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Accise
Le droit d’accise est une taxe (un impôt indirect) perçue sur la consommation de certains produits.
En France, cette taxe frappe notamment les alcools, les tabacs, les produits énergétiques (pétrole, gaz, etc.), ou certains produits dits “de luxe”.
Le terme “accise” est dérivé du terme anglais excise : il s’agit d’un droit à acquitter pour accéder à la consommation de certains produits.
Le but recherché par le législateur est en général de dissuader la consommation de produits qu’il considère comme ayant un impact négatif sur l’intérêt général. A la différence des droits de douane s’appliquant aux produits importés, les droits et taxes d’accise sont prélevés quelle que soit l’origine de la production.
En France, la TICPE, taxe intérieure sur les produits énergétiques (applicable notamment aux carburants) est un droit d’accise.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Accouplement en mer
- Domaine : Pétrole et gaz/Production.
- Définition : Opération en mer consistant à positionner et à assembler par ballastage les éléments constitutifs de la superstructure d’une plateforme fixe.
- Équivalent étranger : mating.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
ACV
L’ACV est l’acronyme pour « Analyse du Cycle de Vie ».
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Additif
Un additif est un produit chimique incorporé aux carburants et aux lubrifiants pour en améliorer certaines caractéristiques comme l’indice d’octane des essences (grâce au MTBE ou à l’ETBE..), le point de congélation (pour le gazole), ou encore la détergence.
Les additifs permettent d’obtenir des carburants qui répondent à la fois aux attentes des constructeurs automobiles et aux normes administratives.
Fruits de longues recherches menées en laboratoire, les additifs traduisent les efforts menés par l’industrie du pétrole pour développer des carburants toujours plus performants et moins polluants.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Acidification
Un additif est un produit chimique incorporé aux carburants et aux lubrifiants pour en améliorer certaines caractéristiques comme l’indice d’octane des essences (grâce au MTBE ou à l’ETBE..), le point de congélation (pour le gazole), ou encore la détergence.
Les additifs permettent d’obtenir des carburants qui répondent à la fois aux attentes des constructeurs automobiles et aux normes administratives.
Fruits de longues recherches menées en laboratoire, les additifs traduisent les efforts menés par l’industrie du pétrole pour développer des carburants toujours plus performants et moins polluants.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
AEDME
ADEME est l’acronyme de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, un organisme gouvernemental français.
Elle est née en 1991 de la fusion de l’Agence Française de la Maîtrise de l’Energie (AFME) avec l’Agence pour la Qualité de l’Air (AQA) et l’Agence Nationale pour la Récupération et l’Elimination des déchets (ANRED).
L’ADEME est placée sous la tutelle conjointe du Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Les domaines d’interventions de cette agence sont très étendus : l’énergie (au sens large), le bruit, les sites et sols pollués et le management environnemental.
C’est un Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC) qui met en œuvre un ensemble de moyens financiers et techniques dans les secteurs suivants ; maîtrise de l’énergie, promotion des nouvelles technologies et des énergies renouvelables, limitation, récupération et valorisation des déchets ou encore la prévention des pollutions.
L’ADEME possède 3 services centraux, 26 délégations régionales, 3 représentations dans les Territoires d’Outre Mer, et un bureau de représentation à Bruxelles.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Adoucissement
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Procédé appliqué à un distillat léger pour atténuer l’odeur et prévenir l’action corrosive de certains de ses composés soufrés et, dans certains cas, pour le désulfurer partiellement.
- Équivalent étranger : sweetening.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
AFAQ
Association Française pour l’Assurance de la Qualité est un organisme indépendant dont l’objet est la certification par tierce partie (c’est à dire indépendante du client et du fournisseur) des systèmes qualité des entreprises, en conformité avec les normes internationales (série des normes ISO 9000).
Le recours à cet organisme correspond à une démarche volontaire de la part des entreprises qui mettent en œuvre des procédures rigoureuses pour assurer la qualité d’un système de production ou de leurs produits.
Le contrôle de l’AFAQ est continu et implique dans le temps une permanence des procédures de qualité certifiées.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
AFNOR
Association Française de Normalisation, créée en 1926, est une association régie par la loi 1901 composée de près de 5 500 entreprises adhérentes.
Sa mission est d’animer et de coordonner le processus d’élaboration des normes et de promouvoir leur application.
Reconnue par les pouvoirs publics, elle est la branche française du Comité Européen de Normalisation (CEN). L’AFNOR adhère à l’organisation mondiale de normalisation (International Standard Organization).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
AIE
L’Agence Internationale de l’Energie (ou IEA : International Energy Agency) a été formée en novembre 1974 par 17 pays de l’OCDE.
Elle est une organisation intergouvernementale de coordination des politiques énergétiques, dont la mission est de dialoguer avec les pays exportateurs de pétrole.
L’AIE organise notamment le dispositif de gestion collective des crises pétrolières (contrôle du niveau des stocks stratégiques, répartition de l’approvisionnement en cas de pénurie). Elle assure également différentes missions : publier des statistiques et des prévisions très détaillées, conseiller les pays et les organisations internationales pour une utilisation rationnelle de l’énergie respectueuse de l’environnement.
La France est membre de l’AIE depuis 1992.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Aldehydes
Composés chimiques organiques sous-produits de l’oxydation des alcools. Par exemple, la combustion des carburants oxygénés produit des aldéhydes.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Alkylat
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Produit liquide obtenu au moyen d’un procédé d’alkylation.
- Équivalent étranger : alkylate.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Alkylation, n.f.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Réaction catalytique d’un hydrocarbure oléfinique sur une isoparaffine ou un hydrocarbure aromatique. L’alkylation est un procédé chimique essentiel en pétrochimie. Ce procédé de raffinage permet d’améliorer les indices d’octane des carburants. La réaction d’alkylation consiste à substituer dans une molécule un atome d’hydrogène par un radical alkyle (-CnH2n+1).
- Équivalent étranger : alkylation.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999. et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Alliance Solutions Fioul
L’Alliance Solutions Fioul est l’association pour l’utilisation performante du fioul domestique, créée en 1984 sous le nom d’Asfuel.
Elle compte parmi ses membres les sociétés de raffinage, les entreprises d’importation et de distribution de fioul domestique, les constructeurs et les distributeurs de matériel de chauffage.
Elle a pour mission de rassembler les professionnels concernés, de promouvoir le fioul domestique en tant qu’énergie de chauffage et de développer une communication spécifique auprès du grand public, des décideurs professionnels et institutionnels.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Allothermique, adj.
- Domaine : Chimie/Thermodynamique.
- Antonyme : autothermique, adj.
- Définition : Se dit d’une réaction chimique qui doit être entretenue à l’aide d’une source de chaleur extérieure.
- Équivalent étranger : allothermal, allothermic.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Ammoniac
L’ammoniac (NH3) est un gaz provenant notamment de l’agriculture (engrais, fermentations anaérobies…) qui participe aux phénomènes d’acidification.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Amodiation, n.f.
- Domaine : Pétrole et gaz.
- Synonyme : cession, n.f.
- Équivalent étranger : farm-out.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Anaérocombustion, n.f.
- Domaine : Énergie-Environnement.
- Définition : Procédé de combustion pour la production d’énergie, dans lequel on utilise comme comburant, à la place de l’air, un oxyde métallique régénéré périodiquement.
- Note : L’anaérocombustion permet d’obtenir un flux de dioxyde de carbone (CO2) exempt d’azote, plus facile à récupérer et à conditionner pour le transport et le stockage. Elle fait partie des procédés dits du « charbon propre ».
- Voir : oxycombustion, technologie du charbon propre.
- Équivalent étranger : Chemical Looping Combustion (CLC).
Source : Journal officiel du 6 septembre 2008.
Anthropique
- Domaine : Environnement/Écologie.
- Définition : Adjectif qui qualifie une action faite par l’Homme provoquant directement ou indirectement la dégradation de l’environnement. Certaines activités comme l’agriculture ayant recours aux pesticides entraînent par exemple la pollution des sols et la modification des reliefs.
- Note : Une zone anthropisée a perdu une plus ou moins grande partie de sa naturalité, même si elle a gardé son apparence naturelle : les prairies et pâtures, les forêts, etc.
Source : Save 4 Planet (avril 2023).
API
L’API est l’acronyme d’« American Petroleum Institute », l’organisation professionnelle représentant les activités de l’industrie pétrolière et gazière américaine.
Le « degré API » d’un pétrole brut caractérise sa densité et sa qualité (voir cette définition).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Appareil de forage
- Domaine : Pétrole et gaz / Forage.
- Définition : Ensemble des installations de forage.
- Équivalent étranger : ring.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Appareil de forage compact
- Domaine : Pétrole et gaz / Forage.
- Définition : Ensemble des équipements nécessaires à un forage, comprenant des modules empilables conçus pour des installations de dimension réduite.
- Équivalent étranger : compact ring.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
APTH
APTH est l’acronyme de l’Association pour la Prévention dans les Transports d’Hydrocarbures.
Créée à l’initiative de l’UFIP et de la FFPI (Fédération Française des Pétroliers Indépendants), cette association est un leader en France des formations réglementaires au transport des matières dangereuses par camions-citernes.
Depuis 1995, l’APTH possède et fait fonctionner un centre de formation technique destiné aux formations pratiques des chauffeurs au Creusot (Saône et Loire).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Aquanettoyage, n.m
- Domaine : Pétrole et gaz / Transport.
- Définition : Méthode par laquelle les eaux de lavage de chaque citerne d’un pétrolier sont collectées dans une citerne où l’on peut charger, sur l’huile qui surnage, une nouvelle cargaison de brut.
- Équivalent étranger : load-on-top.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Arabe léger
L’arabe léger désigne un standard de pétrole brut du Moyen-Orient, ayant une densité de 34° API.
Dans les années soixante dix, après le 1er choc pétrolier, l’arabe léger, a été considéré comme la valeur de référence du prix du baril de pétrole.
Du fait de la diversification géographique des approvisionnements de pétrole, l’arabe léger n’est désormais plus la seule référence pour les cotations de marché de l’énergie.
Il existe également comme référents, le WTI (West Texas Intermediate) aux Etats-Unis, le Brent en Europe et le Dubaï au Moyen-Orient.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Aromatiques
Hydrocarbures insaturés inclus dans le pétrole brut ou issus du raffinage (du reformage catalytique par exemple).
De structure cyclique, comportant un noyau de benzène, les aromatiques légers (Benzène, Toluène, Xylène) sont doté d’indices d’octane élevés.
Les aromatiques lourds ou polyaromatiques ont plusieurs noyaux de benzène et dont des constituants des fiouls et des bitumes.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
ARS
ARS est l’acronyme de “Anti-récession de soupapes”.
