Le nouveau millénaire - 2000-2012

Un nouveau nom et une énergie plus propre.

Logo BP - Hélios
Logo BP - Hélios

Avec l’arrivé d’un nouveau millénaire vint un nouvel objectif pour l’entreprise – au cours des cinq premières années, son nom changea pour BP, elle misa sur ses actifs plus récents et créa une activité énergie alternative et à faible émission de carbone.

Sommaire

En 2000, BP Amoco acquit à la fois la société pétrolière et gazière américaine ARCO et la société de lubrifiants et de produits chimiques Burmah Castrol.

Après avoir conclu des accords de rapprochements avec Amoco, ARCO, Burmah Castrol et d’autres, BP Amoco annonça en juillet 2000 qu’elle allait s’appeler tout simplement BP et révélera “Helios”, un logo en forme de tournesol vert et jaune nommé en l’honneur du dieu grec du soleil. La maison mère changea officiellement son nom de BP Amoco plc en BP plc lors de l’assemblée annuelle de l’année suivante.

En 2001, BP annonça l’achat de Veba Oil à E.On, faisant entrer Aral – la principale marque de vente au détail en Allemagne et l’un des réseaux de stations-service les plus modernes du Luxembourg – dans le groupe BP.

En 2003, BP et un groupement d’hommes d’affaires russes, l’AAR, ont annoncé la fusion des intérêts russes de BP avec ceux de TNK d’AAR pour former TNK-BP, une coentreprise à parts égales qui serait ainsi la troisième plus grande société pétrolière et gazière de Russie. Bob Dudley en sera nommé le directeur général.

Au revoir au gisement Forties

Dans le cadre de sa politique de concentration sur les investissements les plus récents, BP venda ses parts dans le gisement Forties, le premier champ important en mer du Nord britannique. BP vendit également ses dernières actions dans le charbon, ça participation dans la mine KPC en Indonésie.

Conformément au discours prononcé en 1997 par Lord Browne, directeur général du groupe, selon lequel le réchauffement climatique était réel et qu’il fallait agir, BP créa en 2005 une entreprise dédiée aux énergies alternatives à faible émission de carbone, BP Alternative Energy, regroupant les intérêts de BP dans les énergies solaire et éolienne, les biocarburants, le captage et le stockage du CO² et la production d’électricité au gaz. BP déclara qu’elle prévoyait d’investir jusqu’à 8 milliards de dollars dans cette activité sur 10 ans – ce qui a été réalisé en 2013.

Lancement de BP Ultimate

Logo bp Ultimate

En 2005, BP lancera BP Ultimate, une nouvelle génération de carburants spécialement conçus pour apporter à tous les types de véhicules, essence et diesel, une meilleure performance sans polluer davantage.

Le 23 mars 2005, 15 travailleurs ont été tués et plus de 170 blessés dans une explosion à la raffinerie de Texas City. Lord Browne s’engagea à empêcher tout autre catastrophe.

Au cours de l’été 2005, Thunder Horse,la nouvelle plate-forme de production flottante géante Thunder Horse de BP dans le Golfe du Mexique, qui était encore en cours de mise en service, a failli couler suite au passage d’un ouragan. Plus tard dans l’année, BP a accepté de vendre Innovene, la plus importante partie de ses activités pétrochimiques, compranant des raffineries en Écosse et en France, à la société de produits chimiques Ineos, à la société chimique britannique Ineos pour 9 milliards de dollars.

La mise en service du pipeline BTC (Bakou-Tblisi-Ceyhan), un pipelinde de 1 800 km, acheminant le pétrole des gisements azerbaïdjanais de la mer Caspienne vers la mer Méditerranée, fut achevée en 2006.

En 2006, des déversements d’hydrocarbures dus à des fuites de l’oléoduc en mars puis en août conduisirent à l’arrêt partiel de la production du gisement de Prudhoe Bay exploité par BP en Alaska. La production complète a repris après une inspection complète des lignes de transit. BP s’est engagé à dépenser près de 550 millions de dollars en Alaska pour la gestion de son intégrité, en remplaçant des tronçons de 16 miles (environ 25,7 4km).

Toujours en 2006, les autorités américaines ont pris des mesures contre BP, invoquant la manipulation des marchés du propane.

Bienvenue Rotterdam

BP vendit Coryton, en 2007, sa dernière raffinerie au Royaume-Uni, puis a a racheté les parts de son partenaire pour devenir propriétaire de la raffinerie de Rotterdam aux Pays-Bas.

