ELF Aquitaine : espoirs de la France …

Trois lettres et un emblème bleu et rouge pour un groupe uni et intégré.

Logo Elf de 2014
Logo elf
Elf, une marque du groupe Total

Une marque

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Naissance d'ELF
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Privatisation
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Fusion avec Totalfina
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Marque du groupe Total
0 pays
Présence internationale
L’aventure d’un pétrolier en F1 : Elf

Sport auto

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Apparition en sport mécanique avec Matra en F1
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Trophées Pilotes en F1
0 ème
victoire du partenariat Renault-Elf (2006)
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Lancement du partenariat ELF / Alpine
Illustration ELF en endurance moto

Sport 2 roues

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Elf sponsor du vélo avec l'équipe Renault-Elf-Gitane
+ 0 ans
d'engagements en cours moto
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Champion du monde avec Phil Read
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Lancement du Trophée ELF Moto (intégré au Dakar)
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Début du partenariat avec Kawasaki

Sommaire

Devenue une marque du Groupe Total (futur TotalEnergies), Elf Aquitaine est principalement l’héritière de trois sociétés de distribution françaises. Ce regroupement dut se trouver un nom de marque simple, facile à prononcer et à retenir. Un ordinateur fut chargé de cette mission.

En décembre 1965, le nom Elf fut retenu sur 8 253 000 combinaisons proposées.

Histoire de l’indépendance énergétique française

© SPUTNIK . Première Guerre mondiale. Matériel de combat

La géopolitique du pétrole prend une autre dimension avec la Première Guerre mondiale. La mécanisation des armées fait de l’approvisionnement en pétrole des belligérants un enjeu majeur. La France dépend ainsi des Américains et des Britanniques avec la Standard Oil et la Royal Dutch Shell.

C’est dans ce contexte que le 16 mars 1918, le gouvernement français instaure un monopole des importations de pétrole, les raffineurs français gardant uniquement leur autonomie au niveau de la distribution.

Le président de la République Raymond Poincaré veut développer cette indépendance énergétique en créant une société pétrolière nationale. Il s’appuie alors sur la conférence franco-britannique de San Remo en 1920 qui accorde un contrôle britannique permanent de toutes les compagnies établies afin de développer le pétrole mésopotamien, mais le président du Conseil Georges Clemenceau réclame et obtient comme dommage de guerre les 25 % que détient la Deutsche Bank dans la Turkish Petroleum Company (la TPC, future compagnie pétrolière irakienne, l’Iraq Petroleum Company). Les intérêts français sont représentés au sein de la TPC par le Syndicat français d’études pétrolières en 1923. [..]

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, vers 1937, la consommation française se monte aux environs de 5 millions de tonnes par an dont 40 % en provenance d’Irak. Le reste vient des États-Unis, du Venezuela et de Roumanie.

Les origines d'Elf Aquitaine

La première page de l’histoire d’Elf Aquitaine s’écrit le 14 juillet 1939. Elf Aquitaine sera l’héritière de trois sociétés de distribution.

Elf Aquitaine sera l’héritière de trois sociétés de distribution :
  • La RAP (Régie Autonome des Pétroles) ;
  • La SNPA (Société Nationale des Pétroles d’Aquitaine) ;
  • La BRP (Bureau de Recherches de Pétroles) ;

La Régie Autonome des Pétroles (RAP)

À la suite de la Première Guerre mondiale, le gouvernement français se rend compte de l’importance du pétrole dans la conduite de la guerre et veut se doter d’un système d’approvisionnement de pétrole approprié et solide. […]

On se demande alors s’il y a ou non du pétrole sous le sol national, une grande campagne de prospection commence. Entre 1920 et 1935, des permis de recherche sont distribués à grande échelle pour toutes les régions de France, mais surtout dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Les efforts d’investissements et de recherche révèlent que le sol français contient peu de pétrole.

Site de production de Saint Marcet, centre de collecte RAP

La première page de l’histoire d’Elf Aquitaine s’écrira le 14 juillet 1939, le jour où l’on découvrira un champ de gaz dans le Comminges, à Saint-Marcet (dans les contreforts des Pyrénées), à une profondeur de 1 600 mètres. Les réserves sont de 7 milliards de mètres cubes. C’est la première découverte d’hydrocarbures en France.

La découverte confirme les espoirs de la France ; en effet, depuis 1930, un grand programme de prospection du territoire avait été lancé dans le but d’assurer la sécurité des approvisionnements énergétiques du pays.

A la suite de cette première découverte, la Régie Autonome des Pétroles (RAP) est créée.

La Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine (SNPA)

En 1940,en pleine guerre et encouragées par le premier succès à l’origine de la RAP, la DIrection des CArburants (DICA) sera créé pour exercer la tutelle sur le secteur pétrolier. Avec cette création, on relancera l’exploration tous azimuts, mais surtout dans la partie Sud-Ouest.

En novembre 1941, afin de superviser toutes ces prospections, une autre société, la Société Nationale des Pétroles d’Aquitaine (SNPA) sera créé.

Livre : L'Épopée du Gaz de Lacq
L'Épopée du Gaz de Lacq, Agnès Laurent

Le pétrole et gaz de Lacq

Le 19 décembre 1951, une violente éruption de gaz se déclenche sur un forage à 3555 mètres de profondeur. 

La SNPA découvre un gisement, d’abord de pétrole, puis de gaz, à Lacq (Béarn). Ce gaz contient un grand pourcentage de soufre (15 %) et du gaz carbonique (10 %), le tout avec une pression d’éruption de 670 bars.

Le pétrole est acheminé vers la raffinerie de La Mède (Total) pour être traité, tandis que le gaz est traité sur place. C’est ainsi que la région de Lacq devient une région gazière avec ses usines de séparation de soufre. Le soufre, qui était considéré comme un produit indésirable, est devenu par la suite une source de revenus très appréciée.

Le gaz de Lacq sera acheminé dans toute la France par gazoducs à partir des années 1965 et a contribué à l’essor industriel de Lacq.

14 octobre 2013. Depuis plus d’un demi-siècle, le gaz de Lacq alimente la France. Mais ce jour d’octobre est le dernier : cela fait des mois que toute l’usine s’y prépare. Dans la salle de contrôle, l’équipe en poste arrête les compresseurs et ferme les puits. L’instant d’après, le débit de gaz s’affiche : « 0 m3 par jour ». […]

Introduction du livre : L’Épopée du Gaz de Lacq, par Agnès Laurent

Le Bureau de recherches de pétrole (BRP)

À la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945, pour répondre à la nécessité de recherche et d’exploration, non seulement en France, mais aussi dans son empire colonial, le Bureau de recherches de pétrole (BRP) est créé. L’établissement public national français aura pour mission d’établir un programme de recherche nationale du pétrole pour créer une industrie intégrée verticalement, de l’exploration jusqu’à la station-service.

À la tête de ce BRP se trouvent des hommes comme Pierre Guillaumat, Paul-Albert Moch et Yves Delavesne. Le BRP devient le chef de file puisque pour assurer les finances du bureau, l’État français a apporté au BRP toutes ses participations dans les autres sociétés : Société Nationale des Pétroles d’Aquitaine (SNPA), Société Nationale des Pétroles Languedoc Méditerranée (SNPLM) et La Chérifienne des Pétroles.

Un thé (et du pétrole) au Sahara
Un thé (et du pétrole) au Sahara. © Zamane.ma : Le Maroc d'hier et d'aujourd'hui
L'empire colonial français en 1937
L'empire colonial français en 1937

Avec l’immense empire colonial, la recherche se dirige vers l’Afrique. En effet, on a commencé à rechercher du pétrole au Sahara dès 1877, sans aucun résultat probant jusque la période 1921-1932. Les sociétés internationales ont été découragées par l’immensité du désert saharien et toutes ont renoncé à l’exploration de cette contrée inhospitalière. Cependant, certains experts, dont Conrad Kilian, sont persuadés que le sous-sol saharien doit recéler des réserves d’or noir. En effet, par deux fois, en 1922, puis en 1927-1928, ce dernier signale, dans le nord du Hoggar et dans le Sahara central, des structures géologiques susceptibles de contenir du pétrole. Nicholas Menchikoff, autre expert géologue, décrit, quelques années plus tard, des grès de certaines régions sahariennes, comme présentant des structures favorables à la formation de « pièges ».

En 1946, en association avec le gouvernement général de l’Algérie, le BRP crée la Société Nationale de Recherche et d’Exploitation de Pétrole en Algérie (SN REPAL) dont le siège est à Hydra, sur les hauteurs d’Alger. Avec la création de cette société, la recherche géologique débute en 1948, en association avec la Compagnie française des pétroles (CFP) dans la région de Timimoun, Béni-Abbés et In-Salah, mais sans aucun résultat.

« Les premières découvertes de pétrole au Sahara dans les années 1950 : le témoignage d’un acteur »

Par COMITÉ FRANÇAIS D’HISTOIRE DE LA GÉOLOGIE (COFRHIGEO), séance du 19 juin 2002.

A lire sur www.annales.org

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En 1950, le Sahara occidental sera exploré, ainsi que la région de Reggane. En 1952, une superficie de 116 000km² sera concédée à la SN REPAL ainsi qu’à la CFP. En 1953, 140 000 km2 seront accordés à la Compagnie de recherche et d’exploitation de pétrole au Sahara (CREPS), société détenue majoritairement par la Régie autonome des pétroles (RAP) et à 35% par Shell. D’autres concessions seront allouées à Shell, et une superficie totale de plus de 600 000 km2, plus grande que la France, est concédée pour l’exploration de pétrole.

Malgré des difficultés rencontrées, le pétrole ne tarde pas à jaillir. En effet, dès 1953-1954, du gaz est découvert par la CREPS au Djebel Berga. Mais l’année 1956 est une année historique car du pétrole est trouvé à Edjeleh en janvier et à Hassi Messaoud en juillet, puis, en novembre, c’est du gaz et des condensats qui sortent du sous-sol à Hassi R’Mel.

Ces découvertes sont le fait de la CREPS, de la SN REPAL et de la CFP Algérie tandis que la Société Nationale des Pétroles d’Aquitaine (SNPA) découvre le gisement d’El Gassi, au sud d’Hassi Messaoud à la fin des années 1950. Ces résultats viennent à point nommé pour soulager la dépendance de la France vis-à-vis du pétrole du Moyen-Orient, qui est alors de 90%. Toutes ces sources permettent à la France de réduire de moitié sa dépendance puisqu’en 1960, la production atteint 14 millions de tonnes, soit 45% de la consommation nationale.

Le BRP aura, en particulier, travaillé à la recherche pétrolière à Hassi Messaoud.

« La stratégie pétrolière de la France en Algérie, 1962-1971 »
Thèse présentée à la Faculté des arts et des sciences en vue de l’obtention du grade de Doctorat en histoire. (314 pages)

Par Jad Kabbanji, Département d’histoire Faculté des arts et des sciences, août 2016.

A lire sur core.ac.uk

De l'ERAP (Elf-RAP) à la SNEA

En 1966, la RAP, la SNPA et le BRP fusionnent pour donner naissance à l’ERAP (surnommée Elf-RAP de 1967 à 1976) qui deviendra la Société Nationale Elf Aquitaine (SNEA) le 1er septembre 1976. La marque Elf, quand à elle, sera créée le 27 avril 1967.

L’objectif du BRP se réalise en 1966 avec la création de l’Entreprise de Recherches et d’Activités Pétrolières (ERAP) qui a pour mission de créer une industrie pétrolière, indépendante, sans aucune aide de l’État, aussi bien financière que technique. Elle doit superviser toute la recherche en France et dans l’Union française (ancien empire colonial). 

L’ERAP a pour mission de coordonner et superviser tous les aspects recherche, exploration, production, raffinage et distribution.

1949-1965 : les grandes campagnes

Lacq, en France, Edjeleh, Hassi-Messaoud et Hassi R’Mel au Sahara, le Golfe de Guinée : autant de noms qui font vibrer encore aujourd’hui la mémoire des géologues et explorateurs français. Car c’est au prix de prospections difficiles, dans des territoires souvent inhospitaliers que les baroudeurs de l’or noir ont gagné les galons de la renommée.

De 1949 à 1960, les équipes françaises sillonneront le monde entier et feront des découvertes qui donneront à la France l’indépendance pétrolière qu’elle cherchait.

La production marchant à grand régime, on décide alors de lui adjoindre un complément indispensable : le raffinage et la commercialisation. C’est la création de l’Union Générale des Pétroles (UGP), puis de l’Union Industrielle des Pétroles (UIP).

La SNPA deviendra la principale filiale de la nouvelle maison mère , et l’UGP la filiale qui rassemblera au sein de l’UGD (Union Générale de Distribution) les sociétés de distribution.

L’ERAP constituera la véritable charte de fondation du futur groupe – Elf Aquitaine -, formant ainsi une véritable chaîne de métiers, présent du puits à la pompe.

Société d’Études Techniques et Commerciales (SETEC)

1972  marquera l’apport des actifs de l’ERAP dans Elf Union et la Société d’études techniques et commerciales (SETEC). Cet apport (ainsi que celui de la SNPA dans l’UCEA) concerne les produits chimiques de base et la production de matières plastiques.

Société Nationale Elf Aquitaine (SNEA)

En 1976, création de la Société Nationale Elf Aquitaine (SNEA).

Les actifs miniers du Groupe seront regroupés dans la SNEA et l’ensemble de ses équipes et moyens techniques dans les secteurs de l’exploration et de la production. L’ERAP lui apporte tous ses actifs.

Cette unité permet au Groupe d’accéder à une phase de croissance accélérée et d’atteindre une stature internationale, notamment en s’attaquant avec succès à la conquête de l’Amérique, le plus grand marché du monde.

L'Union générale des pétroles (UGP)

Jusqu’ici, l’État français a réussi l’aspect exploration-production par les découvertes au Sahara, mais l’aspect raffinage-distribution est toujours dans les mains des groupes internationaux tels Shell, BP, Esso et Mobil.

Tous ces groupes possèdent, en France, tous les outils indispensables aux fonctions raffinage-distribution depuis les oléoducs, les raffineries jusqu’aux réseaux de distribution et la Loi de 1928 permet au gouvernement français d’obliger les compagnies étrangères à raffiner et à distribuer en priorité du pétrole « national », loi qui permet au BRP de créer une entreprise publique de raffinage et de distribution.

Cette nouvelle société l’Union Générale des Pétroles (UGP) est née de la réunion de la SN REPAL, de la RAP et du Groupement des exploitants pétroliers (GEP).

Le Groupement des Exploitants Pétroliers (GEP), créé en juin 1960, est lui-même constitué par :

  • la SNPA 40 % ;
  • la SPAEF, Société des Pétroles d’Afrique-Équatoriale Française, 40 % ;
  • la CEP, Compagnie d’Exploration Pétrolière, 15 % ;
  • la PREPA, Société de Prospection et d’Exploitation Pétrolière en Alsace, 5 %.

La SN REPAL apporte les actifs qu’elle possède dans Caltex, California & Texas Oil Company, par le biais de l’Union industrielle des pétroles (UIP), dont le siège était à la place Vendôme à Paris à l’époque et dont le capital est 60 % pour l’UGP et 40 % pour Caltex.

Avec Caltex, l’UGP hérite d’une vieille raffinerie à Ambès (Gironde) dont la capacité de traitement est 1,3 million de tonnes par an, 1 385 points de vente routiers, 183 stations-service officielles, 4 navires pétroliers de 67 500 dwt (dead weight tons) au total et une petite participation dans le futur oléoduc SPLSE (Société du PipeLine du Sud Européen).

La SNPA apporte également son petit réseau départemental de distribution.

Un tollé général s’est levé en France pour protester contre la création de l’UGP à l’époque, venant des « majors », des journaux (Le FigaroParis-Presse l’Intransigeant) ainsi que de l’opinion publique française. Le président de Shell Française, dans le Journal de Genève du 19 juillet 1960, déclare qu’« il n’y a aucune raison valable pour justifier la création de l’Union générale des pétroles ».

Cependant, la vieille raffinerie à Ambès n’est pas suffisante pour que l’UGP se développe ; la quantité du pétrole « orphelin » est 14 millions de tonnes par an et la capacité de traitement de la raffinerie d’Ambès est seulement 1,3 million de tonnes par an. Aussi en 1961, l’UGP projette de construire une raffinerie, aussi moderne que possible, dans la région lyonnaise.

Les raffineries en France, Europe et dans le monde

Progressivement, l’UGP s’enrichit de nouvelles installations dans d’autres régions de France, d’Europe et du reste du monde, soit par participation, soit par location, soit par construction :

Le pétrole brut et les raffineries en France
Le pétrole brut et les raffineries en France
En tout, à la fin des années 1970, l’UGP a dans son modèle de programme linéaire 22 raffineries générant 2 500 contraintes et 3 550 variables.
Vue générale de la raffinerie depuis les hauteurs de la commune de Feyzin.
Vue générale de la raffinerie depuis les hauteurs de la commune de Feyzin. © Sebleouf

Raffinerie de Feyzin

En 1964, la raffinerie de Feyzin démarre avec une capacité de distillation de 6 000 tonnes par jour. Cette unité est conçue, au départ, pour le traitement du mélange Saharien.

C’est, à l’époque, l’une des raffineries les plus modernes d’Europe.

Par la suite, le complexe de Feyzin s’agrandirat avec deux unités de distillation directes, et se dote d’une unité de craquage à la vapeur avec une production de 280 000 tonnes par an d’éthylène afin de fournir l’éthylène, le propylène et le butadiène, bases dans la fabrication des matières plastiques et d’autres dérivés.

Implantée en zone péri-urbaine sur la commune de Feyzin, la plateforme occupe un espace de 115 hectares à proximité des communes de Solaize et d’Irigny.

Construite en partenariat avec les chimistes entre 1963 et 1965, elle a vu le jour en même temps que l’autoroute A7, qu’elle longe sur près de 4 km.

L’établissement comprend :

  • des unités industrielles à Feyzin (115 ha).
  • des stockages de bruts et produits pétroliers à Saint-Quentin Fallavier (38) et Serpaize (38).
  • 1 stockage souterrain d’éthylène à Viriat (01).
  • un réseau d’oléoducs de 1000 km allant du nord au sud de la France.

Un acteur économique régional incontournable :

  • production de plus de 55% des carburants consommés en Rhône-Alpes.
  • 2200 emplois induits.
  • un des chargeurs SNCF les plus importants de la région.

Wiki.total : 1964-2019, La plateforme de Feyzin : 55 ans d’histoire.

«Opération ronds rouges» et les débuts d'ELF

Trois lettres et un emblème bleu et rouge pour dire que le Groupe est uni et intégré. De gigantesques “ronds rouges” seront peints sur les façades des stations-service du réseau de distribution de l’Union Générale des Pétroles.

Le 27 avril 1967, le Groupe (qui regroupait alors plusieurs sociétés pétrolières : Caltex, Avia, La Mure, CFPP et Lacq) vendait ses produits sous des noms différents. Le 28 avril 1967, il n’en ont plus qu’un seul : Elf.

L'unification

Depuis sa création en 1960, l’Union générale de distribution (UGD) a acquis la plupart des petites sociétés de distribution telles que :

  • La Mure Union avec la marque la Mure ;
  • Solydit Union qui utilise la marque Avia ;
  • Essences et carburants de France qui vend aussi sous la marqua Avia ;
  • La Compagnie française de produits pétrolifères (CFPP) avec la marque Caltex (CALifornia oil – TEXaco), à l’origine filiale de Texaco (dont elle a conservé le logo, qui est une étoile rouge à cinq branches) et de California Oil.

La gestion de plusieurs marques sans lien évident (Avia, Caltex, Solydit, ButaFrance, ButaLacq) est complexe et leurs publicités séparées multiplient les dépenses inutiles. On décide donc de les regrouper sous une bannière unique, et de lancer celle-ci par une campagne forte. Ce projet débutera en 1962.

La concurrence a déjà alors renouvelé ses slogans publicitaires au début des années 1960 : « C’est Shell que j’aime » pour Shell, « Mettez un tigre dans votre moteur » pour Esso France. Total, quant à elle, innove en ouvrant ses stations la nuit. Seule Antar n’a rien fait et ne joue que sur la qualité technique de ses lubrifiants. Caltex a pour sa part joué la carte des jeunes en organisant des concours de plage et en distribuant les portraits de chanteurs de l’époque dans ses stations.

L’ERAP, organisme de tutelle de l’UGP et l’UGD, cherche tout d’abord un nom de marque simple, facile à prononcer et en même temps évocateur. On teste un temps le nom provisoire « Elan », puis, dans l’été 1964, l’ordinateur du groupe recense 8 253 000 combinaisons possibles de 3, 4 et 5 lettres. En décembre 1965, cinq noms restent en lice : « Ritm », « Alzan », « Elf », « Elfe » et « Elan ».

Le choix se porte sur « Elf », nom simple, bref, facile à prononcer et à retenir. Selon certaines sources, le nom « Elf » signifierait « Essences et lubrifiants de France », or l’entreprise n’a jamais été mentionnée sous cette appellation sur aucun document officiel de la marque. En réalité « Elf » est un mot inventé et non un acronyme, il n’a donc pas de signification propre. (A retrouver en détaille ici)

« Dans le plus grand secret… la naissance du logo ELF »

Par Henry Chaney, Graphiste.
Publié le 07 janvier 2019, modifié le 18 juin 2020.

A lire sur core.ac.uk

L'arrivé d'une nouvelle marque

Le travail de préparation pour l’unification sera terminé en octobre 1966. À partir de cette date, une logistique se met en place pour le remplacement des marques anciennes par la nouvelle. La tâche est énorme car il faut :

  • transformer 4 500 points de vente (dont tout le réseau Caltex) en une nuit ;
  • informer le personnel en gardant cependant un secret total jusqu’au « jour J ».

Dès janvier 1967, les tâches sérieuses se précisent : des essais d’éclairage et de signalisation nocturnes ont lieu discrètement autour d’une ferme isolée ; quatre jours après, on laisse entendre qu’une station-service au bord d’une route nationale est en fait un décor de cinéma pour un film avec Mireille Darc.