Le supercarburant ARS contient un additif au potassium qui permet de protéger les sièges de soupapes de certains véhicules du phénomène d’usure prématurée, phénomène évité jusqu’alors par le plomb.
L’utilisation de l’additif ARS est recommandée pour les véhicules anciens, notamment ceux fabriqués avant 1987, pour éviter l’usure prématurée des composants moteur.
L’additivation au plomb est supprimée depuis le 1er janvier 2000.
ARS est l’acronyme de “Anti-récession de soupapes”.
Le supercarburant ARS contient un additif au potassium qui permet de protéger les sièges de soupapes de certains véhicules du phénomène d’usure prématurée, phénomène évité jusqu’alors par le plomb.
L’utilisation de l’additif ARS est recommandée pour les véhicules anciens, notamment ceux fabriqués avant 1987, pour éviter l’usure prématurée des composants moteur.
L’additivation au plomb est supprimée depuis le 1er janvier 2000.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP) et qwant.com (IA de Qwant)
ATEE
L’ATE (Association Technique Energie Environnement) regroupe des techniciens et des entreprises dont le but est de développer les échanges entre les professionnels en charge de l’énergie et de la protection de l’environnement dans les entreprises, les administrations, les collectivités territoriales et les universités.
Elle vise aussi à renforcer les compétences de ses adhérents, promouvoir et défendre la maîtrise de l’énergie auprès des pouvoirs publics, développer une synergie entre les acteurs nationaux et européens concernés par la maîtrise de l’énergie et la lutte contre l’effet de serre.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Audit environnemental
- Domaine : Écologie.
- Définition : Le règlement CEE n°1836/93 définit l’audit environnemental comme une évaluation approfondie et objective du management des questions environnementales dans les processus de production d’une entreprise industrielle.
- Note 1 : Avec l’essor de la croissance verte en France, toutes les sociétés, peu importe leur secteur d’activité, intègrent cette démarche. Cet audit se fait conformément aux normes ISO et BS et aux règlements comme le Système de Management Environnemental et d’Audit ou SMEA (EMAS en anglais). Cette analyse permet aux dirigeants de contrôler la conformité et la performance des pratiques environnementales de leur entreprise.
- Note 2 : L’étude peut être effectuée par des salariés, dans le respect des règles de déontologie du métier, ou par une société extérieure.
Source : save 4planet (avril 2023).
Auto-Oil
Auto-Oil, programme européen lancé en 1997, vise à réduire la pollution atmosphérique urbaine d’origine automobile, grâce à des orientations techniques et législatives pour les carburants et les véhicules du futur.
Mené conjointement par la Commission Européenne, les industries pétrolières et les constructeurs automobiles, il privilégie des mesures ayant le meilleur rapport coût / efficacité pour les parties prenantes.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Baisse de pression
- Domaine : Pétrole et gaz/Production.
- Définition : Diminution de la pression des gaz volontairement effectuée dans une installation gazière.
- Note : Lorsque la pression baisse de façon accidentelle, on parle de «chute de pression».
- Équivalent étranger : blowdown.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Baril
Le baril est l’unité de mesure de volume anglo – saxonne pour le pétrole brut, qui équivaut à environ 159 litres.
Son origine remonte aux tonneaux qui servaient à transporter les liquides au temps de la marine à voile. 1 baril (1 b) = 159 litres = 0,159 m3.
On emploie également fréquemment les équivalences suivantes : 7,5 barils = 1 tonne de brut ; 1 baril par jour = 50 tonnes par an et bep signifie “baril équivalent pétrole”.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Baril livré
- Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
- Définition : Quantité de pétrole équivalant à un baril, effectivement livrée au terme d’une chaîne de transactions commerciales.
- Équivalent étranger : wet barrel.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Baril-titre
- Domaine : Pétrole et gaz / Économie.
- Synonyme : Baril-papier, n.m.
- Définition : Titre négociable sur les marchés internationaux, qui représente une quantité de pétrole équivalant à un baril.
- Pluriel : des barils-titres, des barils-papier.
- Équivalent étranger : paper barrel.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Base lubrifiante de haute viscosité
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Huile de base de haute viscosité, issue par désasphaltage d’un résidu sous vide.
- Équivalent étranger : bright stock.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Benzène
Le benzène est un constituant naturel du pétrole.
Il est présent dans les carburants car il contient de l’octane, substance favorisant les performances des moteurs. Sa teneur dans les carburants est fixée à 1 % maximum depuis le 1er janvier 2000.
Le benzène peut être utilisé également comme solvant dans les industries chimiques.
Le benzène est caractérisé par sa toxicité et sa dangerosité pour la santé humaine et animale.
Les normes européennes de benzène dans l’air s’appliquent en France (10 micro g / Nm3 en 2005 puis, en diminuant de 1 micro g / Nm3 par an, 5 micro g / Nm3 en 2010).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Biocarburant(s), n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Carburant constitué de dérivés industriels tels que les gaz, alcools, éthers, huiles et esters obtenus après transformation de produits d’origine végétale ou animale.
- Voir aussi : carburant d’appoint, ester éthylique d’acide gras, ester éthylique d’huile végétale, ester méthylique d’acide gras, ester méthylique d’huile végétale.
- Équivalent étranger : biofuel.
L’objectif environnemental des biocarburants est de participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la réduction de consommation des énergies fossiles. Faire croître des plantes pour produire des “carburants verts”, c’est grâce au captage du CO2 par la végétation, contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Un biocarburant est un carburant constitué pour tout ou partie de produits d’origine végétale ou animale. Ce type de carburant est utilisé par l’industrie pétrolière dans la fabrication de l’essence et du gazole.
La première filière de production de biocarburants a été bâtie à partir de sucre, issu de céréales, de canne à sucre ou de betterave.
La matière végétale transformée en éthanol (ou alcool éthylique selon les appellations) peut également être traitée pour fabriquer de l’ETBE (nom scientifique de l’ Ethyl Tertio Butyl Ether). Elle peut alors être incorporée dans l’essence jusqu’à un taux de 15 %.
Cependant, même si les biocarburants semblent prometteurs en matière de débouché pour l’agriculture française, leur fabrication est complexe. L’éthanol peut être mélangé à l’essence, mais sa sensibilité à l’eau et sa volatilité peuvent engendrer un mauvais fonctionnement des moteurs ainsi que des risques d’émission de vapeurs d’essence.
La seconde filière de produits biocarburants provient d’huiles végétales (colza, maïs, tournesol).
Après transformation par procédé chimique appelé estérification, ce produit prend alors le nom de biodiesel ou Diester®. Il peut alors être mélangé au gazole classique (le taux d’incorporation actuel sur le territoire français est de 7 %, plus rarement 10%, pour les véhicules des particuliers et atteint 30 % pour les véhicules de parc automobile d’entreprise).
A l’échelle mondiale, la filière éthanol dite “sucre” est beaucoup plus développée que la filière “huile”. Ainsi au Brésil, le bioéthanol issu de la canne à sucre alimente déjà plus de 20 % des besoins du pays en carburant (2024).
Source : Journal officiel du 22 juillet 2007 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Biocombustible, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Combustible constitué de dérivés industriels tels que les gaz, alcools, éthers, huiles et esters obtenus après transformation de produits d’origine végétale ou animale.
- Équivalent étranger : biofuel.
Source : Journal officiel du 22 juillet 2007.
Bioénergie, n.f.
- Domaine : Énergie-Environnement.
- Définition : Énergie obtenue à partir de produits de la biomasse.
- Note : Les produits de la biomasse sont par exemple les biocombustibles, les biocarburants ou les biogaz.
- Équivalent étranger : bioenergy.
Source : Journal officiel du 15 décembre 2013.
Biogazole, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Composant d’origine végétale pouvant être substitué en tout ou partie au gazole.
- Voir aussi : ester méthylique d’huile végétale.
- Équivalent étranger : biodiesel.
Source : Journal officiel du 22 juillet 2007.
Biogaz, n.m.
- Domaine : Gaz / Production.
- Définition : Le terme générique « biogaz » désigne un gaz naturel produit à partir de matières organiques en décomposition. C’est un mélange de dioxyde de carbone (un tiers) et de méthane (deux tiers), qui peut remplacer le gaz d’origine fossile. Ce gaz peut aussi contenir des traces de soufre, d’oxygène ou d’azote.
- Note :
- Le biogaz est une énergie renouvelable, relativement facile à se procurer. Sa production a lieu dans tous les endroits privés partiellement ou totalement d’aération, et où sont stockés des déchets végétaux et animaux fermentescibles.
- Le biogaz est produit notamment dans les stations d’épuration d’eaux usées et les centres de stockage de déchets équipés de méthaniseurs industriels.
- Équivalent étranger : biodiesel.
Le biogaz est le produit issu de la fermentation sans oxygène de matières organiques, animales ou végétales. Cette fermentation, appelée aussi méthanisation, se produit naturellement dans les marais par exemple, et peut être provoquée artificiellement dans des digesteurs qui transforment des boues d’épuration, des déchets organiques industriels ou agricoles … , principalement en méthane, identique au gaz naturel issu des gisements de gaz.
Source : save4planet.com (Avril 2023) et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Biokérosène, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Synonyme : kérosène biologique.
- Définition : Kérosène issu de produits d’origine végétale ou animale.
- Note : Le biokérosène est surtout utilisé comme carburéacteur.
- Voir aussi : biocarburant, carburant d’appoint, carburéacteur, kérosène paraffinique synthétique.
- Équivalent étranger : biokerosene.
Source : Journal officiel du 15 août 2015.
Biomasse, n.m.
- Domaine : Gaz / Énergie.
- Définition : La biomasse est l’ensemble des déchets et matières organiques qui peut être transformé en énergie thermique ou électrique.
- Note :
- Ce terme englobe tout ce qui est détritus d’origine végétale, comme les feuilles, le bois et les résidus alimentaires ainsi que les restes d’animaux morts sur le sol.
- La biomasse peut revêtir des formes diverses. Les huiles végétales et les bioalcools appartiennent par exemple à la catégorie des liquides, tandis que le biogaz comme son nom l’indique se trouve sous forme gazeuse.
- La transformation de la biomasse en énergie dépend de ces caractéristiques physiques, elle se fera donc soit par combustion, gazéification, digestion anaérobie, pyrolyse ou méthanisation.
La biomasse est l’ensemble des matières organiques d’origine végétale, animale, ou fongique pouvant devenir source d’énergie par combustion après méthanisation (biogaz) ou après transformation chimique (agrocarburant). C’est, par définition, une énergie renouvelable. La biomasse est utilisée par l’homme depuis qu’il maîtrise le feu. Elle demeure la principale énergie renouvelable utilisée dans le monde pour le chauffage et la cuisson des aliments, en particulier dans les pays les moins avancés.