En mai 2007, Lord Browne a démissionné de son poste de directeur général du groupe BP à la suite d’allégations concernant sa vie privée. Il a été remplacé en tant que directeur général par Tony Hayward, qui était à la tête du département exploration et production de BP.

Dans les eaux profondes de l’Angola, le projet Greater Plutonio est entré en service.

En 2008, BP acquit une participation de 50% dans Tropical Bioenergia, faisant ainsi son entrée dans l’industrie brésilienne de la transformation de la canne à sucre en bioéthanol.

Après une longue période de conflit, BP et AAR ont accepté de résoudre leurs différends concernant TNK-BP ; Bob Dudley démissionna de son poste de directeur général de TNK-BP.

La même année, BP est devenu partenaire de Londres 2012, les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2012.

Raffinerie de Texas City

Le 23 mars 2005, 15 travailleurs ont été tués et plus de 170 blessés dans une explosion à la raffinerie de Texas City, aux États-Unis.

En octobre, BP annonça la création du comité indépendant d’évaluation de la sécurité des raffineries américaines de BP. Au début de l’année 2007, ce groupe, présidé par l’ancien secrétaire d’État américain James Baker, a présenté un rapport sur la politique de sécurité dans les raffineries américaines de BP.

Le comité a constaté que, bien que BP se soit concentré sur les performances en matière de sécurité personnelle – là où des améliorations significatives étaient obtenues – l’accent n’avait pas était suffisamment mis sur la sécurité des opérations. Il a déclaré qu’en se concentrant sur l’amélioration des statistiques de sécurité personnelle, le groupe avait développé un faux sentiment de confiance dans sa politique de sécurité.

Dix recommandations

BP s’est publiquement engagé à mettre en œuvre les 10 recommandations du groupe d’experts et à intégrer ces actions aux nombreuses activités déjà en cours pour améliorer les systèmes de sécurité et de protection de la santé dans toutes ses raffineries américaines. Elle a alloué 1 milliard de dollars pour améliorer et entretenir la raffinerie au cours des cinq années suivantes.

Dans l’ensemble de son système de raffinage américain, BP s’est attaqué aux facteurs qui ont contribué à l’incident, ainsi qu’au contrôle des systèmes de production, à la politique de sécurité des opérations et au management. Entre 2007 et 2010, elle a dépensé 7 milliards de dollars pour améliorer tous les aspects de la sécurité dans ses raffineries américaines et également pour remplacer les infrastructures en Alaska.

Dans le monde entier, BP a procédé à de nouvelles évaluations des risques d’accident de toutes ses opérations majeures et a commencé à mettre en œuvre une norme actualisée de gestion de la sécurité qui s’appliquerait à chaque équipement important.

BP et CNPC de Chine ont signé un accord en 2009 avec le SOC irakien pour exploiter et développer la production à partir de l’énorme gisement pétrolier de Rumaila, dans le sud de l’Irak.

En janvier 2010, Carl-Henric Svanberg succéda à Peter Sutherland à la présidence de BP.

BP deviendra le partenaire énergétique officiel du Comité olympique américain et un sponsor des équipes olympiques et paralympiques américaines de 2010 et 2012.

Deepwater Horizon

Bateaux-pompes combattant l’incendie de la plate-forme pétrolière le 21 avril 2010. (Wikipédia)
Le 20 avril, une explosion et l’incendie qui en à suivi ont entraîné la perte de 11 vies et le naufrage de la plate-forme de forage Transocean Deepwater Horizon, qui achevait ses opérations sur le puits Macondo dans le golfe du Mexique (voir la réponse de BP, ci-dessous, et trouver en savoir plus sur son engagement dans le golfe du Mexique).

En octobre 2010, Tony Hayward a démissionné de ses fonctions de directeur général du groupe BP pour être remplacé par Bob Dudley.

En janvier 2011, BP a annoncé la vente de deux de ses raffineries américaines, Texas City au Texas et Carson en Californie. BP prévu de concentrer ses activités et ses investissements sur ses trois raffineries américaines restantes – Whiting, Cherry Point et Toledo – qui bénéficient d’un accès à des matières premières de qualité. En ce qui concerne la raffinerie de Whiting, près de Chicago, des investissements importants ont permis d’augmenter considérablement sa capacité à traiter le brut lourd canadien. Ces investissements ont été achevés à la fin de 2013.

