PetroFina : plus de 80 ans d'histoire

1920, un groupe d’investisseurs anversois fonde la « Compagnie Financière Belge des Pétroles », plus connu sous le nom de Fina.

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Sommaire

La Compagnie Financière Belge des Pétroles

Le 25 février 1920 un groupe d’investisseurs anversois fonde la Compagnie Financière Belge des Pétroles, ce sera le début de FINA.

La Compagnie Financière Belge des Pétroles (CFBP), des origines roumaines

C’est le 25 février 1920 que sera créé, à Anvers (Belgique), la Compagnie Financière Belge des Pétroles par un groupe d’investisseurs, inspirés par l’exemple de Waterkeyn , et de banquiers anversois, fédérés par la Banque d’Anvers. Il comprendra Auguste Diagre, les frères Hector et Fernand Carlier et le ministre Aloys Van de Vyvere.

Cette nouvelle société, purement financière à l’origine, avait pour objectif de prendre le contrôle de sociétés roumaines de pétroles (mises en vente à un prix avantageux), aux mains d’affairistes allemands : Rumeensche Petroleummaatschappij2, Concordia, Sirius, Creditul Petrolifer et la Vega. Elles avaient été confisquées à leurs propriétaires allemands après la Première Guerre mondiale.

Homme politique belge Émile Francqui (1863-1935) (© Bibliothèque du Congrès des États-Unis)
Homme politique belge Émile Francqui (1863-1935) (© Bibliothèque du Congrès des États-Unis)

Cette nouvelle société, purement financière à l’origine, avait pour objectif de prendre le contrôle de sociétés roumaines de pétroles (mises en vente à un prix avantageux), aux mains d’affairistes allemands : Rumeensche Petroleummaatschappij2, Concordia, Sirius, Creditul Petrolifer et la Vega. Elles avaient été confisquées à leurs propriétaires allemands après la Première Guerre mondiale.

Émile Francqui en fut le premier président.

La richesse pétrolière de la Roumanie

  • La Roumanie se classe au 11e rang des producteurs de pétrole en Europe et Euro-Asie, avec une production de 105 000 barils par jour.
  • Historiquement, la production pétrolière roumaine a débuté à Ploiești en 1857, faisant du pays l’un des pionniers de l’industrie pétrolière.
  • Malgré des réserves prouvées de 200 millions de tonnes, la Roumanie n’est plus autonome en matière de pétrole et doit faire face à une diminution de sa production au fil des années.
Résumé par l’intelligence artificielle de Qwant (18/09/2024)

La Roumanie, un pays riche en pétrole mais pauvre en liquidités, représentait un point d’entrée pratique dans une industrie déjà surchargée. Les actifs proposés comprenaient des puits de pétrole, des raffineries et des réseaux de distribution.

Première activité : explorer, produire et raffiner en Roumanie via la société Concordia.

Lors de sa prise de contrôle, PetroFina fusionna trois des quatre compagnies pour former Concordia, dont la production de 128 500 tonnes en 1921 représentait 11 % de la production totale de pétrole brut de la Roumanie. Cinq ans plus tard, la production de Concordia avait triplécomp.

De la CFBP à Pétrofina

Petrofina 1920 (2)
Petrofina 1920 (2)
L’adresse télégraphique de la Compagnie Financière Belge des Pétroles était Petrofina, acronyme qui deviendra rapidement le nom commercial de la société puis, au cours du temps, le nom de la société elle-même. Petrofina SA sera créée en 1957Brit.

Les début de Petrofina

Explorer, produire et raffiner en Roumanie via la société Concordia.

Le pétrole lampant, conditionné au dépôt d’Anvers, sera vendu en bouteille dans les épiceries. Ce sera une part importante du marché de Purfina lors de sa création.
Petrofina 1920 (3)
Petrofina 1920 (3)

Le site d'Ertvelde

En 1923, l’achat de l’usine et de la petite raffinerie d’Ertwelde ouvre la voie des lubrifiants automobiles, des huiles médicinales et des produits comestibles.

Le site d’Ertvelde a connu une longue histoire de transformation et de modernisation.