Source : save4planet.com (Avril 2023) et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Biocombustible, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Combustible constitué de dérivés industriels tels que les gaz, alcools, éthers, huiles et esters obtenus après transformation de produits d’origine végétale ou animale.
- Équivalent étranger : biofuel.
Source : Journal officiel du 22 juillet 2007.
Bioénergie, n.m.
- Domaine : Énergie-Environnement.
- Définition : Énergie obtenue à partir de produits de la biomasse.
- Note : Les produits de la biomasse sont par exemple les biocombustibles, les biocarburants ou les biogaz.
- Équivalent étranger : bioenergy.
Source : Journal officiel du 15 décembre 2003.
Bitume
Le bitume est un mélange d’hydrocarbures lourds (asphaltènes), extraits du pétrole par distillation sous vide lors du processus de raffinage du brut.
De couleur noire ou brunâtre, il prend une forme pâteuse ou solide à la température ambiante.
Souvent assimilé au goudron (issu du charbon) ou à l’asphalte (dont il est un des composants), le bitume s’en distingue pourtant.
Liquéfié à chaud, il adhère aux surfaces où il est appliqué. Mélangé à d’autres matériaux, par exemple du sable, il est utilisé comme produit d’étanchéité dans le bâtiment. Sa principale utilisation est la construction routière où il sert de liant pour les enrobés à chaud comme les bétons bitumineux ou les graves bitumes.
Le bitume est connu depuis l’Antiquité (des Egyptiens, des Sumériens et des Hébreux), pour son usage d’étanchéité sous le nom de « bitume de Judée » car il existait alors à l’état naturel sur les bords de la Mer Morte et de la mer Caspienne.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Bloc d’obturation de puits
- Abréviation : BOP.
- Domaine : Pétrole et gaz / Forage.
- Définition : Ensemble de vannes placées sur la tête d’un puits en forage, destiné à maîtriser les éruptions.
- Voir aussi : Éruption.
- Équivalent étranger : blowout preventer (BOP).
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Bonus de capacité
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Augmentation de la capacité d’une installation de raffinage, induite par des modifications de cette installation ou de ses conditions de fonctionnement.
- Équivalent étranger : capacity creep, creeping capacity.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Bouillie, n.f.
- Domaine : Pétrole et gaz.
- Définition : Suspension épaisse d’un matériau insoluble dans un liquide.
- Équivalent étranger : slurry.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Bouquet énergétique
- Domaine : Pétrole et gaz / Économie.
- Définition : Répartition, généralement exprimée en pourcentages, des énergies primaires dans la consommation d’un pays, d’une collectivité, d’une industrie.
- Équivalent étranger : energy mix.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Boutique de station-service
- Domaine : Économie et gestion d’entreprise.
- Équivalent étranger : convenience store.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Brai, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Équivalent étranger : pitch.
Le brai de pétrole est un résidu pâteux résultant de distillations successives du pétrole brut. Solide à température ambiante, il est constitué d’hydrocarbures aromatiques et hétérocycliques.
Le brai de houille (Pitch coke ou Coal Tar Pitch) est issue de la distillation du goudron de houille.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999 et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Break even
Voir « Seuil de rentabilité ».
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Brent
A l’origine, le “Brent” est un gisement de pétrole découvert en 1971 au large d’Aberdeen en Mer du Nord écossaise et mis en exploitation en 1976.
Champ britannique le plus productif de la mer du Nord, il a donné son nom au pétrole brut de référence de cette région. Léger, son degré API est de 37°.
Par la suite, le Brent est communément devenu la référence du pétrole brut sur les marchés boursiers pétroliers d’une partie de l’Europe, de l’Afrique et de la Méditerranée.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Bretelle, n.f.
- Domaine : Pétrole et gaz / Production.
- Définition : Raccord flexible ou rigide de l’ordre de quelques dizaines de mètres, qui est installé entre des équipements de production sous-marine.
- Voir aussi : Raccord sous-marin.
- Équivalent étranger : flying lead, jumper.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Brut
Le brut est le pétrole non raffiné
, extrait du gisement.
Il existe des centaines de variétés de pétrole brut.
Afin d’établir des repères fixes de prix, certains types de bruts sont retenus pour établir les prix moyens du pétrole.
On considère généralement trois pétroles bruts de référence :
- le Dubaï Light (arabe léger), brut de référence du Moyen-Orient
- le WTI (Western Texas Intermediate), brut de référence américain
- le Brent (brut de référence européen).
Le brut étant côté au marché des matières premières, son cours varie constamment.
Les pétroles bruts sont classés en fonction de leur degré API (voir définition degré API) selon quatre catégories : léger (supérieur à 31,1° API) moyen (de 22,3° à 31,1° API), lourd (de 10° à 22,3° API) et extra lourd (inférieur à 10° API).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Brut d’accord de participation
- Forme abrégée : Prut de participation.
- Domaine : Pétrole et gaz / Économie.
- Définition : Part du pétrole brut revenant, conformément aux accords de participation, au pays producteur, mais qui peut être rachetée par les compagnies à un prix déterminé lorsque le gouvernement de ce pays n’est pas parvenu à l’écouler lui-même sur le marché.
- Voir aussi : Prix de rétrocession.
- Équivalent étranger : participation crude.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Brut de référence
-
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Pétrole brut dont les caractéristiques sont prises en compte pour la conception des installations de raffinage.
- Équivalent étranger : design crude.
-
- Domaine : Pétrole et gaz / Économie.
- Définition : Pétrole brut qui sert de base pour le calcul du prix des autres pétroles bruts.
- Équivalent étranger : marker crude.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
BTS
BTS est l’acronyme de « basse teneur en soufre » qui qualifie le fioul lourd dont la teneur en soufre est inférieure ou égale à 1% (voir HTS et TBTS pour la définition des autres fuel lourds).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
BTU
BTU est l’acronyme “British Thermal Unit”, une unité anglo-saxonne d’énergie définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d’une livre anglaise d’eau d’un degré °F à la pression constante d’une atmosphère.
Un BTU est l’équivalent de 1 060 joules et de 0,29 Wh.
Le prix du gaz naturel aux Etats-Unis est souvent exprimé en USD / MMBTU.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Caboteur
Navire spécialisé dans les liaisons courtes de port à port nationales ou intra-communautaires.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Cahier des charges d’un appel d’offres
- Domaine : Pétrole et gaz / Ingénierie.
- Équivalent étranger : bidbook.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Calorie
La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour porter de 15° à 16°C la température d’un gramme d’eau.
La Kilocalorie (KCal) vaut mille calories et la thermie (th), mille kilocalories.
La calorie est une unité de quantité de chaleur et de travail qui, dans le nouveau Système International d’unités (S.I.) cède la place au joule et au kWh.
En France, la consommation de gaz est facturée par GDF Suez en kWh, comme celle d’électricité, et non plus en th.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Calotte de gaz
- Domaine : Pétrole et gaz / Prospection.
- Définition : Accumulation de gaz libres dans la partie supérieure d’un gisement de pétrole.
- Équivalent étranger : gas cap.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Campagne
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Période d’activité d’une installation comprise entre deux réglages des paramètres de raffinage.
- Équivalent étranger : batch processing.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Canister
Le canister est un système destiné à piéger les vapeurs d’essence dans un véhicule automobile.
Pour répondre aux contraintes environnementales du Clean Air Act, les canisters ont été installés sur tout véhicule neuf vendu aux Etats-Unis depuis l’an 2000.
Le principe de fonctionnement du canister est de piéger les vapeurs d’essence sur du charbon actif et de les restituer ensuite vers le moteur lorsqu’il est en fonctionnement.
C’est en quelque sorte le « poumon » d’un circuit d’essence complètement clos.
Un canister réduit les pertes d’essence par évaporation d’environ 90 % pour un véhicule automobile.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Captage et stockage du CO2
- Abréviation : CSC.
- Domaine : Énergie-Environnement.
- Définition : Processus consistant à recueillir le dioxyde de carbone (CO2) produit dans des usines ou des centrales électriques et à le transporter dans un lieu de stockage afin d’en empêcher la diffusion dans l’atmosphère.
- Voir aussi : puits de carbone, technologie du charbon propre.
- Équivalent étranger : CO2 capture and sequestration (CCS), CO2 capture and storage (CCS).
Source : Journal officiel du 6 septembre 2008.
Carbone organique total
- Abréviation : COT.
- Domaine : Pétrole et gaz / Prospection.
- Définition : Masse de carbone d’origine organique présente dans une roche rapportée à la masse de celle-ci, qui permet de déterminer la richesse de cette roche en matières organiques et d’évaluer ainsi la probabilité qu’elle contienne des hydrocarbures.
- Note : Le carbone organique total est généralement exprimé en pourcentage.
- Équivalent étranger : total organic carbon (TOC).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Carburant, n. m.
- Domaine : Pétrole et gaz.
- Définition :
- (Chimie) Corps oxydé nécessaire à la combustion.
- (Mécanique) Combustible qui alimente un moteur thermique.
- Voir aussi : biocarburant.
Un carburant est un hydrocarbure liquide ou gazeux qui, mélangé avec de l’air, permet par combustion de transformer l’énergie thermique libérée en énergie mécanique dans divers types de moteurs : à essence, diesel, turbine d’avion.
Source : fr.wiktionary.org et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Carburant d’appoint
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Carburant de substitution destiné à être mélangé à un carburant d’origine pétrolière.
- Note : Le carburant d’appoint est le plus souvent constitué de biocarburants.
- Voir aussi : Biocarburant.
- Équivalent étranger : drop-in fuel.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Carburéacteur, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Carburant pour moteur à réaction.
- Voir aussi : Biocarburant.
- Équivalent étranger : jet fuel.
Un carburéacteur est un carburant pour moteur d’avion à turbine (turboréacteur ou turbine à hélice) constitué principalement de kérosène ou de pétrole lampant (coupe 175° – 225°C).
L’application aéronautique de ce carburant exige le respect de spécifications sévères et des contrôles à différents stades de fabrication et de mise en œuvre. En particulier, un carburéacteurs doit posséder une bonne tenue au froid (-50°C) pour éviter le figeage qui empêcherait l’alimentation du réacteur. De même, la présence d’eau est étroitement contrôlée pour empêcher la formation de bouchons de glace.
A la sortie de la raffinerie, le carburéacteur ne contient qu’une très faible quantité d’eau dissoute. Lors de la distribution et du stockage, il est à nouveau filtré et purgé permettant ainsi d’éviter tout incident.
Source : Journal officiel du 12 février 2012 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Catalyseur
Un catalyseur est une substance qui favorise des réactions chimiques sans subir elle-même de modification dans ce processus.