Dans le cadre d’un autre partenariat important, BP annonça qu’il prenait une participation de 30% dans les 23 unités pétrolières et gazières détenues par Reliance Industries en Inde. L’accord comprend les champs KG D6, qui sont les plus productifs, et prévoit une coopération concernant la commercialisation du gaz sur le marché indien.

BP a également obtenu une licence pour l’exploration de quatre unités offshore dans le Great Australian Bight, au large des côtes de l’Australie Méridionale, avec le droit de développer toute découverte de pétrole ou de gaz commercialement viables.

En février, BP annonça la construction d’une nouvelle usine de PTA (Acide Téréphtalique Purifié) sur le site de Zhuhai dans la province du Guangdong, en Chine.

BP poursuivi à développer son activité, en plain développement, dans le domaine des biocarburants au Brésil avec l’acquisition, en mars, du producteur d’éthanol et de sucre Companhia Nacional de Açúcar e Álcool (CNAA)..

Clair Ridge obtient le feu vert

Construction de la plate-forme Clair Ridge
Construction de la plate-forme de Clair Ridge

En octobre 2011, le gouvernement britannique a accordé à BP et à ses partenaires – Shell, ConocoPhillips et Chevron – l’autorisation de poursuivre le projet Clair Ridge, d’une valeur de 4,5 milliards de livres sterling (env. 4,9 milliards d’euros), la deuxième phase de développement du champ géant “Clair”, à l’ouest des îles Shetland.

Ce projet faisait partie d’une série d’investissements offshore au Royaume-Uni – comprenant également le projet Quad 204 – qui verra BP et ses partenaires réaliser des investissements totalisant environ 10 milliards de livres sterling (env. 1,086 milliards d’euros) au cours des années à venir. Pour BP, cela représentera le plus important investissement annuel – environ 4 milliards de livres sterling (env. 5,3 milliards d’euros) – que l’entreprise ait jamais engagé en mer du Nord britannique.

En avril 2012, la phase 2 du projet Shah Deniz, d’un montant de 25 milliards de dollars (env. 21,36 milliards d’euros), a obtenu le feu vert. Ce projet permettra d’acheminer 16 milliards de m3 de gaz par an de la mer Caspienne vers la Turquie et l’Europe, ouvrant ainsi le « corridor gazier méridional », les premières exportations de gaz étant attendues en 2017.

BP fut partenaire des Jeux olympiques et paralympiques de 2012 qui se sont déroulés dans sa ville natale, Londres. (Londres 2012)

En octobre 2012, BP a accepté de vendre à Rosneft sa participation de 50% dans TNK-BP pour 12,3 milliards de dollars (env. 10,5 milliards d’euros) en espèce et une participation de 18,5% dans Rosneft. Avec ses actions déjà en sa possession, cela permet à BP de garder une participation de 19,75% dans Rosneft, la plus grande compagnie pétrolière de Russie.

Deepwater Horizon

Le 20 avril 2010, une explosion et l’incendie qui s’en est suivi ont entraîné la mort de 11 personnes et le naufrage de la plate-forme de forage Transocean Deepwater Horizon, qui achevait des opérations sur le puits Macondo dans le golfe du Mexique, à 130 miles (env. 209 km) au sud-est de la Nouvelle-Orléans. Le pétrole coula du puits pendant 87 jours avant qu’il ne soit définitivement scellé.

Le 1er octobre, Tony Hayward démissionna et Bob Dudley le remplaça au poste de directeur général de l’entreprise. Pour faire face à ses engagements et à ses responsabilités découlant de l’accident et de la marée noire dans le golfe du Mexique, BP suspendit temporairement le paiement de ses dividendes et annonça un important programme de désinvestissement.

Au cours des quatre années qui suivirent, BP vendit 38 milliards de dollars (env. 32,5 milliard d’euros) d’actifs dans le monde entier, vendant des actifs non essentiels et concentrant son portefeuille mondial d’activités.

Le programme comprit la sortie de BP des activités en amont au Venezuela, au Vietnam et dans deux autres pays ainsi que la cession de champs de pétroliers et de gaziers, de raffineries et d’activités de commercialisation, entre autres.

BP créa également une nouvelle division sécurité dotée de pouvoirs étendus, pour superviser et auditer ses opérations dans le monde entier.