En 1986, Fina, qui rejoindra ensuite TotalEnergies, décide de construire une usine ultramoderne qui ouvrira ses portes cinq ans plus tard. Cette structure a marqué le début d’un voyage vers l’automatisation et la digitalisation. Aujourd’hui (2023) l’usine est encore reconnue comme l’une des usines de lubrifiants les plus avancées au monde. Filip Van de Vijver, directeur de l’usine, souligne : « Notre usine devait produire environ 130 000 tonnes de lubrifiants, mais grâce à une amélioration continue et à l’engagements de nos employés, nous avons réussi à livrer 192 000 tonnes l’année dernière. »

Les premières filiales

Pendant la première décennie de sont existence, de 1921 à 1931, Petrofina va créer divers filiales.

Purfina

Petrofina 1920
Petrofina 1920
Avec la Pure Oil of Delaware, une société américaine, Petrofina fonde, en mai 1920 (en 1921 d’après Wikipédia), une société filiale détenue à parts égales par chacun des deux groupes : la société coopérative Purfina. Les produits (huiles, carburants, etc.) sont alors commercialisés sous la marque Purfina. Elle sera chargée de la distribution en Belgique et en Hollande.
C’est cette même année 1921 que l’action Petrofina sera introduite en bourse (à Anvers). En 1923, Purfina deviendra une filiale à 100 % de PetroFina, qui rachète les 50 % aux mains de la Pure Oil Company. La marque commerciale reste néanmoins Purfina et le nom Purfina sera encore donné à des filiales nouvellement créées.
Purfina (1950)
Purfina (1950)

Société Commerciale Belge des Pétroles - Socombel

En 1922, dans le but de développer le groupe en Europe Orientale, la SoComBel sera créée.

Purfina Transports

La société Purfina Transports, également connue sous le nom de SOC PURFINA TRANSPORTS, vue le jour en 1924 lorsqu’elle achète sur cale aux Ateliers & Chantiers de France à Dunkerque , le pétrolier SAINT QUENTIN (6000 tonnes) commandé à l’origine par la Société Navale de l’Ouest. Il fut mis en service en septembre 1923.

La société sera basée à Paris, au 19 rue du Général Foy, était active dans le commerce de détail de carburants et lubrifiants. Elle développera une flotte pétrolière en France de 1923 à 1990, incluant plusieurs navires et dépôts flottants.

L’établissement a été fermé le 1er juin 1970, après une période de déclin liée aux chocs pétroliers et à la réduction de la flotte maritime.

Palmafina

Petrofina crée, en 1931, Palmafina, qui distribue des produits alimentaires et sanitaires (huile de table, margarine, savon, et plus tard, des aliments pour le bétail). Elle était basée à Ertvelde (Belgique).

En 1972, un nouveau nom : Oléofine. L’ex-Palmafina, qui produisait de l’huile de friture, du beurre, de la pâte à tartiner au chocolat et du savon, sera intégrée dans Oleochim, marquant ainsi l’expansion de Petrofina dans le secteur de l’oléochimie, et donc dans le domaine de l’industrie alimentaire (en plus de la chimie).

TotalFinaElf (fin novembre 2000) a décidé de vendre Fina Oleochemicals dans le cadre de son plan de concentration sur ses compétences de base. Fina Oleochemicals est devenue Oléon.

Oleon nv construira, en 2006, sur le site d’Ertvelde la première usine dédiée au biodiesel en Belgique.

L’histoire d’OLEON est riche et marquée par de nombreuses étapes importantes.

Palmafina a joué un rôle clé dans le développement de l’industrie alimentaire et chimique en Belgique.

Le Président Francqui (Purfina Transport)

17-1-1928. Le lancement du pétrolier MS « Président Francqui » (RDM-143). (© rdm-archief.nl)
17-1-1928 -lancement du pétrolier MS « Président Francqui » (RDM-143). (© rdm-archief.nl)
Président Francqui Navire-citerne belge (© uboat.net)
Président Francqui Navire-citerne belge (© uboat.net)

Amarré (ici à droite) au dépôt pour produits finis de Neder-over-Hembeek, le pétrolier Président Francqui (4.919 tonnes) assure les liaisons avec l’Orient. Il a été construit au chantier naval Scheepsbouw Maatschappij Nieuwe Waterweg à Schiedam et fut lancée le 17 janvier 1928.