Le reformage en pétrochimie est un procédé qui permet la conversion de molécules de naphta en molécules aromatiques en présence de platine et d’alumine.
Le catalyseur est sensible aux métaux contenus dans les pétroles bruts qui agissent comme des poisons. Il est également sensible au coke formé lors des réactions, ce qui peut diminuer son action.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
CCS
CCS est l’acronyme de « Carbon Capture and Storage », formulation anglaise de captage-stockage de CO2.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
CEDRE
CEDRE est l’acronyme de « Centre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentation » sur les pollutions accidentelles des eaux.
Le CEDRE a été créé en 1978 pour améliorer la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, suite au naufrage de l’Amoco Cadiz.
Situé à Brest, le CEDRE intervient auprès des sociétés pétrolières, et dans le cadre de contrats passés avec l’Union européenne, pour des missions de formation et d’expertise, dans le domaine de la lutte contre les pollutions par les hydrocarbures.
Dans le domaine de la formation, le CEDRE collabore avec le centre de Southampton (Oil Spill Service Centre), au Royaume-Uni, créé par l’industrie pétrolière pour ses besoins propres d’intervention en cas de pollution marine.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP) et Qwant.
Central marémotrice
- Domaine : Électricité / production.
- Définition : Une centrale marémotrice produit de l’énergie électrique à partir du marnage ou des courants de marée.
- Principe : Son fonctionnement repose essentiellement sur la transformation de l’énergie cinétique des marées grâce à un barrage séparant deux bassins d’eau de mer situés à des niveaux différents.
- Note : Ce type d’infrastructure est construit dans un estuaire ou dans un bras de mer où le marnage est très fort. Un site marémoteur ne peut fonctionner correctement si le marnage est inférieur à 5 mètres et si la profondeur lors des basses mers ne dépasse pas 10 mètres.
- Exemple : La France exploite une centrale de ce type dans l’estuaire de la Rance, en Bretagne.
Source : save4planet.com (avril 2023)
CH4
- Abréviation : CH4.
- Domaine : Gaz.
- Voir aussi : Méthane.
- Note : Le méthane est un puissant gaz à effet de serre !
Source : save4planet.com (avril 2023).
Chaîne du gaz naturel liquéfié
- Abréviation : chaîne du GNL.
- Domaine : Pétrole et gaz/Production.
- Définition : Ensemble des installations et des opérations permettant de produire du gaz naturel, de le liquéfier et de le transférer depuis le champ d’extraction jusqu’au lieu de son utilisation.
- Voir aussi : train de liquéfaction.
- Équivalent étranger : liquefied natural gas chain, LNG chain.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Charbon
- Domaine : Géologie.
- Définition : Le charbon est un combustible fossile d’origine organique. Il est le résultat de la transformation de biomasse (résidus de forêts notamment) enfouie dans le sol au cours des temps géologiques.
- Note : Par enfouissement, sous l’effet des pressions et des températures croissantes avec la profondeur (gravité, gradient thermique), les végétaux ensevelis sont en effet décomposés puis transformés en une matière solide et combustible à haute teneur en carbone : le charbon.
Source : Connaissance des Énergies (avril 2023).
Châssis d’ancrage
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
- Définition : Structure ancrée au fond de la mer, qui sert de support à une plateforme de forage ou de production, ou qui assure la liaison avec cette dernière.
- Voir aussi : plateforme à châssis d’ancrage.
- Équivalent étranger : template.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Châssis mobile
- Domaine : Pétrole et gaz / Forage-Production.
- Définition : Châssis sur lequel sont installés divers équipements et qui repose généralement sur des patins, de manière à faciliter les déplacements.
- Équivalent étranger : skid.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
CIF (Prix CIF)
CIF est l’acronyme de « Cost Insurance Freight ».
Le prix CIF d’une cargaison est le prix de celle-ci rendue à son port de destination. Il comprend le prix matière, le fret, les assurances et les taxes portuaires.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
CLC (Prix CIF)
CLC est l’acronyme de « Civil Liability Convention », un protocole international ratifié par 92 états visant à couvrir par l’assurance du propriétaire du navire, les dommages dus à une pollution accidentelle.
Cette responsabilité est limitée à 133 DTS (Droits de Tirage Spéciaux) par tonneau avec un plafond à 59,7 millions de DTS.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Cluster
Le “cluster” est un mode d’organisation de site de production d’hydrocarbures qui permet de limiter la place occupée par des puits d’exploitation de pétrole ou de gaz.
Il est étroitement associé à la méthode du forage horizontal qui permet de draîner la production sur une distance de plusieurs centaines de mètres à plusieurs kilomètres.
Il permet également le traitement de la production d’hydrocarbures sur un site central ce qui, à nouveau, limite l’emprise au sol et le trafic liés à l’exploitaion du gisement.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
CO
Le CO est la formule chimique du monoxyde de carbone, un gaz produit notamment par la combustion incomplète des combustibles gazeux, liquides ou solides à base de carbone.
Il est incolore, inodore et très toxique par inhalation qui, à des concentrations dans l’air variables selon les sujets, peut provoquer l’asphyxie.
Des concentrations dans l’air supérieures à 80-100 ppm pour une exposition inférieure à 1 heure, sont généralement considérées comme dangereuses.
Les concentrations de CO dans l’environnement proviennent notamment des gaz d’échappement des véhicules automobiles, des camions et des avions, et également des feux de forêt. A ce titre, le monoxyde de carbone est un gaz impliqué de façon majeure dans les effets les plus graves de la pollution atmosphérique.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
CO2
Le CO2 est la formule chimique du dioxyde de carbone, appelé parfois gaz carbonique ou anhydride carbonique. C’est un gaz incolore et inodore.
Il est produit par la combustion des énergies fossiles, combustibles gazeux, liquides ou solides à base de carbone, ainsi que toutes les matières organiques en général.
Il est présent naturellement dans l’atmosphère terrestre. C’est un gaz à effet de serre connu et sa concentration croissante dans l’atmosphère serait au moins en partie responsable du réchauffement climatique.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Cogénération
La cogénération consiste à produire simultanément de l’énergie thermique et de l’électricité.
Les centrales électriques convertissent au maximum l’énergie thermique fournie par les chaudières en énergie électrique mais une grande quantité de chaleur (environ 61 % de l’énergie initiale) ne trouve aucune valorisation et doit être évacuée dans l’environnement.
Dans la cogénération, cette énergie thermique résiduelle n’est pas entièrement dissipée, elle est valorisée. Les fumées à l’échappement des chaudières peuvent servir, par simple récupération de la chaleur, à produire de la vapeur d’eau, à satisfaire les besoins thermiques des procédés, etc…
Grâce à la cogénération, la consommation d’énergie primaire est significativement réduite lorsque coexistent des besoins de chaleur et d’électricité.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Coiffage, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Ensemble des opérations permettant de reprendre le contrôle d’un puits en éruption.
- Équivalent étranger : capping.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Cokage, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Formation par craquage thermique d’un dépôt de coke sur les surfaces d’un système
soumises à de hautes températures, ayant pour conséquence d’en réduire les performances. - Voir aussi : craquage.
- Équivalent étranger : coking.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Coke de pétrole
Le coke de pétrole est un produit à forte teneur en carbone issu de la décomposition du pétrole à haute température.
Le coke de pétrole, obtenu lors de la valorisation des résidus de pétrole issus du raffinage, sous vide par cokéfaction fluide, est un combustible.
Les cokes de pétrole de très haute qualité (” premium coke “) sont utilisés pour la fabrication d’électrodes.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Coke en aiguilles
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Coke structuré
en forme d’aiguille. - Équivalent étranger : needle coke.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Cokéfaction, n.f.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Procédé thermique de transformation des pétroles bruts lourds produisant du coke.
- Équivalent étranger : coking.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Cokéfaction fluide
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Procédé de cokéfaction par lequel le coke produit est fluidifié, partiellement consommé in situ, et utilisé comme agent thermique.
- Équivalent étranger : fluid coking.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Cokéfaction retardée
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Cokéfaction
effectuée dans une chambre de maturation. - Voir aussi : maturateur.
- Équivalent étranger : delayed coking.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Coke supérieur
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Équivalent étranger : premium coke.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Coke vert
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Coke de pétrole brut, de couleur verdâtre, imbibé d’eau à sa sortie du maturateur.
- Voir aussi : maturateur.
- Équivalent étranger : green coking.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Collecteur-distributeur, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz / Production.
- Définition : Dispositif qui collecte les fluides provenant de plusieurs pipelines et les redistribue dans diverses directions.
- Notes : Les collecteurs-distributeurs sont principalement utilisés dans les installations de production en mer.
- Équivalent étranger : pipeline-end manifold (PLEM).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Colonne de craquage
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Réacteur tubulaire, généralement proche de la verticale, utilisé dans les procédés de craquage catalytique et dans lequel le catalyseur est maintenu en fluidisation.
- Équivalent étranger : riser.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Colonne de production
- Domaine : Pétrole et gaz/Production.
- Définition : Colonne d’acier utilisée pour l’équipement d’un puits producteur et servant à acheminer les fluides exploités.
- Équivalent étranger : tubing.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Colonne montante
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Canalisation
dans laquelle les fluides s’écoulent dans un mouvement ascendant. - Équivalent étranger : riser.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Combustibles Minéraux Solides
- Forme abrégée : CMS.
- Domaine : Énergie.
- Définition : Les combustibles minéraux solides, ou CMS dans le langage énergétique, rassemblent les produits primaires et secondaires du charbon.
- Notes :
- Ces sources d’énergie alimentent surtout les centrales électriques et les dispositifs d’alimentation des complexes sidérurgiques.
- Les catégories primaires des CMS regroupent le charbon à coke, le charbon vapeur et l’anthracite. Le lignite, dont l’utilisation reste marginale, en fait également partie, tout comme les substances charbonnières prélevées dans les terrils.
- Les produits secondaires rassemblent le coke de charbon – élément indissociable de la fabrication de l’acier -, ainsi que le goudron de houille et les agglomérés, ces derniers étant essentiellement utilisés dans le chauffage domestique.
Source : save4planet.com (avril 2023).
Compagnie pétrolière internationale
- Abréviation : CPI.
- Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
- Synonyme : société pétrolière multinationale (SPM).
- Définition : Société pétrolière dont la majorité du capital est détenue par des intérêts privés multinationaux.
- Équivalent étranger : international oil company (IOC).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Compagnie pétrolière nationale
- Abréviation : CPN.
- Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
- Synonyme : société pétrolière nationale (SPN).
- Définition : Société pétrolière dont la majorité du capital est détenue ou contrôlée par un État.