Faire de BP une entreprise plus sûre et consciente des risques fût la principale priorité du plan en 10 points annoncé par Bob Dudley en 2011, conçu pour assurer la fiabilité et restaurer la confiance en ses valeurs, pour les trois années suivantes.

Un engagement en faveur de la recherche

En août, BP a réaffirmé son engagement en faveur de la recherche et du développement en créant un centre de recherche international doté de 100 millions de dollars (env. 85,4 millions d’euros) sur une période de 10 ans, le BP International Center for Advanced Materials, basé à l’Université de Manchester, au Royaume-Uni.

En décembre 2012, débuta la construction d’une nouvelle installation sur le campus de BP à Houston, pour y abriter le plus grand complexe de supercalculateurs pour la recherche industrielle au monde. Le centre de calcul à haute performance, qui ouvrit à la mi-2013, servit de plateforme mondiale pour le traitement et la gestion des données géologiques et sismiques de l’ensemble du portefeuille de BP.

Sources et références

Ailleurs sur le site

Retrouvez BP sur le site
Bidon BP ENERGOL blanc
Les bidons d'huiles...
Logos historiques BP
L'histoire du groupe
RENAULT CAMION CITERNE GALION BP 1960 1/43 NOREV
Jouets et miniatures
Quelques marques du groupe BP
Les marques du groupe
Globe BP lettres jaune fond vert
Les globes
Un camion de livraison des années 1930 BP Ethyl
Les moyens de transport

Le véhicule électrique
Quelques dates

  • 1834 : Thomas Davenport inventeur du moteur électrique à courant continu en Amérique du Nord*, qui utilisait un balai et un commutateur, a construit le premier train électrique et visualisé l’utilisation de moteurs électriques en remplacement des moteurs à vapeur.
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
  • Vers 1830 :
  • 1892 : William Morrison, à Chicago, présente la première voiture électrique des États-Unis.
  • 1893/94 : Charles Jeantaud (FRANCE) présente la première voiture électrique en Europe. Il en produira de 1893 à 1906.
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
  • 1896 : Waverly en Inde présente une voiture électrique
  • 1897 : le pape lance sa voiture électrique
  • 1899 : Camille Jenatzy présente The Ontent, une voiture électrique au style aérodynamique et à carrosserie en feuille. Un record d’environ 100 km/h.
  • 1907 : The Electric Vehicle Company cesse ses activités, car la voiture électrique a peu progressé depuis le début et coûte plus cher à construire et à utiliser que l’essence voitures (et ressemble encore aux vieilles voitures tirées par des chevaux)
  • 1997 : Toyota commence à vendre une voiture électrique hybride, la Prius.

Le véhicule électrique
Quelques dates

  • 1834 : Thomas Davenport inventeur du moteur électrique à courant continu en Amérique du Nord*, qui utilisait un balai et un commutateur, a construit le premier train électrique et visualisé l’utilisation de moteurs électriques en remplacement des moteurs à vapeur.
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
  • Vers 1830 :
  • 1892 : William Morrison, à Chicago, présente la première voiture électrique des États-Unis.
  • 1893/94 : Charles Jeantaud (FRANCE) présente la première voiture électrique en Europe. Il en produira de 1893 à 1906.
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
  • 1896 : Waverly en Inde présente une voiture électrique
  • 1897 : le pape lance sa voiture électrique
  • 1899 : Camille Jenatzy présente The Ontent, une voiture électrique au style aérodynamique et à carrosserie en feuille. Un record d’environ 100 km/h.
  • 1907 : The Electric Vehicle Company cesse ses activités, car la voiture électrique a peu progressé depuis le début et coûte plus cher à construire et à utiliser que l’essence voitures (et ressemble encore aux vieilles voitures tirées par des chevaux)
  • 1997 : Toyota commence à vendre une voiture électrique hybride, la Prius.

Georges Sarre

Georges Sarre, né le  à Chénérailles (Creuse) et mort le  à Paris 18e, est un homme politique français.

Après avoir participé à la fondation du Parti socialiste à Épinay en 1971, il fut secrétaire d’État dans divers gouvernements socialistes entre 1988 et 1993. En 1992, il fut cofondateur, avec Jean-Pierre Chevènement, du Mouvement des citoyens. Il fut maire du 11e arrondissement de Paris de 1995 à 2008. En 2008, il devint adjoint au maire de Paris, chargé de la sécurité et de la prévention, fonction qu’il quitta en 2010.