Entreprise de cale sèche de Rotterdam (archives) : rdm-archief.nl

Le navire-citerne belge (capitaine G. Bayot), entre 23h53 et 23h56 le 28 décembre 1942, sera torpillé, au nord des Açores, par le sous marin U-225 (Leimkühler). Le 29 entre 07h24 et 07h28 ce sera au tour de l’U-336 de tirer. Après deux autres ratés à 09h16 et 10h10, le pétrolier sera coulé par un coup de grâce de l’U-336 à 10h25.

Cinq hommes furent tués et deux blessés sur les 49 membres d’équipage (42 Belges) et les huit artilleurs à bord. Le capitaine fut fait prisonnier par l’U-225 et débarqua à Brest le 8 janvier 1943.

Source : uboat.net
Petrofina 1920 (4)
Petrofina 1920 (4)

La seconde guerre mondiale

L’occupation allemande de la Belgique débutera en mai 1940 et durera plus de quatre ans. Elle sera sous administration militaire établie par la Wehrmacht.

Petrofina est contrainte de céder de nombreux actifs pétroliers aux forces d’occupations nazies, et plus particulièrement la société pétrolière roumaine Concordia, filiale de Petrofina.

Ferdinand Carlier (cofondateurs belges de PetroFina avec son frère Hector), alors directeur général de Petrofina, bien qu’obligé de céder les titres Concordia, sera pénalement poursuivi pour cette vente après la guerre. Petrofina sera aussi mis sous séquestre en 1945 pour un an.

Tableau des raffineries belges (1972) (© shs.cairn.info)

L'ouverture sur le monde, les années 1950

Petrofina1950 (1)
Petrofina1950 (1)

Premier objectif de l’après-guerre : l’intégration industrielle qui passe par la maîtrise du raffinage.

La Société Industrielle Belge des Pétroles (SIBP), en collaboration avec le groupe pétrolier britannique BP, sera fondée à Anvers en 1949. La SIBP sera détenue pour moitié par chacun des deux groupes. La raffinerie commencera à produire dès 1951 et jouera un rôle clé dans la couverture de la consommation intérieure de produits pétroliers en Belgique(+ Découvrir la SIBP)

Le Congo, l’Angola, l’Afrique Equatoriale Française et la Tunisie constituent le pôle africain du Groupe. On y développe l’exploration, la production et la distribution.

Petrofina 1950 (2)
Petrofina 1950 (2)

Les années 50 marquent l’ouverture sur le monde.

Petrofina 1950 (3)
Petrofina 1950 (3)

PetroFina, lancée dans l’exploration et la production, réalise des découvertes capitales, notamment au Mexique. Le Canada, l’Angola et l’Egypte suivront avec autant de succès.

Labofina s’installe à Neder-over-Hembeek en 1954. Les simples tests de qualité ont fait place à la recherche intégrée, au service de l’industrie et du client.
Petrofina 1950 (3)
Petrofina 1950 (3)

1954 : Cap sur l'international

Petrofina 1954
Petrofina 1954

Le réseau se développe partout en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique.

Le produit et le service sont orientés vers le client. Ainsi le Groupe anticipe-t-il l’explosion du marché de l’automobile.

PetroFina fait ses premiers pas en pétrochimie. L’intégration industrielle progresse, à l’aube de la civilisation du plastique.

Proche de la SIBP, l’usine Petrochim renforce ses installations d’Anvers.

L’achat de Cosden Chemicals inaugure l’entrée du Groupe dans la pétrochimie aux États-Unis.

Le brut et les produits finis de PetroFina sont acheminés sur des bateaux comme le Reine Fabiola, baptisé en 1964.

Je me disais : « il faut aller en Amérique. » Laurent Wolters.

