Les « Chars Romains » – 1925

Les “Chars Romains” font leurs apparitions

Les “Chars Romains” font leurs apparitions en France en cette année 1925.

On apprend sur le site histochronum.com, que plusieurs sociétés se lancent dans la fabrication de bi-jaugeurs à cette époque.

On peut citer, par exemple, au début des années 1920, les frères Courtioux qui lancent le char romain : c’est un petit chariot équipé d’une pompe à bras, de type bijaugeur, sur lequel vient se loger un fût de 200 litres d’essence permettant la vente du carburant par multiples de 5 litres.

Le char – lorsque celui-ci est installé sur la voie publique, devant des magasins – est retiré du trottoir chaque soir et n’est donc pas soumis aux autorisations de pompes installées. Dans d’autres cas les ventes avaient lieu sur la voie publique. Les pompes étaient poussées aux croisées des routes et venaient ainsi au-devant de l’automobiliste.

Char à essence Antar "Socaline"

La vente en bidon persiste

Grâce au développement de l’automobile, les postes d’essence se sont ainsi multipliés très rapidement un peu partout en France, sans toutefois supprimer complètement la vente en bidon.

Si, en 1928, il exista entre 40.000 et 50.000 points de vente de carburant (soit une installation pour vingt voitures), la vente en bidons représentera encore 40 % de la consommation totale. Pour imaginer ce que représente la vente en bidon, il est intéressant de se référer à un article d’Omnia de 1925 : « En 1923 circulaient en France 445.000 voitures automobiles. Nous avons consommé 10 millions d’hectolitres d’essence (2.200 litres par véhicule !) qui, répartis en bidon de 5 litres, donnent 200 millions de bidons à 10 bidons par caisse en bois, soit 20 millions de caisses de bois ». Les bidons, caisses et fûts sont fabriqués dans des ateliers dépendant des raffineries.

Evolution pompe 1925. © Archives Fondation Berliet / Lyon

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