Georges Sarre est connu également pour être le père du permis à points. []

Source : Wikipédia

Pour aller plus loin :

  • France bleu : Le Creusois Georges Sarre, ancien secrétaire d’Etat de Mitterrand est mort.
  • lemonde.fr : Mort de Georges Sarre, ancien secrétaire d’Etat aux transports.

Pierre Giraudet

Pierre Giraudet et né le 25 décembre 1919 à Koléa en Algérie et mort le 11 avril 2007. Il fut chef d’entreprise français et père d’un rapport sur la sécurité routière qui fera date.

Il commence sa carrière d’ingénieur des travaux publics dans l’hydraulique, en Algérie. Devenu ingénieur des ponts et chaussées, il dirige les ports d’Alger puis du Havre, avant de rejoindre Aéroports de Paris, où il dirige notamment la construction du nouvel aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle1,2.

Il est de 1972 à 1975, directeur général de la RATP puis PDG d’Air France de 1975 à 19843. Il est l’un des pères de la carte Orange et du contrôle automatique des billets.

Président de la Fondation de France de 1983 à 1991. Il rédige en 1988 à la demande du premier ministre d’alors, Michel Rocard, un rapport sur la sécurité routière qui fera date. Il propose des mesures qui seront peu à peu adoptées par les gouvernements : installation de ceintures de sécurité à l’arrière, création d’un apprentissage à la conduite dès 16 ans et généralisation du freinage ABS. []

Source : Wikipédia

Pour aller plus loin :

  • lemonde.fr : Pierre Giraudet, figure du service public.
  • whoswho.fr : Biographie Pierre Giraudet, Ingénieur général honoraire des ponts et chaussées.

Étienne Pinte

Étienne Pinte, né le 19 mars 1939 à Ixelles (Belgique), est un homme politique français.

Il commence sa carrière politique comme suppléant du député Alain Peyrefitte. Celui-ci étant nommé au gouvernement en 1973, il lui succède à l’Assemblée nationale. Il y est constamment réélu jusqu’en 2012. Il est également maire de Versailles de 1995 à 2008. []
Source : Wikipédia

Étienne Pinte

Étienne Pinte, né le 19 mars 1939 à Ixelles (Belgique), est un homme politique français.

Il commence sa carrière politique comme suppléant du député Alain Peyrefitte. Celui-ci étant nommé au gouvernement en 1973, il lui succède à l’Assemblée nationale. Il y est constamment réélu jusqu’en 2012. Il est également maire de Versailles de 1995 à 2008. []
Source : Wikipédia

Alain Peyrefitte

Alain Peyrefitte, né le 26 août 1925 à Najac dans l’Aveyron et mort le 27 novembre 1999 à Paris, est un homme politique, diplomate et écrivain français, membre de l’Académie française.

Après l’École normale supérieure, il intègre la première promotion de l’ENA, et choisit à sa sortie la carrière diplomatique. Celle-ci le mène en Allemagne de l’Ouest, alors en plein redressement économique, puis en Pologne, où il est nommé consul général au moment où s’affermit l’emprise soviétique.

En 1958, il est élu député et fait partie de la génération d’hommes qui entrent en politique avec le retour au pouvoir du général de Gaulle. Il en devient un des proches collaborateurs, puis est nommé ministre et porte-parole du gouvernement en 1962. À ce titre, il noue avec le chef de l’État une relation privilégiée, et il tirera de nombreux entretiens particuliers le recueil « C’était de Gaulle », qui fait référence. Ministre dans de nombreux gouvernements sous les présidences de Charles de GaulleGeorges Pompidou puis Valéry Giscard d’Estaing, il fait des passages notables et parfois critiqués aux ministères de l’Information, où il crée l’ORTF, de la Recherche scientifique, où il accélère le programme de dissuasion nucléaire français, et de la Justice, où il fait voter la loi liberté et sécurité. Élu député dans toutes les législatures de la Ve République entre 1958 et 1995, puis sénateur en 1995, c’est alors une des figures majeures de la droite. Il cultive en même temps un ancrage local en Seine-et-Marne, où il est élu député, conseiller général, et maire de Provins de 1965 à 1997.