Petrofina 1954 (2)
Petrofina 1954 (2)

La Société industrielle belge des pétroles "S.I.B.P." à Anvers [14]

Filiale paritaire de Pétrofina et de British Petroleum (B.P.), S.I.B.P. (capital : FB 600 millions vers 1974) exploite une raffinerie à Anvers-Nord. Cette raffinerie (au début de son existante) vient en ordre d’importance en Europe occidentale après la raffinerie du groupe Royal Dutch/Shell à Pernis (Rotterdam) et celle de la Compagnie française de raffinage à Gonfreville.

La capacité de raffinage a évolué comme suit : (voir tableau ci-joint)

Chiffre raffinerie Anvers

Pour fin 1977, S.I.B.P. projette de porter sa capacité de raffinage à 22 millions t/an.

Les différentes unités composant la raffinerie sont :

  •  distillation atmosphérique (7,7 millions t. en 1968 – plus de 10 millions t. en 1972) ;
  •  distillation sous vide (4,6 millions t. en 1968 – environ 6 millions t. en 1972) ;
  •  cracking catalytique (2,6 millions t. en 1972) ;
  •  reforming catalytique (1,0 million t. en 1972) ;
  •  désulfuration catalytique :
    • pour produits légers : 3,5 millions t. (en 1968)
    • pour gasoils : 2,6 millions t. (en 1968) ;
  •  visbreaking ;
  •  production d’asphalte : 300.000 t/an (en 1968) ;
  •  unité d’alkylation : 170.000 t/an (en 1968) ;
  •  unité de traitement des gaz.

La capacité de stockage s’élève à plus de 3 millions de m3 (en 1972).

La S.I.B.P. a passé commande d’une unité de déminéralisation de l’eau (200 tonnes/heure) en 1972.

Le brut traité par la raffinerie (en propre ou à façon) s’est élevé en 1970 à 12,3 millions de tonnes auxquels s’ajoute le traitement de 1,1 million t. de produits semi-finis.

La raffinerie S.I.B.P. est reliée au (pipeline) R.A.P.L. (Rotterdam Antwerpen Pijpleiding NV) [15] pour ses fournitures de brut (les sociétés mères ont une part s’élevant au total à 55,5 % dans la société R.A.P.L.).

La raffinerie est en outre (de même que d’autres raffineries d’Anvers) reliée par un pipe-line à la Centrale électrique de Kallo à laquelle elle fournit du fuel lourd.

Pétrofina dispose dans S.I.B.P. de la moitié de la capacité de raffinage, soit 8,1 millions de tonnes, ce qui représente pratiquement un tiers de la capacité de raffinage du groupe. Un autre tiers de cette capacité est établi aux U.S.A. tandis que le tiers restant l’est en Europe (avec toutefois une très petite partie en Angola).

B.P. a traité dans la raffinerie S.I.B.P. 7 millions de tonnes de pétrole brut en 1972, ce qui a représenté 6,1 % du brut traité par B.P. dans ses propres raffineries.

Anvers : Le renouveau, sous l'air TOTAL (2017)

Après plus de cinq années de travaux et plus d’1 milliard d’euros d’investissement, Anvers, la plus grande plateforme européenne de raffinage et de pétrochimie du Groupe, a terminé sa mutation.

Le site est constitué d’une raffinerie qui traite 338 000 barils de pétrole brut par jour, d’un complexe pétrochimique qui fabrique des produits chimiques de base et d’un site de production de polymères.

Il a été entièrement repensé afin de répondre à trois objectifs : produire plus de produits légers demandés par le marché et répondant aux normes environnementales les plus strictes, flexibiliser la plateforme pour lui permettre d’utiliser les charges les plus compétitives du marché, et accroître

les synergies raffinage-pétrochimie.