- Équivalent étranger : national oil company (NOC).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Compensation des émissions de carbone
- Forme abrégée : compensation carbone.
- Domaine : Environnement.
- Définition : Ensemble des mesures financières ou techniques permettant de contrebalancer, en partie ou en totalité, les émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui sont dues à une activité spécifique et n’ont pu être évitées ou limitées.
- Note : Quand la compensation est totale, on parle, dans le langage professionnel, de
« neutralité carbone » (en anglais : carbon neutrality).. - Équivalent étranger : carbon compensation.
Source : Journal officiel du 8 septembre 2013.
Composés oxygénés
Les composés oxygénés sont composés incluant des produits organiques oxygénés, alcools (méthanol, éthanol) ou éthers (ETBE, MTBE) permettent d’augmenter l’indice d’octane d’une essence.
Ils sont utilisés pour compenser l’effet de la réduction de la teneur en plomb de l’essence. Leur niveau d’introduction dans les différents carburants est soumis à une directive de l’Union européenne.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Condensat
Un condensat de gaz naturel – en anglais Natural Gas Liquid ou NGL* – est un mélange liquide d’hydrocarbures légers obtenu par condensation de certains gaz naturels bruts (en anglais – raw gas).
Il s’agit d’un mélange d’hydrocarbures de type C5 à C8 (c’est-à-dire à 5 à 8 atomes de carbone par molécule). Un condensat est un produit volatil, léger et instable ; sa densité API est proche de 80.
Les condensats de gaz naturel sont extraits avec le gaz en sortie de puits et traités dans une unité de traitement du gaz naturel et des condensats.
Ils peuvent ensuite être mélangés à d’autres hydrocarbures, d’origine fossile ou non, comme l’éthanol par exemple, pour produire divers types de carburants.
Selon les pays, les condensats sont ou non, pris en compte dans les statistiques de production pétrolière, même lorsqu’ ils sont vendus en tant que pétroles bruts légers.
*P.S. : Ne pas confondre avec le GNL (LNG en anglais) acronyme de «Gaz Naturel Liquéfié», le gaz naturel descendu à -170°C et utilisé par certain véhicules comme carburant.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Conditionnement d’un puits
- Domaine : Pétrole et gaz/Production.
- Définition : Ensemble des opérations qui permettent de mettre un puits en production.
- Équivalent étranger : completion.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Contango
Le Contango est un mot du vocabulaire des marchés de matières premières. Il fait référence à une condition de marché dans laquelle le prix d’un “future” ou d’un “forward” s’échange à un prix supérieur au prix spot attendu sur le moment.
Il est caractéristique d’une perspective haussière des marchés financiers à court terme. La courbe de future ou de forward qui en résulte a alors une pente positive, puisque, plus leur maturité est éloignée et plus ces contrats se vendent à des prix élevés.
Une matière première est dite en contango si son prix est plus élevé à terme qu’au comptant.
L’opposé de contango est “backwardation” : une matière première est dite en backwardation si elle est moins chère à terme qu’au comptant.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Contrat de partage de production
- Abréviation : CPP.
- Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
- Définition : Contrat passé entre le propriétaire et l’exploitant d’un champ pétrolifère ou gazier, en vertu duquel une proportion déterminée de la production est accordée à l’exploitant à titre de rémunération.
- Équivalent étranger : production sharing agreement (PSA).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Contrat journalier
- Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
- Définition : Contrat de fourniture de gaz proposé le matin pour la journée dans le cadre d’une bourse d’échange.
- Équivalent étranger : within-day contract.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Contrat pour le lendemain
- Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
- Définition : Contrat de fourniture de gaz proposé le jour pour le lendemain dans le cadre d’une bourse d’échange.
- Équivalent étranger : day-ahead contract.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Contrôle privé
- Abréviation : CP.
- Domaine : Transports / Transport maritime.
- Définition : Opération d’initiative privée par laquelle un affréteur s’assure qu’un navire pétrolier, gazier ou chimiquier proposé à l’affrètement satisfait aux normes officielles et aux exigences définies par la profession en matière de sécurité et de protection de l’environnement.
- Équivalent étranger : vetting.
Source : Journal officiel du 6 juin 2009.
Conversion
La conversion est l’ensemble des moyens et procédés de raffinage qui transforment la structure moléculaire d’un pétrole brut.
Les fractions lourdes sont transformées en coupes légères (par craquage, cokage) ; les coupes légères sont transformées en aromatiques (par reformage).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Conversion du charbon en oléfines
- Abréviation : CCO.
- Domaine : Pétrole et gaz/Pétrochimie.
- Définition : Procédé de synthèse d’hydrocarbures oléfiniques à
partir du charbon. - Note : Les oléfines ainsi obtenues sont le plus souvent l’éthylène et le propylène, matières premières de la pétrochimie.
- Équivalent étranger : coal to olefins (CTO), coal-to-olefins (CTO), coal-to-olefins process, CTO process.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Conversion du méthanol en oléfines
- Abréviation : CMO.
- Domaine : Pétrole et gaz/Pétrochimie.
- Définition : Procédé de synthèse d’hydrocarbures oléfiniques à partir du méthanol.
- Équivalent étranger : methanol to olefins (MTO), methanol-to-olefins (MTO), methanol-to-olefins process, MTO process.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Conversion profonde
La conversion profonde permet la valorisation des coupes lourdes (notamment du résidu de la distillation sous vide) en produits légers grâce à des procédés technologiques complexes. La conversion profonde s’effectue par hydroconversion ou cokéfaction.
L’utilisation de la conversion profonde permet une adaptation de l’outil de raffinage à l’évolution du marché (diminution de la demande de fioul lourd, accroissement de la demande de distillats). Mais les investissements à mettre en œuvre sont très élevés (de l’ordre de 1 milliard d’euro pour une unité de conversion profonde).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Coupe
En raffinage, la coupe désigne un mélange d’hydrocarbures obtenu dans un intervalle de température donné lors de la distillation fractionnée.
Par exemple, la coupe C5 désigne la coupe d’essence contenant majoritairement les molécules constituées de cinq atomes de carbone et plus.
Le synonyme de coupe est : fraction.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Cours acheteur
- Domaine : Pétrole et gaz/Marchés.
- Équivalent étranger : bid price.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Couverture
- Domaine : Pétrole et gaz M/archés.
- Équivalent étranger : hedging.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
COV
COV est l’acronyme de Composés Organiques Volatils, des vapeurs d’hydrocarbures émises aux différents stades du stockage et de la distribution de produits pétroliers, comme, par exemple, lors du remplissage du réservoir d’un véhicule en station-service.
Du fait de leurs propriétés, ces composés peuvent participer à des réactions photochimiques susceptibles d’intervenir dans des phénomènes de “smog”.
Ces pertes par évaporation peuvent être limitées par la mise en place d’un “canister” et de systèmes de récupération de vapeurs.
Les COV sont des gaz à effet de serre qui, en cas d’émission dans l’atmosphère, contribuent à y accroître la concentration en ozone.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
CPDP
CPDP est l’acronyme du « Comité Professionnel du Pétrole ».
Il établit une documentation économique et diffuse des données statistiques françaises et internationales, relatives à l’énergie, au pétrole et à l’industrie pétrolière. Il assure une veille réglementaire et fournit des services mutualisés.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
CPSSP
CPSSP est l’acronyme de « Comité Professionnel des Stocks Stratégiques Pétroliers », un organisme dont la mission est la constitution et la conservation des stocks stratégiques de pétrole et des produits pétroliers pour le compte des opérateurs pétroliers selon les termes de la loi pétrolière de 1992.
Les opérateurs s’affranchissent en partie ou en totalité de cette obligation par paiement d’une rémunération au CPSSP. Le Comité peut recourir aux services de la SAGESS.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Craquage, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Procédé thermique ou catalytique visant à accroître la proportion relative des composants légers d’une huile par modification de la structure chimique de ses constituants.
- Voir aussi : hydrocraquage.
- Équivalent étranger : cracking.
Le craquage est un processus de raffinage qui permet de transformer les fractions lourdes du pétrole brut en molécules plus légères, nécessaires à la fabrication des essences et gasoils. Le craquage s’effectue sous l’action de la chaleur (craquage thermique), de la vapeur (vapocraquage), de l’hydrogène (hydrocraquage), ou par catalyse (craquage catalytique).
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Craquage catalytique
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Opération de craquage durant laquelle la réaction se réalise en présence d’un catalyseur.
- Équivalent étranger : catalytic cracking, cat cracking.
Le craqueur catalytique est une unité de raffinerie qui permet de transformer, par l’action d’un catalyseur, les fractions lourdes du pétrole brut en fractions plus légères nécessaires à la fabrication des essences et gazole.
Le craquage catalytique en schéma… : krohne.com
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Craquage catalytique fluide
Le craquage catalytique fluide est un procédé de craquage catalytique dans lequel le catalyseur se compose de particules si fines qu’il se comporte comme un liquide (fluide).
Le catalyseur en circulation est extrait en continu pour régénération (par brûlage du coke) puis réinjecté dans le circuit.
La charge est composée de distillats sous vide et d’effluents d’unités de cokéfaction et de viscoréduction.
Les produits obtenus sont essentiellement des essences et du gazole. Le FCC (Fluid Catalytic Cracker) est un élément essentiel des raffineries des pays industrialisés dont le marché des carburants est très développé.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
CTL
CTL est l’acronyme de « Coal to Liquid », technologie de la conversion du charbon en hydrocarbures liquides.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Déblocage à l’explosif
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Technique permettant de débloquer à l’explosif les joints d’un train de tiges pour en permettre le dévissage en urgence.
- Voir aussi : dévissage.
- Équivalent étranger : back-off shooting.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Degré API
L’indice de valeur API ou degré API, est une échelle de valeur créée par l’Americain Petroleum Institute.
Cet indice sert à mesurer la qualité et la densité du pétrole brut extrait et produit. Plus un pétrole brut est léger, plus son indice API est élevé et plus son rendement en raffinage est bon.
Les pétroles bruts produits dans le monde possèdent des indices allant de 20° API (brut lourd) à 60° API (brut léger).
La densité du Brent, pétrole de mer du Nord, relativement léger, est de 37 degrés API.
L’indice moyen de tous les pétroles bruts est de l’ordre de 34° API.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Dénitrification
La dénitrification est le procédé industriel qui permet l’élimination des composés azotés d’un produit.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Dénox, n.m. (langage professionnel)
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Synonyme : élimination des oxydes d’azote.
- Définition : Ensemble des traitements mis en œuvre pour éliminer tout ou partie des oxydes d’azote (NOx) contenus dans les effluents gazeux issus d’une combustion ou d’un procédé chimique.
- Voir aussi : désox.
