En 1973, les américains vont commencer à se rendre compte de la nocivité des carburants et agir.
Le plomb a fait son apparition dans la composition de l’essence utilisée dans le cadre du fonctionnement des véhicules motorisés dans le courant des années 1920. Cet additif devait à l’époque remplir deux missions : lubrifier les soupapes présentes dans le moteur lors de la combustion, et surtout d’augmenter le temps que mettait le mélange d’air et de carburant pour détonner.
Le plomb, un poison
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) souligne que depuis 1922, l’utilisation du plomb-tétraéthyle comme additif à l’essence afin d’améliorer les performances des moteurs a été une catastrophe pour l’environnement et la santé publique.
USA: l'EPA va agir
L'arrêt de l'essence plombée
L’époque de l’essence au plomb est désormais révolue : 1,2 million de décès prématurés pourront être évités
Lorsque les stations-service d’Algérie ont cessé de fournir de l’essence au plomb en juillet 2021, l’utilisation de ce carburant a pris fin dans le monde entier, mettant ainsi un terme à ses effets néfastes sur la santé et l’économie.
« L’arrêt de l’utilisation de l’essence au plomb évitera chaque année plus d’un million de décès prématurés dus à des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et des cancers », a salué le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, ajoutant que cela protégerait également « les enfants dont le QI est endommagé par l’exposition au plomb ».