Le site d’Anvers est donc prêt, avec ses 1700 collaborateurs, à devenir l’une des plateformes les plus compétitives du Groupe. […]

Plateforme pétrochimique d'Anvers vers 2017 (© totalenergies.com)
Raffinerie TotalEnergies Anvers (TERA)
TotalEnergies RefineryAntwerp (TERA) est l’une des raffineries les plus modernes et diversifiées d’Europe et la plus grande de Belgique. Différents produits pétroliers sont fournis (fioul, essence, GPL, gazole, kérosène, etc.) et des matières premières de base comme le naphta, le butane et les aromatiques pour l’industrie pétrochimique. Sur une base annuelle, cela équivaut à traiter environ 16 millions de tonnes de pétrole brut.

La conquête de nouveaux territoires (1960)

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L'arrivée dans les aéroports

Petrofina 1960
Petrofina 1960
PetroFina explore un nouveau marché en pleine expansion : l’avitaillement des aéroports dans le monde.

Région belge de Feluy

Belgochim est établi à Feluy.

C’est le début des activités dans cette région de la Belgique. Labofina – futur Fina Research – Montefina et Sigma s’y installeront à leur tour.

Petrofina 1960 (2)
Petrofina 1960 (2)
(Source :TOTAL.COM 06 Mai 03)

Cadeau FINA : un bateau gonflable
Cadeau FINA : un bateau gonflable
Petrofina 1960 (campagne"Bonnes Vacances")Les bouées, les dauphins et les matelas de la campagne « Bonnes Vacances » envahissent les plages d’Europe. Pour des années… PetroFina se lance dans l’exploration en mer du Nord et découvre de nouveaux gisements de gaz en zone britannique, dès 1966.
Station FINA années 60
Station FINA années 60

1972 : diversifier pour résister
Ekofisk et ses champs satellites symbolisent l’essor de l’exploration en mer du Nord. Un gazoduc relie le site à Emden en Allemagne, un pipe-line amène le brut à Teeside en Grande-Bretagne.
Petrofina 1972 (secteur peinture)Petrofina 1972 : Adolphe Demeure de Lespaul PetroFina opère une diversification réussie dans les peintures et Sigma, groupe d’origine néerlandaise, étend ses activités dans toute l’Europe. Le Groupe se déploie sous la direction d’Adolphe Demeure de Lespaul. La vente fructueuse des activités de la Canadian PetroFina permet à PetroFina de traverser la crise des années 70, en renforçant ses atouts, notamment aux États-Unis.
Petrofina 1972 : Super Grade
Petrofina 1972 : Super Grade

1988 : la consécration et l’affirmation d’une volonté de progrès
En rachetant la totalité de la Société industrielle belge des pétroles, PetroFina confirme sa présence dans le raffinage européen. Petrofina 1988 (chimie)Fina Italiana exploration / production en Italie (Tempa Rossa)
En chimie, PetroFina mise en Europe et aux États-Unis sur trois produits-vedette : PS, PP et PEHD. Fina Italiana ouvre l’ère de l’exploration et de la production en Italie. La société connaît un premier succès en 1990 à Tempa Rossa.

1991 : Fina Europe construit une nouvelle usine de lubrifiants à ErtweldePetrofina 1988... En 1991, Fina Europe construit une nouvelle usine de lubrifiants à Ertwelde. Cette unité ultra-sophistiquée est le noyau de la production et de la vente de produits d’une renommée internationale. Le 4 février 1993, le Roi Baudoin visite Fina Research à Feluy et le Centre de Formation de Seneffe.
Fina sponsor
Fina sponsor automobile

1995 : un développement tourné vers l’avenir
Petrofina - 1995 : adaptation de la raffinerie d'AnversPetrofina 1960 (2) En 1994, le premier Eurodialogue qui réunit à Seneffe les représentants des filiales européennes de PetroFina illustre la mobilisation des ressources humaines, la première richesse de PetroFina. L’adaptation de la raffinerie d’Anvers à la conversion profonde permet d’anticiper les évolutions du marché et porte son efficience à un niveau record.