Le coup de génie viendra de François Guiter d’Elf et de Jean-Marc Chaillet de l’agence Synergie, avec une campagne d’affichage qui va marquer les esprits et exciter la curiosité de chacun : « Les ronds rouges arrivent ». Cette campagne ne laissera alors rien filtrer du type de produit en préparation.

La naissance d’Elf a lieu le 27 avril 1967 à 18 heures.
À cette heure, toute la presse est invitée pour le lancement officiel.

La station service ELF se définit alors par un rond rouge apposé sur l’architecture, du sol au toit, parfois entier, parfois tronqué par la disposition des lieux (fenêtre, baie…) mais suffisamment fort pour être vu tout de suite en entier.

C’est simple, visible, efficace et facilement identifiable. 

«Nous avons voulu qu'on nous voie de loin
(le rond rouge!)
Nous aimerions maintenant que vous nous jugiez de près !

(arrêtez-vous dans une station ELF ... vous verrez !)
»

« Jean-Marc Chaillet – Portait »
Sur jmchaillet.fr

Il est à l’origine de la campagne « Les Ronds Rouges ».

A lire sur jmchaillet.fr

La « nuit des ronds rouges »

Dans la nuit du 27 avril 1967, une grande opération est lancée sur tout le territoire français : le lancement de la marque Elf.

Plusieurs photographes sont mandatés pour témoigner de l’émergence de la nouvelle identité.

C’est l’aboutissement d’une campagne marketing (de 15 jours) inédite diffusée sur tous les supports modernes de l’époque, radio, journaux, avec un véritable sens du « teasing ». Seuls apparaissent des ronds rouges avec ces annonces mystérieuses « Les Ronds rouges arrivent ».

Toutes les anciennes marques de distribution telle Caltex ou La Mûre se fondent dans une nouvelle image commune. Les anciens panneaux sont cachés sous des housses ornées d’un point d’interrogation. Tous les collaborateurs sont mobilisés pour que le changement d’image soit fait conjointement lors d’une seule nuit, la « nuit des ronds rouges ».

Une extraordinaire organisation est mise en place avec un quartier général dans un bel élan commun. Dans les différentes régions les photographes assistent à la présentation de la nouvelle image.

Toute la nuit, tous les cadres, techniciens et employés du groupe sont mobilisés, chacun(e) affecté(e) à une station-service bien déterminée, pour enlever les anciennes marques et les remplacer par la nouvelle. Ce travail doit être terminé dès l’aube afin d’être coordonné avec la sortie des journaux du matin, informés la veille.

La tenue des pompistes Elf, avec nœud papillon rouge et casquette assortie, est pour sa part très remarquée et contribue à donner à la marque un premier capital de sympathie.

Pour aller plus loin :

Les années 70

Un logo commun

Un nom ne suffit pas pour représenter une marque ; celle-ci gagne à posséder un logo. Les études graphiques successives aboutirent au trépan stylisé avec un côté bleu et l’autre rouge avec au milieu la couleur blanche, formant un rappel du drapeau français.

Antar

1970, ELF prendra le contrôle du groupe Antar ce qui lui permettra de plonger ses racines dans le plus lointain passé du métier d’explorateur. Les marques Elf et Antar resteront séparées.

En effet : à l’origine d’Antar, se trouve le gisement de Pechelbronn (Musée français du pétrole), découvert en 1498 et dont la production commença sous le règne de Louis XV pour ne s’achever qu’en 1964… un bon présage pour une toute jeune marque !

De nouveaux gisements

Malheureusement pour ELF, les grandes découvertes sahariennes disparaitront en 1971 avec la nationalisation des actifs du Groupe en Algérie.

Le Groupe se bat alors davantage sur de nouveaux terrains : les explorateurs vont en mer et font de nouvelles découvertes avec le gisement géant de gaz de Frigg en mer du Nord (norvégienne et britannique) qui compensera en partie la perte des gisements algériens.

"Pour que la route dure plus longtemps"

De Elf à Total

Par la consolidation de ses positions dans l’industrie pétrolière, à la faveur de ses très nombreuses découvertes, par la réussite de la reconversion de la chimie et du développement de Sanofi, Elf Aquitaine a désormais trois secteurs forts : les hydrocarbures, la chimie et la santé.

En 1988, Elf Aquitaine poursuit son internationalisation avec l’acquisition de RTZ Oil and Gas et de 25 % de Enterprise Oil en Grande-Bretagne.

En 1989, l’acquisition de la société chimique américaine Pennwalt, conforte le développement d’Atochem dans la chimie de performance et lui permet d’atteindre la dimension mondiale.

La privatisation d'Elf Aquitaine

Devenir actionnaire d'ELF

En juin 1991, le titre Elf Aquitaine est admis à la cote du New York Stock Exchange.

En 1993, avec la prise de contrôle d’Yves Saint Laurent, Sanofi deviendra l’un des très grands de la parfumerie de prestige mondiale.

1994 est une nouvelle grande année pour le Groupe et pour Sanofi qui acquiert la pharmacie de Sterling Winthrop et consolide ainsi sa taille internationale dans le pôle santé.

Pour Elf, l’heure est venue de la privatisation. Elle sera effective en 1994 et s’activera en 1996 avec la cession de la participation résiduelle de l’Etat dans le capital de la SNEA, pour ne garder qu’une Golden Share.

D'Elf à Total

La fusion d’Elf Aquitaine avec le groupe Totalfina, en 2000 donnera naissance au groupe TotalFinaElf. L’objectif étant de créer un leader pétrolier mondial, un Groupe plus vaste, plus solide, plus compétitif et capable de traiter d’égal à égal avec les géants du secteur.

Mais avant cette fusion la fin des années 90 sera marquée par l’acquisition de Findley Adhesives Inc. (200 millions de dollars) aux États-Unis et la création d’Ato Findley, en 1996. 2 ans plus tard, se sera la création de l’Institut Elf et de la filiale Atoglas.

Atoglas

Atoglas est un fabricant de produits de construction et du bâtiment, implanté en France, dans la ville de Cergy Pontoise. Atoglas propose des produits dans les catégories suivantes : Assainissement – Voirie – Parking.

ATOGLAS, une marque d’ARKEMA FRANCE (déposée le 5 juin 1998 par la Société Anonyme (SA) ARKEMA FRANCE auprès de l’INPI Paris)

ELF ATOCHEM double la mise dans les adhésifs

En achetant pour 200 millions de dollars la société américaine Findley Adhesives Inc., le chimiste français se hisse à la cinquième place mondiale.

« Le jeu est encore très ouvert », constate Michel Perratzy, directeur général adjoint d’Elf Atochem, au lendemain de l’acquisition de l’américain Findley. Sur un marché mondial des adhésifs estimé entre 15 et 18 milliards de dollars, en croissance de 5% chaque année, les dix premiers groupes ne réalisent que 30% du chiffre d’affaires total. » […]

usinenouvelle.com : ELF ATOCHEM DOUBLE LA MISE DANS LES ADHÉSIFS, février 1996.

RENAULT et ELF

Déjà un demi-siècle que la marque ELF met à disposition du constructeur automobile français Renault, son savoir-faire et son esprit d’innovation en matière de lubrifiants.

2018, ELF célèbre ses 50 années d’engagement aux côtés de Renault, au service de l’automobiliste. Ce partenariat se caractérise par la volonté de toujours anticiper les évolutions du marché et de mettre en avant les dernières avancées technologiques, avec pour objectifs la performance sportive en matière de compétition et le plaisir de la conduite au quotidien pour l’automobiliste. L’engagement de la marque de lubrifiants en sport mécanique permet aussi de s’appuyer sur une expertise reconnue, donnant la possibilité de développer des produits plus performants, utilisés au quotidien par des millions de conducteurs. […]

Le partenariat s’arrêtera le 1er janvier 2020.

Découvrez l’histoire de la campagne autour des 50ans de partenariat entre les huiles ELF et RENAULT par TWO FINGERS

« Le partenariat ELF et Renault représente 50 ans parcourus sur un chemin jalonné de challenges et de belles réussites. L’histoire continue et nous sommes prêts à relever les défis de demain aux côtés de Renault, qu’ils soient environnementaux, technologiques ou commerciaux »

ELF une marque du groupe Total

En fusionnant avec TotalFina redevenu Total, ELF Aquitaine va disparaitre. Toutefois le groupe ne fait pas disparaître complètement ELF.

Elf, une marque du groupe Total

En 2009, la marque existe toujours, bien que de nombreuses enseignes Elf aient été renommées Total.

En effet, par exemple chez nous, avant de devenir Total Access en 2011, ELF (ELF jaune et bleu) fut la marque « Prix bas » du groupe.

D’autres utilisations de la marque furent rencontrés à travers le monde.

Chez nous, avec 17 % de part de marché, la marque ELF est le second acteur sur le marché français des lubrifiants automobile.

ELF entretien des liens durables avec d’importants partenaires auto et moto, afin que les lubrifiants développés restent à la pointe de la technologie tout au long des années.

Pourquoi faudrait-il opter pour la marque ?

Le partenariat ELF et RENAULT (voir ci-dessus) a longtemps permit la conception de produits performants pour les véhicules des automobilistes. Cette collaboration a permit la création de lubrifiants de qualité et l’écriture de belles pages sportives.

Grâce à ses innovations techniques et technologiques, ELF est la marque des succès, des victoires, la marque des gagnants.
Toutes ces années de recherche et d’innovation au service des sports mécaniques permettent à ELF de fournir au quotidien une huile performante et efficace pour la protection du moteur.

Le 1er Janvier 2020, une page se tourna dans l’histoire de Renault : le constructeur français mit un terme à 51 ans d’histoire de lubrifiants avec Elf pour nouer un partenariat avec Castrol.
Total Lubrifiants via sa marque Elf restera partenaire des marques DACIA, NISSAN et KAWASAKI (« LES PARTENARIATS ELF POUR LES LUBRIFIANTS POUR VOITURE ET MOTO »)

Pétrochimie et santé

Principalement basée sur la production de produits pour l’automobiles (essences et huiles), les activités du groupe vont devoir se diversifier, il confirmera sa volonté de se diversifier dans tous les métiers proches du pétrole et de la chimie.

"La chimie des grands défis"

D'Aquitaine-Plastique à Arkema : l'industrie des plastiques

En 1963, alors que s’intensifie l’exploitation du gisement de gaz de Lacq, la SNPA fonde Aquitaine-Plastiques, pour la synthèse de matières plastiques. 3 ans plus tard, en 1966, Organico fusionnera avec Aquitaine-Plastiques. pour donner naissance à Aquitaine Organico.

Les années 70 marqueront la découverte des premières applications industrielles du plastique, avec de  formidables perspectives dans la chimie et dans le plastique.

L’État fondera, en 1971, l’Union Chimique Elf-Aquitaine (UCEA) (avec un apport des actifs de la SNPA) et Total Chimie, regroupée dans un groupement économique au nom d’Aquitaine-Total-Organico (ATO) (plus connu sous le nom d’Ato Chimie) affirmant ainsi la vocation chimique et moderne du Groupe.