- Équivalent étranger : DeNOx.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Dépanneurs (Québec)
Les dépanneurs du Québec : pourquoi les appelle-t-on dépanneurs ? (article en anglais)
Source : dailyhive.com
Dépôt de produits pétroliers
Les dépôts de produits pétroliers sont des installations de stockage situées sur tout le territoire. Leur capacité varie de moins de 1000 m3 à plus de 100 000 m3.
Dans le processus de distribution des produits pétroliers, ils constituent l’étape intermédiaire entre la raffinerie et le consommateur.
Reliés à une voie ferrée, à une voie fluviale ou à un pipeline, ils peuvent être approvisionnés par la raffinerie à moindre coût.
C’est à partir des dépôts que les camions citernes ravitaillent les stations-service en carburants et les particuliers en fioul domestique.


cpdp.org : DÉPÔTS EN ACTIVITÉ FRANCE MÉTROPOLITAINE – ÉDITION 2024
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP) …
E.A.U. (Emirats Arabes Unis)
E.A.U. est l’acronyme de « Emirats Arabes Unis (en anglais UAE, United Arab Emirates) », une fédération d’états de la région du Moyen-Orient.
Les E.A.U. réunissent Abu Dhabi, Ajman, Dubaï Fujaïrah, Ras Al Khaimah, Sharjah et Umun Al Quwain.
Les Emirats arabes unis sont parmi les plus grands producteurs de pétrole et sont membres de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Échange, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
- Équivalent étranger : swap.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Éco-bilan
Un Eco-bilan est une étude réalisée pour le compte d’une entreprise, qui comporte notamment un bilan énergétique et une quantification des différentes pollutions produites par son activité industrielle.
C’est une méthode d’analyse faisant la somme des ressources naturelles utilisées et des pollutions engendrées lors de la production, de la distribution, de la consommation. Elle concerne donc toutes les étapes du cycle de vie des produits.
Cette étude peut déboucher sur des recommandations.
C’est un outil d’aide à la décision pour la conception des produits, le choix des procédés ou des filières.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Écologie
L’écologie est la science qui étudie la relation des êtres vivants entre eux, avec leur milieu et leur environnement.
L’écologie est également admise comme un rapport tripartite entre les individus d’une espèce, l’activité organisatrice de cette espèce et l’environnement de cette activité.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Écosystème
Un écosystème est un ensemble d’éléments vivants ou non-vivants et leurs interactions avec le milieu naturel.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Écotaxe
Le terme « écotaxe » désigne toute taxe établie à des fins environnementales et tenant compte du coût social dû aux effets sur l’environnement du produit qui y est assujetti.
Initiative européenne initialement conçue pour lutter contre les émissions de gaz carbonique qui contribuent à l’effet de serre, l’écotaxe a pour but d’internaliser les dommages causés par les activités polluantes des agents émetteurs. Le coût de ces pollutions n’est alors plus supporté pleinement et uniquement par la collectivité et le principe du pollueur-payeur est mis en application.
Les pays signataires du protocole de Kyoto (1992) ont mis ce principe en œuvre. Ils s’étaient alors engagés à réduire avant 2010, leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 8 % par rapport à leur niveau de 1990.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Écoulement intermittent
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Production naturelle intermittente d’un puits de pétrole.
- Équivalent étranger : flow by heads.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Effet de serre
L’effet de serre est à l’origine du réchauffement de la planète du fait de la présence de gaz dits à « effet de serre » et des nuages qui renvoient l’énergie émise par le sol et l’atmosphère vers le sol.
C’est un phénomène naturel sans lequel les températures sur la terre chuteraient à – 18°C.
Même si la question est encore l’objet de débats entre scientifiques, une majorité d’entre eux considère qu’il est aujourd’hui amplifié par l’activité humaine du fait de l’augmentation de la proportion des gaz d’origine anthropique dans l’atmosphère.
Les principaux gaz en cause sont le gaz carbonique (CO2), les chlorofluorocarbures (CFC) et le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote* (N2O).
* Protoxyde d’azote un gaz tout sauf hilarant, aux séquelles très loin d’être drôles (drogues.gouv.fr).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Efficacité énergétique
L’efficacité énergétique ou efficience énergétique définit l’état de fonctionnement d’un système pour lequel la consommation d’énergie est minimisée pour un service rendu identique. Elle concerne notamment les transports motorisés, et le bâtiment, qui représentent de l’ordre de 40 % environ de la consommation énergétique totale de l’Union européenne.
L’efficacité énergétique s’appuie sur l’optimisation des consommations, grâce à la recherche de la moindre intensité énergétique à service rendu égal, à une « utilisation rationnelle de l’énergie », à des processus et outils plus efficaces. Dans certains cas, l’efficacité énergétique peut même améliorer la qualité de service.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Effluent
- Dans la production d’hydrocarbures, il s’agit des fluides (eau, gaz, pétrole) extraits d’un puits.
- En raffinerie, un effluent correspond à tout type de déchet produit par une installation de traitement.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Emissions Trading System (ETS)
ETS est l’acronyme de « Emissions Trading System », le système européen d’allocations d’émissions de gaz à effet de serre, attribué à près de 11 000 centrales électriques et usines dans l’ensemble des pays de l’Union européenne. C’est un système de « cap and trade ».
Il fixe le volume maximum des gaz à effet de serre susceptibles d’être émis par une installation industrielle et permet à l’industriel qui réduit ses émissions au dessous de ce maximum, de conserver pour l’avenir le volume inutilisé de son allocation ou de le vendre à un autre industriel qui en serait acheteur pour couvrir ses besoins. A l’inverse, il prévoit de lourdes sanctions en cas de dépassement des allocations reçues, non couvertes par des acquisitions. Ce système est destiné à encourager le recours à des technologies peu émettrices de gaz à effet de serre. Les raffineries de pétrole font partie des industries émettrices de CO2 et sont à ce titre soumises au système des ETS.
Lancé en 2005, le système ETS est entré dans sa 3ème phase en 2013, comprenant notamment la mise aux enchères des allocations en remplacement des allocations gratuites existantes jusqu’alors. Cependant, la crise économique des années récentes a fait apparaître un surplus croissant d’allocations non utilisées, ce qui a dégradé le fonctionnement de ce marché et conduit la Commission européenne à repousser la mise en route du système de mise aux enchères.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Émissions d’un véhicule
Les émissions d’un véhicule sont les rejets gazeux apparaissant à la sortie du pot d’échappement.
Ces émissions sont constituées essentiellement de :
- Vapeur d’eau que l’on peut voir se condenser sous forme de nuage, en hiver, à la sortie de l’échappement ;
- Gaz carbonique (CO2) qui n’est pas toxique mais qui contribue à l’effet de serre ;
- Oxyde de carbone (CO), en faible quantité mais toxique ;
- Hydrocarbures imbrûlés (HC), c’est-à-dire une petite fraction de l’essence qui ne brûle pas complètement dans le moteur ;
- Oxydes d’azote (NOx), combinaison de l’azote et de l’oxygène de l’air et formés au moment de la combustion ;
- Anhydride sulfureux (SO2), lié à la présence du soufre dans les carburants.
Les trois types d’émissions, oxyde de carbone, hydrocarbures imbrûlés et oxyde d’azote doivent respecter les niveaux maximaux réglementés dans le cadre de normes européennes. Dans le cas de voitures dotées de pots catalytiques (utilisant de l’essence sans plomb), la présence de ces trois polluants est très largement réduite.
La réduction de présence des anhydrides sulfureux est obtenue en limitant les teneurs en soufre dans le carburant lors des opérations de raffinage.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Énergie éolienne
- Domaine : Énergie.
- Définition : L’énergie du vent ou énergie éolienne est l’énergie cinétique des masses d’air en mouvement autour du globe. La racine étymologique du terme « éolien » provient du nom du personnage mythologique Éole, connu en Grèce antique comme le maître des vents.
- Note :
- L’énergie éolienne consiste à exploiter l’énergie cinétique du vent. Les éoliennes produisant de l’électricité peuvent être installées à terre ou « offshore ».

Source : Connaissance des Énergie (22 avril 2023).
Engagement d’achat ferme
- Forme abrégée : achat ferme.
- Domaine : Finances-Pétrole et gaz/Économie.
- Définition : Clause d’un contrat d’achat à long terme, par laquelle l’acheteur s’engage à payer, à un prix généralement fixé, une certaine quantité de gaz ou de produits pétroliers dont le fournisseur lui garantit la disponibilité, qu’il prenne ou non livraison de celle-ci.
- Note : Un engagement d’achat ferme peut porter également sur la fourniture de services liés à la logistique.
- Équivalent étranger : take-or-pay, take-or-pay agreement, take-or-pay clause.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Enrobé
L’enrobé est un mélange de granulat et d’un liant, le bitume dans la majorité des cas.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Enrobé bitumineux
- Forme abrégée : enrobé, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
- Définition : Mélange naturel ou artificiel de matières minérales et de bitumes.
- Équivalent étranger : asphalt, bituminous, coated material.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Entrepositaire agréé
Un entrepositaire agréé est un opérateur économique dont le statut est fixé par le Code général des Impôts. L’entrepositaire agréé peut détenir des produits pétroliers en suspension de droits d’assise avant sa mise à la consommation.
L’accord d’un opérateur est accordé par la Douane.
+ d’infos.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
EOR (Enhanced Oil Recovery
EOR est l’acronyme de « Enhanced Oil Recovery », un ensemble de techniques permettant d’augmenter la production d’un gisement de pétrole.
La part des quantités de pétrole contenues dans un gisement de pétrole qui est effectivement extraite est en effet limité (elle est de l’ordre de 20%).
Les techniques d’EOR cohérentes sont l’injection de gaz, de CO2 liquide, de polymères, de solvants… . Leur mise en œuvre améliore la part de pétrole produite par le gisement, la faisant passer par exemple de 20 à 30% ; le volume extrait croît alors de 50%.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Éruption, n.f.
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Jaillissement soudain et violent d’un puits en cours de forage.
- Voir aussi : bloc d’obturation de puits.
- Équivalent étranger : blowout.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Esquichage, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Action consistant à pratiquer l’esquiche.
- Équivalent étranger : squeeze job.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Esquiche, n.f.
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Injection forcée de liquides ou de laitiers de ciment dans un sondage.
- Équivalent étranger : squeeze.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Esquicher, v.
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Pratiquer l’esquiche.
- Équivalent étranger : squeeze (to).
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Essai de fonctionnement
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Équivalent étranger : test run.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Essai de réception provisoire
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Voir aussi : réception provisoire.
- Équivalent étranger : precommissioning test.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Essence
L’essence est un mélange d’hydrocarbures utilisé comme carburant des moteurs à explosion.