Fina Fina : Fond de Mécénat 1997 : introduction de Fina au New York Stock Exchange. Tout comme le personnel, les actionnaires et le client, la communauté est partenaire de l’entreprise. Le souci du Fonds de Mécénat est de s’associer à ses problèmes, à ses espoirs et à ses joies.
1999 : Rapprochement de Total et de PetroFina : Le Groupe prend le nom de Totalfina

2000-2003 : le début d’une nouvelle ère
2000 : Rapprochement de Totalfina et d’Elf Aquitaine : Naissance de TotalFinaElf, 4e pétrolier mondial. Objectif : créer un leader pétrolier mondial, un Groupe plus vaste, plus solide, plus compétitif et capable de traiter d’égal à égal avec les géants du secteur.
Thierry Desmarest, Président-Directeur général du Groupe depuis 1995
Thierry Desmarest,
Président-Directeur général du Groupe depuis 1995
2003 : TotalFinaElf devient Total. Au terme de deux fusions accomplies, le Groupe manifeste ainsi sa volonté de répondre durablement par l’innovation et l’action aux besoins des hommes en énergies.
Histoire de TotalEnergies Olefins Anvers
Histoire totaleénergies oléfines (© antwerp en.totalenergies.be)

Histoire de l’usine d’oléfines

Un nom établi dans la production de matières premières pour le marché du plastique depuis 60 ans.

1951 -Petrochim

  • La fondation de la société d’étude Petrochim dans la région d’Anvers lance des recherches pour la construction d’une entreprise chimique. En 1954, la construction de Petrochim, une entreprise pétrochimique située le long de l’Escautelaan, a commencé.

1958 – Démarrage de Petrochim

  • L’éthylène et le propylène sont obtenus à partir des gaz de pétrole des raffineries environnantes. Petrofina et Phillips Petroleum deviennent les principaux actionnaires de Petrochim en 1964. Ils décident de construire deux craqueurs de naphta et une unité d’aromatiques.

1973 – 1975 – 7 chars

  • Durant cette période, au total, 7 réservoirs de stockage de naphta seront construits dans le parc de stockage de la Rive Gauche.

1982 – fusion

  • Cette année, il y a une fusion avec Polyolefins.

1986 – actionnaires

  • Phillips Petroleum se retire de Petrochim, laissant Petrofina comme unique actionnaire.
  • En vue de construire un troisième craqueur de naphta, Petrofina a conclu un partenariat avec Neste Oy (35 %) en 1988. Le nom de l’usine Olefin devient Finaneste.

1990 -1999 – nouveautés

  • Un terminal d’éthylène de haute technologie et une usine de traitement des eaux sont en cours de construction.
  • Le troisième craqueur de naphta, construit sur le site de la raffinerie adjacente, est entré en service en 1991.
  • Également en 1991, un service de pipelines distinct a été créé, qui fournissait également ses services à des tiers.
  • Suite au rachat partiel de Neste par Borealis en 1994, le nom est passé de Finaneste à Fina Borealis. Le nom Fina Borealis a de nouveau changé deux ans plus tard, en 1996, après qu’Exxon a racheté les actions de Borealis.
  • Désormais, nous nous appellerons Fina Antwerp Olefins.

1999 – 2012 –  Vague de fusions dans l’industrie pétrolière

  • Petrofina fusionne avec Total puis avec Elf et Exxon fusionne avec Mobil. La division chimique de TotalFinaElf, à laquelle appartient Fina Antwerp Olefins, s’appellera Atofina. Les actionnaires s’appellent désormais respectivement Atofina et ExxonMobil.
  • Total a acquis la participation de 35 % d’Exxon en 2012. Fina Antwerp Olefins est ainsi devenue une filiale à 100 % de Total.

2013 – toa

  • Le plus ancien craqueur de naphta est définitivement arrêté pour des raisons économiques.
  • L’usine d’oléfines fait partie de la plateforme anversoise depuis juin 2013 et s’appellera alors Total Olefins Anvers .

2021- TEOA

  • En juin 2021, Total se transformera et deviendra TotalEnergies.
  • Le nouveau nom et l’identité visuelle incarnent le cap déterminé que TotalEnergies s’est fixé : celui d’une grande entreprise énergétique qui remplit sa mission de produire et de fournir une énergie de plus en plus fiable et propre .
  • Total Olefins Anvers devient donc TotalEnergies Olefins Anvers ou TEOA en abrégé.