en 1954 par exemple, il était précisé : « l’essence pour une voiture est comme le vin pour un estomac, … , saluer le client au départ, souhaitez bon voyage, gentiment et poliment, c’est confirmer l’adage : » Le Français est galant »».
Ainsi à cette époque, le pompiste effectue divers travaux dans une station-service comme le service à la pompe, le nettoyage du pare-brise, la vérification du niveau d’huile, la vente de lubrifiants et d’accessoires automobiles et la vérification de la pression des pneus.
Les pompistes s’efforcent de faire preuve de courtoisie et d’efficacité afin d’assurer un bon service à la clientèle. Malgré tous des dictons sont nés tels » » Voiture de riche … Pas de pourliche !!! ».
Le personnel se présentait en uniforme impeccable et la concurrence obligeait à une surenchère des services proposés.
Le rôle du pompiste consistait à servir l’essence, vérifier le niveau d’huile, nettoyer le pare-brise, vérifier la propreté de la vitre arrière et des feux, donner un coup d’œil sur les pneus, voire vérifier leurs pressions,….
Juste avant la deuxième guerre mondiale, il y avait 90.000 pompes à essence en France en 2014 il n’en reste que 11 300.