Elle se nomme « petrol » au Royaume-Uni (abréviation de « petroleum spirit ») et « gas » aux Etats-Unis (abréviation de « essence »).
En France, ce terme désigne les supers sans plomb 95 (SP 95, E5*), sans plomb 95 E10 (SP 95 E10, E10*), et sans plomb 98 (SP 98, E5*).
* Norme applicable au 12 octobre 2018 (transposition en Droit français de la directive de l’Union européenne 2014/94/UE qui régente le déploiement à l’échelle de l’Union des infrastructures de carburants alternatifs) https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/actualites/carburants-un-nouvel-etiquetage-europeen-la-pompe.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Ester éthylique d’acide gras
- Abréviation : EEAG.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Ester éthylique issu d’acides gras d’origine végétale ou animale et utilisé comme composant dans les biocarburants.
- Voir aussi : biocarburant.
- Équivalent étranger : fatty acid ethyl ester (FAEE).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Ester éthylique d’huile végétale
- Abréviation : EEHV.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Ester éthylique issu d’huiles végétales et utilisé comme composant dans les biocarburants.
- Voir aussi : biocarburant.
- Équivalent étranger : vegetable oil ethyl ester (VOEE).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Ester Méthylique d’Acide Gras (EMAG)
- Abréviation : EMAG.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Ester méthylique issu d’acides gras d’origine végétale ou animale et utilisé comme composant dans les biocarburants. (Présent dans les gasoils.)
- Voir aussi : biocarburant.
- Équivalent étranger : fatty acid methyl ester (FAME).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Ester Méthylique de Colza (EMC)
EMC est l’acronyme de « ester méthylique de colza », un biocarburant, produit à partir de l’huile végétale tirée du colza (voir aussi EMHV).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Ester méthylique d’huile végétale (EMHV)
- Abréviation : EMHV.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Ester méthylique issu d’huiles végétales et utilisé comme
composant dans les biocarburants. - Voir aussi : biocarburant.
- Équivalent étranger : vegetable oil methyl ester (VOME).
EMHV est l’acronyme de « ester méthylique d’huile végétale », un biocarburant obtenu par transformation chimique d’une huile végétale.
Le plus utilisé en France est l’EMC, ester méthylique de colza
Source : Journal officiel du 12 février 2012. et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Éthanol
L’Ethanol est l’alcool éthylique, de formule CH3 – CH2OH, issue de la chimie ou de la fermentation de la biomasse.
Doté d’un bon indice d’octane mais d’un pouvoir calorifique plus faible que celui de l’essence, il peut être utilisé comme carburant en étant incorporé avec le supercarburant.
C’est le cas notamment au Brésil et aux Etats-Unis. En Europe, une directive CEE autorise son incorporation jusqu’à un maximum de 10 % en volume, le superéthanol (E85) pouvant aller jusqu’à 85% maximum.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Éther éthylique tertiobutylique (ETBE)
L’ETBE est l’acronyme de « Ethyl Tertio Butyl Ether », un biocarburant issu de la synthèse chimique utilisable comme base carburant à fort indice d’octane.
Il est produit par réaction de l’éthanol sur du butène.
Dans le cadre du développement de l’essence sans plomb, l’ETBE apparaît mieux adapté que l’éthanol du fait de ses caractéristiques proches de celle de l’essence.
Il possède une supériorité technique par rapport à l’éthanol : meilleure maîtrise possible, totale innocuité vis-à-vis de l’eau et il ne nécessite pas, à la différence de l’éthanol, d’adaptation technique lourde du moteur.
Son incorporation à l’essence est autorisée jusqu’à un maximum de 22 % en volume.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Étiquetage des émissions de CO2
- Forme abrégée : étiquetage CO2 (langage professionnel).
- Domaine : Automobile-Énergie.
- Définition : Affichage obligatoire, sur les sites d’exposition ou de vente d’automobiles, du niveau d’émission de dioxyde de carbone (CO2) lié à la consommation de carburant d’un véhicule par kilomètre parcouru.
- Équivalent étranger : car labelling.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Eurobitume
Eurobitume est l’association européenne des producteurs de bitume de pétrole.
Elle a pour mission de diffuser les connaissances techniques et scientifiques relatives au bitume et à ses applications, d’encourager une utilisation efficace et sûre des bitumes routiers et industriels et de servir de point de contact et de porte-parole de l’industrie européenne du bitume.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
EUROPIA
EUROPIA est l’acronyme de « European Petroleum Industry Association ».
Fondée en 1990, EUROPIA regroupe les sociétés pétrolières européennes représentatives de l’activité pétrolière aval dans l’Union Européenne (90 % des capacités de raffinage).
EUROPIA s’exprime sur les projets de réglementations ou de directives émises par la Commission de l’UNion européenne comme sur diverses positions prises par les Pouvoirs Publics dans tous les domaines pertinents de l’énergie.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Eurosuper
L’Eurosuper est une essence sans plomb répondant à des spécifications communes à toute l’Union européenne dont elle est le carburant de référence.
Depuis 1993, toutes les automobiles à essence produites pour le marché de l’UE sont conçues pour utiliser l’Eurosuper.
P.S. : Après une recherche sur internet il semblerai que Eurosuper = SP / Sans-Plomb.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Évaporations, n.f.pl.
- Domaine : Pétrole et gaz/Transport.
- Équivalent étranger : boil-off, boil-off gas.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Exploration
L’exploration est la recherche d’hydrocarbures (pétrole ou gaz) dans le sous-sol sur terre (on-shore) ou en mer (off-shore).
Elle est précédée d’une phase d’étude géologique et géophysique permettant la délimitation de la zone à explorer.
La réalisation d’un forage permet de vérifier la présence effective d’hydrocarbures. L’évaluation du potentiel du gisement et les conditions économiques déterminent ensuite le passage ou non à la phase de production.
Aujourd’hui, on considère qu’un forage d’exploration sur sept en moyenne débouche sur une exploitation commerciale, c’est à dire sur la production d’hydrocarbures.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Extraction au gaz
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Synonyme : stripage, n.m.
- Définition :
- Procédé d’extraction des composés volatils par entraînement à l’aide d’un gaz.
- Technique qui consiste à injecter du gaz dans la colonne d’huile pour créer une émulsion qui allège celle-ci et favorise sa remontée à la surface.
- Note : On peut citer comme exemples d’extraction : l’extraction à la vapeur (en anglais : steam stripping) ; l’extraction à l’hydrogène (en anglais : hydrogene stripping).
- Équivalent étranger :
- stripping.
- gas lift.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999 et journal officiel du 25 novembre 2006.
Façonnage, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Ensemble des opérations à forfait effectuées pour le compte d’une société pétrolière.
- Équivalent étranger : processing.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Filiforage, n.m. (langage professionnel)
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Forage exécuté
en petit diamètre. - Équivalent étranger : slim hole.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Fioul, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Distillat lourd, résidu ou mélange utilisé comme combustible pour la production de chaleur.
- Note : On trouve aussi, dans certains cas, la forme « fuel ».
- Équivalent étranger : fuel oil.
Traduction de l’anglais « fuel », « fioul » est un mot d’origine française. Il est issu du vieux français « fouaille », qui alimente le feu. Ce mot passé en Angleterre a subi des évolutions phonétiques jusqu’à « combustible » (XIXe siècle), dans le sens générique de combustible. « Fioul » est une orthographe recommandée par la Commission nationale de terminologie.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000 et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Fioul lourd
Le fioul lourd est un combustible utilisé majoritairement par l’industrie.
Lors du processus de distillation du pétrole brut, on obtient des produits dits « légers » comme les gaz de pétrole, des produits plus denses, plus lourds comme l’essence, le naphta, le kérosène, le gazole et des produits très denses comme le fioul lourd.
Le carburant lourd est l’un des produits pétroliers les plus denses avec le bitume. Selon la nature du pétrole brut raffiné, on extrait 10 à 20 % de fioul lourd.
Le fioul lourd est utilisé comme combustible pour les moteurs diesel des navires.
Les fiouls lourds sont classés selon leur teneur en soufre.
La consommation de fioul lourd en France est partagée entre le marché terrestre français et les fiouls à destination des navires français et étrangers, celle des industries (verreries, cimenteries, papiers, cartons), des centrales thermiques pour la production d’électricité et de chaleur pour le chauffage urbain.
Depuis le lancement du programme électronucléaire civil français en 1973, et la substitution croissante de l’électricité aux combustibles fossiles, la consommation française de fioul lourd a considérablement diminué.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
FIPOL
FIPOL est l’acronyme de « Fonds international d’Indemnisation pour les dommages dus à la POLlution par les hydrocarbures ».
Les FIPOL (le Fonds de 1971, le Fonds de 1992 et le Fonds complémentaire) sont trois organisations intergouvernementales qui font partie d’un régime international de responsabilité et d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution provoquée par des déversements d’hydrocarbures provenant de pétroliers.
En vertu de ce régime, le propriétaire d’un pétrole est tenu de verser des indemnités, à hauteur d’un certain plafond, pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures à la suite d’une fuite d’hydrocarbures provenant de son navire. Si ce montant ne couvre pas la totalité des dommages, des demandes à recevoir, des indemnités complémentaires peuvent être versées par le Fonds de 1992 si le dommage survient dans un État qui est membre du Fonds. D’autres indemnités peuvent également être versées par le Fonds complémentaire si l’État concerné est également membre de ce Fonds.
Les FIPOL sont financées par des contributions prélevées sur certains types d’hydrocarbures transportés par mer. Ces contributions sont acquittées par les entités (Compagnies pétrolières, importateurs…) qui reçoivent ces hydrocarbures à la suite de leur transport par mer.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Flex Fuel
La technologie flex-fuel est une technologie de moteur à combustion interne fonctionnant indifféremment avec une concentration d’éthanol comprise entre 0 et 85% grâce à des capteurs permettant de réguler la carburation.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
FOB (prix FOB)
FOB est l’acronyme de « FRee on Board ».
C’est le prix d’une marchandise au départ du port de chargement (avant assurances, frais de transport …). L’organisation du transport, son coût et celui de l’assurance sont à la charge de l’acheteur d’une cargaison FOB.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
F.O.D.
FOD est l’acronyme de « fuel oil domestique » pour fioul domestique, parfois également appelé fioul léger.
En France, le FOD présente des caractéristiques proches de celles du gazole. Il est coloré en rouge afin d’obtenir une différenciation fiscale par rapport au gazole qui est incolore.
Le FOD est employé comme combustible dans les chaudières pour le chauffage des locaux, ou plus rarement pour la production d’électricité.
Voir GNR
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Flûte marine
- Forme abrégée : flûte, n.f.