En 1980, Chloé Chimie, une coentreprise entre Total, Elf-Aquitaine et Rhône-Poulenc, sera créée. Elle fusionnera, 3 ans plus tard, avec ATO-chimie ainsi qu’une grande partie de PCUK (Produits chimiques Ugine Kuhlmann), pour donner naissance à Atochem. Ce dernier regroupement confirmera ainsi la volonté d’expansion et de maîtrise des différents métiers d’Elf Aquitaine. En 1992, ATO-chimie changera de nom pour Elf Atochem.

En 2000, Atofina est créé comme une filiale de Total, née en 2000 de la fusion de la chimie de Total-Fina et de celle d’Elf (ex-Elf Atochem).

Le groupe Arkema naitra en octobre 2004 de la réorganisation d’Atofina, la branche chimie du groupe pétrolier Total, dont il se sépare le 18 mai 2006 par une introduction à la Bourse de Paris. À force d’innovations, d’acquisitions ciblées et d’investissements dans les pays émergents, il a su devenir un acteur mondial et reconnu de la chimie de spécialités.

Sanofi : se développer dans la santé et la beauté

Face à la crise du pétrole, la décision du groupe sera alors prise de se développer dans le secteur de la santé et de la beauté, c’est la constitution de Elf-Sanofi, une « start-up » de dix salariés. Sanofi deviendra la première entreprise pharmaceutique française et le numéro 5 mondial en 2011.

Elf Aquitaine prend le contrôle du groupe pharmaceutique Labaz. Sanofi (filiale Hygiène et Santé) sera créée, avec des fonds publics, par René Sautier et Jean-François Dehecq le 10 septembre 1973.

En 1993, avec la prise de contrôle d’Yves Saint Laurent, (laquelle sera ensuite cédée en 1999 sous le contrôle de François Pinault) Sanofi deviendra l’un des très grands de la parfumerie de prestige mondiale.

Un an plus tard Elf-Sanofi, la filiale spécialisée dans la pharmacie et les produits de beauté, changera de nom pour s’appeler à nouveau Sanofi. (lesechos.fr : Elf-Sanofi redevient Sanofi)

Elf Aquitaine est prêt à se désengager de sa filiale pharmaceutique Sanofi

[…] ELF AQUITAINE est disposé à vendre une partie des 53 % qu’il détient dans Sanofi, quitte à devenir minoritaire, si sa filiale pharmaceutique trouve une alliance avec un autre grand laboratoire . Ce revirement, annoncé jeudi 19 décembre, intervient au lendemain d’un conseil d’administration d’Elf, qui a débattu de son développement à long terme. Le groupe a conclu qu’il ne peut plus financer ses trois métiers, le pétrole, la chimie et la pharmacie. D’où l’idée de se séparer de ce dernier secteur. « Il pourrait être souhaitable que Sanofi se rapproche par voie de fusion d’autres laboratoires pharmaceutiques pour accélérer son développement et accroître sa rentabilité. Elf Aquitaine resterait dans ce cas un actionnaire de référence pour Sanofi mais ne ferait pas du maintien de sa majorité actuelle un préalable », indique le communiqué publié par Elf. […]

lemonde.frl : Elf Aquitaine est prêt à se désengager de sa filiale pharmaceutique Sanofi, par DOMINIQUE GALLOIS, publié le 20 décembre 1996.

En 2019, après plus de 300 fusions et acquisitions, le groupe fera plus de 36 milliards d’euros de chiffres d’affaires. Le groupe comprendra aussi quelque 100.000 collaborateurs et des sites de production dans 32 pays selon son site internet.

Pour mieux comprendre l’histoire du groupe Sanofi l’Express.fr propose un article très complet : Cinq choses à savoir de Sanofi.

L’évolution du logo Elf :

Le logo ELF a été pensé sous l’angle de la fluidité et de la technologie. Tout est mis en oeuvre pour traduire l’innovation et la compétitivité que nous soutenons chaque jour à travers nos recherches. Les formes fluides et harmonieuses font références aux produits ELF, indissociables de la couleur bleu depuis toujours.

Trépan stylisé avec un côté bleu et l’autre rouge avec au milieu la couleur blanche, formant un rappel du drapeau français.

Evolution du Logo Elf de 1967 à 2014
Evolution du Logo Elf de 1967 à 2014
Logos historiques de la marque ELF
Logos historiques de la marque ELF

Variante(s) du logo Elf

 

Elf AquitaineLogo Elf de 1994Logo Elf de 2005Logo Elf de 2014
Logo Elf 2005 en noir et blancLogo Elf 2005 en noir et blanc (avec fond)Logo Elf 1999 en noir et blanc (sans fond)Logo Elf 1985Logo Elf compétition Moto

Le groupe Total ayant fait un très bon travail concernant son histoire, nous vous proposons de visiter le wiki.

WIKI TOTAL
Logo Elf de 1994

L'évolution du Logo Elf

Le 27 avril 1967, le Groupe (qui regroupait alors plusieurs sociétés pétrolières : Caltex, Avia, La Mure, CFPP et Lacq) vendait ses produits sous des noms différents. Le 28 avril 1967, il n’en ont plus qu’un seul : Elf.
découvrir

Le palmarès de J-C Daunat

1962 - amateur Helyett

11 victoires dont :
  • 1er de l'éliminatoire régionale du Premier Pas Dunlop du Limousin
  • 1er de l'éliminatoire du Premier Pas Dunlop de la Dordogne
  • 1er à Garat
  • 1er à Saint-Cyr la Roche
  • 1er à Gouts-Rossignol
  • 1er à Villetoureix
  • 1er à Ruffec
  • 1er à Limoges

1963 - amateur Helyett

13 victoires dont :
  • 1er à Garat
  • 1er à Ladiville
  • 1er à Fouquebrune
  • 1er à La Roche-Chalais
  • 1er à Saint-Alvère
  • 1er à Saint-Lheurine
Passe 2ème Catégorie le 14 septembre

1964 - amateur

  • Champion d'Aquitaine
Passe 1ère Catégorie le 7 juin

1965

  • Championnat du Poitou des sociétés
    _ avec J.Pradeau, D.Samy, A.Peter et H.Parinet
  • 1er à Sireuil
  • 1er à Tarnac
  • 1er à Meuzac
  • 1er à Palais
  • 1er à Saint-Sulpice des Feuilles
  • 1er à Milhac-de-Nontron
  • 1er à Couze-St Front
  • 2ème à Vigeois
  • 2ème aux Salles-Lavauguyon
  • 2ème à Archiac
  • 2ème du Prix de Sardent
  • 2ème du Prix du Mas-Neuf à Limoges
  • 2ème à Séreilhac
  • 3ème à Saint-Yrieix le Dejalat
  • 3ème à Marsac
  • 4ème à Goûts-Rossignol
  • 4ème du Prix Toubard à Tulle
  • 5ème à Saint-Mathieu
  • 5ème à Rochechouart
  • 5ème à Grand-Bourg
  • 6ème à Brive
  • 6ème de Limoges-St Léonard
  • 6ème du Championnat de France des sociétés
    _ avec J.Pradeau, D.Samy, A.Peter et J.P.Senamaud
  • 6ème du Prix Charles Clément à Limoges
  • 7ème du Tour du Jura
  • 7ème du Tour de Corrèze
    _ 2ème de la 2ème étape (b)
  • 8ème du Tour du Languedoc
  • 9ème à Cenon

1966 - amateur senior HC - Peugeot

  • 1er du Tour du Béarn
    _ 5ème de la 2ème étape
  • 1er de la 2ème étape de la Route des Cîmes
  • 1er à Treignac
  • 1er à La Tour-Blanche
  • 1er à Tarnac
  • 1er à Pestrin-Payan
  • 1er à Gerzat
  • 1er à Chaniers
  • 1er à Egletons
  • 1er à Feniers
  • 1er à Marsac
  • 1er des 3 jours du VC La souterraine
    _ 1er de la 2ème étape
  • 1er à Aigueperse
  • 1er à Hennebont
  • 1er à Querrin
  • 2ème du Championnat du Limousin
  • 2ème à Lescouet-Jugon
  • 2ème à Lafat
  • 2ème à Châteaugay
  • 2ème à Meuzac
  • 2ème à Ciry-le-Noble
  • 2ème à Auch
  • 2ème du Prix Philips à Brive
  • 3ème à Lavaveix-les-Mines
  • 3ème du Critérium de Flavignac
  • 3ème à Mérinchal
  • 3ème à Bellan
  • 3ème à Merlines
  • 4ème du Championnat de France senior
  • 4ème à Saint-Yrieix le Dejalat
  • 4ème à Meymac
  • 5ème à Saint-Amandin
  • 6ème à Grand-Bourg
  • 6ème du Tour de Corrèze
    _ 2ème de la 1ère étape
  • 7ème de la finale des Trophées Peugeot à Valentigney
  • 7ème à Pleaux
  • 8ème du G.P de la Route des Vins
    _ 1er de la 1ère étape
  • 8ème du Prix Martini à Felletin

Passe professionnel le 9 octobre chez PEUGEOT
  • 2ème à Gourin
  • 5ème à Puteaux
  • 5ème à Rouffignac
  • 31ème du Giro di Lombardia
  • 55ème de Paris-Tours

1967 - Peugeot

  • 1er du Critérium de Saint-Brieuc
  • 4ème du G.P d'Aix
  • 4ème à Saint-Cloud
  • 7ème des Boucles du Bas-Limousin
  • 18ème du G.P du Midi Libre
  • 22ème des Boucles de la Seine
  • 26ème du G.P de la Bicicleta Eibaresa :
    _ 9ème de la 4ème étape
  • 46ème du Giro di Sardegna
  • 47ème de Paris-Luxembourg
Tour d'Italie (Giro d'Italia) :
  • 62ème

1968 - Peugeot

  • 1er de la Ronde d'Issoire
  • 1er à Plemet
  • 2ème à Meymac
  • 2ème du G.P de Menton
  • 2ème à Hennebont
  • 2ème à Pléherel
  • 2ème à Massiac
  • 3ème au Faouet
  • 3ème à Saint-Amandin
  • 3ème à St Caradec-Trégomel
  • 4ème à Saint-Claud
  • 12ème du Critérium National
  • 12ème du Championnat de Zürich
  • 23ème de Gênes-Nice
  • 24ème du Tour de l'Hérault
  • 34ème du G.P de Fourmies
  • 45ème de Liège-Bastogne-Liège
Tour d'Italie (Giro d'Italia) :
  • abandon
Championnat de France :
  • 16ème

1969 - Peugeot

  • 2ème à La Couronne
  • 2ème à Pluvigné
  • 2ème à Callac
  • 2ème à Pleyber-Christ
  • 2ème à Saint-Clet
  • 3ème à Curac
  • 3ème à Châteauneuf-la-Forêt
  • 3ème à Valence-sur-Baïse
  • 4ème à Lagorce-Laguirande
  • 6ème du Tour du Morbihan
  • 15ème du G.P de Monaco
  • 15ème des Boucles de la Seine
  • Abandon au Critérium National
Championnat de France :
  • 16ème
Tour d'Espagne (Vuelta a España) :
  • hors délais (12ème étape)

1970 - Peugeot

  • 1er à Querrien
  • 2ème à Huelgoat
  • 2ème à Maël-Carhaix
  • 2ème à La Clayette
  • 2ème à Meymac
  • 4ème des Boucles de la Seine
  • 4ème du G.P de Nantes
  • 9ème du Tour du Var
  • 10ème du G.P de Plouay
  • 12ème de Paris-Camembert
  • 13ème du Critérium National
  • 14ème de Nice-Seillans
  • 18ème du G.P d'Isbergues
  • 34ème du Tour du Nord
Championnat de France :
  • 22ème

1971 - Hoover - De Gribaldy

  • 1er à Plélan-le-Petit
  • 3ème du Circuit de l'aulne à Châteaulin
  • 3ème à Bourbriac
  • 3ème à Plancoët
  • 3ème à Plumeliau
  • 3ème à Pleyber-Christ
  • 5ème des Boucles de la Seine
  • 6ème du G.P de Plouay
  • 6ème à Bessèges
  • 9ème du Championnat de France
  • 16ème du Championnat de Zürich
  • 18ème de Nice-Seillans
  • 18ème de Paris-Bourges
  • 24ème du Critérium du Dauphiné Libéré
  • 24ème du Tour de Corse :
    _ 3ème de la 1ère étape (a)
  • 30ème de Paris-Camembert
  • 33ème de l'Etoile des Espoirs
  • 33ème du Critérium National
  • 35ème du G.P du Midi Libre
  • 54ème des 4 jours de Dunkerque
Tour de France :
  • 46ème

1972 - Gitane

  • 1er à Lescouet-Jugon
  • 2ème à Excideuil
  • 3ème à Bain-de-Bretagne
  • 3ème à Lamballe
  • 3ème au Quillio
  • 3ème à Plélan-le-Petit
  • 4ème du G.P de Plouay
  • 8ème du Trophée des Grimpeurs
  • 16ème de la Polymultipliée
  • 21ème de Paris-Camembert
  • 23ème de la Route Nivernaise
  • 36ème du Critérium National
  • 38ème du G.P du Midi Libre
  • 51ème du Tour d'Indre-et-Loire
  • 66ème du Critérium du Dauphiné Libéré
  • Tour de France :
    • 72ème
    Paris-Nice :
    • 76ème

1973

17 victoires dont :
  • 1er des Boucles du Trégor à Lannion
  • 1er à Rostrenen
  • 1er à Saint-Caradec
  • 2ème à Plélan-le-Petit
  • 7ème de l'Etoile des Espoirs
  • 1re étape du Tour d'Émeraude
  • Deux Jours cyclistes de Machecoul (Trophée Gitane) :
    _ 1er au classement général
    _ 2ème étape
  • 2ème du Grand Prix de Fougères
  • 3ème du Tour d'Émeraude
  • 3ème du Grand Prix de la Trinité

1974 - amateur senior HC

23 victoires dont :
  • 1er à Broon
  • 1er à Moncontour
  • 1er à Evreux
  • 1er à Gourin
  • 1er à Juillac
  • 1er à Querrien
  • 1er du Circuit de la Saint-Michel à Quimperlé
  • 1er du Trophée du Granit à Louvigné-du-Désert
  • 2ème à Saillat
  • 3ème du Circuit de la Bretagne Sud
  • Grand Prix des Foires d'Orval
  • 3ème du Prix des Vins Nouveaux

1975

37 victoires dont :
  • 1 er du Circuit de la Bretagne Sud :
    _ 1er de la 1ère étape
    _ 1er de la 3ème étape (b)
  • 4ème étape du Tour d'Ille-et-Vilaine
  • 3ème des Deux Jours cyclistes de Machecoul

1976 - amateur senior HC

  • 1er de la Flèche finistérienne
  • 1er à Trégastel
  • 1er à Trélevern
  • 1er du Trophée du Meilleur Grimpeur
  • 6ème du Tour d'Armor
    _ 2ème de la 2ème étape (a)
  • 11ème de Manche-Atlantique

1977 et 1978 - amateur senior HC

Suspendu pour dopage.

1979 - amateur senior HC - Meubles Le Berre-Marcarini

12 victoires dont :
  • 3ème du Circuit de Bretagne Sud

Palmarès, toute compétition confondue, de 1962 à 1979.
Wikipédia Jean-Claude Daunat et Mémoire du cyclisme

Le palmarès de J-C Daunat

1962 - amateur Helyett

11 victoires dont :
  • 1er de l'éliminatoire régionale du Premier Pas Dunlop du Limousin
  • 1er de l'éliminatoire du Premier Pas Dunlop de la Dordogne
  • 1er à Garat
  • 1er à Saint-Cyr la Roche
  • 1er à Gouts-Rossignol
  • 1er à Villetoureix
  • 1er à Ruffec
  • 1er à Limoges

1963 - amateur Helyett

13 victoires dont :
  • 1er à Garat
  • 1er à Ladiville
  • 1er à Fouquebrune
  • 1er à La Roche-Chalais
  • 1er à Saint-Alvère
  • 1er à Saint-Lheurine
Passe 2ème Catégorie le 14 septembre

1964 - amateur

  • Champion d'Aquitaine
Passe 1ère Catégorie le 7 juin

1965

  • Championnat du Poitou des sociétés
    _ avec J.Pradeau, D.Samy, A.Peter et H.Parinet
  • 1er à Sireuil
  • 1er à Tarnac
  • 1er à Meuzac
  • 1er à Palais
  • 1er à Saint-Sulpice des Feuilles
  • 1er à Milhac-de-Nontron
  • 1er à Couze-St Front
  • 2ème à Vigeois
  • 2ème aux Salles-Lavauguyon
  • 2ème à Archiac
  • 2ème du Prix de Sardent
  • 2ème du Prix du Mas-Neuf à Limoges
  • 2ème à Séreilhac
  • 3ème à Saint-Yrieix le Dejalat
  • 3ème à Marsac
  • 4ème à Goûts-Rossignol
  • 4ème du Prix Toubard à Tulle
  • 5ème à Saint-Mathieu
  • 5ème à Rochechouart
  • 5ème à Grand-Bourg
  • 6ème à Brive
  • 6ème de Limoges-St Léonard
  • 6ème du Championnat de France des sociétés
    _ avec J.Pradeau, D.Samy, A.Peter et J.P.Senamaud
  • 6ème du Prix Charles Clément à Limoges
  • 7ème du Tour du Jura
  • 7ème du Tour de Corrèze
    _ 2ème de la 2ème étape (b)
  • 8ème du Tour du Languedoc
  • 9ème à Cenon

1966 - amateur senior HC - Peugeot

  • 1er du Tour du Béarn
    _ 5ème de la 2ème étape
  • 1er de la 2ème étape de la Route des Cîmes
  • 1er à Treignac
  • 1er à La Tour-Blanche
  • 1er à Tarnac
  • 1er à Pestrin-Payan
  • 1er à Gerzat
  • 1er à Chaniers
  • 1er à Egletons
  • 1er à Feniers
  • 1er à Marsac
  • 1er des 3 jours du VC La souterraine
    _ 1er de la 2ème étape
  • 1er à Aigueperse
  • 1er à Hennebont
  • 1er à Querrin
  • 2ème du Championnat du Limousin
  • 2ème à Lescouet-Jugon
  • 2ème à Lafat
  • 2ème à Châteaugay
  • 2ème à Meuzac
  • 2ème à Ciry-le-Noble
  • 2ème à Auch
  • 2ème du Prix Philips à Brive
  • 3ème à Lavaveix-les-Mines
  • 3ème du Critérium de Flavignac
  • 3ème à Mérinchal
  • 3ème à Bellan
  • 3ème à Merlines
  • 4ème du Championnat de France senior
  • 4ème à Saint-Yrieix le Dejalat
  • 4ème à Meymac
  • 5ème à Saint-Amandin
  • 6ème à Grand-Bourg
  • 6ème du Tour de Corrèze
    _ 2ème de la 1ère étape
  • 7ème de la finale des Trophées Peugeot à Valentigney
  • 7ème à Pleaux
  • 8ème du G.P de la Route des Vins
    _ 1er de la 1ère étape
  • 8ème du Prix Martini à Felletin

Passe professionnel le 9 octobre chez PEUGEOT
  • 2ème à Gourin
  • 5ème à Puteaux
  • 5ème à Rouffignac
  • 31ème du Giro di Lombardia
  • 55ème de Paris-Tours

1967 - Peugeot

  • 1er du Critérium de Saint-Brieuc
  • 4ème du G.P d'Aix
  • 4ème à Saint-Cloud
  • 7ème des Boucles du Bas-Limousin
  • 18ème du G.P du Midi Libre
  • 22ème des Boucles de la Seine
  • 26ème du G.P de la Bicicleta Eibaresa :
    _ 9ème de la 4ème étape
  • 46ème du Giro di Sardegna
  • 47ème de Paris-Luxembourg
Tour d'Italie (Giro d'Italia) :
  • 62ème

1968 - Peugeot

  • 1er de la Ronde d'Issoire
  • 1er à Plemet
  • 2ème à Meymac
  • 2ème du G.P de Menton
  • 2ème à Hennebont
  • 2ème à Pléherel
  • 2ème à Massiac
  • 3ème au Faouet
  • 3ème à Saint-Amandin
  • 3ème à St Caradec-Trégomel
  • 4ème à Saint-Claud
  • 12ème du Critérium National
  • 12ème du Championnat de Zürich
  • 23ème de Gênes-Nice
  • 24ème du Tour de l'Hérault
  • 34ème du G.P de Fourmies
  • 45ème de Liège-Bastogne-Liège
Tour d'Italie (Giro d'Italia) :
  • abandon
Championnat de France :
  • 16ème

1969 - Peugeot

  • 2ème à La Couronne
  • 2ème à Pluvigné
  • 2ème à Callac
  • 2ème à Pleyber-Christ
  • 2ème à Saint-Clet
  • 3ème à Curac
  • 3ème à Châteauneuf-la-Forêt
  • 3ème à Valence-sur-Baïse
  • 4ème à Lagorce-Laguirande
  • 6ème du Tour du Morbihan
  • 15ème du G.P de Monaco
  • 15ème des Boucles de la Seine
  • Abandon au Critérium National
Championnat de France :
  • 16ème
Tour d'Espagne (Vuelta a España) :
  • hors délais (12ème étape)

1970 - Peugeot

  • 1er à Querrien
  • 2ème à Huelgoat
  • 2ème à Maël-Carhaix
  • 2ème à La Clayette
  • 2ème à Meymac
  • 4ème des Boucles de la Seine
  • 4ème du G.P de Nantes
  • 9ème du Tour du Var
  • 10ème du G.P de Plouay
  • 12ème de Paris-Camembert
  • 13ème du Critérium National
  • 14ème de Nice-Seillans
  • 18ème du G.P d'Isbergues
  • 34ème du Tour du Nord
Championnat de France :
  • 22ème

1971 - Hoover - De Gribaldy

  • 1er à Plélan-le-Petit
  • 3ème du Circuit de l'aulne à Châteaulin
  • 3ème à Bourbriac
  • 3ème à Plancoët
  • 3ème à Plumeliau
  • 3ème à Pleyber-Christ
  • 5ème des Boucles de la Seine
  • 6ème du G.P de Plouay
  • 6ème à Bessèges
  • 9ème du Championnat de France
  • 16ème du Championnat de Zürich
  • 18ème de Nice-Seillans
  • 18ème de Paris-Bourges
  • 24ème du Critérium du Dauphiné Libéré
  • 24ème du Tour de Corse :
    _ 3ème de la 1ère étape (a)
  • 30ème de Paris-Camembert
  • 33ème de l'Etoile des Espoirs
  • 33ème du Critérium National
  • 35ème du G.P du Midi Libre
  • 54ème des 4 jours de Dunkerque
Tour de France :
  • 46ème

1972 - Gitane

  • 1er à Lescouet-Jugon
  • 2ème à Excideuil
  • 3ème à Bain-de-Bretagne
  • 3ème à Lamballe
  • 3ème au Quillio
  • 3ème à Plélan-le-Petit
  • 4ème du G.P de Plouay
  • 8ème du Trophée des Grimpeurs
  • 16ème de la Polymultipliée
  • 21ème de Paris-Camembert
  • 23ème de la Route Nivernaise
  • 36ème du Critérium National
  • 38ème du G.P du Midi Libre
  • 51ème du Tour d'Indre-et-Loire
  • 66ème du Critérium du Dauphiné Libéré
  • Tour de France :
    • 72ème
    Paris-Nice :
    • 76ème

1973

17 victoires dont :
  • 1er des Boucles du Trégor à Lannion
  • 1er à Rostrenen
  • 1er à Saint-Caradec
  • 2ème à Plélan-le-Petit
  • 7ème de l'Etoile des Espoirs
  • 1re étape du Tour d'Émeraude
  • Deux Jours cyclistes de Machecoul (Trophée Gitane) :
    _ 1er au classement général
    _ 2ème étape
  • 2ème du Grand Prix de Fougères
  • 3ème du Tour d'Émeraude
  • 3ème du Grand Prix de la Trinité

1974 - amateur senior HC

23 victoires dont :
  • 1er à Broon
  • 1er à Moncontour
  • 1er à Evreux
  • 1er à Gourin
  • 1er à Juillac
  • 1er à Querrien
  • 1er du Circuit de la Saint-Michel à Quimperlé
  • 1er du Trophée du Granit à Louvigné-du-Désert
  • 2ème à Saillat
  • 3ème du Circuit de la Bretagne Sud
  • Grand Prix des Foires d'Orval
  • 3ème du Prix des Vins Nouveaux

1975

37 victoires dont :
  • 1 er du Circuit de la Bretagne Sud :
    _ 1er de la 1ère étape
    _ 1er de la 3ème étape (b)
  • 4ème étape du Tour d'Ille-et-Vilaine
  • 3ème des Deux Jours cyclistes de Machecoul

1976 - amateur senior HC

  • 1er de la Flèche finistérienne
  • 1er à Trégastel
  • 1er à Trélevern
  • 1er du Trophée du Meilleur Grimpeur
  • 6ème du Tour d'Armor
    _ 2ème de la 2ème étape (a)
  • 11ème de Manche-Atlantique

1977 et 1978 - amateur senior HC

Suspendu pour dopage.

1979 - amateur senior HC - Meubles Le Berre-Marcarini

12 victoires dont :
  • 3ème du Circuit de Bretagne Sud

Palmarès, toute compétition confondue, de 1962 à 1979.
Wikipédia Jean-Claude Daunat et Mémoire du cyclisme

Le véhicule électrique
Quelques dates

  • 1834 : Thomas Davenport inventeur du moteur électrique à courant continu en Amérique du Nord*, qui utilisait un balai et un commutateur, a construit le premier train électrique et visualisé l’utilisation de moteurs électriques en remplacement des moteurs à vapeur.
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
  • Vers 1830 :
  • 1892 : William Morrison, à Chicago, présente la première voiture électrique des États-Unis.
  • 1893/94 : Charles Jeantaud (FRANCE) présente la première voiture électrique en Europe. Il en produira de 1893 à 1906.
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
  • 1896 : Waverly en Inde présente une voiture électrique
  • 1897 : le pape lance sa voiture électrique
  • 1899 : Camille Jenatzy présente The Ontent, une voiture électrique au style aérodynamique et à carrosserie en feuille. Un record d’environ 100 km/h.
  • 1907 : The Electric Vehicle Company cesse ses activités, car la voiture électrique a peu progressé depuis le début et coûte plus cher à construire et à utiliser que l’essence voitures (et ressemble encore aux vieilles voitures tirées par des chevaux)
  • 1997 : Toyota commence à vendre une voiture électrique hybride, la Prius.

Le véhicule électrique
Quelques dates

  • 1834 : Thomas Davenport inventeur du moteur électrique à courant continu en Amérique du Nord*, qui utilisait un balai et un commutateur, a construit le premier train électrique et visualisé l’utilisation de moteurs électriques en remplacement des moteurs à vapeur.
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
  • Vers 1830 :
  • 1892 : William Morrison, à Chicago, présente la première voiture électrique des États-Unis.
  • 1893/94 : Charles Jeantaud (FRANCE) présente la première voiture électrique en Europe. Il en produira de 1893 à 1906.
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
  • 1896 : Waverly en Inde présente une voiture électrique
  • 1897 : le pape lance sa voiture électrique
  • 1899 : Camille Jenatzy présente The Ontent, une voiture électrique au style aérodynamique et à carrosserie en feuille. Un record d’environ 100 km/h.
  • 1907 : The Electric Vehicle Company cesse ses activités, car la voiture électrique a peu progressé depuis le début et coûte plus cher à construire et à utiliser que l’essence voitures (et ressemble encore aux vieilles voitures tirées par des chevaux)
  • 1997 : Toyota commence à vendre une voiture électrique hybride, la Prius.

Les catégories de permis de conduire, telles qu’elles résultent de la nouvelle organisation à partir de 2013, sont définies dans le tableau suivant :

Catégorie de permis Type de véhicule Âge minimum requis52 Durée de validité53 Diplôme requis54 Équivalences55,Note 2
AMNote 3 Cyclomoteur 14 ans Pour tout conducteur né après le 31 décembre 1987 : Brevet de sécurité routière ou titre européen équivalent ou tout permis de conduire d’une autre catégorie qu’AM
Permis-France-2013-A1.svg Motocyclettes avec ou sans side-car, d’une cylindrée maximale de 125 cm3, d’une puissance n’excédant pas 11 kW et dont le rapport puissance/poids ne dépasse pas 0,1 kW/kg ; 16 ans 15 ans
Tricycles à moteur d’une puissance maximale de 15 kW.
Permis-France-2013-A2.svg Motocyclette avec ou sans side-car d’une puissance n’excédant pas 35 kW (47,5 ch) et dont le rapport puissance/poids n’excède pas 0,2 kW/kg. De plus, la puissance ne peut résulter du bridage d’un véhicule développant plus de 70 kW (95 ch)56. 18 ans 15 ans
Permis-France-2013-A.svg Motocyclettes avec ou sans side-car ; >20 ans 15 ans Permis A2 + 2ans Les titulaires du permis A peuvent conduire cyclomoteurs, motocyclettes légères, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles légers à moteur.
Tricycles à moteur d’une puissance supérieure à 15 kW.
Permis-France-2013-B1.svg Véhicules de la catégorie L7e (véhicule à moteur à quatre roues dont la puissance maximale nette du moteur est inférieure ou égale à 15 kW, le poids à vide n’excède pas 550 kg pour les quadricycles affectés au transport de marchandises et 400 kg pour les quadricycles destinés au transport de personnes, et qui n’est pas de catégorie L6e) 16 ans 15 ans
Permis-France-2013-B.svg * Véhicules automobiles ayant un poids total autorisé en charge (PTAC) qui n’excède pas 3,5 tonnes, affectés au transport de personnes et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises au maximum ou affectés au transport de marchandises ainsi que les véhicules qui peuvent être assimilés aux véhicules précédents et dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la sécurité routière. * Véhicules mentionnés à l’alinéa précédent attelés d’une remorque lorsque le PTAC de la remorque est inférieur ou égal à 750 kg. * Mêmes véhicules attelés d’une remorque lorsque le Poids total autorisé en charge (PTAC) de la remorque est supérieur à 750 kg, sous réserve que la somme des PTAC (véhicule + remorque) n’excède pas 3 500 kg. Si le PTAC cumulé est égal au plus à 4 250 kg pas de nécessité du permis BE mais nécessité de la formation B96 (mention 96 obtenue après une formation de sept heures)57,58A noter : il était exigé avant 1998, que le poids à vide du véhicule tracteur soit inférieur au PTAC de la remorque (lorsque son PTAC était supérieur à 750 kg) pour que le conducteur ne passe pas en catégorie E (désormais BE cf. infra) cette condition est supprimée. 18 ans 15 ans Pour tout candidat né à compter du 1er janvier 1988, l’attestation scolaire de sécurité routière de second niveau ou l’attestation de sécurité routière est obligatoire Les titulaires du permis B peuvent conduire les cyclomoteurs et les quadricycles à moteur (véhicules des catégories L6e et L7e).

Mention 96. Véhicules relevant de la catégorie B auxquels est attelée une remorque le Poids total autorisé en charge (PTAC) de la remorque est supérieur à 750 kg, sous réserve que la somme des PTAC de l’ensemble n’excède pas 4 250 kg. (formation « B96 » : d’une durée de sept heures, en auto-école, sans visite médicale, sans examen théorique ou pratique)

Mention 78. Véhicules à changement de vitesse automatique59

Permis-France-2013-C1.svg * Véhicules automobiles autres que ceux de la catégorie D et D1 dont le PTAC est supérieur à 3 500 kg sans excéder 7 500 kg et qui sont conçus et construits pour le transport de huit passagers au plus outre le conducteur. Le permis C1 code 97 est pour la conduite des véhicules non affectés au transport de marchandises (donc l’examen est simplifié). Ce permis C1 code 97 est pour restreindre la conduite des ambulances, des véhicules adaptés pour les personnes à mobilité réduite et des camping-cars dont le PTAC est supérieur à 3 500 kg. Aux véhicules de cette catégorie peut être attelée une remorque dont le PTAC n’excède pas 750 kg. 18 ans 5 ans Permis B Les permis C1 obtenus entre le 20 janvier 1975 et le 31 décembre 1984 autorisent la conduite de tous les véhicules affectés au transport de marchandises ainsi que celle des véhicules affectés au transport en commun sur des parcours de ligne dépassant 50 km sous réserve, pour ces derniers, des conditions relatives à l’expérience de conduite ou à la formation du conducteur fixées par arrêté du ministre chargé des transports60.
Permis-France-2013-C.svg Véhicules automobiles autres que ceux des catégories D et D1, dont le PTAC excède 3,5 tonnes et qui sont conçus et construits pour le transport de huit passagers au plus outre le conducteur. Aux véhicules de cette catégorie peut être attelée une remorque dont le PTAC n’excède pas 750 kg. 21 ans 5 ans Permis B Le permis C obtenu avant le 20 janvier 1975 ou entre le 1er janvier 1985 et le 1er juillet 1990 autorise la conduite de tous les véhicules affectés au transport de marchandises ainsi que celle des véhicules affectés au transport en commun sur des parcours de ligne dépassant 50 km sous réserve, pour ces derniers, des conditions relatives à l’expérience de conduite ou à la formation du conducteur fixées par arrêté du ministre chargé des transports60. Les permis C obtenus avant le 19 janvier 2013 autorisent la conduite de véhicules automobiles isolés autres que ceux de la catégorie D et dont le poids total autorisé en charge (PTAC) excède 3,5 tonnes60.
Permis-France-2013-D1.svg Véhicules automobiles conçus et construits pour le transport de personnes comportant, outre le siège du conducteur, seize places assises maximum et d’une longueur n’excédant pas huit mètres. Aux véhicules de cette catégorie peut être attelée une remorque dont le PTAC n’excède pas 750 kg. 21 ans 5 ans Permis B
Permis-France-2013-D.svg Véhicules automobiles conçus et construits pour le transport de personnes comportant plus de huit places assises outre le siège du conducteur ou transportant plus de huit personnes, non compris le conducteur. Aux véhicules de cette catégorie peut être attelée une remorque dont le PTAC n’excède pas 750 kg. 24 ans 5 ans Permis B Les permis D obtenus avant le 20 janvier 1975, lorsque l’examen a été subi sur un véhicule d’un poids total autorisé en charge (PTAC) de plus de 3,5 tonnes, autorise la conduite de tous les véhicules affectés au transport de marchandises ainsi que celle des véhicules affectés au transport en commun sur des parcours de ligne dépassant 50 km sous réserve, pour ces derniers, des conditions relatives à l’expérience de conduite ou à la formation du conducteur fixées par arrêté du ministre chargé des transports60. Les permis D obtenus avant le 19 janvier 2013 autorisent la conduite de véhicules automobiles affectés au transport de personnes comportant plus de huit places assises outre le siège du conducteur ou transportant plus de huit personnes, non compris le conducteur. Aux véhicules de cette catégorie peut être attelée une remorque dont le poids total autorisé en charge (PTAC) n’excède pas 750 kg60.
Permis-France-2013-BE.svg Véhicules relevant de la catégorie B auxquels est attelée une remorque (ou une semi-remorque) dont le PTAC est supérieur à 750 kg et inférieur ou égal à 3 500 kg lorsque le cumul des PTAC du véhicule tracteur et de la remorque (ou semi) est supérieur à 4 250 kg (entre 3 500 kg et 4 250 kg, B avec mention 96 suffisant cf. permis B) Les droits acquis des détenteurs d’un permis de la catégorie EB obtenu avant le 19 janvier 2013 sont maintenus par l’apposition de la mention additionnelle 79.06 (permettant de tracter une remorque d’un PTAC supérieur à 3 500 kg)61. 18 ans 15 ans Permis B
Permis-France-2013-C1E.svg * Véhicules relevant de la catégorie C1 ou C1 code 97 attelés d’une remorque ou d’une semi-remorque dont le PTAC excède 750 kg ; * Véhicules relevant de la catégorie B attelés d’une remorque ou d’une semi-remorque dont le PTAC excède 3 500 kg. Le PTRA des ensembles de véhicules relevant de la catégorie C1E ne peut excéder 12 000 kg. 18 ans 5 ans Permis C1 Les titulaires du permis C1E peuvent conduire les véhicules relevant de la catégorie BE et ceux de la catégorie D1E, sous réserve d’être titulaire du permis D1.
Permis-France-2013-CE.svg Véhicules relevant de la catégorie C attelés d’une remorque ou d’une semi-remorque dont le PTAC excède 750 kg. 21 ans 5 ans Permis C Les titulaires du permis CE peuvent conduire les véhicules relevant de la catégorie DE, sous réserve d’être titulaire du permis D.
Permis-France-2013-D1E.svg Véhicules relevant de la catégorie D1 attelés d’une remorque dont le PTAC excède 750 kg. 21 ans 5 ans Permis D1 Les titulaires du permis D1E peuvent conduire les véhicules relevant de la catégorie BE.
Permis-France-2013-DE.svg Véhicules relevant de la catégorie D attelés d’une remorque dont le PTAC excède 750 kg. 24 ans 5 ans Permis D Les titulaires du permis DE peuvent conduire les véhicules relevant de la catégorie BE.

Par ailleurs, une Voiture sans permis est soit AM (50 cm3), soit B1 (< 550 kg, pour un usage normal, < 400 kg pour un usage professionnel). C’est-à-dire qu’une « Voiture sans permis » nécessite soit le Brevet de sécurité routière, soit le permis B1.

Georges Sarre

Georges Sarre, né le  à Chénérailles (Creuse) et mort le  à Paris 18e, est un homme politique français.

Après avoir participé à la fondation du Parti socialiste à Épinay en 1971, il fut secrétaire d’État dans divers gouvernements socialistes entre 1988 et 1993. En 1992, il fut cofondateur, avec Jean-Pierre Chevènement, du Mouvement des citoyens. Il fut maire du 11e arrondissement de Paris de 1995 à 2008. En 2008, il devint adjoint au maire de Paris, chargé de la sécurité et de la prévention, fonction qu’il quitta en 2010.

Georges Sarre est connu également pour être le père du permis à points. []

Source : Wikipédia

Pour aller plus loin :

  • France bleu : Le Creusois Georges Sarre, ancien secrétaire d’Etat de Mitterrand est mort.
  • lemonde.fr : Mort de Georges Sarre, ancien secrétaire d’Etat aux transports.

Pierre Giraudet

Pierre Giraudet et né le 25 décembre 1919 à Koléa en Algérie et mort le 11 avril 2007. Il fut chef d’entreprise français et père d’un rapport sur la sécurité routière qui fera date.

Il commence sa carrière d’ingénieur des travaux publics dans l’hydraulique, en Algérie. Devenu ingénieur des ponts et chaussées, il dirige les ports d’Alger puis du Havre, avant de rejoindre Aéroports de Paris, où il dirige notamment la construction du nouvel aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle1,2.

Il est de 1972 à 1975, directeur général de la RATP puis PDG d’Air France de 1975 à 19843. Il est l’un des pères de la carte Orange et du contrôle automatique des billets.

Président de la Fondation de France de 1983 à 1991. Il rédige en 1988 à la demande du premier ministre d’alors, Michel Rocard, un rapport sur la sécurité routière qui fera date. Il propose des mesures qui seront peu à peu adoptées par les gouvernements : installation de ceintures de sécurité à l’arrière, création d’un apprentissage à la conduite dès 16 ans et généralisation du freinage ABS. []

Source : Wikipédia

Pour aller plus loin :

  • lemonde.fr : Pierre Giraudet, figure du service public.
  • whoswho.fr : Biographie Pierre Giraudet, Ingénieur général honoraire des ponts et chaussées.

Étienne Pinte

Étienne Pinte, né le 19 mars 1939 à Ixelles (Belgique), est un homme politique français.

Il commence sa carrière politique comme suppléant du député Alain Peyrefitte. Celui-ci étant nommé au gouvernement en 1973, il lui succède à l’Assemblée nationale. Il y est constamment réélu jusqu’en 2012. Il est également maire de Versailles de 1995 à 2008. []
Source : Wikipédia

Étienne Pinte

Étienne Pinte, né le 19 mars 1939 à Ixelles (Belgique), est un homme politique français.

Il commence sa carrière politique comme suppléant du député Alain Peyrefitte. Celui-ci étant nommé au gouvernement en 1973, il lui succède à l’Assemblée nationale. Il y est constamment réélu jusqu’en 2012. Il est également maire de Versailles de 1995 à 2008. []
Source : Wikipédia

Alain Peyrefitte

Alain Peyrefitte, né le 26 août 1925 à Najac dans l’Aveyron et mort le 27 novembre 1999 à Paris, est un homme politique, diplomate et écrivain français, membre de l’Académie française.

Après l’École normale supérieure, il intègre la première promotion de l’ENA, et choisit à sa sortie la carrière diplomatique. Celle-ci le mène en Allemagne de l’Ouest, alors en plein redressement économique, puis en Pologne, où il est nommé consul général au moment où s’affermit l’emprise soviétique.

En 1958, il est élu député et fait partie de la génération d’hommes qui entrent en politique avec le retour au pouvoir du général de Gaulle. Il en devient un des proches collaborateurs, puis est nommé ministre et porte-parole du gouvernement en 1962. À ce titre, il noue avec le chef de l’État une relation privilégiée, et il tirera de nombreux entretiens particuliers le recueil « C’était de Gaulle », qui fait référence. Ministre dans de nombreux gouvernements sous les présidences de Charles de GaulleGeorges Pompidou puis Valéry Giscard d’Estaing, il fait des passages notables et parfois critiqués aux ministères de l’Information, où il crée l’ORTF, de la Recherche scientifique, où il accélère le programme de dissuasion nucléaire français, et de la Justice, où il fait voter la loi liberté et sécurité. Élu député dans toutes les législatures de la Ve République entre 1958 et 1995, puis sénateur en 1995, c’est alors une des figures majeures de la droite. Il cultive en même temps un ancrage local en Seine-et-Marne, où il est élu député, conseiller général, et maire de Provins de 1965 à 1997.

Il publie en 1976 un essai dans lequel il revient sur les résistances aux réformes qu’il a entreprises comme ministre, et cherche à comprendre les causes profondes de ce qu’il nomme Le Mal français, et qui connaît un grand succès de librairie. La question centrale à laquelle il cherche à répondre est celle de la cause première du développement et du sous-développement, qu’il identifie non pas dans les causes matérielles habituellement avancées mais dans un « tiers facteur immatériel », la confiance. Ces réflexions initiées dans Le Mal français sont développées dans son maître ouvrage, La Société de confiance, et ont fait l’objet de leçons au Collège de France intitulées Du Miracle en économie. Fasciné par la Chine, il est aussi l’auteur de deux essais sur le renouveau de l’empire du Milieu, dont le premier de prospective Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera connaît un grand succès de librairie.

Collaborateur régulier de nombreux journaux, il devient président du comité éditorial du Figaro en 1983. Il est élu à l’Académie française le 10 février 1977.

Source : Wikipédia

Maurice Maunoury

Maurice Maunoury, né le 16 octobre 1863 à Alexandrie (Égypte), mort le 16 mai 1925 à Paris, est un homme politique français, député d’Eure-et-Loir de 1910 à 1924, ministre de l’Intérieur de 1922 à 1924.

Maurice Maunoury est le fils de Pol Maunoury, lui-même député d’Eure-et-Loir de 1876 à 1889, militant républicain de longue date, qui avait quitté la France après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte pour aller travailler en Égypte. Il fit des études d’ingénieur à l’École centrale Paris (promotion 1887)1.

Maurice Maunoury est ministre des Colonies du 9 au 13 juin 1914 dans le gouvernement Alexandre Ribot. Il est amputé de la jambe droite en mai 19212.

Il est nommé ministre de l’Intérieur du 15 janvier 1922 au 29 mars 1924 dans le gouvernement Raymond Poincaré.

Cousin du maréchal Michel Joseph Maunoury, il prononce son éloge funèbre au nom du gouvernement, le 2 avril 1923, lors de ses obsèques nationales. Maurice Maunoury est également le grand-père maternel de Maurice Bourgès-Maunoury.

Nicole Duplan, son épouse, est morte en mai 1942. Il a deux enfants : Jean et Geneviève, épouse de Maurice Bourgès-Maunoury.

Source : Wikipédia

Yves Le Trocquer

Yves Le Trocquer, né à Pontrieux (Côtes-du-Nord) le 4 octobre 1877 et mort à Paris le 21 février 1938, est un ingénieur et homme politique français.

Il suit ses études secondaires au Collège Stanislas à Paris, est présenté au Concours général en 1894 et obtient le 1er accessit en physique-chimie. Il entre à Polytechnique en 1895 sur les traces d’un père officier de marine, Yves Le Trocquer devient ingénieur des Ponts et Chaussées et mène sa carrière au sein de cette administration.

Directeur technique de cabinet du Ministre des travaux publics Louis Puech en 1910, il le reste jusqu’en janvier 1912. En 1914, il est appelé par Jean-Victor Augagneur comme membre de son cabinet lorsqu’il est ministre de l’Instruction publique, puis de la Marine (juin 1914- octobre 1915).

Il retourne alors dans l’administration, dirigeant notamment l’Office national de la navigation, jusqu’en novembre 1917, lorsqu’il prend la direction du cabinet de Jean Cels-Couybes, sous-secrétaire d’État à la Marine Marchande.

En 1919, à peine élu député des Côtes-du-Nord avec l’étiquette républicain de gauche, il entre au gouvernement comme sous-secrétaire d’État aux finances chargé de la Liquidation des stocks. Il est ensuite nommé Ministre des Travaux publics par Alexandre Millerand, en janvier 1920, et occupe ce portefeuille pendant plus de quatre ans, ce qui est très rare en cette période d’instabilité ministérielle.

L’essentiel de son action se concentra sur la reconstruction, notamment dans les régions libérées ou particulièrement touchées par la guerre. À ce titre, il fut élu président de l’Union douanière européenne, et Lucien Coquet désigné rapporteur général.

Réélu député en 1924 et 1928, siégeant au centre-droit, il rejoint le Sénat en 1929. Il décède en cours de mandat, en 1938, à l’âge de 61 ans.

Source : Wikipédia

Yves Le Trocquer

Yves Le Trocquer, né à Pontrieux (Côtes-du-Nord) le 4 octobre 1877 et mort à Paris le 21 février 1938, est un ingénieur et homme politique français.

Il suit ses études secondaires au Collège Stanislas à Paris, est présenté au Concours général en 1894 et obtient le 1er accessit en physique-chimie. Il entre à Polytechnique en 1895 sur les traces d’un père officier de marine, Yves Le Trocquer devient ingénieur des Ponts et Chaussées et mène sa carrière au sein de cette administration.

Directeur technique de cabinet du Ministre des travaux publics Louis Puech en 1910, il le reste jusqu’en janvier 1912. En 1914, il est appelé par Jean-Victor Augagneur comme membre de son cabinet lorsqu’il est ministre de l’Instruction publique, puis de la Marine (juin 1914- octobre 1915).

Il retourne alors dans l’administration, dirigeant notamment l’Office national de la navigation, jusqu’en novembre 1917, lorsqu’il prend la direction du cabinet de Jean Cels-Couybes, sous-secrétaire d’État à la Marine Marchande.

En 1919, à peine élu député des Côtes-du-Nord avec l’étiquette républicain de gauche, il entre au gouvernement comme sous-secrétaire d’État aux finances chargé de la Liquidation des stocks. Il est ensuite nommé Ministre des Travaux publics par Alexandre Millerand, en janvier 1920, et occupe ce portefeuille pendant plus de quatre ans, ce qui est très rare en cette période d’instabilité ministérielle.

L’essentiel de son action se concentra sur la reconstruction, notamment dans les régions libérées ou particulièrement touchées par la guerre. À ce titre, il fut élu président de l’Union douanière européenne, et Lucien Coquet désigné rapporteur général.

Réélu député en 1924 et 1928, siégeant au centre-droit, il rejoint le Sénat en 1929. Il décède en cours de mandat, en 1938, à l’âge de 61 ans.

Source : Wikipédia

Bertha Benz Route, Le tracée de 1888

Avec sa Motorcar n°3, Bertha Benz a dû emprunter des routes qui ne méritaient pas d’être appelées routes. Après tout, les charrettes et les chariots tirés par des chevaux à l’époque roulaient normalement sur de simples pistes cahoteuses. Elle a donc suivi la rue romaine droite et morte de Ladenburg à Heidelberg. Mais aussi son itinéraire de Heidelberg à Karlsruhe suivait la « Via Montana », une ancienne rue romaine qui a légué son nom à l’actuelle « Bergstrasse » (« Mountain Street »).

Les villes et les villages étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui. Par conséquent, les quelques charrettes qui les passaient traversaient directement les centres – les routes de contournement n’étaient pas nécessaires à l’époque. Peu avant d’atteindre Karlsruhe, Bertha bifurque dans la vallée du Pfinztal la menant à Pforzheim, sa ville natale, où elle souhaite rendre visite à sa mère.

Pour son voyage de retour, elle préféra alors la route par Bretten afin de ne pas avoir à descendre les pentes raides qu’elle avait dû gravir pour se rendre à Pforzheim. De Bruchsal, elle a conduit à Schwetzingen et est revenue à Mannheim, en suivant à nouveau une rue romaine sur plusieurs kilomètres près de Kirrlach, qui mène encore aujourd’hui directement à travers la forêt.

Un monument de l’histoire industrielle

En tant que monument de l’histoire industrielle, la route commémorative Bertha Benz réveillera des souvenirs de l’exploit courageux de Bertha Benz non seulement dans les limites du nord de Baden, mais même dans le monde entier, et le rendra inoubliable.

L’itinéraire authentique emprunté par Bertha Benz relie non seulement des sites originaux presque oubliés qu’elle a croisés sur son chemin, mais mène également à l’une des plus belles régions de vacances du monde.

Bertha Benz Route, Le tracée de 1888

Avec sa Motorcar n°3, Bertha Benz a dû emprunter des routes qui ne méritaient pas d’être appelées routes. Après tout, les charrettes et les chariots tirés par des chevaux à l’époque roulaient normalement sur de simples pistes cahoteuses. Elle a donc suivi la rue romaine droite et morte de Ladenburg à Heidelberg. Mais aussi son itinéraire de Heidelberg à Karlsruhe suivait la « Via Montana », une ancienne rue romaine qui a légué son nom à l’actuelle « Bergstrasse » (« Mountain Street »).

Les villes et les villages étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui. Par conséquent, les quelques charrettes qui les passaient traversaient directement les centres – les routes de contournement n’étaient pas nécessaires à l’époque. Peu avant d’atteindre Karlsruhe, Bertha bifurque dans la vallée du Pfinztal la menant à Pforzheim, sa ville natale, où elle souhaite rendre visite à sa mère.

Pour son voyage de retour, elle préféra alors la route par Bretten afin de ne pas avoir à descendre les pentes raides qu’elle avait dû gravir pour se rendre à Pforzheim. De Bruchsal, elle a conduit à Schwetzingen et est revenue à Mannheim, en suivant à nouveau une rue romaine sur plusieurs kilomètres près de Kirrlach, qui mène encore aujourd’hui directement à travers la forêt.

Un monument de l’histoire industrielle

En tant que monument de l’histoire industrielle, la route commémorative Bertha Benz réveillera des souvenirs de l’exploit courageux de Bertha Benz non seulement dans les limites du nord de Baden, mais même dans le monde entier, et le rendra inoubliable.

L’itinéraire authentique emprunté par Bertha Benz relie non seulement des sites originaux presque oubliés qu’elle a croisés sur son chemin, mais mène également à l’une des plus belles régions de vacances du monde.

Éther de pétrole

L’éther de pétrole (appelé aussi gazolinebenzine ou ligroïne) est un mélange d’alcanes plus ou moins complexe. L’appellation vient du fait qu’il s’agit de la fraction de distillation du pétrole ayant le même point d’ébullition (35 °C) que l’éther éthylique. Par extension, il s’agit de toutes les coupes de bas point d’ébullition ; elles sont encore appelées « essences ». L’éther de pétrole le plus usité est la fraction 40 à 65 °C, appelée essence G.

L’éther de pétrole est un solvant apolaire et aprotique, inflammable. C’est un produit dangereux pour l’environnement ; il possède quatre1 pictogrammes de danger du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH | GHS) :

  • GHS02 : Inflammable;
  • GHS07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique;
  • GHS08 : Danger pour homme;
  • GHS09 : Danger pour l’environnement.

 

Avec les mentions de danger :

  • H225 Liquide et vapeurs très inflammables;
  • H304 Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires;
  • H315 Provoque une irritation cutanée;
  • H336 Peut provoquer somnolence ou vertiges;
  • H411 Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
Source : Wikipédia

Éther de pétrole

L’éther de pétrole (appelé aussi gazolinebenzine ou ligroïne) est un mélange d’alcanes plus ou moins complexe. L’appellation vient du fait qu’il s’agit de la fraction de distillation du pétrole ayant le même point d’ébullition (35 °C) que l’éther éthylique. Par extension, il s’agit de toutes les coupes de bas point d’ébullition ; elles sont encore appelées « essences ». L’éther de pétrole le plus usité est la fraction 40 à 65 °C, appelée essence G.

L’éther de pétrole est un solvant apolaire et aprotique, inflammable. C’est un produit dangereux pour l’environnement ; il possède quatre1 pictogrammes de danger du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH | GHS) :

  • GHS02 : Inflammable;
  • GHS07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique;
  • GHS08 : Danger pour homme;
  • GHS09 : Danger pour l’environnement.

 

Avec les mentions de danger :

  • H225 Liquide et vapeurs très inflammables;
  • H304 Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires;
  • H315 Provoque une irritation cutanée;
  • H336 Peut provoquer somnolence ou vertiges;
  • H411 Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
Source : Wikipédia

1886, Carl Benz inventa l’automobile

Le brevet numéro 37435 déposé le 29 janvier 1886 est généralement considéré comme le certificat de naissance de l’automobile telle que nous la connaissons. Il concerne un « véhicule à moteur à gaz » (Fahrzeug mit Gasmotorenbetrieb) et a été enregistré à Mannheim, en Allemagne, par un fonctionnaire qui n’a probablement pas saisi l’importance historique de son coup de tampon.

1886, Carl Benz inventa l’automobile

Le brevet numéro 37435 déposé le 29 janvier 1886 est généralement considéré comme le certificat de naissance de l’automobile telle que nous la connaissons. Il concerne un « véhicule à moteur à gaz » (Fahrzeug mit Gasmotorenbetrieb) et a été enregistré à Mannheim, en Allemagne, par un fonctionnaire qui n’a probablement pas saisi l’importance historique de son coup de tampon.