Il publie en 1976 un essai dans lequel il revient sur les résistances aux réformes qu’il a entreprises comme ministre, et cherche à comprendre les causes profondes de ce qu’il nomme Le Mal français, et qui connaît un grand succès de librairie. La question centrale à laquelle il cherche à répondre est celle de la cause première du développement et du sous-développement, qu’il identifie non pas dans les causes matérielles habituellement avancées mais dans un « tiers facteur immatériel », la confiance. Ces réflexions initiées dans Le Mal français sont développées dans son maître ouvrage, La Société de confiance, et ont fait l’objet de leçons au Collège de France intitulées Du Miracle en économie. Fasciné par la Chine, il est aussi l’auteur de deux essais sur le renouveau de l’empire du Milieu, dont le premier de prospective Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera connaît un grand succès de librairie.

Collaborateur régulier de nombreux journaux, il devient président du comité éditorial du Figaro en 1983. Il est élu à l’Académie française le 10 février 1977.

Source : Wikipédia

Maurice Maunoury

Maurice Maunoury, né le 16 octobre 1863 à Alexandrie (Égypte), mort le 16 mai 1925 à Paris, est un homme politique français, député d’Eure-et-Loir de 1910 à 1924, ministre de l’Intérieur de 1922 à 1924.

Maurice Maunoury est le fils de Pol Maunoury, lui-même député d’Eure-et-Loir de 1876 à 1889, militant républicain de longue date, qui avait quitté la France après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte pour aller travailler en Égypte. Il fit des études d’ingénieur à l’École centrale Paris (promotion 1887)1.

Maurice Maunoury est ministre des Colonies du 9 au 13 juin 1914 dans le gouvernement Alexandre Ribot. Il est amputé de la jambe droite en mai 19212.

Il est nommé ministre de l’Intérieur du 15 janvier 1922 au 29 mars 1924 dans le gouvernement Raymond Poincaré.

Cousin du maréchal Michel Joseph Maunoury, il prononce son éloge funèbre au nom du gouvernement, le 2 avril 1923, lors de ses obsèques nationales. Maurice Maunoury est également le grand-père maternel de Maurice Bourgès-Maunoury.

Nicole Duplan, son épouse, est morte en mai 1942. Il a deux enfants : Jean et Geneviève, épouse de Maurice Bourgès-Maunoury.

Source : Wikipédia

Yves Le Trocquer

Yves Le Trocquer, né à Pontrieux (Côtes-du-Nord) le 4 octobre 1877 et mort à Paris le 21 février 1938, est un ingénieur et homme politique français.

Il suit ses études secondaires au Collège Stanislas à Paris, est présenté au Concours général en 1894 et obtient le 1er accessit en physique-chimie. Il entre à Polytechnique en 1895 sur les traces d’un père officier de marine, Yves Le Trocquer devient ingénieur des Ponts et Chaussées et mène sa carrière au sein de cette administration.

Directeur technique de cabinet du Ministre des travaux publics Louis Puech en 1910, il le reste jusqu’en janvier 1912. En 1914, il est appelé par Jean-Victor Augagneur comme membre de son cabinet lorsqu’il est ministre de l’Instruction publique, puis de la Marine (juin 1914- octobre 1915).

Il retourne alors dans l’administration, dirigeant notamment l’Office national de la navigation, jusqu’en novembre 1917, lorsqu’il prend la direction du cabinet de Jean Cels-Couybes, sous-secrétaire d’État à la Marine Marchande.

En 1919, à peine élu député des Côtes-du-Nord avec l’étiquette républicain de gauche, il entre au gouvernement comme sous-secrétaire d’État aux finances chargé de la Liquidation des stocks. Il est ensuite nommé Ministre des Travaux publics par Alexandre Millerand, en janvier 1920, et occupe ce portefeuille pendant plus de quatre ans, ce qui est très rare en cette période d’instabilité ministérielle.

L’essentiel de son action se concentra sur la reconstruction, notamment dans les régions libérées ou particulièrement touchées par la guerre. À ce titre, il fut élu président de l’Union douanière européenne, et Lucien Coquet désigné rapporteur général.

Réélu député en 1924 et 1928, siégeant au centre-droit, il rejoint le Sénat en 1929. Il décède en cours de mandat, en 1938, à l’âge de 61 ans.

Source : Wikipédia

Yves Le Trocquer

Yves Le Trocquer, né à Pontrieux (Côtes-du-Nord) le 4 octobre 1877 et mort à Paris le 21 février 1938, est un ingénieur et homme politique français.