- Domaine : Pétrole et gaz/Géophysique.
- Définition : En sismique marine, câble à géophones à pression incorporés, destiné à l’enregistrement continu.
- Équivalent étranger : streamer.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Forage
Dans l’industrie pétrolière, le terme « forage » désigne les opérations consistant à creuser le sous-sol en vue, soit d’études géologiques, soit d’une production d’hydrocarbures.
En principe, un forage pétrolier est vertical mais il peut également être dévié ou horizontal. Son diamètre est inférieur à 0,5 mètre. La profondeur atteinte par un forage d’hydrocarbures est généralement comprise entre 900 et 5 000 mètres et peut atteindre 10 000 mètres.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Forage à long déport
- Abréviation : FLD.
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Forage de grande longueur permettant l’exploitation de réservoirs situés horizontalement à grande distance de la tête de puits.
- Voir aussi : tête de puits.
- Équivalent étranger : extended-reach drilling (ERD), long-reach drilling.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Forage d’exploration
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Forage de reconnaissance sur une structure ou dans une région non encore forée.
- Équivalent étranger : wildcat.
Source : Journal officiel du 25 septembre 2000.
Forage en sous-pression
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Forage caractérisé par une pression du fluide de forage inférieure à celle des fluides présents dans la formation géologique.
- Équivalent étranger : underbalanced drilling (UBD).
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Forage en surpression
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Forage caractérisé par une pression du fluide de forage supérieure à celle des fluides présents dans la formation géologique.
- Équivalent étranger : overbalanced drilling (OBD).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Forage horizontal
Le forage horizontal est un forage directionnel permettant de regrouper sur une même surface, plus de têtes de puits et de simplement déplacer un même derrick pour forer un autre puits au lieu de démonter puis de remonter le derrick beaucoup plus loin.
Le forage horizontal réduit les surfaces nécessaires aux opérations, rendant donc plus facile et moins coûteuse la production et limite l’impact sur l’environnement. Sur une plate-forme pétrolière offshore par exemple, jusqu’à 40 puits environ peuvent être regroupés en recourant au forage horizontal. Les puits sont alors déployées à partir de la plateforme vers le réservoir situé au-dessous.
Ce mode opératoire est également appliqué aux puits forés à terre, permettant d’atteindre plusieurs endroits souterrains à partir d’un seul point en surface. Il est particulièrement approprié à la production d’hydrocarbures de roche-source.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Forage rotatif
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Technique de forage dans laquelle le mouvement de rotation du trépan est transmis depuis la surface par un arbre constitué de tiges creuses vissées bout à bout et dans lesquelles circule un fluide.
- Équivalent étranger : rotary drilling.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Forage rotatif directionnel
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Technique de forage rotatif permettant un guidage précis du trépan.
- Équivalent étranger : rotary steerable drilling.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Forage sous pression contrôlée
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
- Définition : Forage caractérisé par le maintien de la pression du fluide de forage à un niveau légèrement supérieur à celui de la pression des fluides présents dans la formation géologique.
- Équivalent étranger : managed pressure drilling (MPD).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Forage tubant
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
- Définition : Méthode consistant à forer et tuber en une même opération.
- Voir aussi : tubage.
- Équivalent étranger : casing drilling, casing while drilling, drilling with casing.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Fosse de protection
- Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
- Définition : Excavation creusée dans un fond marin pour recevoir les installations de forage ou de production, qui sont ainsi protégées du passage des icebergs.
- Équivalent étranger : glory hole.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Fracturation, n.f.
- Domaine : Pétrole et gaz/Production.
- Définition : Opération qui consiste, par l’injection d’un fluide sous forte pression, à élargir et prolonger les fissures naturelles d’une formation géologique, ou à en créer de nouvelles.
- Note 1 : La fracturation est utilisée pour extraire certains hydrocarbures non conventionnels lorsque les réservoirs sont insuffisamment perméables.
- Note 2 : Les fluides injectés sont généralement des liquides, mais peuvent être aussi des gaz.
- Voir aussi : gaz non conventionnel.
- Équivalent étranger : frac, fracking, fracturing.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Fracturation hydraulique
La fracturation hydraulique – en anglais hydraulic fracking – est une technique de stimulation permettant aux hydrocarbures de circuler dans la roche et de rejoindre le puits.
Elle est mise en œuvre une fois le puits foré verticalement puis horizontalement, et cimenté.
Elle permet de créer dans la roche -mère un réseau de micro-fissures de quelques dizaines de mètres autour du puits. Elle consiste en l’injection à très haute pression en fonds de puits d’eau mélangée à du sable et complétée avec des additifs (à hauteur de 0,5% du mélange) destinés à favoriser l’écoulement dans les fissures du sable chargé de les maintenir ouvertes. C’est au travers de ces fissures que les hydrocarbures s’écoulent vers le tubage et remontent à la surface dans les conditions habituelles de la production de pétrole ou de gaz.
Cette technologie a été mise en œuvre depuis près de soixante aux USA et depuis plus de trente ans en Europe, notamment en Mer du Nord. Elle fait régulièrement l’objet d’innovations qui la font gagner en efficacité, en économie d’eau et d’additifs. Le multi-fracking permet désormais de fissurer la roche-mère de façon sélective en se concentrant sur les zones les plus productives autour d’un puits.
« Fonctionnement de la fracturation hydraulique » (vidéo YouTube) .
Pour en savoir plus : FracFocus.ca (Canada) et fracfocus.org (USA)
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Gaz naturel
Le gaz naturel est une énergie fossile combustible.
Le gaz est dit « naturel » car il s’échappe naturellement des lieux de gisement lors des recherches d’exploration. Comme d’autres hydrocarbures, le gaz naturel est issu de la décomposition de matériaux organiques. Il est majoritairement constitué de méthane (CH4). Utilisé par les foyers domestiques, le gaz naturel est du méthane presque pur, puisque les autres gaz présents dans le gisement sont extraits avant transport et distribution du produit. A l’instar du pétrole, la formation d’un gisement gazier est le résultat d’un concours de circonstances géologiques qui permettent la capture de la matière organique dans des sédiments. Le gaz naturel et le pétrole brut sont souvent associés et extraits des mêmes gisements, ou des mêmes zones de production. Une grande partie des gisements de gaz connus à travers le monde a été au cours de campagnes d’exploration dont l’objectif initial était de trouver du pétrole. Les hydrocarbures liquides proviennent à 80 % du pétrole brut et à 20 % de fractions plus légères (condensats). Une fois ces fractions extraites, le propane et le butane sont souvent liquéfiés pour en faciliter le transport. Le gaz naturel est commercialisé et acheminé jusqu’à l’utilisateur par des gazoducs ou, sous forme liquide à très basse température, par des méthaniers avant d’être regazéifié.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Gazole
Gazole est le nom français du gas-oil, ou gasoil, ou diesel*.
Il désigne un produit, extrait lors de la distillation du pétrole brut en raffinerie. Il s’agit de la « coupe » de raffinage venant après le pétrole lampant ou kérosène et avant le fioul (dans l’intervalle de distillation 225°C – 370°C). Il est utilisé sous la forme soit de fioul domestique pour les usages de chauffage ou de génération d’électricité, soit de carburant spécifique pour les moteurs diesel. Le gazole peut également être produit par distillation sous vide ou dans des unités de conversion, y compris le gazole lourd ou distillat sous vide (350°C – 550°C).
P.S. : Dans notre cas Diesel est, à tort, une métonymie et ne devrait pas être employé.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Géophysique
Les études géophysiques réalisées aussi bien à terre qu’en mer, apportent des informations indispensables sur la disposition des couches géologiques profondes et sur l’existence possible de pièges à hydrocarbures. Elles mettent en oeuvre des approches techniques complémentaires : la gravimétrie, la magnétométrie et la sismique (la plus utilisée).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Groupement, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
- Équivalent étranger : pooling, unitization.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Huile à broche
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Huile de base
fluide, utilisée pour lubrifier certains mécanismes de précision. - Équivalent étranger : spindle oil.
Hydrates de gaz naturel
- Domaine : Pétrole et gaz/Production.
- Synonyme : clathrates de gaz naturel.
- Définition : Composés solides cristallins résultant de l’association de l’eau avec un gaz naturel ou un mélange de gaz naturels, qui sont stables dans certaines conditions de température et de pression.
- Note : Les hydrates de gaz naturel présentent une structure cristalline régulière comprenant des cavités dans lesquelles sont piégées les molécules de gaz.
- Équivalent étranger : natural gas hydrates.
Hydrocarbure non conventionnel
- Domaine : Pétrole et gaz/Production.
- Définition : Hydrocarbure naturel dont l’extraction nécessite le recours à des techniques plus complexes que celles qui sont utilisées couramment dans les industries pétrolière et gazière.
- Voir aussi : gaz non conventionnel.
- Équivalent étranger : non conventional hydrocarbon, unconventional hydrocarbon.
Hydrocraquage, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Craquage en présence d’hydrogène.
- Voir aussi : craquage.
- Équivalent étranger : hydrocracking.
Hydrocraqueur, n.m.
- Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
- Définition : Installation où se réalise l’hydrocraquage.
- Équivalent étranger : hydrocracker.
Hydrogène naturel
- Domaine : Énergie.
- Définition : Hydrogène qui se dégage sous forme d’émanations gazeuses au fond des océans, à la surface de la terre et dans des mines souterraines, ou lorsqu’on procède à des forages dans la croûte terrestre.
- Note : On emploie couramment le terme « hydrogène » au lieu de la dénomination scientifique « dihydrogène ».
- Voir aussi : hydrogène à faible empreinte carbone, hydrogène d’origine fossile, hydrogène d’origine renouvelable.
- Équivalent étranger : native hydrogen, natural hydrogen.
Inertage, n.m.
- Domaine : Industrie-Transports/Sécurité.
- Définition : Opération consistant à créer une atmosphère ou un environnement chimiquement inertes afin de prévenir les risques de corrosion, d’inflammation ou d’explosion.
- Note : L’inertage est réalisé à l’aide de fluides tels que l’eau, l’azote ou l’argon.
- Équivalent étranger : inerting.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Hydrogène naturel
- Domaine : Énergie.
- Définition : Hydrogène qui se dégage sous forme d’émanations gazeuses au fond des océans, à la surface de la terre et dans des mines souterraines, ou lorsqu’on procède à des forages dans la croûte terrestre.
- Note : On emploie couramment le terme « hydrogène » au lieu de la dénomination scientifique « dihydrogène ».
- Voir aussi : hydrogène à faible empreinte carbone, hydrogène d’origine fossile, hydrogène d’origine renouvelable.
- Équivalent étranger : native hydrogen, natural hydrogen.
Source : Bulletin officiel, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche..