Fina Marine

La société Purfina Transports vue le jour en 1924 lorsqu’elle achète le pétrolier SAINT QUENTIN (6000 tonnes). Ce sera le début de FINA dans le transport maritime.

Logo Fina 1954
Pétrolier FINA ITALIE, 1976 (© rdm-archief.nl)

Sommaire

De nombreux accidents ont marqués l’histoire du transport maritime.

Des catastrophes ayants, entre-autre, causées des marées noirs…, les compagnies pétrolières internationales décideront de se séparer de leur flotte de navire-citerne. Ce sera le cas de FINA.

Nous parlerons ici de la flotte de bateaux-citernes (pétroliers / tanker) détenue par le groupe pétrolier belge Pétrofina/Fina.

La majorité des informations que vous trouverez ici proviendrons d’internet et plus précisément du site finamar.free.fr

Ce dossier qui reprend la vie de la flotte pétrolière de Fina France de 1923 jusqu’à la disparition de la Direction des Transports Maritimes, est extrait d’un document aimablement prêté par Paul Dusser.

SOCOMBEL - Sté Purfina Transports (S.A PETROFINA FRANCAISE) (PURFINA MARITIME)

C’est la Compagnie Financière Belge des Pétroles S.A qui est à l’origine de l’implantation en France du groupe Purfina lorsqu’elle achète sur cale aux Ateliers & Chantiers de France à Dunkerque , le pétrolier SAINT QUENTIN commandé à l’origine par la Société Navale de l’Ouest, qui est mis en service en septembre 1923 sous le nom de PRESIDENT SERGENT.

Les deux caboteurs PURFINA et SOCOMBEL complètent un peu plus tard la branche transport du groupe Purfina

Le PURFINA saute sur une mine et sombre en rade du Havre le 03 juin 1940.

Le pétrolier norvégien PRESIDENT HERRENSCHMIDT interné lors de l’armistice est attribué à Purfina lors de sa saisie en 1941. Les trois navires du groupe sont perdus au cours de la seconde guerre mondiale, tout comme est détruite  la raffinerie de Dunkerque qui ne sera d’ailleurs pas reconstruite après guerre. Néanmoins les activités  reprennent en 1946 avec la mise en service du RAOUL SIMON suivie en 1948 de celle du « T2 » PURFINA deuxième du nom. Cette reconstitution de tonnage  s’achève en 1951 par al livraison du PURFINA ANGLETERRE.

La branche maritime française du groupe Purfina connait ensuite une développement similaire à celui des autres compagnies pétrolières françaises. Notons au passage la création d’un dépôt flottant à Brest avec la participation de la Compagnie d’Armement Maritime de Maître Billaud et des Pétroles de La Mure. La participation de Purfina se limitant à la mise en service du caboteur PURFINA BREST.

Le premier choc pétrolier a pour conséquence le retrait et la vente à l’étranger des navires de la classe des   35 000 tonnes FINA FRANCE et FINA ANGOLA.

Le second choc pétrolier entraîne le retrait des 60 000 tonnes FINA SCANDINAVIE et FINA BELGIQUE.

La vitesse n’est plus de mise en cette période de récession.

La flotte se réduit au fil des ans.

En 1986, le FINA ITALIE de 118 000 tonnes est le seul navire de Fina France en service, mais est vendu en 1990 à la Compagnie Nationale de Navigation en contrepartie d’un contrat d’affrètement.

La Flotte FINA de 1923 à 1990

PURFINA

SOCOMBEL

PRESIDENT HERRENSCHMIDT

RAOUL SIMON (FINA TUNISIE)

PURFINA (FINA PORTUGAL)

PURFINA ANGLETERRE

PURFINA FRANCE (FINA FRANCE)

PURFINA ANGOLA (FINA ANGOLA)

PURFINA BREST (FINA BREST)

FINA SCANDINAVIE

FINA BELGIQUE

FINA CANADA

FINA ITALIE

FINA BRITANNIA

FINA NORVEGE

Le Président Francqui (Purfina Transport)

17-1-1928. Le lancement du pétrolier MS « Président Francqui » (RDM-143). (© rdm-archief.nl)
17-1-1928 -lancement du pétrolier MS « Président Francqui » (RDM-143). (© rdm-archief.nl)
Président Francqui Navire-citerne belge (© uboat.net)
Président Francqui Navire-citerne belge (© uboat.net)

Amarré (ici à droite) au dépôt pour produits finis de Neder-over-Hembeek, le pétrolier Président Francqui (4.919 tonnes) assure les liaisons avec l’Orient. Il a été construit au chantier naval Scheepsbouw Maatschappij Nieuwe Waterweg à Schiedam et fut lancée le 17 janvier 1928.

Entreprise de cale sèche de Rotterdam (archives) : rdm-archief.nl

Le navire-citerne belge (capitaine G. Bayot), entre 23h53 et 23h56 le 28 décembre 1942, sera torpillé, au nord des Açores, par le sous marin U-225 (Leimkühler). Le 29 entre 07h24 et 07h28 ce sera au tour de l’U-336 de tirer. Après deux autres ratés à 09h16 et 10h10, le pétrolier sera coulé par un coup de grâce de l’U-336 à 10h25.

Cinq hommes furent tués et deux blessés sur les 49 membres d’équipage (42 Belges) et les huit artilleurs à bord. Le capitaine fut fait prisonnier par l’U-225 et débarqua à Brest le 8 janvier 1943.

Source : uboat.net
Petrofina 1920 (4)
Petrofina 1920 (4)

Liste des catastrophes… :