Il suit ses études secondaires au Collège Stanislas à Paris, est présenté au Concours général en 1894 et obtient le 1er accessit en physique-chimie. Il entre à Polytechnique en 1895 sur les traces d’un père officier de marine, Yves Le Trocquer devient ingénieur des Ponts et Chaussées et mène sa carrière au sein de cette administration.

Directeur technique de cabinet du Ministre des travaux publics Louis Puech en 1910, il le reste jusqu’en janvier 1912. En 1914, il est appelé par Jean-Victor Augagneur comme membre de son cabinet lorsqu’il est ministre de l’Instruction publique, puis de la Marine (juin 1914- octobre 1915).

Il retourne alors dans l’administration, dirigeant notamment l’Office national de la navigation, jusqu’en novembre 1917, lorsqu’il prend la direction du cabinet de Jean Cels-Couybes, sous-secrétaire d’État à la Marine Marchande.

En 1919, à peine élu député des Côtes-du-Nord avec l’étiquette républicain de gauche, il entre au gouvernement comme sous-secrétaire d’État aux finances chargé de la Liquidation des stocks. Il est ensuite nommé Ministre des Travaux publics par Alexandre Millerand, en janvier 1920, et occupe ce portefeuille pendant plus de quatre ans, ce qui est très rare en cette période d’instabilité ministérielle.

L’essentiel de son action se concentra sur la reconstruction, notamment dans les régions libérées ou particulièrement touchées par la guerre. À ce titre, il fut élu président de l’Union douanière européenne, et Lucien Coquet désigné rapporteur général.

Réélu député en 1924 et 1928, siégeant au centre-droit, il rejoint le Sénat en 1929. Il décède en cours de mandat, en 1938, à l’âge de 61 ans.

Source : Wikipédia

Bertha Benz Route, Le tracée de 1888

Avec sa Motorcar n°3, Bertha Benz a dû emprunter des routes qui ne méritaient pas d’être appelées routes. Après tout, les charrettes et les chariots tirés par des chevaux à l’époque roulaient normalement sur de simples pistes cahoteuses. Elle a donc suivi la rue romaine droite et morte de Ladenburg à Heidelberg. Mais aussi son itinéraire de Heidelberg à Karlsruhe suivait la « Via Montana », une ancienne rue romaine qui a légué son nom à l’actuelle « Bergstrasse » (« Mountain Street »).

Les villes et les villages étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui. Par conséquent, les quelques charrettes qui les passaient traversaient directement les centres – les routes de contournement n’étaient pas nécessaires à l’époque. Peu avant d’atteindre Karlsruhe, Bertha bifurque dans la vallée du Pfinztal la menant à Pforzheim, sa ville natale, où elle souhaite rendre visite à sa mère.

Pour son voyage de retour, elle préféra alors la route par Bretten afin de ne pas avoir à descendre les pentes raides qu’elle avait dû gravir pour se rendre à Pforzheim. De Bruchsal, elle a conduit à Schwetzingen et est revenue à Mannheim, en suivant à nouveau une rue romaine sur plusieurs kilomètres près de Kirrlach, qui mène encore aujourd’hui directement à travers la forêt.

Un monument de l’histoire industrielle

En tant que monument de l’histoire industrielle, la route commémorative Bertha Benz réveillera des souvenirs de l’exploit courageux de Bertha Benz non seulement dans les limites du nord de Baden, mais même dans le monde entier, et le rendra inoubliable.

L’itinéraire authentique emprunté par Bertha Benz relie non seulement des sites originaux presque oubliés qu’elle a croisés sur son chemin, mais mène également à l’une des plus belles régions de vacances du monde.

Bertha Benz Route, Le tracée de 1888

Avec sa Motorcar n°3, Bertha Benz a dû emprunter des routes qui ne méritaient pas d’être appelées routes. Après tout, les charrettes et les chariots tirés par des chevaux à l’époque roulaient normalement sur de simples pistes cahoteuses. Elle a donc suivi la rue romaine droite et morte de Ladenburg à Heidelberg. Mais aussi son itinéraire de Heidelberg à Karlsruhe suivait la « Via Montana », une ancienne rue romaine qui a légué son nom à l’actuelle « Bergstrasse » (« Mountain Street »).

Les villes et les villages étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui. Par conséquent, les quelques charrettes qui les passaient traversaient directement les centres – les routes de contournement n’étaient pas nécessaires à l’époque. Peu avant d’atteindre Karlsruhe, Bertha bifurque dans la vallée du Pfinztal la menant à Pforzheim, sa ville natale, où elle souhaite rendre visite à sa mère.

Pour son voyage de retour, elle préféra alors la route par Bretten afin de ne pas avoir à descendre les pentes raides qu’elle avait dû gravir pour se rendre à Pforzheim. De Bruchsal, elle a conduit à Schwetzingen et est revenue à Mannheim, en suivant à nouveau une rue romaine sur plusieurs kilomètres près de Kirrlach, qui mène encore aujourd’hui directement à travers la forêt.

Un monument de l’histoire industrielle

En tant que monument de l’histoire industrielle, la route commémorative Bertha Benz réveillera des souvenirs de l’exploit courageux de Bertha Benz non seulement dans les limites du nord de Baden, mais même dans le monde entier, et le rendra inoubliable.

L’itinéraire authentique emprunté par Bertha Benz relie non seulement des sites originaux presque oubliés qu’elle a croisés sur son chemin, mais mène également à l’une des plus belles régions de vacances du monde.

Éther de pétrole

L’éther de pétrole (appelé aussi gazolinebenzine ou ligroïne) est un mélange d’alcanes plus ou moins complexe. L’appellation vient du fait qu’il s’agit de la fraction de distillation du pétrole ayant le même point d’ébullition (35 °C) que l’éther éthylique. Par extension, il s’agit de toutes les coupes de bas point d’ébullition ; elles sont encore appelées « essences ». L’éther de pétrole le plus usité est la fraction 40 à 65 °C, appelée essence G.

L’éther de pétrole est un solvant apolaire et aprotique, inflammable. C’est un produit dangereux pour l’environnement ; il possède quatre1 pictogrammes de danger du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH | GHS) :

  • GHS02 : Inflammable;
  • GHS07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique;
  • GHS08 : Danger pour homme;
  • GHS09 : Danger pour l’environnement.

 

Avec les mentions de danger :

  • H225 Liquide et vapeurs très inflammables;
  • H304 Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires;
  • H315 Provoque une irritation cutanée;
  • H336 Peut provoquer somnolence ou vertiges;
  • H411 Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
Source : Wikipédia

Éther de pétrole

L’éther de pétrole (appelé aussi gazolinebenzine ou ligroïne) est un mélange d’alcanes plus ou moins complexe. L’appellation vient du fait qu’il s’agit de la fraction de distillation du pétrole ayant le même point d’ébullition (35 °C) que l’éther éthylique. Par extension, il s’agit de toutes les coupes de bas point d’ébullition ; elles sont encore appelées « essences ». L’éther de pétrole le plus usité est la fraction 40 à 65 °C, appelée essence G.

L’éther de pétrole est un solvant apolaire et aprotique, inflammable. C’est un produit dangereux pour l’environnement ; il possède quatre1 pictogrammes de danger du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH | GHS) :

  • GHS02 : Inflammable;
  • GHS07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique;
  • GHS08 : Danger pour homme;
  • GHS09 : Danger pour l’environnement.

 

Avec les mentions de danger :

  • H225 Liquide et vapeurs très inflammables;
  • H304 Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires;
  • H315 Provoque une irritation cutanée;
  • H336 Peut provoquer somnolence ou vertiges;
  • H411 Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
Source : Wikipédia

1886, Carl Benz inventa l’automobile

Le brevet numéro 37435 déposé le 29 janvier 1886 est généralement considéré comme le certificat de naissance de l’automobile telle que nous la connaissons. Il concerne un « véhicule à moteur à gaz » (Fahrzeug mit Gasmotorenbetrieb) et a été enregistré à Mannheim, en Allemagne, par un fonctionnaire qui n’a probablement pas saisi l’importance historique de son coup de tampon.

1886, Carl Benz inventa l’automobile

Le brevet numéro 37435 déposé le 29 janvier 1886 est généralement considéré comme le certificat de naissance de l’automobile telle que nous la connaissons. Il concerne un « véhicule à moteur à gaz » (Fahrzeug mit Gasmotorenbetrieb) et a été enregistré à Mannheim, en Allemagne, par un fonctionnaire qui n’a probablement pas saisi l’importance historique de son coup de tampon.