Lexique

Vocabulaire Technique

Retrouvez ici quelques définitions techniques.

Dictionnaire

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Abandon

Conversion d’un puits foré de manière à ce qu’il ne présente aucun danger pour l’environnement ou pour l’approvisionnement en eau potable, alors même qu’il est laissé indéfiniment sans plus de soins.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Accise

Le droit d’accise est une taxe (un impôt indirect) perçue sur la consommation de certains produits.

En France, cette taxe frappe notamment les alcools, les tabacs, les produits énergétiques (pétrole, gaz, etc.), ou certains produits dits “de luxe”.

Le terme “accise” est dérivé du terme anglais excise : il s’agit d’un droit à acquitter pour accéder à la consommation de certains produits.

Le but recherché par le législateur est en général de dissuader la consommation de produits qu’il considère comme ayant un impact négatif sur l’intérêt général. A la différence des droits de douane s’appliquant aux produits importés, les droits et taxes d’accise sont prélevés quelle que soit l’origine de la production.

En France, la TICPE, taxe intérieure sur les produits énergétiques (applicable notamment aux carburants) est un droit d’accise.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Accouplement en mer
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Opération en mer consistant à positionner et à assembler par ballastage les éléments constitutifs de la superstructure d’une plateforme fixe.
  • Équivalent étranger : mating.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Acidification

Un additif est un produit chimique incorporé aux carburants et aux lubrifiants pour en améliorer certaines caractéristiques comme l’indice d’octane des essences (grâce au MTBE ou à l’ETBE..), le point de congélation (pour le gazole), ou encore la détergence.

Les additifs permettent d’obtenir des carburants qui répondent à la fois aux attentes des constructeurs automobiles et aux normes administratives.

Fruits de longues recherches menées en laboratoire, les additifs traduisent les efforts menés par l’industrie du pétrole pour développer des carburants toujours plus performants et moins polluants.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
ACV

L’ACV est l’acronyme pour « Analyse du Cycle de Vie ».

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Additif

Un additif est un produit chimique incorporé aux carburants et aux lubrifiants pour en améliorer certaines caractéristiques comme l’indice d’octane des essences (grâce au MTBE ou à l’ETBE..), le point de congélation (pour le gazole), ou encore la détergence.

Les additifs permettent d’obtenir des carburants qui répondent à la fois aux attentes des constructeurs automobiles et aux normes administratives.

Fruits de longues recherches menées en laboratoire, les additifs traduisent les efforts menés par l’industrie du pétrole pour développer des carburants toujours plus performants et moins polluants.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
ADEME

ADEME est l’acronyme de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, un organisme gouvernemental français.

Elle est née en 1991 de la fusion de l’Agence Française de la Maîtrise de l’Energie (AFME) avec l’Agence pour la Qualité de l’Air (AQA) et l’Agence Nationale pour la Récupération et l’Elimination des déchets (ANRED).

L’ADEME est placée sous la tutelle conjointe du Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Les domaines d’interventions de cette agence sont très étendus : l’énergie (au sens large), le bruit, les sites et sols pollués et le management environnemental.

C’est un Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC) qui met en œuvre un ensemble de moyens financiers et techniques dans les secteurs suivants ; maîtrise de l’énergie, promotion des nouvelles technologies et des énergies renouvelables, limitation, récupération et valorisation des déchets ou encore la prévention des pollutions.

L’ADEME possède 3 services centraux, 26 délégations régionales, 3 représentations dans les Territoires d’Outre Mer, et un bureau de représentation à Bruxelles.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Adoucissement
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Procédé appliqué à un distillat léger pour atténuer l’odeur et prévenir l’action corrosive de certains de ses composés soufrés et, dans certains cas, pour le désulfurer partiellement.
  • Équivalent étranger : sweetening.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
AFAQ

Association Française pour l’Assurance de la Qualité est un organisme indépendant dont l’objet est la certification par tierce partie (c’est à dire indépendante du client et du fournisseur) des systèmes qualité des entreprises, en conformité avec les normes internationales (série des normes ISO 9000).

Le recours à cet organisme correspond à une démarche volontaire de la part des entreprises qui mettent en œuvre des procédures rigoureuses pour assurer la qualité d’un système de production ou de leurs produits.

Le contrôle de l’AFAQ est continu et implique dans le temps une permanence des procédures de qualité certifiées.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
AFNOR
Association Française de Normalisation, créée en 1926, est une association régie par la loi 1901 composée de près de 5 500 entreprises adhérentes.

Sa mission est d’animer et de coordonner le processus d’élaboration des normes et de promouvoir leur application.

Reconnue par les pouvoirs publics, elle est la branche française du Comité Européen de Normalisation (CEN). L’AFNOR adhère à l’organisation mondiale de normalisation (International Standard Organization).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
AIE

L’Agence Internationale de l’Energie (ou IEA : International Energy Agency) a été formée en novembre 1974 par 17 pays de l’OCDE.

Elle est une organisation intergouvernementale de coordination des politiques énergétiques, dont la mission est de dialoguer avec les pays exportateurs de pétrole.

L’AIE organise notamment le dispositif de gestion collective des crises pétrolières (contrôle du niveau des stocks stratégiques, répartition de l’approvisionnement en cas de pénurie). Elle assure également différentes missions : publier des statistiques et des prévisions très détaillées, conseiller les pays et les organisations internationales pour une utilisation rationnelle de l’énergie respectueuse de l’environnement.

La France est membre de l’AIE depuis 1992.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Aldehydes

Composés chimiques organiques sous-produits de l’oxydation des alcools. Par exemple, la combustion des carburants oxygénés produit des aldéhydes.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Aléseur, n.m.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Forage.
  • Définition : Outil muni de lames et de rouleaux qui permet de régulariser et de calibrer les parois d’un puits avant la descente du tubage.
  • Voir aussi : Garniture de forage et tubage.
  • Équivalent étranger : reamer (en).
Source : Journal officiel du 19 janvier 2024.
Alkylat
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Produit liquide obtenu au moyen d’un procédé d’alkylation.
  • Équivalent étranger : alkylate.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Alkylation, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Réaction catalytique d’un hydrocarbure oléfinique sur une isoparaffine ou un hydrocarbure aromatique. L’alkylation est un procédé chimique essentiel en pétrochimie. Ce procédé de raffinage permet d’améliorer les indices d’octane des carburants. La réaction d’alkylation consiste à substituer dans une molécule un atome d’hydrogène par un radical alkyle (-CnH2n+1).
  • Équivalent étranger : alkylation.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999. et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Alliance Solutions Fioul

L’Alliance Solutions Fioul est l’association pour l’utilisation performante du fioul domestique, créée en 1984 sous le nom d’Asfuel.

Elle compte parmi ses membres les sociétés de raffinage, les entreprises d’importation et de distribution de fioul domestique, les constructeurs et les distributeurs de matériel de chauffage.

Elle a pour mission de rassembler les professionnels concernés, de promouvoir le fioul domestique en tant qu’énergie de chauffage et de développer une communication spécifique auprès du grand public, des décideurs professionnels et institutionnels.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Allothermique, adj.
  • Domaine : Chimie/Thermodynamique.
  • Antonyme : autothermique, adj.
  • Définition : Se dit d’une réaction chimique qui doit être entretenue à l’aide d’une source de chaleur extérieure.
  • Équivalent étranger : allothermal, allothermic.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Amarrage multipoint
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Forage – Production.
  • Définition : Système d’amarrage qui relie plusieurs points d’un navire ou d’une plateforme à des points d’ancrage multiples au fond de la mer.
  • Voir aussi : amarrage unipoint et système d’amarrage à tourelle.
  • Équivalent étranger : multi-point mooring (en), MPM, multipoint mooring (en), MPM, spread mooring system (en), SMS.
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Amarrage unipoint
  • Synonyme : Amarrage en un point.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Forage – Production.
  • Définition : Système d’amarrage qui relie un navire à une bouée elle-même ancrée au fond de la mer.
  • Voir aussi : Amarrage multipoint et système d’amarrage à tourelle.
  • Équivalent étranger : single buoy mooring (en), SBM, single-buoy mooring (en), SBM, single point mooring (en), SPM, single-point mooring (en), SPM (en).
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Ammoniac

L’ammoniac (NH3) est un gaz provenant notamment de l’agriculture (engrais, fermentations anaérobies…) qui participe aux phénomènes d’acidification.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Amodiation, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz.
  • Synonyme : cession, n.f.
  • Équivalent étranger : farm-out.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Anaérocombustion, n.f.
  • Domaine : Énergie-Environnement.
  • Définition : Procédé de combustion pour la production d’énergie, dans lequel on utilise comme comburant, à la place de l’air, un oxyde métallique régénéré périodiquement.
  • Note : L’anaérocombustion permet d’obtenir un flux de dioxyde de carbone (CO2) exempt d’azote, plus facile à récupérer et à conditionner pour le transport et le stockage. Elle fait partie des procédés dits du « charbon propre ».
  • Voir : oxycombustion, technologie du charbon propre.
  • Équivalent étranger : Chemical Looping Combustion (CLC).
Source : Journal officiel du 6 septembre 2008.
Anthropique
  • Domaine : Environnement/Écologie.
  • Définition : Adjectif qui qualifie une action faite par l’Homme provoquant directement ou indirectement la dégradation de l’environnement. Certaines activités comme l’agriculture ayant recours aux pesticides entraînent par exemple la pollution des sols et la modification des reliefs.
  • Note : Une zone anthropisée a perdu une plus ou moins grande partie de sa naturalité, même si elle a gardé son apparence naturelle : les prairies et pâtures, les forêts, etc.
Source : Save 4 Planet (avril 2023).
API

L’API est l’acronyme d’« American Petroleum Institute », l’organisation professionnelle représentant les activités de l’industrie pétrolière et gazière américaine.

Le « degré API » d’un pétrole brut caractérise sa densité et sa qualité (voir cette définition).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Appareil de forage
  • Domaine : Pétrole et gaz / Forage.
  • Définition : Ensemble des installations de forage.
  • Équivalent étranger : ring.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Appareil de forage compact
  • Domaine : Pétrole et gaz / Forage.
  • Définition : Ensemble des équipements nécessaires à un forage, comprenant des modules empilables conçus pour des installations de dimension réduite.
  • Équivalent étranger : compact ring.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
APTH

APTH est l’acronyme de l’Association pour la Prévention dans les Transports d’Hydrocarbures.

Créée à l’initiative de l’UFIP et de la FFPI (Fédération Française des Pétroliers Indépendants), cette association est un leader en France des formations réglementaires au transport des matières dangereuses par camions-citernes.

Depuis 1995, l’APTH possède et fait fonctionner un centre de formation technique destiné aux formations pratiques des chauffeurs au Creusot (Saône et Loire).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Aquanettoyage, n.m
  • Domaine : Pétrole et gaz / Transport.
  • Définition : Méthode par laquelle les eaux de lavage de chaque citerne d’un pétrolier sont collectées dans une citerne où l’on peut charger, sur l’huile qui surnage, une nouvelle cargaison de brut.
  • Équivalent étranger : load-on-top.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Arabe léger

L’arabe léger désigne un standard de pétrole brut du Moyen-Orient, ayant une densité de 34° API.

Dans les années soixante dix, après le 1er choc pétrolier, l’arabe léger, a été considéré comme la valeur de référence du prix du baril de pétrole.

Du fait de la diversification géographique des approvisionnements de pétrole, l’arabe léger n’est désormais plus la seule référence pour les cotations de marché de l’énergie.

Il existe également comme référents, le WTI (West Texas Intermediate) aux Etats-Unis, le Brent en Europe et le Dubaï au Moyen-Orient.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Aromatiques

Hydrocarbures insaturés inclus dans le pétrole brut ou issus du raffinage (du reformage catalytique par exemple).

De structure cyclique, comportant un noyau de benzène, les aromatiques légers (Benzène, Toluène, Xylène) sont doté d’indices d’octane élevés.

Les aromatiques lourds ou polyaromatiques ont plusieurs noyaux de benzène et dont des constituants des fiouls et des bitumes.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
ARS
ARS est l’acronyme de “Anti-récession de soupapes”.

Le supercarburant ARS contient un additif au potassium qui permet de protéger les sièges de soupapes de certains véhicules du phénomène d’usure prématurée, phénomène évité jusqu’alors par le plomb.

L’utilisation de l’additif ARS est recommandée pour les véhicules anciens, notamment ceux fabriqués avant 1987, pour éviter l’usure prématurée des composants moteur.

L’additivation au plomb est supprimée depuis le 1er janvier 2000.

ATEE

L’ATE (Association Technique Energie Environnement) regroupe des techniciens et des entreprises dont le but est de développer les échanges entre les professionnels en charge de l’énergie et de la protection de l’environnement dans les entreprises, les administrations, les collectivités territoriales et les universités.

Elle vise aussi à renforcer les compétences de ses adhérents, promouvoir et défendre la maîtrise de l’énergie auprès des pouvoirs publics, développer une synergie entre les acteurs nationaux et européens concernés par la maîtrise de l’énergie et la lutte contre l’effet de serre.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Audit environnemental
  • Domaine : Écologie.
  • Définition : Le règlement CEE n°1836/93 définit l’audit environnemental comme une évaluation approfondie et objective du management des questions environnementales dans les processus de production d’une entreprise industrielle.
  • Note 1 : Avec l’essor de la croissance verte en France, toutes les sociétés, peu importe leur secteur d’activité, intègrent cette démarche. Cet audit se fait conformément aux normes ISO et BS et aux règlements comme le Système de Management Environnemental et d’Audit ou SMEA (EMAS en anglais). Cette analyse permet aux dirigeants de contrôler la conformité et la performance des pratiques environnementales de leur entreprise.
  • Note 2 : L’étude peut être effectuée par des salariés, dans le respect des règles de déontologie du métier, ou par une société extérieure.
Source : save 4planet (avril 2023).
Auto-Oil

Auto-Oil, programme européen lancé en 1997, vise à réduire la pollution atmosphérique urbaine d’origine automobile, grâce à des orientations techniques et législatives pour les carburants et les véhicules du futur.

Mené conjointement par la Commission Européenne, les industries pétrolières et les constructeurs automobiles, il privilégie des mesures ayant le meilleur rapport coût / efficacité pour les parties prenantes.

Avitaillement

L’avitaillement est la procédure consistant à préparer et fournir des vivres, eau, glace, carburant, comburant ou matériel divers (armes ou munitions dans certains contextes) à :

  • un tiers qui peut être une personne ou un groupe de personnes ;
  • un lieu de vie et de travail isolé (phare, fort militaire) ;
  • aux responsables ou techniciens chargés du fonctionnement d’un moyen de transport (dans ce cas l’avitaillement inclut la préparation – plats préparés, vaisselle, boissons… –, le transport et chargement vers le service chargé de la restauration à bord). Il est destiné à l’équipage, aux passagers ou au service de bord.

Ce mot a un sens qui peut varier selon les domaines où il est utilisé. Ce sens est plus large que le seul ravitaillement.

Le prestataire de ce service est dit « avitailleur ».

Source : Wikipédia
avitailler v.t.
  1. Fournir à un navire ses approvisionnements de voyage (vivres et matériel de rechange).
  2. Fournir à un aéronef un produit quelconque, en particulier son carburant.
Source : larousse.fr
Baisse de pression
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Diminution de la pression des gaz volontairement effectuée dans une installation gazière.
  • Note : Lorsque la pression baisse de façon accidentelle, on parle de «chute de pression».
  • Équivalent étranger : blowdown.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Baril

Le baril est l’unité de mesure de volume anglo – saxonne pour le pétrole brut, qui équivaut à environ 159 litres.

Son origine remonte aux tonneaux qui servaient à transporter les liquides au temps de la marine à voile. 1 baril (1 b) = 159 litres = 0,159 m3.

On emploie également fréquemment les équivalences suivantes : 7,5 barils = 1 tonne de brut ; 1 baril par jour = 50 tonnes par an et bep signifie “baril équivalent pétrole”.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Baril livré
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
  • Définition : Quantité de pétrole équivalant à un baril, effectivement livrée au terme d’une chaîne de transactions commerciales.
  • Équivalent étranger : wet barrel.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Baril-papier
  • Domaine : Pétrole et gaz / Économie.
  • Voir : Baril-titre, n.m.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Baril-titre
  • Domaine : Pétrole et gaz / Économie.
  • Synonyme : Baril-papier, n.m.
  • Définition : Titre négociable sur les marchés internationaux, qui représente une quantité de pétrole équivalant à un baril.
  • Pluriel : des barils-titres, des barils-papier.
  • Équivalent étranger : paper barrel.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Base lubrifiante de haute viscosité
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Huile de base de haute viscosité, issue par désasphaltage d’un résidu sous vide.
  • Équivalent étranger : bright stock.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Benzène
Le benzène est un constituant naturel du pétrole.

Il est présent dans les carburants car il contient de l’octane, substance favorisant les performances des moteurs. Sa teneur dans les carburants est fixée à 1 % maximum depuis le 1er janvier 2000.

Le benzène peut être utilisé également comme solvant dans les industries chimiques.

Le benzène est caractérisé par sa toxicité et sa dangerosité pour la santé humaine et animale.

Les normes européennes de benzène dans l’air s’appliquent en France (10 micro g / Nm3 en 2005 puis, en diminuant de 1 micro g / Nm3 par an, 5 micro g / Nm3 en 2010).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Biocarburant(s), n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Carburant constitué de dérivés industriels tels que les gaz, alcools, éthers, huiles et esters obtenus après transformation de produits d’origine végétale ou animale.
  • Voir aussi : carburant d’appoint, ester éthylique d’acide gras, ester éthylique d’huile végétale, ester méthylique d’acide gras, ester méthylique d’huile végétale.
  • Équivalent étranger : biofuel.

L’objectif environnemental des biocarburants est de participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la réduction de consommation des énergies fossiles. Faire croître des plantes pour produire des “carburants verts”, c’est grâce au captage du CO2 par la végétation, contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Un biocarburant est un carburant constitué pour tout ou partie de produits d’origine végétale ou animale. Ce type de carburant est utilisé par l’industrie pétrolière dans la fabrication de l’essence et du gazole.

La première filière de production de biocarburants a été bâtie à partir de sucre, issu de céréales, de canne à sucre ou de betterave.

La matière végétale transformée en éthanol (ou alcool éthylique selon les appellations) peut également être traitée pour fabriquer de l’ETBE (nom scientifique de l’ Ethyl Tertio Butyl Ether). Elle peut alors être incorporée dans l’essence jusqu’à un taux de 15 %.

Cependant, même si les biocarburants semblent prometteurs en matière de débouché pour l’agriculture française, leur fabrication est complexe. L’éthanol peut être mélangé à l’essence, mais sa sensibilité à l’eau et sa volatilité peuvent engendrer un mauvais fonctionnement des moteurs ainsi que des risques d’émission de vapeurs d’essence.

La seconde filière de produits biocarburants provient d’huiles végétales (colza, maïs, tournesol).

Après transformation par procédé chimique appelé estérification, ce produit prend alors le nom de biodiesel ou Diester®. Il peut alors être mélangé au gazole classique (le taux d’incorporation actuel sur le territoire français est de 7 %, plus rarement 10%, pour les véhicules des particuliers et atteint 30 % pour les véhicules de parc automobile d’entreprise).

A l’échelle mondiale, la filière éthanol dite “sucre” est beaucoup plus développée que la filière “huile”. Ainsi au Brésil, le bioéthanol issu de la canne à sucre alimente déjà plus de 20 % des besoins du pays en carburant (2024).

Source : Journal officiel du 22 juillet 2007 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Biocarburant de deuxième génération
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Synonyme : Baril-papier, n.m.
  • Définition : Biocarburant constitué de composés oxygénés ou d’hydrocarbures qui sont obtenus à partir de bois, de cultures spécifiques non destinées à l’alimentation humaine ou animale, de résidus agricoles et forestiers ou de déchets ménagers.
  • Voir aussi : Biocarburant et biocarburant de première génération.
  • Équivalent étranger : advanced biofuel (en), second-generation biofuel (en)
Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Biocarburant de première génération
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Biocarburant constitué d’alcools, d’huiles, d’esters d’huiles ou d’hydrocarbures qui sont obtenus après transformation de produits agricoles destinés habituellement à l’alimentation humaine ou animale.
  • Note : Les produits agricoles utilisés proviennent notamment de plantes sucrières, amylacées ou oléagineuses.
  • Voir aussi : Biocarburant et biocarburant de deuxième génération.
  • Équivalent étranger : first-generation biofuel (en)
Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Biocombustible, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Combustible constitué de dérivés industriels tels que les gaz, alcools, éthers, huiles et esters obtenus après transformation de produits d’origine végétale ou animale.
  • Équivalent étranger : biofuel.
Source : Journal officiel du 22 juillet 2007.
Biodiversité

Le biodiversité La variété des formes de vie, des espèces, des gènes et des écosystèmes présents sur Terre.

Bioénergie, n.f.
  • Domaine : Énergie-Environnement.
  • Définition : Énergie obtenue à partir de produits de la biomasse.
  • Note : Les produits de la biomasse sont par exemple les biocombustibles, les biocarburants ou les biogaz.
  • Équivalent étranger : bioenergy.
Source : Journal officiel du 15 décembre 2013.
Biogaz, n.m.
  • Domaine : Gaz / Production.
  • Définition : Le terme générique « biogaz » désigne un gaz naturel produit à partir de matières organiques en décomposition. C’est un mélange de dioxyde de carbone (un tiers) et de méthane (deux tiers), qui peut remplacer le gaz d’origine fossile. Ce gaz peut aussi contenir des traces de soufre, d’oxygène ou d’azote.
  • Notes :
    1. Le biogaz est une énergie renouvelable, relativement facile à se procurer. Sa production a lieu dans tous les endroits privés partiellement ou totalement d’aération, et où sont stockés des déchets végétaux et animaux fermentescibles.
    2. Le biogaz est produit notamment dans les stations d’épuration d’eaux usées et les centres de stockage de déchets équipés de méthaniseurs industriels.
  • Équivalent étranger : biodiesel.

Le biogaz est le produit issu de la fermentation sans oxygène de matières organiques, animales ou végétales. Cette fermentation, appelée aussi méthanisation, se produit naturellement dans les marais par exemple, et peut être provoquée artificiellement dans des digesteurs qui transforment des boues d’épuration, des déchets organiques industriels ou agricoles … , principalement en méthane, identique au gaz naturel issu des gisements de gaz.

Biogazole, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Composant d’origine végétale pouvant être substitué en tout ou partie au gazole.
  • Voir aussi : ester méthylique d’huile végétale.
  • Équivalent étranger : biodiesel.
Source : Journal officiel du 22 juillet 2007.
Biokérosène, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Synonyme : kérosène biologique.
  • Définition : Kérosène issu de produits d’origine végétale ou animale.
  • Note : Le biokérosène est surtout utilisé comme carburéacteur.
  • Voir aussi : biocarburant, carburant d’appoint, carburéacteur, kérosène paraffinique synthétique.
  • Équivalent étranger : biokerosene.
Source : Journal officiel du 15 août 2015.
Biomasse, n.m.
  • Domaine : Gaz / Énergie.
  • Définition : La biomasse est l’ensemble des déchets et matières organiques qui peut être transformé en énergie thermique ou électrique.
  • Notes :
    1. Ce terme englobe tout ce qui est détritus d’origine végétale, comme les feuilles, le bois et les résidus alimentaires ainsi que les restes d’animaux morts sur le sol.
    2. La biomasse peut revêtir des formes diverses. Les huiles végétales et les bioalcools appartiennent par exemple à la catégorie des liquides, tandis que le biogaz comme son nom l’indique se trouve sous forme gazeuse.
    3. La transformation de la biomasse en énergie dépend de ces caractéristiques physiques, elle se fera donc soit par combustion, gazéification, digestion anaérobie, pyrolyse ou méthanisation.

La biomasse est l’ensemble des matières organiques d’origine végétale, animale, ou fongique pouvant devenir source d’énergie par combustion après méthanisation (biogaz) ou après transformation chimique (agrocarburant). C’est, par définition, une énergie renouvelable. La biomasse est utilisée par l’homme depuis qu’il maîtrise le feu. Elle demeure la principale énergie renouvelable utilisée dans le monde pour le chauffage et la cuisson des aliments, en particulier dans les pays les moins avancés.

Biocombustible, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Combustible constitué de dérivés industriels tels que les gaz, alcools, éthers, huiles et esters obtenus après transformation de produits d’origine végétale ou animale.
  • Équivalent étranger : biofuel.
Source : Journal officiel du 22 juillet 2007.
Bioénergie, n.m.
  • Domaine : Énergie-Environnement.
  • Définition : Énergie obtenue à partir de produits de la biomasse.
  • Note : Les produits de la biomasse sont par exemple les biocombustibles, les biocarburants ou les biogaz.
  • Équivalent étranger : bioenergy.
Source : Journal officiel du 15 décembre 2003.
Bitume

Le bitume est un mélange d’hydrocarbures lourds (asphaltènes), extraits du pétrole par distillation sous vide lors du processus de raffinage du brut.

De couleur noire ou brunâtre, il prend une forme pâteuse ou solide à la température ambiante.

Souvent assimilé au goudron (issu du charbon) ou à l’asphalte (dont il est un des composants), le bitume s’en distingue pourtant.

Liquéfié à chaud, il adhère aux surfaces où il est appliqué. Mélangé à d’autres matériaux, par exemple du sable, il est utilisé comme produit d’étanchéité dans le bâtiment. Sa principale utilisation est la construction routière où il sert de liant pour les enrobés à chaud comme les bétons bitumineux ou les graves bitumes.

Le bitume est connu depuis l’Antiquité (des Egyptiens, des Sumériens et des Hébreux), pour son usage d’étanchéité sous le nom de « bitume de Judée » car il existait alors à l’état naturel sur les bords de la Mer Morte et de la mer Caspienne.

Bloc d’obturation de puits
  • Abréviation : BOP.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Forage.
  • Définition : Ensemble de vannes placées sur la tête d’un puits en forage, destiné à maîtriser les éruptions.
  • Voir aussi : Éruption.
  • Équivalent étranger : blowout preventer (BOP).
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Bonus de capacité
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Augmentation de la capacité d’une installation de raffinage, induite par des modifications de cette installation ou de ses conditions de fonctionnement.
  • Équivalent étranger : capacity creep, creeping capacity.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Bouillie, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz.
  • Définition : Suspension épaisse d’un matériau insoluble dans un liquide.
  • Équivalent étranger : slurry.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Bouquet énergétique
  • Domaine : Pétrole et gaz / Économie.
  • Définition : Répartition, généralement exprimée en pourcentages, des énergies primaires dans la consommation d’un pays, d’une collectivité, d’une industrie.
  • Équivalent étranger : energy mix.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Boutique de station-service
  • Domaine : Économie et gestion d’entreprise.
  • Équivalent étranger : convenience store.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Brai, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Équivalent étranger : pitch.

Le brai de pétrole est un résidu pâteux résultant de distillations successives du pétrole brut. Solide à température ambiante, il est constitué d’hydrocarbures aromatiques et hétérocycliques.

Le brai de houille (Pitch coke ou Coal Tar Pitch) est issue de la distillation du goudron de houille.

Source : Journal officiel du 12 janvier 1999 et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Break even

Voir « Seuil de rentabilité ».

Brent

A l’origine, le “Brent” est un gisement de pétrole découvert en 1971 au large d’Aberdeen en Mer du Nord écossaise et mis en exploitation en 1976.

Champ britannique le plus productif de la mer du Nord, il a donné son nom au pétrole brut de référence de cette région. Léger, son degré API est de 37°.

Par la suite, le Brent est communément devenu la référence du pétrole brut sur les marchés boursiers pétroliers d’une partie de l’Europe, de l’Afrique et de la Méditerranée.

Bretelle, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Production.
  • Définition : Raccord flexible ou rigide de l’ordre de quelques dizaines de mètres, qui est installé entre des équipements de production sous-marine.
  • Voir aussi : Raccord sous-marin.
  • Équivalent étranger : flying lead, jumper.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Brut
Le brut est le pétrole non raffiné, extrait du gisement.

Il existe des centaines de variétés de pétrole brut.

Afin d’établir des repères fixes de prix, certains types de bruts sont retenus pour établir les prix moyens du pétrole.

On considère généralement trois pétroles bruts de référence :

  • le Dubaï Light (arabe léger), brut de référence du Moyen-Orient
  • le WTI (Western Texas Intermediate), brut de référence américain
  • le Brent (brut de référence européen).

Le brut étant côté au marché des matières premières, son cours varie constamment.

Les pétroles bruts sont classés en fonction de leur degré API (voir définition degré API) selon quatre catégories : léger (supérieur à 31,1° API) moyen (de 22,3° à 31,1° API), lourd (de 10° à 22,3° API) et extra lourd (inférieur à 10° API).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Brut d’accord de participation
  • Forme abrégée : Brut de participation.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Économie du pétrole et du gaz.
  • Définition : Part du pétrole brut revenant, conformément aux accords de participation, au pays producteur, mais qui peut être rachetée par les compagnies à un prix déterminé lorsque le gouvernement de ce pays n’est pas parvenu à l’écouler lui-même sur le marché.
  • Voir aussi : Prix de rétrocession.
  • Équivalent étranger : participation crude.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Brut de référence
    • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
    • Définition : Pétrole brut dont les caractéristiques sont prises en compte pour la conception des installations de raffinage.
    • Équivalent étranger : design crude.
    • Domaine : Pétrole et gaz / Économie du pétrole et du gaz.
    • Définition : Pétrole brut qui sert de base pour le calcul du prix des autres pétroles bruts.
    • Équivalent étranger : marker crude.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
BTS
BTS est l’acronyme de « basse teneur en soufre » qui qualifie le fioul lourd dont la teneur en soufre est inférieure ou égale à 1% (voir HTS et TBTS pour la définition des autres fuel lourds).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
BTU

BTU est l’acronyme “British Thermal Unit”, une unité anglo-saxonne d’énergie définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d’une livre anglaise d’eau d’un degré °F à la pression constante d’une atmosphère.

Un BTU est l’équivalent de 1 060 joules et de 0,29 Wh.

Le prix du gaz naturel aux Etats-Unis est souvent exprimé en USD / MMBTU.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Caboteur

Navire spécialisé dans les liaisons courtes de port à port nationales ou intra-communautaires.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Cahier des charges d’un appel d’offres
  • Domaine : Pétrole et gaz / Ingénierie.
  • Équivalent étranger : bidbook.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Calorie

La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour porter de 15° à 16°C la température d’un gramme d’eau.

La Kilocalorie (KCal) vaut mille calories et la thermie (th), mille kilocalories.

La calorie est une unité de quantité de chaleur et de travail qui, dans le nouveau Système International d’unités (S.I.) cède la place au joule et au kWh.

En France, la consommation de gaz est facturée par GDF Suez en kWh, comme celle d’électricité, et non plus en th.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Calotte de gaz
  • Domaine : Pétrole et gaz / Prospection.
  • Définition : Accumulation de gaz libres dans la partie supérieure d’un gisement de pétrole.
  • Équivalent étranger : gas cap.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006
Campagne
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Période d’activité d’une installation comprise entre deux réglages des paramètres de raffinage.
  • Équivalent étranger : batch processing.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Canister

Le canister est un système destiné à piéger les vapeurs d’essence dans un véhicule automobile.

Pour répondre aux contraintes environnementales du Clean Air Act, les canisters ont été installés sur tout véhicule neuf vendu aux Etats-Unis depuis l’an 2000.

Le principe de fonctionnement du canister est de piéger les vapeurs d’essence sur du charbon actif et de les restituer ensuite vers le moteur lorsqu’il est en fonctionnement.

C’est en quelque sorte le « poumon » d’un circuit d’essence complètement clos.

Un canister réduit les pertes d’essence par évaporation d’environ 90 % pour un véhicule automobile.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Captage et stockage du CO2
  • Abréviation : CSC.
  • Domaine : Énergie-Environnement.
  • Définition : Processus consistant à recueillir le dioxyde de carbone (CO2) produit dans des usines ou des centrales électriques et à le transporter dans un lieu de stockage afin d’en empêcher la diffusion dans l’atmosphère.
  • Voir aussi : puits de carbone, technologie du charbon propre.
  • Équivalent étranger : CO2 capture and sequestration (CCS), CO2 capture and storage (CCS).
Source : Journal officiel du 6 septembre 2008.
Carbone organique total
  • Abréviation : COT.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Prospection.
  • Définition : Masse de carbone d’origine organique présente dans une roche rapportée à la masse de celle-ci, qui permet de déterminer la richesse de cette roche en matières organiques et d’évaluer ainsi la probabilité qu’elle contienne des hydrocarbures.
  • Note : Le carbone organique total est généralement exprimé en pourcentage.
  • Équivalent étranger : total organic carbon (TOC).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Carburant, n. m.

Un carburant est un hydrocarbure liquide ou gazeux qui, mélangé avec de l’air, permet par combustion de transformer l’énergie thermique libérée en énergie mécanique dans divers types de moteurs : à essence, diesel, turbine d’avion.

Carburant d’appoint
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Carburant de substitution destiné à être mélangé à un carburant d’origine pétrolière.
  • Note : Le carburant d’appoint est le plus souvent constitué de biocarburants.
  • Voir aussi : Biocarburant.
  • Équivalent étranger : drop-in fuel.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Carburéacteur, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Carburant pour moteur à réaction.
  • Voir aussi : Biocarburant.
  • Équivalent étranger : jet fuel.

Un carburéacteur est un carburant pour moteur d’avion à turbine (turboréacteur ou turbine à hélice) constitué principalement de kérosène ou de pétrole lampant (coupe 175° – 225°C).

L’application aéronautique de ce carburant exige le respect de spécifications sévères et des contrôles à différents stades de fabrication et de mise en œuvre. En particulier, un carburéacteurs doit posséder une bonne tenue au froid (-50°C) pour éviter le figeage qui empêcherait l’alimentation du réacteur. De même, la présence d’eau est étroitement contrôlée pour empêcher la formation de bouchons de glace.

A la sortie de la raffinerie, le carburéacteur ne contient qu’une très faible quantité d’eau dissoute. Lors de la distribution et du stockage, il est à nouveau filtré et purgé permettant ainsi d’éviter tout incident.

Source : Journal officiel du 12 février 2012 et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Carottage

Opération qui consiste, au cours d’un forage, à prélever des échantillons de terrains, soit dans le fond du trou, soit latéralement à partir de ses parois.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Catalyseur

Un catalyseur est une substance qui favorise des réactions chimiques sans subir elle-même de modification dans ce processus.

Le reformage en pétrochimie est un procédé qui permet la conversion de molécules de naphta en molécules aromatiques en présence de platine et d’alumine.

Le catalyseur est sensible aux métaux contenus dans les pétroles bruts qui agissent comme des poisons. Il est également sensible au coke formé lors des réactions, ce qui peut diminuer son action.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
CCS

CCS est l’acronyme de « Carbon Capture and Storage », formulation anglaise de captage-stockage de CO2.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
CEDRE

CEDRE est l’acronyme de « Centre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentation » sur les pollutions accidentelles des eaux.

Le CEDRE a été créé en 1978 pour améliorer la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, suite au naufrage de l’Amoco Cadiz.

Situé à Brest, le CEDRE intervient auprès des sociétés pétrolières, et dans le cadre de contrats passés avec l’Union européenne, pour des missions de formation et d’expertise, dans le domaine de la lutte contre les pollutions par les hydrocarbures.

Dans le domaine de la formation, le CEDRE collabore avec le centre de Southampton (Oil Spill Service Centre), au Royaume-Uni, créé par l’industrie pétrolière pour ses besoins propres d’intervention en cas de pollution marine.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP) et Qwant.
Central marémotrice
  • Domaine : Électricité / production.
  • Définition : Une centrale marémotrice produit de l’énergie électrique à partir du marnage ou des courants de marée.
  • Principe : Son fonctionnement repose essentiellement sur la transformation de l’énergie cinétique des marées grâce à un barrage séparant deux bassins d’eau de mer situés à des niveaux différents.
  • Note : Ce type d’infrastructure est construit dans un estuaire ou dans un bras de mer où le marnage est très fort. Un site marémoteur ne peut fonctionner correctement si le marnage est inférieur à 5 mètres et si la profondeur lors des basses mers ne dépasse pas 10 mètres.
  • Exemple : La France exploite une centrale de ce type dans l’estuaire de la Rance, en Bretagne.
Source : save4planet.com (avril 2023)
CH4
  • Abréviation : CH4.
  • Domaine : Gaz.
  • Voir aussi : Méthane.
  • Note : Le méthane est un puissant gaz à effet de serre !
Source : save4planet.com (avril 2023)
Chaîne du gaz naturel liquéfié
  • Abréviation : chaîne du GNL.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des installations et des opérations permettant de produire du gaz naturel, de le liquéfier et de le transférer depuis le champ d’extraction jusqu’au lieu de son utilisation.
  • Voir aussi : train de liquéfaction.
  • Équivalent étranger : liquefied natural gas chain, LNG chain.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Champ

Zone géographique comprenant un ou plusieurs gisements d’hydrocarbures qui partagent la même infrastructure ou une infrastructure apparentée.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Charbon
  • Domaine : Géologie.
  • Définition : Le charbon est un combustible fossile d’origine organique. Il est le résultat de la transformation de biomasse (résidus de forêts notamment) enfouie dans le sol au cours des temps géologiques.
  • Note : Par enfouissement, sous l’effet des pressions et des températures croissantes avec la profondeur (gravité, gradient thermique), les végétaux ensevelis sont en effet décomposés puis transformés en une matière solide et combustible à haute teneur en carbone : le charbon.
Source : Connaissance des Énergies (avril 2023)
Charge d’alimentation
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Produit de base introduit dans une installation pétrolière en vue de son traitement.
  • Voir aussi : Dessalage et matière première
  • Équivalent étranger : feedstock (en)

Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 12 février 2012.

Source : Journal officiel du 14 août 2014.
Châssis d’ancrage
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Définition : Structure ancrée au fond de la mer, qui sert de support à une plateforme de forage ou de production, ou qui assure la liaison avec cette dernière.
  • Voir aussi : plateforme à châssis d’ancrage.
  • Équivalent étranger : template.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Châssis mobile
  • Domaine : Pétrole et gaz / Forage-Production.
  • Définition : Châssis sur lequel sont installés divers équipements et qui repose généralement sur des patins, de manière à faciliter les déplacements.
  • Équivalent étranger : skid.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
CIF (Prix CIF)

CIF est l’acronyme de « Cost Insurance Freight ».

Le prix CIF d’une cargaison est le prix de celle-ci rendue à son port de destination. Il comprend le prix matière, le fret, les assurances et les taxes portuaires.

CLC (Prix CIF)

CLC est l’acronyme de « Civil Liability Convention », un protocole international ratifié par 92 états visant à couvrir par l’assurance du propriétaire du navire, les dommages dus à une pollution accidentelle.

Cette responsabilité est limitée à 133 DTS (Droits de Tirage Spéciaux) par tonneau avec un plafond à 59,7 millions de DTS.

Cluster

Le “cluster” est un mode d’organisation de site de production d’hydrocarbures qui permet de limiter la place occupée par des puits d’exploitation de pétrole ou de gaz.

Il est étroitement associé à la méthode du forage horizontal qui permet de draîner la production sur une distance de plusieurs centaines de mètres à plusieurs kilomètres.

Il permet également le traitement de la production d’hydrocarbures sur un site central ce qui, à nouveau, limite l’emprise au sol et le trafic liés à l’exploitaion du gisement.

CO

Le CO est la formule chimique du monoxyde de carbone, un gaz produit notamment par la combustion incomplète des combustibles gazeux, liquides ou solides à base de carbone.

Il est incolore, inodore et très toxique par inhalation qui, à des concentrations dans l’air variables selon les sujets, peut provoquer l’asphyxie.

Des concentrations dans l’air supérieures à 80-100 ppm pour une exposition inférieure à 1 heure, sont généralement considérées comme dangereuses.

Les concentrations de CO dans l’environnement proviennent notamment des gaz d’échappement des véhicules automobiles, des camions et des avions, et également des feux de forêt. A ce titre, le monoxyde de carbone est un gaz impliqué de façon majeure dans les effets les plus graves de la pollution atmosphérique.

CO2

Le CO2 est la formule chimique du dioxyde de carbone, appelé parfois gaz carbonique ou anhydride carbonique. C’est un gaz incolore et inodore.

Il est produit par la combustion des énergies fossiles, combustibles gazeux, liquides ou solides à base de carbone, ainsi que toutes les matières organiques en général.

Il est présent naturellement dans l’atmosphère terrestre. C’est un gaz à effet de serre connu et sa concentration croissante dans l’atmosphère serait au moins en partie responsable du réchauffement climatique.

Cogénération

La cogénération consiste à produire simultanément de l’énergie thermique et de l’électricité.

Les centrales électriques convertissent au maximum l’énergie thermique fournie par les chaudières en énergie électrique mais une grande quantité de chaleur (environ 61 % de l’énergie initiale) ne trouve aucune valorisation et doit être évacuée dans l’environnement.

Dans la cogénération, cette énergie thermique résiduelle n’est pas entièrement dissipée, elle est valorisée. Les fumées à l’échappement des chaudières peuvent servir, par simple récupération de la chaleur, à produire de la vapeur d’eau, à satisfaire les besoins thermiques des procédés, etc…

Grâce à la cogénération, la consommation d’énergie primaire est significativement réduite lorsque coexistent des besoins de chaleur et d’électricité.

Coiffage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Ensemble des opérations permettant de reprendre le contrôle d’un puits en éruption.
  • Équivalent étranger : capping.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Cokage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Formation par craquage thermique d’un dépôt de coke sur les surfaces d’un système soumises à de hautes températures, ayant pour conséquence d’en réduire les performances.
  • Voir aussi : craquage.
  • Équivalent étranger : coking.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Coke de pétrole

Le coke de pétrole est un produit à forte teneur en carbone issu de la décomposition du pétrole à haute température.

Le coke de pétrole, obtenu lors de la valorisation des résidus de pétrole issus du raffinage, sous vide par cokéfaction fluide, est un combustible.

Les cokes de pétrole de très haute qualité (” premium coke “) sont utilisés pour la fabrication d’électrodes.

Coke en aiguilles
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Coke structuré en forme d’aiguille.
  • Équivalent étranger : needle coke.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Cokéfaction, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Procédé thermique de transformation des pétroles bruts lourds produisant du coke.
  • Équivalent étranger : coking.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Cokéfaction fluide
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Procédé de cokéfaction par lequel le coke produit est fluidifié, partiellement consommé in situ, et utilisé comme agent thermique.
  • Équivalent étranger : fluid coking.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Cokéfaction retardée
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Cokéfaction effectuée dans une chambre de maturation.
  • Voir aussi : maturateur.
  • Équivalent étranger : delayed coking.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Coke supérieur
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Équivalent étranger : premium coke.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Coke vert
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Coke de pétrole brut, de couleur verdâtre, imbibé d’eau à sa sortie du maturateur.
  • Voir aussi : maturateur.
  • Équivalent étranger : green coking.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Collecteur-distributeur, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Production.
  • Définition : Dispositif qui collecte les fluides provenant de plusieurs pipelines et les redistribue dans diverses directions.
  • Notes : Les collecteurs-distributeurs sont principalement utilisés dans les installations de production en mer.
  • Équivalent étranger : pipeline-end manifold (PLEM).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Colonne de craquage
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Réacteur tubulaire, généralement proche de la verticale, utilisé dans les procédés de craquage catalytique et dans lequel le catalyseur est maintenu en fluidisation.
  • Équivalent étranger : riser.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Colonne de production
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Colonne d’acier utilisée pour l’équipement d’un puits producteur et servant à acheminer les fluides exploités.
  • Équivalent étranger : tubing.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Colonne montante, loc.n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Production.
  • Définition : Élément de liaison fond-surface rigide, généralement en acier, dans lequel les fluides circulent selon un mouvement ascendant.
  • Note : L’usage de la colonne montante est réservé à des profondeurs d’eau inférieures à 400 mètres.
  • Voir aussi : liaison fond-surface et ligne d’écoulement
  • Équivalent étranger : riser (en).

Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 12 février 2012.

Source : Journal officiel du 14 janvier 2023.
Combustibles Minéraux Solides
  • Forme abrégée : CMS.
  • Domaine : Énergie.
  • Définition : Les combustibles minéraux solides, ou CMS dans le langage énergétique, rassemblent les produits primaires et secondaires du charbon.
  • Notes :
    1. Ces sources d’énergie alimentent surtout les centrales électriques et les dispositifs d’alimentation des complexes sidérurgiques.
    2. Les catégories primaires des CMS regroupent le charbon à coke, le charbon vapeur et l’anthracite. Le lignite, dont l’utilisation reste marginale, en fait également partie, tout comme les substances charbonnières prélevées dans les terrils.
    3. Les produits secondaires rassemblent le coke de charbon – élément indissociable de la fabrication de l’acier -, ainsi que le goudron de houille et les agglomérés, ces derniers étant essentiellement utilisés dans le chauffage domestique.
Source : save4planet.com (avril 2023).
Compagnie pétrolière internationale (CPI)
  • Abréviation : CPI.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
  • Synonyme : société pétrolière multinationale (SPM).
  • Définition : Société pétrolière dont la majorité du capital est détenue par des intérêts privés multinationaux.
  • Équivalent étranger : international oil company (IOC).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Compagnie pétrolière nationale
  • Abréviation : CPN.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
  • Synonyme : société pétrolière nationale (SPN).
  • Définition : Société pétrolière dont la majorité du capital est détenue ou contrôlée par un État.
  • Équivalent étranger : national oil company (NOC).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Compensation des émissions de carbone
  • Forme abrégée : compensation carbone.
  • Domaine : Environnement.
  • Définition : Ensemble des mesures financières ou techniques permettant de contrebalancer, en partie ou en totalité, les émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui sont dues à une activité spécifique et n’ont pu être évitées ou limitées.
  • Note : Quand la compensation est totale, on parle, dans le langage professionnel, de « neutralité carbone » (en anglais : carbon neutrality)..
  • Équivalent étranger : carbon compensation.
Source : Journal officiel du 8 septembre 2013.
Composés oxygénés

Les composés oxygénés sont composés incluant des produits organiques oxygénés, alcools (méthanol, éthanol) ou éthers (ETBE, MTBE) permettent d’augmenter l’indice d’octane d’une essence.

Ils sont utilisés pour compenser l’effet de la réduction de la teneur en plomb de l’essence. Leur niveau d’introduction dans les différents carburants est soumis à une directive de l’Union européenne.

Condensat de gaz naturel
  • Forme abrégée : condensat, n.m.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Production.
  • Définition : Liquide de gaz naturel dont les molécules comportent au moins cinq atomes de carbone.
  • Voir aussi :Gaz naturel liquéfié et liquide de gaz naturel.
  • Équivalent étranger :condensate (en), natural gas condensate (en).

Un condensat de gaz naturelen anglais Natural Gas Liquid ou NGL* – est un mélange liquide d’hydrocarbures légers obtenu par condensation de certains gaz naturels bruts (en anglais – raw gas).

Il s’agit d’un mélange d’hydrocarbures de type C5 à C8 (c’est-à-dire à 5 à 8 atomes de carbone par molécule). Un condensat est un produit volatil, léger et instable ; sa densité API est proche de 80.

Les condensats de gaz naturel sont extraits avec le gaz en sortie de puits et traités dans une unité de traitement du gaz naturel et des condensats.
Ils peuvent ensuite être mélangés à d’autres hydrocarbures, d’origine fossile ou non, comme l’éthanol par exemple, pour produire divers types de carburants.

Selon les pays, les condensats sont ou non, pris en compte dans les statistiques de production pétrolière, même lorsqu’ ils sont vendus en tant que pétroles bruts légers.

*P.S. : Ne pas confondre avec le GNL (LNG en anglais) acronyme de «Gaz Naturel Liquéfié», le gaz naturel descendu à -170°C et utilisé par certain véhicules comme carburant.

Source : Journal officiel du 19 septembre 2018 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Conditionnement d’un puits
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des opérations qui permettent de mettre un puits en production.
  • Équivalent étranger : completion.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Conduite à enveloppes multiples
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Production – Raffinage.
  • Définition : Ensemble de tubes concentriques séparés par un milieu isolant, généralement destinés à réduire les transferts thermiques entre le fluide transporté et le milieu ambiant.
  • Équivalent étranger : pipe-in-pipe (en) [2 tubes], pipe-in-pipe-in-pipe (en) [3 tubes].
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Connecteur, n.m.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Forage
  • Définition : Pièce tubulaire qui permet de raccorder deux éléments de filetage différent, voire de diamètre différent.
  • Voir aussi : Garniture de forage
  • Équivalent étranger :crossover sub (en)
Source : Journal officiel du 19 janvier 2024.
Contango

Le Contango est un mot du vocabulaire des marchés de matières premières. Il fait référence à une condition de marché dans laquelle le prix d’un “future” ou d’un “forward” s’échange à un prix supérieur au prix spot attendu sur le moment.

Il est caractéristique d’une perspective haussière des marchés financiers à court terme. La courbe de future ou de forward qui en résulte a alors une pente positive, puisque, plus leur maturité est éloignée et plus ces contrats se vendent à des prix élevés.

Une matière première est dite en contango si son prix est plus élevé à terme qu’au comptant.

L’opposé de contango est “backwardation” : une matière première est dite en backwardation si elle est moins chère à terme qu’au comptant.

Contrat de partage de production
  • Abréviation : CPP.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
  • Définition : Contrat passé entre le propriétaire et l’exploitant d’un champ pétrolifère ou gazier, en vertu duquel une proportion déterminée de la production est accordée à l’exploitant à titre de rémunération.
  • Équivalent étranger : production sharing agreement (PSA).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Contrat journalier
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
  • Définition : Contrat de fourniture de gaz proposé le matin pour la journée dans le cadre d’une bourse d’échange.
  • Voir aussi : Contrat pour le lendemain.
  • Équivalent étranger : within-day contract (en).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Contrat pour le lendemain
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie du pétrole et du gaz.
  • Définition : Contrat de fourniture de gaz proposé le jour pour le lendemain dans le cadre d’une bourse d’échange.
  • Voir aussi : Contrat journalier.
  • Équivalent étranger : day-ahead contract (en).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Contrôle privé
  • Abréviation : CP.
  • Domaine : Transports / Transport maritime.
  • Définition : Opération d’initiative privée par laquelle un affréteur s’assure qu’un navire pétrolier, gazier ou chimiquier proposé à l’affrètement satisfait aux normes officielles et aux exigences définies par la profession en matière de sécurité et de protection de l’environnement.
  • Équivalent étranger : vetting.
Source : Journal officiel du 6 juin 2009.
Conversion

La conversion est l’ensemble des moyens et procédés de raffinage qui transforment la structure moléculaire d’un pétrole brut.

Les fractions lourdes sont transformées en coupes légères (par craquage, cokage) ; les coupes légères sont transformées en aromatiques (par reformage).

Conversion du charbon en oléfines
  • Abréviation : CCO.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Pétrochimie.
  • Définition : Procédé de synthèse d’hydrocarbures oléfiniques à partir du charbon.
  • Note : Les oléfines ainsi obtenues sont le plus souvent l’éthylène et le propylène, matières premières de la pétrochimie.
  • Équivalent étranger : coal to olefins (CTO), coal-to-olefins (CTO), coal-to-olefins process, CTO process.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Conversion du méthanol en oléfines
  • Abréviation : CMO.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Pétrochimie.
  • Définition : Procédé de synthèse d’hydrocarbures oléfiniques à partir du méthanol.
  • Équivalent étranger : methanol to olefins (MTO), methanol-to-olefins (MTO), methanol-to-olefins process, MTO process.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Conversion profonde

La conversion profonde permet la valorisation des coupes lourdes (notamment du résidu de la distillation sous vide) en produits légers grâce à des procédés technologiques complexes. La conversion profonde s’effectue par hydroconversion ou cokéfaction.

L’utilisation de la conversion profonde permet une adaptation de l’outil de raffinage à l’évolution du marché (diminution de la demande de fioul lourd, accroissement de la demande de distillats). Mais les investissements à mettre en œuvre sont très élevés (de l’ordre de 1 milliard d’euro pour une unité de conversion profonde).

Coupe

En raffinage, la coupe désigne un mélange d’hydrocarbures obtenu dans un intervalle de température donné lors de la distillation fractionnée.

Par exemple, la coupe C5 désigne la coupe d’essence contenant majoritairement les molécules constituées de cinq atomes de carbone et plus.

Le synonyme de coupe est : fraction.

Coupling aviation

L’avitaillement des avions modernes (milieu des années 60) se fait « en source », c’est-à-dire à grand débit, sous pression et par le dessous des réservoirs ; le raccordement entre l’avion et le flexible du véhicule ravitailleur est un « coupling », c’est-à-dire un raccord auto-étanche à fermeture rapide. Très simple à manœuvrer, adaptables à tout matériel analogue normalisé OTAN, les couplings offrent une sécurité d’emploi totale, ne pouvant être débranchés que dans la position où le liquide ne peut s’écouler.

Coupling industriels

Du même principe que les précédents, ils sont adaptés aux exigences industrielles par une construction plus simple et moins onéreuse. Adapté à une partie fixe (tuyauterie, réservoir) ou à une partie flexible, qu’il permet de maintenir plaines au branchement et au débranchement, chaque coupling remplace un raccord et une vanne.

Cours acheteur
  • Domaine : Pétrole et gaz/Marchés.
  • Équivalent étranger : bid price (en).
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Cours vendeur
  • Domaine : Pétrole et gaz / Marchés.
  • Équivalent étranger : asking price (en).
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Couverture
  • Domaine : Pétrole et gaz M/archés.
  • Équivalent étranger : hedging.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
COV

COV est l’acronyme de Composés Organiques Volatils, des vapeurs d’hydrocarbures émises aux différents stades du stockage et de la distribution de produits pétroliers, comme, par exemple, lors du remplissage du réservoir d’un véhicule en station-service.

Du fait de leurs propriétés, ces composés peuvent participer à des réactions photochimiques susceptibles d’intervenir dans des phénomènes de “smog”.

Ces pertes par évaporation peuvent être limitées par la mise en place d’un “canister” et de systèmes de récupération de vapeurs.

Les COV sont des gaz à effet de serre qui, en cas d’émission dans l’atmosphère, contribuent à y accroître la concentration en ozone.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
CPDP

CPDP est l’acronyme du « Comité Professionnel du Pétrole ».

Il établit une documentation économique et diffuse des données statistiques françaises et internationales, relatives à l’énergie, au pétrole et à l’industrie pétrolière. Il assure une veille réglementaire et fournit des services mutualisés.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
CPSSP

CPSSP est l’acronyme de « Comité Professionnel des Stocks Stratégiques Pétroliers », un organisme dont la mission est la constitution et la conservation des stocks stratégiques de pétrole et des produits pétroliers pour le compte des opérateurs pétroliers selon les termes de la loi pétrolière de 1992.

Les opérateurs s’affranchissent en partie ou en totalité de cette obligation par paiement d’une rémunération au CPSSP. Le Comité peut recourir aux services de la SAGESS.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Craquage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Procédé thermique ou catalytique visant à accroître la proportion relative des composants légers d’une huile par modification de la structure chimique de ses constituants.
  • Voir aussi : cokage, hydrocraquage.
  • Équivalent étranger : cracking (en).
  • Source : Révision de l’arrêté du 12 janvier 1973.

Le craquage est un processus de raffinage qui permet de transformer les fractions lourdes du pétrole brut en molécules plus légères, nécessaires à la fabrication des essences et gasoils. Le craquage s’effectue sous l’action de la chaleur (craquage thermique), de la vapeur (vapocraquage), de l’hydrogène (hydrocraquage), ou par catalyse (craquage catalytique).

Source : Journal officiel du 12 janvier 1999 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Craquage catalytique
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Opération de craquage durant laquelle la réaction se réalise en présence d’un catalyseur.
  • Équivalent étranger : catalytic cracking (en), cat cracking.
  • Source : Révision de l’arrêté du 12 janvier 1973.

Le craqueur catalytique est une unité de raffinerie qui permet de transformer, par l’action d’un catalyseur, les fractions lourdes du pétrole brut en fractions plus légères nécessaires à la fabrication des essences et gazole.

Pour ce fait, il faut avoir une température très élevée pour faire une telle séparation

Le craquage catalytique en schéma… : krohne.com

Source : Journal officiel du 22 septembre 2000 et energiesetmobilites.fr (UFIP) et tpepetrole09.free.fr.
Craquage catalytique fluide

Le craquage catalytique fluide est un procédé de craquage catalytique dans lequel le catalyseur se compose de particules si fines qu’il se comporte comme un liquide (fluide).

Le catalyseur en circulation est extrait en continu pour régénération (par brûlage du coke) puis réinjecté dans le circuit.

La charge est composée de distillats sous vide et d’effluents d’unités de cokéfaction et de viscoréduction.

Les produits obtenus sont essentiellement des essences et du gazole. Le FCC (Fluid Catalytic Cracker) est un élément essentiel des raffineries des pays industrialisés dont le marché des carburants est très développé.

La séparation des molécules se fait avec une pression réduite et à une température de 520°C au moyen d’un catalyseur à base de zéolithe

CTL

CTL est l’acronyme de « Coal to Liquid », technologie de la conversion du charbon en hydrocarbures liquides.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Débit

Volume de pétrole ou de gaz produit par unité de temps.

Source : talkpal.ai
Déblocage à l’explosif
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Technique permettant de débloquer à l’explosif les joints d’un train de tiges pour en permettre le dévissage en urgence.
  • Voir aussi : dévissage.
  • Équivalent étranger : back-off shooting (en).
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Degré API

L’indice de valeur API ou degré API, est une échelle de valeur créée par l’Americain Petroleum Institute.

Cet indice sert à mesurer la qualité et la densité du pétrole brut extrait et produit. Plus un pétrole brut est léger, plus son indice API est élevé et plus son rendement en raffinage est bon.

Les pétroles bruts produits dans le monde possèdent des indices allant de 20° API (brut lourd) à 60° API (brut léger).

La densité du Brent, pétrole de mer du Nord, relativement léger, est de 37 degrés API.

L’indice moyen de tous les pétroles bruts est de l’ordre de 34° API. <:p>

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Demande, n.f.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Marchés.
  • Voir aussi : Offre.
  • Édemand (en).
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Démarrage d’une installation
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Ingénierie.
  • starting up (en), start-up (en).
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Dénitrification

La dénitrification est le procédé industriel qui permet l’élimination des composés azotés d’un produit.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Dénox, n.m. (langage professionnel)
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Synonyme : élimination des oxydes d’azote.
  • Définition : Ensemble des traitements mis en œuvre pour éliminer tout ou partie des oxydes d’azote (NOx) contenus dans les effluents gazeux issus d’une combustion ou d’un procédé chimique.
  • Voir aussi : désox.
  • Équivalent étranger : DeNOx (en).
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Dépanneurs (Québec)

Les dépanneurs du Québec : pourquoi les appelle-t-on dépanneurs ? (article en anglais)

Source : dailyhive.com
Dépôt de produits pétroliers

Les dépôts de produits pétroliers sont des installations de stockage situées sur tout le territoire. Leur capacité varie de moins de 1000 m3 à plus de 100 000 m3.

Dans le processus de distribution des produits pétroliers, ils constituent l’étape intermédiaire entre la raffinerie et le consommateur.

Reliés à une voie ferrée, à une voie fluviale ou à un pipeline, ils peuvent être approvisionnés par la raffinerie à moindre coût.

C’est à partir des dépôts que les camions citernes ravitaillent les stations-service en carburants et les particuliers en fioul domestique.

Carte de situation des raffineries, dépôts pétroliers et pipelines français. UFIP (© lemonde.fr 09/01/2020)
Carte de situation des raffineries, dépôts pétroliers et pipelines français. UFIP (© lemonde.fr 09/01/2020)
Carte des dépôts pétroliers - Édition 2024 (© cpdp.org)
Carte des dépôts pétroliers – Édition 2024 (© cpdp.org)

cpdp.org : DÉPÔTS EN ACTIVITÉ FRANCE MÉTROPOLITAINE – ÉDITION 2024

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP) …
Derrick

Charpente métallique qui supporte le trépan d’un puits de pétrole.

Dérivation de puits (langage professionnel)
  • Domaine : Pétrole et gaz / Forage.
  • Définition : Technique consistant à forer, à partir d’une portion de puits déjà existante, un nouveau puits dont l’axe s’écarte de celui du puits précédent.
  • Note : La dérivation de puits peut être employée pour contourner un obstacle ou reprendre un forage effectué dans une mauvaise direction.
  • Voir aussi : Puits dérivé.
  • Équivalent étranger : side tracking (en), sidetracking (en).
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Désox, n.m. (langage professionnel)
  • Synonyme : Élimination des oxydes de soufre.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Raffinage.
  • Définition : Ensemble des traitements mis en œuvre pour éliminer tout ou partie des oxydes de soufre (SOx) contenus dans les effluents gazeux issus d’une combustion ou d’un procédé chimique.
  • Voir aussi : Dénox.
  • Équivalent étranger : DeSOx (en).
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Dessalage, n.m.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Raffinage.
  • Définition : Élimination des sels minéraux, généralement des chlorures, présents dans les charges d’alimentation avant le raffinage.
  • Voir aussi : Charge d’alimentation.
  • Équivalent étranger : desalting (en).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Dévissage, n.m.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Forage.
  • Définition : Opération de désolidarisation des éléments formant un train de tiges.
  • Voir aussi : Déblocage à l’explosif.
  • Équivalent étranger : back-off (en).
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Diagraphie

Opération d’enregistrement d’une ou de plusieurs caractéristiques des roches traversées par un sondage en fonction de la profondeur.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Diagraphie du fluide de forage
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Forage.
  • Définition : Enregistrement et analyse, en continu ou en différé, du fluide de forage et des déblais remontés par ce fluide.
  • Note : La diagraphie du fluide de forage a pour objet de caractériser les formations géologiques qui sont traversées, ainsi que de détecter la présence de pétrole ou de gaz.
  • Équivalent étranger : mud logging (en).
Source : Journal officiel du 12 novembre 2012.
Diagraphie en cours de forage
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Forage.
  • Définition : Mesure et enregistrement en temps réel de certaines propriétés physiques des roches traversées pendant un forage.
  • Équivalent étranger : logging while drilling (en), LWD.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Dispositif de contournement
  • Synonyme : dispositif de déviation, dispositif d’évitement, dispositif de dérivation.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ.
  • Équivalent étranger : by-pass (en).
  • Source : révision de l’arrêté du 12 août 1976.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Dissociation, n.f.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Production – Raffinage.
  • Définition : Opération qui consiste à retrouver la composition réelle d’un fluide en partant des résultats d’une modélisation par regroupement.
  • Voir aussi : modélisation par regroupement.
  • Équivalent étranger : delumping (en), inverse lumping (en), splitting (en).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Distillation atmosphérique
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Raffinage.
  • Définitions :
    1. Distillation du pétrole brut, effectuée à la pression atmosphérique, en vue d’obtenir l’essence, le kérosène, le gazole et les produits les plus lourds.
    2. Installation dans laquelle se réalise la distillation atmosphérique.
  • Voir aussi : produits de tête.
  • Équivalent étranger : crude distillation (en) et crude distillation unit (en).
  • Source : révision de l’arrêté du 12 janvier 1973.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Distribution directe du GNL
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ / Production.
  • Définition : Partie de la chaîne du GNL qui permet de distribuer du gaz sous forme liquéfiée à partir d’un terminal méthanier.
  • Note : La distribution directe du GNL s’effectue généralement à petite échelle de manière à répondre à des usages professionnels dans les domaines des transports routiers ou maritimes.
  • Voir aussi : chaîne du gaz naturel liquéfié, gaz naturel liquéfié et terminal méthanier.
  • Équivalent étranger : small-scale liquefied natural gas (en), SSLNG, small-scale LNG (en), SSLNG.
Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Drone sous-marin filoguidé
  • Abréviation : DSF.
  • Domaine : Tous domaines.
  • Définition : Drone d’intervention évoluant en eau profonde, piloté depuis la surface par liaison ombilicale.
  • Voir aussi : drone, drone sous-marin téléguidé.
  • Équivalent étranger : remotely-operated vehicle (ROV).
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Drone sous-marin téléguidé
  • Abréviation : DST.
  • Domaine : Tous domaines.
  • Définition : Drone d’exploration évoluant en eau profonde, piloté depuis la surface par des liaisons sans fil.
  • Voir aussi : drone, drone sous-marin filoguidé.
  • Équivalent étranger : autonomous underwater vehicle (AUV).
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
E.A.U. (Emirats Arabes Unis)

E.A.U. est l’acronyme de « Emirats Arabes Unis (en anglais UAE, United Arab Emirates) », une fédération d’états de la région du Moyen-Orient.

Les E.A.U. réunissent Abu Dhabi, Ajman, Dubaï Fujaïrah, Ras Al Khaimah, Sharjah et Umun Al Quwain.

Les Emirats arabes unis sont parmi les plus grands producteurs de pétrole et sont membres de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Échange, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
  • Équivalent étranger : swap.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Éco-bilan

Un Eco-bilan est une étude réalisée pour le compte d’une entreprise, qui comporte notamment un bilan énergétique et une quantification des différentes pollutions produites par son activité industrielle.

C’est une méthode d’analyse faisant la somme des ressources naturelles utilisées et des pollutions engendrées lors de la production, de la distribution, de la consommation. Elle concerne donc toutes les étapes du cycle de vie des produits.

Cette étude peut déboucher sur des recommandations.

C’est un outil d’aide à la décision pour la conception des produits, le choix des procédés ou des filières.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Écologie

L’écologie est la science qui étudie la relation des êtres vivants entre eux, avec leur milieu et leur environnement.

L’écologie est également admise comme un rapport tripartite entre les individus d’une espèce, l’activité organisatrice de cette espèce et l’environnement de cette activité.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Écosystème

Un écosystème est un ensemble d’éléments vivants ou non-vivants et leurs interactions avec le milieu naturel.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Écotaxe

Le terme « écotaxe » désigne toute taxe établie à des fins environnementales et tenant compte du coût social dû aux effets sur l’environnement du produit qui y est assujetti.

Initiative européenne initialement conçue pour lutter contre les émissions de gaz carbonique qui contribuent à l’effet de serre, l’écotaxe a pour but d’internaliser les dommages causés par les activités polluantes des agents émetteurs. Le coût de ces pollutions n’est alors plus supporté pleinement et uniquement par la collectivité et le principe du pollueur-payeur est mis en application.

Les pays signataires du protocole de Kyoto (1992) ont mis ce principe en œuvre. Ils s’étaient alors engagés à réduire avant 2010, leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 8 % par rapport à leur niveau de 1990.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Écoulement intermittent
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Production naturelle intermittente d’un puits de pétrole.
  • Équivalent étranger : flow by heads.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Effet de serre

L’effet de serre est à l’origine du réchauffement de la planète du fait de la présence de gaz dits à « effet de serre » et des nuages qui renvoient l’énergie émise par le sol et l’atmosphère vers le sol.

C’est un phénomène naturel sans lequel les températures sur la terre chuteraient à – 18°C.

Même si la question est encore l’objet de débats entre scientifiques, une majorité d’entre eux considère qu’il est aujourd’hui amplifié par l’activité humaine du fait de l’augmentation de la proportion des gaz d’origine anthropique dans l’atmosphère.

Les principaux gaz en cause sont le gaz carbonique (CO2), les chlorofluorocarbures (CFC) et le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote* (N2O).

* Protoxyde d’azote un gaz tout sauf hilarant, aux séquelles très loin d’être drôles (drogues.gouv.fr).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Efficacité énergétique

L’efficacité énergétique ou efficience énergétique définit l’état de fonctionnement d’un système pour lequel la consommation d’énergie est minimisée pour un service rendu identique. Elle concerne notamment les transports motorisés, et le bâtiment, qui représentent de l’ordre de 40 % environ de la consommation énergétique totale de l’Union européenne.

L’efficacité énergétique s’appuie sur l’optimisation des consommations, grâce à la recherche de la moindre intensité énergétique à service rendu égal, à une « utilisation rationnelle de l’énergie », à des processus et outils plus efficaces. Dans certains cas, l’efficacité énergétique peut même améliorer la qualité de service.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Effluent
  1. Dans la production d’hydrocarbures, il s’agit des fluides (eau, gaz, pétrole) extraits d’un puits.
  2. En raffinerie, un effluent correspond à tout type de déchet produit par une installation de traitement.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Emissions Trading System (ETS)

ETS est l’acronyme de « Emissions Trading System », le système européen d’allocations d’émissions de gaz à effet de serre, attribué à près de 11 000 centrales électriques et usines dans l’ensemble des pays de l’Union européenne. C’est un système de « cap and trade ».

Il fixe le volume maximum des gaz à effet de serre susceptibles d’être émis par une installation industrielle et permet à l’industriel qui réduit ses émissions au dessous de ce maximum, de conserver pour l’avenir le volume inutilisé de son allocation ou de le vendre à un autre industriel qui en serait acheteur pour couvrir ses besoins. A l’inverse, il prévoit de lourdes sanctions en cas de dépassement des allocations reçues, non couvertes par des acquisitions. Ce système est destiné à encourager le recours à des technologies peu émettrices de gaz à effet de serre. Les raffineries de pétrole font partie des industries émettrices de CO2 et sont à ce titre soumises au système des ETS.

Lancé en 2005, le système ETS est entré dans sa 3ème phase en 2013, comprenant notamment la mise aux enchères des allocations en remplacement des allocations gratuites existantes jusqu’alors. Cependant, la crise économique des années récentes a fait apparaître un surplus croissant d’allocations non utilisées, ce qui a dégradé le fonctionnement de ce marché et conduit la Commission européenne à repousser la mise en route du système de mise aux enchères.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Émissions d’un véhicule

Les émissions d’un véhicule sont les rejets gazeux apparaissant à la sortie du pot d’échappement.

Ces émissions sont constituées essentiellement de :

  1. Vapeur d’eau que l’on peut voir se condenser sous forme de nuage, en hiver, à la sortie de l’échappement ;
  2. Gaz carbonique (CO2) qui n’est pas toxique mais qui contribue à l’effet de serre ;
  3. Oxyde de carbone (CO), en faible quantité mais toxique ;
  4. Hydrocarbures imbrûlés (HC), c’est-à-dire une petite fraction de l’essence qui ne brûle pas complètement dans le moteur ;
  5. Oxydes d’azote (NOx), combinaison de l’azote et de l’oxygène de l’air et formés au moment de la combustion ;
  6. Anhydride sulfureux (SO2), lié à la présence du soufre dans les carburants.

Les trois types d’émissions, oxyde de carbone, hydrocarbures imbrûlés et oxyde d’azote doivent respecter les niveaux maximaux réglementés dans le cadre de normes européennes. Dans le cas de voitures dotées de pots catalytiques (utilisant de l’essence sans plomb), la présence de ces trois polluants est très largement réduite.

La réduction de présence des anhydrides sulfureux est obtenue en limitant les teneurs en soufre dans le carburant lors des opérations de raffinage.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Énergie éolienne
Les États-Unis disposent du 2e parc éolien au monde après la Chine. Ici, le site de Logan, dans le Colorado. (©Invenergy)
Les États-Unis disposent du 2e parc éolien au monde après la Chine. Ici, le site de Logan, dans le Colorado. (©Invenergy)
Source : Connaissance des Énergie (22 avril 2023).
Engagement d’achat ferme
  • Forme abrégée : achat ferme.
  • Domaine : Finances-Pétrole et gaz/Économie.
  • Définition : Clause d’un contrat d’achat à long terme, par laquelle l’acheteur s’engage à payer, à un prix généralement fixé, une certaine quantité de gaz ou de produits pétroliers dont le fournisseur lui garantit la disponibilité, qu’il prenne ou non livraison de celle-ci.
  • Note : Un engagement d’achat ferme peut porter également sur la fourniture de services liés à la logistique.
  • Équivalent étranger : take-or-pay, take-or-pay agreement, take-or-pay clause.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Enrobé

L’enrobé est un mélange de granulat et d’un liant, le bitume dans la majorité des cas.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Enrobé bitumineux
  • Forme abrégée : enrobé, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz / Raffinage.
  • Définition : Mélange naturel ou artificiel de matières minérales et de bitumes.
  • Équivalent étranger : asphalt, bituminous, coated material.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Entrepositaire agréé

Un entrepositaire agréé est un opérateur économique dont le statut est fixé par le Code général des Impôts. L’entrepositaire agréé peut détenir des produits pétroliers en suspension de droits d’assise avant sa mise à la consommation.

L’accord d’un opérateur est accordé par la Douane.

+ d’infos.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
EOR (Enhanced Oil Recovery)

EOR est l’acronyme de « Enhanced Oil Recovery », un ensemble de techniques permettant d’augmenter la production d’un gisement de pétrole.

La part des quantités de pétrole contenues dans un gisement de pétrole qui est effectivement extraite est en effet limité (elle est de l’ordre de 20%).

Les techniques d’EOR cohérentes sont l’injection de gaz, de CO2 liquide, de polymères, de solvants… . Leur mise en œuvre améliore la part de pétrole produite par le gisement, la faisant passer par exemple de 20 à 30% ; le volume extrait croît alors de 50%.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Équipement de tête de puits

Ensemble de dispositifs à la surface du puits utilisés pour contrôler le flux de pétrole ou de gaz.

Source : talkpal.ai
Éruption, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Jaillissement soudain et violent d’un puits en cours de forage.
  • Voir aussi : bloc d’obturation de puits.
  • Équivalent étranger : blowout.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Esquichage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Action consistant à pratiquer l’esquiche.
  • Équivalent étranger : squeeze job.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Esquiche, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Injection forcée de liquides ou de laitiers de ciment dans un sondage.
  • Équivalent étranger : squeeze.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Esquicher, v.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Pratiquer l’esquiche.
  • Équivalent étranger : squeeze (to).
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Essai de fonctionnement
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Équivalent étranger : test run.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Essai de réception provisoire
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Voir aussi : réception provisoire.
  • Équivalent étranger : precommissioning test.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Essence

L’essence est un mélange d’hydrocarbures utilisé comme carburant des moteurs à explosion.

Elle se nomme « petrol » au Royaume-Uni (abréviation de « petroleum spirit ») et « gas » aux Etats-Unis (abréviation de « essence »).

En France, ce terme désigne les supers sans plomb 95 (SP 95, E5*), sans plomb 95 E10 (SP 95 E10, E10*), et sans plomb 98 (SP 98, E5*).

* Norme applicable au 12 octobre 2018 (transposition en Droit français de la directive de l’Union européenne 2014/94/UE qui régente le déploiement à l’échelle de l’Union des infrastructures de carburants alternatifs) https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/actualites/carburants-un-nouvel-etiquetage-europeen-la-pompe.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Ester éthylique d’acide gras
  • Abréviation : EEAG.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Ester éthylique issu d’acides gras d’origine végétale ou animale et utilisé comme composant dans les biocarburants.
  • Voir aussi : biocarburant.
  • Équivalent étranger : fatty acid ethyl ester (FAEE).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Ester éthylique d’huile végétale
  • Abréviation : EEHV.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Ester éthylique issu d’huiles végétales et utilisé comme composant dans les biocarburants.
  • Voir aussi : biocarburant.
  • Équivalent étranger : vegetable oil ethyl ester (VOEE).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Ester Méthylique d’Acide Gras (EMAG)
  • Abréviation : EMAG.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Ester méthylique issu d’acides gras d’origine végétale ou animale et utilisé comme composant dans les biocarburants. (Présent dans les gasoils.)
  • Voir aussi : biocarburant.
  • Équivalent étranger : fatty acid methyl ester (FAME).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Ester Méthylique de Colza (EMC)

EMC est l’acronyme de « ester méthylique de colza », un biocarburant, produit à partir de l’huile végétale tirée du colza (voir aussi EMHV).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Ester méthylique d’huile végétale (EMHV)
  • Abréviation : EMHV.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Ester méthylique issu d’huiles végétales et utilisé comme
    composant dans les biocarburants.
  • Voir aussi : biocarburant.
  • Équivalent étranger : vegetable oil methyl ester (VOME).

EMHV est l’acronyme de « ester méthylique d’huile végétale », un biocarburant obtenu par transformation chimique d’une huile végétale.

Le plus utilisé en France est l’EMC, ester méthylique de colza

Source : Journal officiel du 12 février 2012. et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Éthanol

L’Ethanol est l’alcool éthylique, de formule CH3 – CH2OH, issue de la chimie ou de la fermentation de la biomasse.

Doté d’un bon indice d’octane mais d’un pouvoir calorifique plus faible que celui de l’essence, il peut être utilisé comme carburant en étant incorporé avec le supercarburant.

C’est le cas notamment au Brésil et aux Etats-Unis. En Europe, une directive CEE autorise son incorporation jusqu’à un maximum de 10 % en volume, le superéthanol (E85) pouvant aller jusqu’à 85% maximum.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Éther éthylique tertiobutylique (ETBE)

L’ETBE est l’acronyme de « Ethyl Tertio Butyl Ether », un biocarburant issu de la synthèse chimique utilisable comme base carburant à fort indice d’octane.

Il est produit par réaction de l’éthanol sur du butène.

Dans le cadre du développement de l’essence sans plomb, l’ETBE apparaît mieux adapté que l’éthanol du fait de ses caractéristiques proches de celle de l’essence.

Il possède une supériorité technique par rapport à l’éthanol : meilleure maîtrise possible, totale innocuité vis-à-vis de l’eau et il ne nécessite pas, à la différence de l’éthanol, d’adaptation technique lourde du moteur.

Son incorporation à l’essence est autorisée jusqu’à un maximum de 22 % en volume.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Étiquetage des émissions de CO2
  • Forme abrégée : étiquetage CO2  (langage professionnel).
  • Domaine : Automobile-Énergie.
  • Définition : Affichage obligatoire, sur les sites d’exposition ou de vente d’automobiles, du niveau d’émission de dioxyde de carbone (CO2) lié à la consommation de carburant d’un véhicule par kilomètre parcouru.
  • Équivalent étranger : car labelling.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Eurobitume

Eurobitume est l’association européenne des producteurs de bitume de pétrole.

Elle a pour mission de diffuser les connaissances techniques et scientifiques relatives au bitume et à ses applications, d’encourager une utilisation efficace et sûre des bitumes routiers et industriels et de servir de point de contact et de porte-parole de l’industrie européenne du bitume.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
EUROPIA

EUROPIA est l’acronyme de « European Petroleum Industry Association ».

Fondée en 1990, EUROPIA regroupe les sociétés pétrolières européennes représentatives de l’activité pétrolière aval dans l’Union Européenne (90 % des capacités de raffinage).

EUROPIA s’exprime sur les projets de réglementations ou de directives émises par la Commission de l’Union Européenne comme sur diverses positions prises par les Pouvoirs Publics dans tous les domaines pertinents de l’énergie.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Eurosuper

L’Eurosuper est une essence sans plomb répondant à des spécifications communes à toute l’Union européenne dont elle est le carburant de référence.

Depuis 1993, toutes les automobiles à essence produites pour le marché de l’UE sont conçues pour utiliser l’Eurosuper.

P.S. : Après une recherche sur internet il semblerai que Eurosuper = SP / Sans-Plomb.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Évaporations, n.f.pl.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Transport.
  • Équivalent étranger : boil-off, boil-off gas.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Exploration

L’exploration est la recherche d’hydrocarbures (pétrole ou gaz) dans le sous-sol sur terre (on-shore) ou en mer (off-shore).

Elle est précédée d’une phase d’étude géologique et géophysique permettant la délimitation de la zone à explorer.

La réalisation d’un forage permet de vérifier la présence effective d’hydrocarbures. L’évaluation du potentiel du gisement et les conditions économiques déterminent ensuite le passage ou non à la phase de production.

Aujourd’hui, on considère qu’un forage d’exploration sur sept en moyenne débouche sur une exploitation commerciale, c’est à dire sur la production d’hydrocarbures.

Les termes importants ici incluent :

  • Sismique ;
  • Carottage ;
  • Prospection.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP) et <&a href= »https://talkpal.ai/fr/culture/les-termes-de-lindustrie-petroliere-en-francais/ » target= »_blank »>talkpal.ai
Extraction au gaz
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Synonyme : stripage, n.m.
  • Définition :
    1. Procédé d’extraction des composés volatils par entraînement à l’aide d’un gaz.
    2. Technique qui consiste à injecter du gaz dans la colonne d’huile pour créer une émulsion qui allège celle-ci et favorise sa remontée à la surface.
  • Note : On peut citer comme exemples d’extraction : l’extraction à la vapeur (en anglais : steam stripping) ; l’extraction à l’hydrogène (en anglais : hydrogene stripping).
  • Équivalent étranger :
    1. stripping.
    2. gas lift.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999 et journal officiel du 25 novembre 2006.
Façonnage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Ensemble des opérations à forfait effectuées pour le compte d’une société pétrolière.
  • Équivalent étranger : processing.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
FF3C (Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage)

La FF3C est la Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage.

Elle a pour but de représenter l’ensemble des professionnels de la distribution des énergies (fioul, gazole etc).

Ses missions principales sont de représenter la profession, s’assurer du respect de la concurrence et de tenir au courant les entreprises du secteur pétrolier.

Filiforage, n.m. (langage professionnel)
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Forage exécuté
    en petit diamètre.
  • Équivalent étranger : slim hole.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Fioul, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Distillat lourd, résidu ou mélange utilisé comme combustible pour la production de chaleur.
  • Note : On trouve aussi, dans certains cas, la forme « fuel ».
  • Équivalent étranger : fuel oil.

Traduction de l’anglais « fuel », « fioul » est un mot d’origine française. Il est issu du vieux français « fouaille », qui alimente le feu. Ce mot passé en Angleterre a subi des évolutions phonétiques jusqu’à « combustible » (XIXe siècle), dans le sens générique de combustible. « Fioul » est une orthographe recommandée par la Commission nationale de terminologie.

Source : Journal officiel du 22 septembre 2000 et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Fioul lourd

Le fioul lourd est un combustible utilisé majoritairement par l’industrie.

Lors du processus de distillation du pétrole brut, on obtient des produits dits « légers » comme les gaz de pétrole, des produits plus denses, plus lourds comme l’essence, le naphta, le kérosène, le gazole et des produits très denses comme le fioul lourd.

Le carburant lourd est l’un des produits pétroliers les plus denses avec le bitume. Selon la nature du pétrole brut raffiné, on extrait 10 à 20 % de fioul lourd.

Le fioul lourd est utilisé comme combustible pour les moteurs diesel des navires.

Les fiouls lourds sont classés selon leur teneur en soufre.

La consommation de fioul lourd en France est partagée entre le marché terrestre français et les fiouls à destination des navires français et étrangers, celle des industries (verreries, cimenteries, papiers, cartons), des centrales thermiques pour la production d’électricité et de chaleur pour le chauffage urbain.

Depuis le lancement du programme électronucléaire civil français en 1973, et la substitution croissante de l’électricité aux combustibles fossiles, la consommation française de fioul lourd a considérablement diminué.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
FIPOL

FIPOL est l’acronyme de « Fonds international d’Indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures ».

Les FIPOL (le Fonds de 1971, le Fonds de 1992 et le Fonds complémentaire) sont trois organisations intergouvernementales qui font partie d’un régime international de responsabilité et d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution provoquée par des déversements d’hydrocarbures provenant de pétroliers.

En vertu de ce régime, le propriétaire d’un pétrole est tenu de verser des indemnités, à hauteur d’un certain plafond, pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures à la suite d’une fuite d’hydrocarbures provenant de son navire. Si ce montant ne couvre pas la totalité des dommages, des demandes à recevoir, des indemnités complémentaires peuvent être versées par le Fonds de 1992 si le dommage survient dans un État qui est membre du Fonds. D’autres indemnités peuvent également être versées par le Fonds complémentaire si l’État concerné est également membre de ce Fonds.

Les FIPOL sont financées par des contributions prélevées sur certains types d’hydrocarbures transportés par mer. Ces contributions sont acquittées par les entités (Compagnies pétrolières, importateurs…) qui reçoivent ces hydrocarbures à la suite de leur transport par mer.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Flex Fuel

La technologie flex-fuel est une technologie de moteur à combustion interne fonctionnant indifféremment avec une concentration d’éthanol comprise entre 0 et 85% grâce à des capteurs permettant de réguler la carburation.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Flûte marine
  • Forme abrégée : flûte, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Géophysique.
  • Définition : En sismique marine, câble à géophones à pression incorporés, destiné à l’enregistrement continu.
  • Équivalent étranger : streamer.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
FOB (prix FOB)

FOB est l’acronyme de « FRee on Board ».

C’est le prix d’une marchandise au départ du port de chargement (avant assurances, frais de transport …). L’organisation du transport, son coût et celui de l’assurance sont à la charge de l’acheteur d’une cargaison FOB.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
F.O.D.

FOD est l’acronyme de « fuel oil domestique » pour fioul domestique, parfois également appelé fioul léger.

En France, le FOD présente des caractéristiques proches de celles du gazole. Il est coloré en rouge afin d’obtenir une différenciation fiscale par rapport au gazole qui est incolore.

Le FOD est employé comme combustible dans les chaudières pour le chauffage des locaux, ou plus rarement pour la production d’électricité.

Voir GNR

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Fondation par succion
  • PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : Ancrage sous-marin qui consiste à ficher un caisson cylindrique, à base ouverte, dans le sol sous-marin, puis à y créer une dépression de sorte qu’il s’enfonce plus profondément.
  • Note : La mise en dépression est obtenue par le pompage des fluides contenus dans le caisson.
  • Voir aussi : châssis d’ancrage.
  • Équivalent étranger : suction foundation.
Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Forage

Dans l’industrie pétrolière, le terme « forage » désigne les opérations consistant à creuser le sous-sol en vue, soit d’études géologiques, soit d’une production d’hydrocarbures.

En principe, un forage pétrolier est vertical mais il peut également être dévié ou horizontal. Son diamètre est inférieur à 0,5 mètre. La profondeur atteinte par un forage d’hydrocarbures est généralement comprise entre 900 et 5 000 mètres et peut atteindre 10 000 mètres.

Les termes clés incluent :

  • Plateforme de forage ;
  • Trépan ;
  • Tubage.
Forage à long déport
  • Abréviation : FLD.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Forage de grande longueur permettant l’exploitation de réservoirs situés horizontalement à grande distance de la tête de puits.
  • Voir aussi : tête de puits.
  • Équivalent étranger : extended-reach drilling (ERD), long-reach drilling.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Forage d’exploration
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Forage de reconnaissance sur une structure ou dans une région non encore forée.
  • Équivalent étranger : wildcat.
Source : Journal officiel du 25 septembre 2000.
Forage en sous-pression
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Forage caractérisé par une pression du fluide de forage inférieure à celle des fluides présents dans la formation géologique.
  • Équivalent étranger : underbalanced drilling (UBD).
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Forage en surpression
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Forage caractérisé par une pression du fluide de forage supérieure à celle des fluides présents dans la formation géologique.
  • Équivalent étranger : overbalanced drilling (OBD).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Forage horizontal

Le forage horizontal est un forage directionnel permettant de regrouper sur une même surface, plus de têtes de puits et de simplement déplacer un même derrick pour forer un autre puits au lieu de démonter puis de remonter le derrick beaucoup plus loin.

Le forage horizontal réduit les surfaces nécessaires aux opérations, rendant donc plus facile et moins coûteuse la production et limite l’impact sur l’environnement. Sur une plate-forme pétrolière offshore par exemple, jusqu’à 40 puits environ peuvent être regroupés en recourant au forage horizontal. Les puits sont alors déployées à partir de la plateforme vers le réservoir situé au-dessous.

Ce mode opératoire est également appliqué aux puits forés à terre, permettant d’atteindre plusieurs endroits souterrains à partir d’un seul point en surface. Il est particulièrement approprié à la production d’hydrocarbures de roche-source.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Forage rotatif
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Technique de forage dans laquelle le mouvement de rotation du trépan est transmis depuis la surface par un arbre constitué de tiges creuses vissées bout à bout et dans lesquelles circule un fluide.
  • Équivalent étranger : rotary drilling.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Forage rotatif directionnel
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Technique de forage rotatif permettant un guidage précis du trépan.
  • Équivalent étranger : rotary steerable drilling.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Forage sous pression contrôlée
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Forage caractérisé par le maintien de la pression du fluide de forage à un niveau légèrement supérieur à celui de la pression des fluides présents dans la formation géologique.
  • Équivalent étranger : managed pressure drilling (MPD).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Forage tubant
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Définition : Méthode consistant à forer et tuber en une même opération.
  • Voir aussi : tubage.
  • Équivalent étranger : casing drilling, casing while drilling, drilling with casing.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Formation

Couche souterraine composée essentiellement d’une même roche ou de roches de même type dans toute son épaisseur.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Fosse de protection
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Définition : Excavation creusée dans un fond marin pour recevoir les installations de forage ou de production, qui sont ainsi protégées du passage des icebergs.
  • Équivalent étranger : glory hole.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Fracturation, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Opération qui consiste, par l’injection d’un fluide sous forte pression, à élargir et prolonger les fissures naturelles d’une formation géologique, ou à en créer de nouvelles.
  • Note 1 : La fracturation est utilisée pour extraire certains hydrocarbures non conventionnels lorsque les réservoirs sont insuffisamment perméables.
  • Note 2 : Les fluides injectés sont généralement des liquides, mais peuvent être aussi des gaz.
  • Voir aussi : gaz non conventionnel.
  • Équivalent étranger : frac, fracking, fracturing.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Fracturation hydraulique

La fracturation hydrauliqueen anglais hydraulic fracking – est une technique de stimulation permettant aux hydrocarbures de circuler dans la roche et de rejoindre le puits.

Elle est mise en œuvre une fois le puits foré verticalement puis horizontalement, et cimenté.

Elle permet de créer dans la roche -mère un réseau de micro-fissures de quelques dizaines de mètres autour du puits. Elle consiste en l’injection à très haute pression en fonds de puits d’eau mélangée à du sable et complétée avec des additifs (à hauteur de 0,5% du mélange) destinés à favoriser l’écoulement dans les fissures du sable chargé de les maintenir ouvertes. C’est au travers de ces fissures que les hydrocarbures s’écoulent vers le tubage et remontent à la surface dans les conditions habituelles de la production de pétrole ou de gaz.

Cette technologie a été mise en œuvre depuis près de soixante aux USA et depuis plus de trente ans en Europe, notamment en Mer du Nord. Elle fait régulièrement l’objet d’innovations qui la font gagner en efficacité, en économie d’eau et d’additifs. Le multi-fracking permet désormais de fissurer la roche-mère de façon sélective en se concentrant sur les zones les plus productives autour d’un puits.

« Fonctionnement de la fracturation hydraulique » (vidéo YouTube) .

Pour en savoir plus : FracFocus.ca (Canada) et fracfocus.org (USA)

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Gare de piston
  • PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : Chambre de départ et d’arrivée d’un piston, qui est située à chaque extrémité d’une canalisation.
  • Voir aussi : piston.
  • Équivalent étranger : pig trap.
Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Gaz de charbon
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Gaz naturel, essentiellement composé de méthane, extrait des gisements houillers.
  • Voir aussi : gaz non conventionnel.
  • Équivalent étranger : coal-bed methane (CBM), coalbed methane (CBM), coal-bed natural gas (CBNG), coalbed natural gas (CBNG).

Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « méthane houiller » au Journal officiel du 25 avril 2009.

Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Gaz de réservoir compact
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Gaz naturel qui est difficile à extraire de la roche dans laquelle il est piégé, en raison de la faible perméabilité de celle-ci.
  • Note : Le gaz de réservoir compact est un gaz non conventionnel.
  • Voir aussi : gaz non conventionnel, réservoir gazier compact.
  • Équivalent étranger : tight formation gas, tight gas.

Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « méthane houiller » au Journal officiel du 25 avril 2009.

Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Gaz de roche-mère
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Gaz naturel présent dans une roche, où il s’est formé et où il est resté confiné.
  • Note :
    1. Le gaz de roche-mère est un gaz non conventionnel.
    2. Lorsque la roche-mère est un schiste argileux, le gaz confiné est nommé « gaz de schiste ».
  • Voir aussi : gaz de schiste, gaz non conventionnel.
  • Équivalent étranger : source rock gas.

Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « méthane houiller » au Journal officiel du 3 avril 2014.

Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Gaz de schiste
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Gaz naturel présent dans des formations de schistes argileux.
  • Note : Le gaz de schiste est un gaz non conventionnel.
  • Voir aussi : gaz de roche-mère, gaz non conventionnel, schiste gazéifère.
  • Équivalent étranger : shale gas.

Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « méthane houiller » au Journal officiel du 12 février 2012.

Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Gaz d’hydrates
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Synonyme : gaz de clathrates.
  • Définition : Gaz naturel piégé dans les cavités présentes dans la structure cristalline des hydrates de gaz situés au fond des océans ou dans certaines zones périglaciaires.
  • Note : Le gaz d’hydrates est un gaz non conventionnel.
  • Voir aussi : gaz non conventionnel, hydrates de gaz naturel.
  • Équivalent étranger :
Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Gaz naturel

Le gaz naturel est une énergie fossile combustible.

Le gaz est dit « naturel » car il s’échappe naturellement des lieux de gisement lors des recherches d’exploration. Comme d’autres hydrocarbures, le gaz naturel est issu de la décomposition de matériaux organiques. Il est majoritairement constitué de méthane (CH4). Utilisé par les foyers domestiques, le gaz naturel est du méthane presque pur, puisque les autres gaz présents dans le gisement sont extraits avant transport et distribution du produit. A l’instar du pétrole, la formation d’un gisement gazier est le résultat d’un concours de circonstances géologiques qui permettent la capture de la matière organique dans des sédiments. Le gaz naturel et le pétrole brut sont souvent associés et extraits des mêmes gisements, ou des mêmes zones de production. Une grande partie des gisements de gaz connus à travers le monde a été au cours de campagnes d’exploration dont l’objectif initial était de trouver du pétrole. Les hydrocarbures liquides proviennent à 80 % du pétrole brut et à 20 % de fractions plus légères (condensats). Une fois ces fractions extraites, le propane et le butane sont souvent liquéfiés pour en faciliter le transport. Le gaz naturel est commercialisé et acheminé jusqu’à l’utilisateur par des gazoducs ou, sous forme liquide à très basse température, par des méthaniers avant d’être regazéifié.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Gaz naturel liquéfié
  • Abréviation : GNL
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : Gaz naturel qui a été condensé par refroidissement et qui est conservé sous forme liquide à des températures cryogéniques.
  • Note : Le gaz naturel liquéfié, qui est du méthane à l’état quasi pur, peut être utilisé soit comme combustible, pour la production d’électricité par exemple, soit comme carburant.
  • Équivalent étranger : liquefied natural gas (LNG).
Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Gaz non conventionnel
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Gaz naturel qui est piégé dans des roches peu perméables ou des gisements de charbon, et dont l’extraction nécessite le recours, dès le début de l’exploitation, à des techniques de stimulation de la roche qui diffèrent de celles qui sont utilisées couramment.
  • Note : Le gaz de roche-mère, le gaz de schiste, le gaz de réservoir compact, le gaz de charbon et le gaz d’hydrates sont des gaz non conventionnels.
  • Voir aussi : fracturation, gaz de charbon, gaz de réservoir compact, gaz de roche-mère, gaz d’hydrates, hydrocarbure non conventionnel, pétrole non conventionnel.
  • Équivalent étranger : non conventional gas (NCG), unconventional gas (UG).

Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 3 avril 2014.

Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Gazoduc

Pipeline utilisé pour transporter le gaz naturel.

Source : talkpal.ai
Gazole

Gazole est le nom français du gas-oil, ou gasoil, ou diesel*.

Il désigne un produit, extrait lors de la distillation du pétrole brut en raffinerie. Il s’agit de la « coupe » de raffinage venant après le pétrole lampant ou kérosène et avant le fioul (dans l’intervalle de distillation 225°C – 370°C). Il est utilisé sous la forme soit de fioul domestique pour les usages de chauffage ou de génération d’électricité, soit de carburant spécifique pour les moteurs diesel. Le gazole peut également être produit par distillation sous vide ou dans des unités de conversion, y compris le gazole lourd ou distillat sous vide (350°C – 550°C).

P.S. : Dans notre cas Diesel est, à tort, une métonymie et ne devrait pas être employé.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Gaz sec (pauvre)

Gaz naturel tiré d’un puits presque entièrement dépourvu d’hydrocarbures liquides ; désigne aussi un gaz traité.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Géophone

Capteur qui détecte les sons dans le cadre des levés sismiques.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Géophysique

Science qui s’intéresse aux caractéristiques et aux phénomènes physiques de la Terre.

Les études géophysiques réalisées aussi bien à terre qu’en mer, apportent des informations indispensables sur la disposition des couches géologiques profondes et sur l’existence possible de pièges à hydrocarbures. Elles mettent en œuvre des approches techniques complémentaires : la gravimétrie, la magnétométrie et la sismique (la plus utilisée).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP) et petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
GEP-AFTP

La GEP-AFTP est une association professionnelle qui a pour mission de promouvoir dans le monde l’excellence technologique et industrielle de la France dans le domaine des hydrocarbures et de favoriser le déploiement international des sociétés parapétrolières et paragazières françaises. Il constitue un réseau de 1300 adhérents : 220 sociétés et 1100 professionnels, experts de la filière des hydrocarbures.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
GES

GES est l’acronyme de « Gaz à Effet de Serre », des gaz dont la présence dans la troposphère (basse couche de l’atmosphère) piège la chaleur du rayonnement solaire. Pour la majorité de la communauté scientifique internationale, la présence de ces gaz dans la troposphère contribue au réchauffement de la planète. Le CO2 (gaz carbonique) est le GES le plus émis par l’homme.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
GESIP

Groupe d’Etude de Sécurité de l’Industrie Pétrolière : Association de type Loi de 1901, issue d’un groupe informel créé en 1953, elle a pris sa forme juridique actuelle en 1979. A pour objectif de promouvoir la sécurité dans les industries du pétrole, de la chimie et de la pétrochimie.

Le GESIP traite ainsi tous les aspects de prévention des sinistres depuis la formation du personnel des entreprises et des sapeurs-pompiers à la lutte contre des incendies d’unités, de réservoirs, de stockage, jusqu’aux analyses et au développement des nouvelles techniques de sécurité.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
GIC

GIC et l’acronyme de « Grandes Installations de Combustion«. Selon la définition actuelle de l’UE, les GIC sont des installations de puissance supérieure à 50 MWth.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Gisement

Un gisement est une accumulation naturelle d’hydrocarbures dans un site géologique particulier.

Les gisements d’hydrocarbures sont classés en trois catégories :

  • les gisements simples avec des réserves inférieures à 70 millions de tonnes ;
  • les gisement géants avec des réserves comprises entre 70 et 700 millions de tonnes ;
  • les gisements super-géants avec des réserves supérieures à 700 millions de tonnes.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
GNL

Le Gaz Naturel Liquéfié (et son sigle GNL) désigne le gaz naturel transformé sous forme liquide. Cet état est atteint lorsque le gaz est refroidi à une température d’environ -160°C à pression atmosphérique.

Le GNL est essentiellement constitué de méthane (à plus de 90%). C’est un liquide inodore, sans couleur, non corrosif et non toxique.

Après traitement, la liquéfaction permet de condenser le gaz naturel en réduisant son volume d’un facteur de près de 600, pour un même pouvoir calorifique.

P.S. : Le GNL fait partit des GNV et offre une plus grande transportabilité (navires…) par rapport au GNC.

GNR

GNR est l’acronyme de « gazole non routier ». Mis sur le marché au cours de l’année 2011, le GNR est destiné à se substituer aux utilisations du fioul domestique dans l’agriculture, les travaux publics et la génération d’électricité. Ses caractéristiques sont identiques à celle du gazole. Sa couleur est rouge comme celle du fioul domestique.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
GNV

GNV est l’acronyme de « Gaz Naturel pour Véhicules »

L’utilisation du GNV concerne un million de voitures dans le monde (notamment en Italie et aux Etats-Unis). Il peut être stocké sous deux formes : gaz comprimé (GNC) ou gaz liquéfié (GNL).

La compression exige une pression de stockage de 200 bars. La forme liquéfiée (à -160/-170°C) permet de stocker un volume plus important de méthane.

Un des atouts majeurs des GNV réside dans la faiblesse de ses émissions polluantes (taux d’émission de CO2 inférieure de 32 % à celui des autres carburants).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
GPB

GPB est l’acronyme de « Groupement Professionnel des Bitumes ».

Autrefois Chambre Syndicale de la Distribution des Bitumes de Pétrole, le GPB a été créé en 1968. Sa mission consiste dans la promotion des bitumes dans tous leurs domaines d’utilisation et la représentation des sociétés adhérentes auprès des Pouvoirs publics dans les domaines administratif, réglementaire et technique.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
GPL

GPL est l’acronyme de « Gaz de Pétrole Liquéfié », la coupe « propane et butane » appelée aussi coupe C3 et C4 dans le processus de raffinage.

Le GPL est le produit le plus léger extrait du pétrole brut lors de la distillation atmosphérique, et des unités de conversion.

Doté d’un bon pouvoir calorique, le GPL est utilisé comme carburant automobile, pour le chauffage et la cuisson dans les secteurs résidentiel et tertiaire ainsi que pour des utilisations spécifiques dans l’industrie.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
GPL-C

GPL-C est l’acronyme de « Gaz de Pétrole Liquéfié – carburant », un carburant utilisé dans les voitures particulières ou les autobus des transports urbains.

Par rapport à une voiture essence, un véhicule GPL émet 18% de Nox et 20% de CO2 en moins par rapport à l’essence.

Le GPL-C est un carburant disposant d’un fiscalité qui lui est propre (TICPE réduite).

Le GPL-C et le GNC sont deux gaz utilisés en carburation et se font « concurrence » pour la voiture. En revanche le GNC est bien, plus utilisé pour les bus et camions à faible autonomie (comparée au GNL).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP) …
Grappe de puits
  • Pétrole et gaz/Exploration-Production.
  • Définition : Groupement de têtes de puits réalisé de manière à optimiser l’exploitation d’un gisement tout en limitant les nuisances liées aux activités de surface.
  • Voir aussi : tête de puits.
  • Équivalent étranger : cluster, wellhead cluster.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Grès

Roche sédimentaire compacte composée principalement de quartz et de feldspath. Commun, il renferme des accumulations de pétrole, de gaz naturel ou d’eau.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
GTL

GTL est l’acronyme de « Gaz To Liquids ». C’est un processus industriel de conversion du gaz naturel en hydrocarbures liquides, utilisables comme carburant pae exemple.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP) …
Groupement, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
  • Équivalent étranger : pooling, unitization.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
HTS

Le fioul lourd se subdivise en quatre produits caractérisés par leur teneur en soufre : le fioul lourd TTBTS (Très Très Basse Teneur en Soufre : inférieure ou égal à 0,5 %) ; le fioul lourd TBTS (Très Basse Teneur en Soufre : inférieure ou égale à 1 %); le fioul lourd BTS (Basse Teneur en Soufre : inférieure ou égale à 2 %) et le fioul lourd HTS (Haute Teneur en Soufre : inférieure ou égale à 4 %).

Depuis le 1er janvier 2003, seule l’utilisation des fiouls lourds TBTS et TTBTS à l’état pur est autorisée en France. Les fiouls lourds BTS et HTS ne sont utilisables que dans les installations équipées d’unité de désulfuration des fumées ou en combustion mixte avec du gaz naturel.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Huile à broche
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Huile de base fluide, utilisée pour lubrifier certains mécanismes de précision.
  • Équivalent étranger : spindle oil.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Huile de base

Huile de base est le terme générique qui désigne un hydrocarbure gras, liquide et visqueux, fabriqué à partir de résidus de pétrole. Pour être utilisables, les huiles de base sont raffinées, c’est-à-dire débarrassées de composés indésirables (aromatiques, naphténiques.) ainsi que des paraffines et cires qui figent à faible température. Une fois épurées, des opérations de mélange, d’adjonction d’additifs et de conditionnement en font des huiles commercialisables. Elles servent alors de matière première pour différentes fabrications, notamment les encres, le caoutchouc ou encore les insecticides.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Huile de synthèse

Les huiles de synthèse sont largement utilisées pour la lubrification des moteurs et pour de nombreuses autres applications. Elles appartiennent à des familles chimiques très diverses : esters phosphoriques, silicones, etc. Ces huiles sont obtenues par des réactions chimiques de plusieurs composants (esters, éthers, oléfines). Du fait de leurs grandes qualités, les huiles de synthèse ou semi-synthétiques sont utilisées pour obtenir des lubrifiants hautes performances.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Huile moteur

L’huile moteur est un produit issu du pétrole lors du processus de raffinage. Ce produit est ensuite traité selon des spécificités chimiques détaillées pour devenir une huile lubrifiante pour les moteurs automobile. Le niveau de performance d’une huile moteur est défini par des normes américaines API (voir définition d’API ») et européennes (Comité des Constructeurs du Marché Commun – CCMC). Ces normes suivent l’évolution technique des moteurs et des carburants. Une indication de la viscosité d’une huile est fournie par les deux chiffres qui encadrent un W, par exemple 10W40. Plus le premier de ces chiffres est bas, plus l’huile sera fluide à froid. Plus le second chiffre est élevé, meilleure sera la viscosité à chaud. Des variations climatiques très fortes nécessitent l’utilisation d’une huile à large plage de viscosité.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Huiles de procédés

Les huiles de procédés sont des huiles de base utilisées comme matière première pour différentes fabrications telles que les encres, le caoutchouc, ou les insecticides. Elles comprennent à la fois les huiles blanches dites “de vaseline” et les autres huiles parrafiniques ou naphténiques.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Hydrates de gaz naturel
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Synonyme : clathrates de gaz naturel.
  • Définition : Composés solides cristallins résultant de l’association de l’eau avec un gaz naturel ou un mélange de gaz naturels, qui sont stables dans certaines conditions de température et de pression.
  • Note : Les hydrates de gaz naturel présentent une structure cristalline régulière comprenant des cavités dans lesquelles sont piégées les molécules de gaz.
  • Équivalent étranger : natural gas hydrates.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Hydrocarbures

Le terme « hydrocarbure » désigne des composés chimiques formés uniquement de carbone et d’hydrogène. Ce sont les principaux constituants solides, liquides ou gazeux des pétroles bruts, du gaz naturel et des produits pétroliers.

La chimie des hydrocarbures, constituants essentiels du pétrole, distingue trois grandes familles de composés : les hydrocarbures saturés qui ne comportent que des liaisons carbone-carbone simples. Ce sont les paraffines et les naphtènes ; les hydrocarbures insaturés qui présentent des doubles (oléfines) ou triples liaisons (acétyléniques) carbone-carbone ; les hydrocarbures aromatiques caractérisés par un ou plusieurs cycles à 6 atomes de carbone de type benzénique. Les hydrocarbures sont gazeux, liquides ou solides selon la pression et la température. Lors de la combustion des hydrocarbures, leurs molécules sont “cassées” : le carbone se combine à l’oxygène de l’air pour donner du gaz carbonique et à l’hydrogène pour donner de la vapeur d’eau.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Hydrocarbure non conventionnel
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Hydrocarbure naturel dont l’extraction nécessite le recours à des techniques plus complexes que celles qui sont utilisées couramment dans les industries pétrolière et gazière.
  • Voir aussi : gaz non conventionnel.
  • Équivalent étranger : non conventional hydrocarbon, unconventional hydrocarbon.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Hydrocraquage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Craquage en présence d’hydrogène.
  • Voir aussi : craquage.
  • Équivalent étranger : hydrocracking.

L’hydrocraquage est une opération pétrochimique qui permet de convertir les produits pétroliers lourds en produits légers, en les portant à température élevée et en les soumettant à une pression d’hydrogène injecté de 150 à 200 bars. L’hydrocraquage permet d’obtenir des produits tels que le gazole, le kérosène et des bases de lubrifiants.

Source : Journal officiel du 22 septembre 2000. et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Hydrocraqueur (HCU), n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Installation où se réalise l’hydrocraquage.
  • Équivalent étranger : hydrocracker.

L’hydrocraqueur est l’installation industrielle où se réalise le craquage catalytique d’une charge de distillats ou de résidus sous vide sous une pression d’hydrogène de 150 à 200 bars. Les produits obtenus sont des GPL, des essences légères et lourdes, du kérosène et du gazole. L’intérêt de cette unité réside dans sa grande flexibilité. Selon ses besoins et la demande de produits, le raffineur peut orienter la production vers l’un d’entre eux en particulier.

Source : Journal officiel du 22 septembre 2000 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Hydrodésulfuration (HDS)

L’hydrodésulfuration est une opération du processus de raffinage consistant en un traitement à l’hydrogène destiné à réduire la teneur en soufre de la coupe gazole. Cette coupe ayant une teneur en soufre de l’ordre de 1% avant traitement, elle doit être désulfurée dans sa quasi-totalité pour assurer la conformité de ce carburant à la règlementation en vigueur. L’hydrodésulfuration joue ainsi un rôle primordial dans l’abaissement des teneurs en soufre des gazoles moteurs.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Hydrogène naturel
  • Domaine : Énergie.
  • Définition : Hydrogène qui se dégage sous forme d’émanations gazeuses au fond des océans, à la surface de la terre et dans des mines souterraines, ou lorsqu’on procède à des forages dans la croûte terrestre.
  • Note : On emploie couramment le terme « hydrogène » au lieu de la dénomination scientifique « dihydrogène ».
  • Voir aussi : hydrogène à faible empreinte carbone, hydrogène d’origine fossile, hydrogène d’origine renouvelable.
  • Équivalent étranger : native hydrogen, natural hydrogen.
Source : Bulletin officiel, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Hydroskimming

L’hydroskimming désigne le mode de fonctionnement des raffineries simples ne possédant pas d’unité de conversion. Ces raffineries comprennent une unité de distillation (CDU), un réformeur (CRU) pour les carburants et une unité de désulfuration (HDS) pour la production de gazole commercial.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
Hydrotraitement

L’hydrotraitement est un procédé utilisé en raffinage du pétrole qui a pour but d’extraire le soufre contenu dans les fractions légères comme le naphta léger, le naphta lourd et le naphta total.

L’extraction du soufre se fait en présence d’hydrogène. L’hydrotraitement améliore donc les propriétés des hydrocarbures en éliminant les impuretés s’y trouvant à l’origine.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP).
ICPE

Les ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) sont des installations exploitée par des personnes publiques ou privées pouvant présenter des dangers ou nuisances pour l’environnement, la santé, la sécurité ou le voisinage, et sont soumises à une réglementation stricte incluant autorisation, déclaration ou enregistrement selon leur niveau de danger.

Source : qwant.com (réponse flash)
IFP Energies nouvelles

Créé en 1944 sous le nom d’IFP, l’IFP Energies nouvelles est un établissement public de recherche scientifique et de développement industriel. Il agit en particulier dans les domaines de la formation et de l’information sur les hydrocarbures (pétrole et gaz naturel), leur utilisation notamment dans les véhicules, et les nouvelles technologies de l’énergie et de l’environnement (biocarburants, hydrogène, capture et stockage du dioxyde de carbone, etc.).

De manière générale, il sert la recherche, la technologie ainsi que la formation dans les sciences et métiers de l’industrie pétrolière. Rattaché administrativement au Ministère de l’Ecologie et du Dévelopement durable, l’IFP Energies nouvelles est financé par une dotation budgétaire.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Indice d’octane

L’indice d’octane est l’un des paramètres de mesure de la qualité des carburants parmi les plus utilisés.

Il s’agit de l’indice mesurant la résistance des carburants à l’auto-inflammation, à l’origine des « ratés » des moteurs.

Il est exprimé par un nombre compris entre 0 et 100 correspondant à un mélange particulier de deux hydrocarbures : l’heptane normal, doté par convention d’un indice zéro et l’iso-octane très résistant d’indice 100.

Deux mesures d’indice d’octane permettent de classer la performance des carburants commercialisés en station-service :

  1. l’indice d’Octane Recherche (Research Octane Number – RON) qui reflète le comportement d’un carburant dans des conditions d’accélération ou de bas régime moteur ;
  2. l’indice d’Octane Moteur (Motor Octane Number- MON) qui caractérise la résistance d’un carburant au cliquetis dans des conditions de régime élevé.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Indice de cétane

L’Indice de cétane est l’indice conventionnel qui mesure le délai d’auto-inflammation d’un gazole dans un moteur diesel.

En France, l’indice de cétane d’un gazole moteur doit être égal ou supérieur à 48.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Inertage, n.m.
  • Domaine : Industrie-Transports/Sécurité.
  • Définition : Opération consistant à créer une atmosphère ou un environnement chimiquement inertes afin de prévenir les risques de corrosion, d’inflammation ou d’explosion.
  • Note : L’inertage est réalisé à l’aide de fluides tels que l’eau, l’azote ou l’argon.
  • Équivalent étranger : inerting.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Ingénierie de base
  • Domaine : Tous domaines.
  • Définition : Ensemble des activités de
    conception et d’étude technique d’un projet.
  • Note : Dans la mise
    en oeuvre d’un projet, l’« ingénierie de base » précède l’« ingénierie de
    détail ».
  • Équivalent étranger : front-end engineering design (FEED).
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Ingénierie de détail
  • Domaine : Tous domaines.
  • Définition : Ensemble des activités consistant à définir les techniques et les procédures pratiques nécessaires à la mise en service d’une installation industrielle.
  • Équivalent étranger :
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Installations annexes
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Équivalent étranger : offsites.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
IOC

IOC est l’acronyme de « International Oil Companies », compagnies pétrolières internationales. Les principales IOC sont Exxon Mobil, Shell, BP, Chevron, Total … Leurs actions sont cotées en Bourse et sont détenues par des actionnaires individuels et des investisseurs institutionnels.

Au contraire des NOC (National Oil Companies), les Etats ne sont pas actionnaires des IOC.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
IOR

IOR est l’acronyme de « improved oil recovery ». Voir EOR.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
IPPC

Directive IPPC est le nom donné à la directive européenne relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Isomérisation

L’isomérisation est un procédé de raffinage transformant les paraffines linéaires en iso-paraffines de bon indice d’octane, appelées isomérat. Elle s’applique à l’essence légère pour laquelle l’amélioration de l’indice d’octane par reformage est impossible.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Jaquette, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Structure métallique fixée par des piles au fond de la mer, qui sert de support aux installations de surface d’une plateforme pétrolière.
  • Note : La jaquette n’est utilisée que pour les installations dans des eaux peu profondes, ne dépassant pas 400 mètres.
  • Équivalent étranger : jacket.

Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 12 février 2012.

Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Jerrican

Un jerrican ou jerrycan[1] (en allemand : Wehrmacht-Einheitskanister) est un bidon pour carburant en acier, inventé en Allemagne en 1936 et mis en service en grand nombre dans les unités mécanisées de la Wehrmacht avant la Seconde Guerre mondiale. Dès 1940, il fut copié et adopté par les armées de tous les belligérants.

Le mot « jerrican » désigne désormais tout « bidon » de plus de vingt litres, jadis en acier, désormais en plastique, notamment en polyéthylène haute densité (PEHD) fabriqué par extrusion-soufflage. Les rectifications orthographiques du français adoptées par l’Académie française depuis 1990[n 1] recommandent d’écrire jerricane et d’utiliser comme mots français bidon voire nourrice[1],[3][…]

Source : Wikipedia
Jumelage, n.m.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Forage-Production.
  • Définition : Procédé consistant à relier à intervalles réguliers, au moyen de colliers de serrage, deux canalisations de taille et d’usage différents placées l’une sur l’autre ; par extension, ensemble ainsi constitué.
  • Note : L’une ou les deux canalisations peuvent être flexibles.
  • Équivalent étranger : piggy back, piggy-back, piggyback.
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Kerguelen

Kerguelen est le nom d’un archipel français du sud de l’Océan Indien faisant partie des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Il désigne également un registre d’immatriculation non métropolitain de navires battant pavillon français pour permettre à la marine marchande d’améliorer sa compétitivité internationale.

L’immatriculation aux Kerguelen permet de bénéficier de charges sociales réduites pour le personnel français et donne la possibilité d’employer 65 % de personnel non-français. L’accès à ce registre est limité ; il a été ouvert aux navires pétroliers remplissant l’obligation de pavillon en fin d’année 1992.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Kérosène

Le kérosène, appelé également Jet A-1 pour les carburants aviation, est une coupe issue de la distillation du pétrole en raffinerie.

Initialement, il était utilisé dans les lampes à kérosène, sous le nom de pétrole lampant, mais cet usage a été abandonné avec l’émergence et et le développement de l’éclairage par ampoule électrique.

Ce distillat léger est surtout utilisé comme carburant pour l’aviation dans les turboréacteurs et les turbopropulseurs. Grâce à son point de congélation très bas, inférieur à -50°C, il ne gèle pas, même à haute altitude.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Kérosène paraffinique synthétique
  • Abréviation : KPS.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Carburant d’appoint paraffinique, issu de matières premières variées, généralement d’origine biologique.
  • Note : Le kérosène paraffinique synthétique ne peut être utilisé à l’état pur pour le transport aérien, en raison de sa température de cristallisation supérieure à -50 °C.
  • Voir aussi : carburant d’appoint, carburéacteur.
  • Équivalent étranger : synthetic paraffinic kerosene (SPK).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Levés sismiques

Méthode de cueillette et d’enregistrement des ondes de choc provoquées, telles que réfléchies par les couches de roche souterraines, en vue de créer des modèles détaillés.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Liaison ombilicale
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Définition : Assemblage de tuyauteries hydrauliques, de câbles électriques et de fibres optiques, utilisé pour le contrôle et la commande d’équipements sous-marins.
  • Note : On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « ombilical ».
  • Équivalent étranger : umbilical.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Liquide de gaz naturel
  • Abréviation : LGN.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : Hydrocarbure présent dans le gaz naturel, qui est récupéré sous forme liquide pendant les phases d’extraction et de production de celui-ci.
  • Note : L’éthane, le propane, les butanes et les condensats sont des exemples de liquides de gaz naturel.
  • Voir aussi : condensat de gaz naturel, gaz naturel liquéfié.
  • Équivalent étranger : natural gas liquids (NGL).
Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Lot, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz.
  • Définition : Quantité d’un même produit pétrolier liquide, expédiée séparément dans une canalisation ou un pipeline.
  • Voir aussi : pipeline.
  • Équivalent étranger : batch.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Lubrifiant

Un lubrifiant est une matière onctueuse, liquide ou solide. Toute pièce mécanique en mouvement doit être lubrifiée. Un lubrifiant a la propriété d’atténuer le frottement et l’usure des pièces mécaniques ainsi que d’évacuer la chaleur et de protéger contre la corrosion.

Il existe différentes variétés de lubrifiants qui répondent à des utilisations particulières : huiles pour les moteurs, huiles isolantes pour les transformateurs électriques, huiles pour les transmissions hydrauliques, graisses pour les rouages…

Utilisés notamment par l’industrie automobile, les lubrifiants moteurs se distinguent principalement par leur indice de viscosité qui est qualifié par une série de chiffres séparée d’un W signifiant Winter, par exemple 15W50. Plus le premier chiffre est bas, plus l’huile est fluide à froid, facilitant ainsi les démarrages en hiver. Plus le second chiffre est élevé, meilleure est la lubrification à haute température.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Maintien de l’écoulement
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des procédés et des traitements qui assurent l’écoulement du pétrole ou du gaz, selon les besoins de l’exploitation d’un puits.
  • Équivalent étranger : flow assurance (FA).
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Majors

Majors est le surnom donné aux principales grandes compagnies pétrolières internationales – en anglais International Oil Companies ou IOC.

Parmi elles, on compte notamment Exxonmobil, Shell, BP, Chevron, TotalEnergies, Conoco, ENI.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Marché à terme

Un marché à terme est un marché sur lequel les règlements se font à une date ultérieure à la transaction.

Ce marché permet de vendre et d’acheter des quantités virtuelles de pétrole. Ce mécanisme permet de se prémunir contre les risques financiers dus à la fluctuation des cours.

Les marchés à terme sont des marchés financiers sur lesquels s’échangent des contrats normalisés de pétrole brut ou de produits pétroliers. Ils répondent à la nécessité pour les opérateurs de se protéger ou de tirer avantage des variations de prix en utilisant les possibilités de couverture, d’arbitrage et de spéculation. Les livraisons physiques représentent une part infime des transactions effectuées sur les marchés à terme. Les ordres sont transmis par l’intermédiaire d’un courtier et la sécurité des opérations est assurée par le versement de dépôts de garantie (deposits) à une chambre de compensation (clearing house).

Les principaux marchés à terme sont le NYMEX (New York), l’IPE (Londres) et le SIMEX (Singapour).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Marché spot

Un «marché spot» est un marché au comptant portant sur les devises, les taux ou les matières premières. Les transactions s’y effectuent au jour le jour et le prix y est fixé instantanément. Dans le domaine des hydrocarbures, il existe des marchés spot pour les pétroles bruts et les produits raffinés, pour des cargaisons physiques.

Les principales places de marchés spot sont Londres, New York, Singapour et Rotterdam.

Il n’existe pas de cotation des échanges effectués entre traders mais des évaluations publiées quotidiennement par des revues spécialisées comme le Platt’s ou des agences d’information financière comme Reuters.

Les prix spot des principaux bruts (Brent, WTI, Dubaï) servent d’indicateurs de l’évolution du prix du pétrole dans le monde, ainsi que de référence pour certaines clauses d’indexation de prix de produits énergétiques, notamment dans les contrats d’achat de gaz naturel. Il existe également un marché spot pour l’affrètement des navires.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Marée noire
  • Domaine : hydrocarbure.
  • Définition : Une marée noire est une expression inventée en 1967 pour désigner une catastrophe non naturelle, qui provoque la pollution de la mer en surface ou en profondeur par du mazout ou tout autre produit issu du pétrole.
  • Note :Ces déversements résultent soit de la rupture de la double coque d’un tanker pétrolier, soit d’une fuite au niveau d’un puits de pétrole offshore. Un dégazage sauvage peut aussi provoquer des fuites catastrophiques. Même si les déperditions surviennent en pleine mer, la nappe d’hydrocarbures se disperse souvent jusqu’aux côtes sous l’effet des courants et des marées, détruisant sur son passage tout un écosystème marin et terrestre.
Source : Site du SAVE 4 PLANET (le 17 avril 2023).
Marge brute de raffinage

La marge brute de raffinage est la différence entre la valeur marchande des produits raffinés issus du processus industriel du raffinage et le prix d’achat du pétrole brut. Avec la marge brute de raffinage, sensible à toutes les fluctuations des marchés pétroliers, le raffineur doit couvrir l’ensemble de ses frais (masse salariale, maintenance et entretien, électricité et catalyseurs, taxes) et de ses investissements via les amortissements …. et si possible dégager une marge nette correspondant à sa rémunération.

Au cours des dernières années, le raffinage français a connu des marges brutes de raffinage insuffisantes. Entre 1995 et 2012, elle a été en moyenne de 23 euros par tonne de pétrole brut traité alors que les frais fixes et variables représentent désormais, compte tenu du prix actuel du baril de pétrole, de l’ordre de 30 euros par tonne (soit 0,02 à 0,03 euro par litre de carburant distribué). L’insuffisance de la marge de raffinage au cours de ces années explique les pertes économiques des raffineries françaises. En 2012, le niveau moyen de marge brute a été de 34 euros par tonne, équilibrant à peine les frais et ne permettant pas à l’industrie d’investir dans des développements importants à moyen terme.

La faiblesse des marges brutes de raffinage en Europe est due à la surcapacité durable de l’outil de raffinage européen. Celle-ci a conduit à la fermeature d’un certain nombre de raffinerie, notamment en France où quatre fermetures sont intervnues depuis 2010.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Marqueur, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Installations.
  • Équivalent étranger : marker.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Matière première
  • Domaine : Pétrole et gaz.
  • Définition : Produit introduit dans une installation de transformation du gaz naturel.
  • Voir aussi : charge d’alimentation.
  • Équivalent étranger : feedstock.

Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « charge d’alimentation » au Journal officiel du 12 février 2012.

Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Maturateur, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Synonyme : chambre de maturation.
  • Définition : Réacteur dans lequel une charge résiduelle est convertie, par voie thermique, en produits gazeux ou liquides et en coke.
  • Équivalent étranger : soaker, soaking chamber.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Mélange en aveugle
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Mélange de carburants liquides de nature différente, effectué sans prendre en compte l’incidence de l’opération sur les propriétés physicochimiques du produit ainsi obtenu.
  • Équivalent étranger : splash blending.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Mer (en), loc.adj.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Équivalent étranger : offshore, offshore.
Source : Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Méthane

Le méthane (CH4) est un hydrocarbure existant à l’état naturel dans le sous-sol.

Il est le principal composant du gaz naturel et est issu de la fermentation des matières organiques animales et végétales, sans hydrogène.

Le méthane peut être transporté sous forme liquide (GNL) par méthaniers (voie maritime) ou sous forme gazeuse par gazoduc (voie terrestre).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Méthane de synthèse
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Méthane fabriqué à partir de gaz de synthèse et utilisé comme combustible à la place du gaz naturel.
  • Voir aussi : gaz de synthèse.
  • Équivalent étranger : substitute natural gas (SNG).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Méthanol

Le méthanol est l’alcool méthylique (H-CH2-OH), appartenant à la famille du méthane.

Il est produit à partir du gaz naturel ou du charbon sous forte pression et à haute température.

Il peut servir de base carburant pour le super jusqu’à hauteur de 10 % mais des phénomènes de solubilité avec l’eau conduisent à l’utiliser comme l’un des constituants du MTBE.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
MIES

MIES est l’acronyme de la «Mission Interministérielle sur l’Effet de Serre», rattachée au Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable.

Son rôle est de définir et coordonner la mise en place des mesures de lutte contre le changement climatique à la suite de la signature par la France du protocole de Kyoto.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Mise à l’air
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Synonyme : mise à l’atmosphère.
  • Définition : Ouverture à l’atmosphère de tout ou partie des conduits d’une installation gazière.
  • Note : Une mise à l’air peut s’avérer nécessaire pour des raisons de maintenance, ou en cas de surpression à l’intérieur d’un réservoir.
  • Équivalent étranger : venting.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Mise à la torche
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production-Raffinage.
  • Définition : Envoi de mélanges gazeux issus d’unités de production, de traitement, de transport ou de stockage vers un dispositif de brûlage.
  • Équivalent étranger : gas flaring.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Mise à l’évent
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production-Raffinage.
  • Définition : Envoi de mélanges gazeux issus d’unités de production, de traitement, de transport ou de stockage vers un dispositif de dispersion dans l’atmosphère.
  • Équivalent étranger : gas venting.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Mise en service
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des procédures et des opérations préalables à l’exploitation d’une installation pétrolière ou gazière.
  • Voir aussi : remise en service.
  • Équivalent étranger : commissioning.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Mise hors service
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des procédures et des opérations conduisant à l’arrêt provisoire ou définitif de l’exploitation d’une installation pétrolière ou gazière.
  • Note : On parle aussi d’« abandon » lorsque la mise hors service est définitive.
  • Voir aussi : remise en service.
  • Équivalent étranger : decommissioning.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Mise sous cocon
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production-Raffinage.
  • Définition : Ensemble des opérations de protection effectuées pendant une période d’arrêt sur des équipements et des installations, dans la perspective de leur remise en service ultérieure.
  • Équivalent étranger : cocooning, mothballing.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Modélisation par regroupement
  • Forme abrégée : regroupement, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production-Raffinage.
  • Définition : Modélisation  d’un fluide complexe qui consiste à réduire celui-ci à un nombre limité de pseudocomposants, dont les propriétés physicochimiques sont des combinaisons des propriétés de ses composants réels.
  • Note : La modélisation par regroupement peut être suivie d’une dissociation.
  • Voir aussi : dissociation.
  • Équivalent étranger : lumping.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Modernisation, n.f.
  • Domaine : Tous domaines.
  • Synonyme : remodelage, n.m.
  • Équivalent étranger : revamping.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Module, n.m.
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : Élément préfabriqué qui est conçu pour être assemblé avec d’autres, de sorte que l’assemblage ainsi formé constitue une unité de production à terre ou en mer.
  • Note : Selon la fonction du module, on parlera, par exemple, de « module de forage », de « module d’habitation » ou de « module de production ».
  • Équivalent étranger : module.
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
MON

MON est l’acronyme de «motor octane number» ou indice d’octane moteur. L’indice d’octane caractérise la résistance d’un carburant au cliquetis dans des conditions de charge et de régime élevées, par exemple sur autoroute ou lors de la montée d’un col.

Sa valeur est réglementée pour les essences. Voir RON et Indice d’Octane.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
MTBE

MTBE est l’acronyme de «méthyl tertio butyl ether», produit à partir de l’éthanol, un biocarburant.

C’est un additif issu de la pétrochimie.

L’utilité du MTBE réside dans sa faculté à rendre la combustion de l’essence plus propre (du fait de la part de biocarburant qu’il comporte) en dépit de son prix de revient élevé.

En France, sa teneur dans le super est limitée à 15 % (depuis 2007).

Le MTBE joue un rôle important comme substitut du plomb dans la composition de l’essence. Hormis les hydrocarbures, il constitue l’une des meilleures bases à essence grâce à son indice d’octane.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Naphta

Le naphta est une coupe pétrolière obtenue après distillation.

Il existe trois types de naphta : le naphta lourd, la naphta léger et la naphta total qui se différentient essentiellement par leur température finale de distillation, allant de 100°C+ à 175°C.

Dans la gamme pétrolière, le naphta est situé entre l’essence et le kérosène.

Le naphta est l’un des produits de base de la pétrochimie à partir duquel est produit notamment l’éthylène.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Navette de relève
  • Forme abrégée : navette, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz-Transports/Transport maritime.
  • Synonyme : navette d’équipage.
  • Définition : Navire qui sert principalement au transport rapide de personnel vers les plateformes pétrolières ou vers d’autres installations au large.
  • Équivalent étranger : crew-boat, crewboat, surfer.
Source : Journal officiel du 22 avril 2009.
Navire avitailleur
  • Forme abrégée : avitailleur, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/
    Forage-Production.
  • Équivalent étranger : off-shore supply vessel, offshore supply vessel (OSV), off-shore support vessel, offshore support vessel (OSV), supply boat, supply ship, supply vessel.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Navire-citerne, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz-Transports/Transport maritime.
  • Définition : Navire servant au transport en vrac des liquides.
  • Voir aussi : pétrolier
  • Équivalent étranger : tanker.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Négoce, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Marchés.
  • Équivalent étranger : trading.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Net back

Dans les contrats de long terme, le net back apporte à l’acheteur la garantie de prix compétitifs avec les énergies concurrentes.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Nettoyage par le ressac
  • Domaine : Environnement.
  • Définition : Nettoyage des plages consistant à déplacer, dans la zone de  déferlement, des sédiments littoraux souillés par des hydrocarbures, en vue de les soumettre au mouvement des vagues pour leur lavage naturel.
  • Note : Le polluant, qui s’agglutine en surface à l’arrière des sédiments, est ensuite récupéré avec des filets capteurs.
  • Équivalent étranger : tanker.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Nm3

Nm3 est le symbole du Normo mètre cube, unité de volume.

Le Nm3 est un m3 d’air ou de gaz ramené à des conditions «normales» de température et de pression.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
NOC

NOC est l’acronyme de «national oil companies», compagnies pétrolières nationales.

Les NOC sont en général la propriétés des Etats qui possèdent des réserves de pétrole importantes.

Les principales NOC sont Saudi Aramco (Arabie saoudite), Petrochina (Chine), Sonatrach (Algérie), NNPC (Nigeria), Sonangol (Angola), NIOC (Iran), Statoil (Norvège) …..

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Nœud, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Transport.
  • Définition : Lieu d’interconnexion de réseaux de gaz naturel, destiné à optimiser les échanges gaziers à grande échelle.
  • Équivalent étranger : hub.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Norme ISO 14001

La norme ISO 14001 appartient à la famille des normes relatives à l’organisation et aux activités de l’entreprise.

ISO 14001 concerne le système de management environnemental interne et s’applique généralement à un site industriel.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Normes ISO 9000

La norme ISO fait partie des normes internationales relatives aux systèmes de contrôle de la qualité.

Selon le type de produit ou service fourni, l’évaluation du système qualité de l’entreprise s’effectue par rapport à l’un des trois modèles selon qu’ils s’appliquent à tout ou partie de l’entreprise :

  1. ISO 9001 qui concerne l’assurance de la qualité en conception et développement, production, installation et prestations associées (soutien à la vente…) ;
  2. ISO 9002 qui concerne l’assurance de la qualité en production, installation et prestations associées ;
  3. ISO 9003 qui concerne l’assurance de la qualité en contrôle et essai final dans le domaine des produits pétroliers, les carburants et les lubrifiants sont soumis à des normes qui imposent un ensemble de spécifications de propriétés.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Nourrice, n.f.
  • Domaine : Tous domaines..
  • Synonyme : jerricane, n.m.
  • Définition : Bidon à poignée utilisé pour la manutention et la distribution de liquide.
  • Équivalent étranger : jerrican, jerrycan.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
NOx

NOx est le symbole chimique des oxydes d’azote.

Les oxydes d’azote apparaissent lors de toutes les combustions effectuées à haute température par combinaison de l’azote de l’air avec l’oxygène de l’air.

NOx est un terme souvent employé en matière de pollution. Cette appellation réunit deux composants, le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2).

Les oxydes d’azote interviennent dans le processus de formation de l’ozone dans la troposphère et contribuent également au phénomène des pluies acides.

Le NO2 est un irritant respiratoire qui peut entraîner une altération de la fonction respiratoire et une hyper réactivité bronchique chez l’asthmatique. Chez l’enfant, il augmente la sensibilité des bronches aux affections microbiennes.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
OCIMF

OCIMF est l’acronyme de «Oil Companies International Marine Forum», une association des 43 plus grandes compagnies pétrolières internationales.

Son rôle est de travailler à l’amélioration de la sécurité des transports maritimes pétroliers.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Octane

Un octane est un hydrocarbure saturé de la famille des paraffines de formule C8H18 présent dans le pétrole sous forme d’isomères.

L’indice d’octane permet de mesurer l’efficacité de combustion d’une essence ou d’un carburant.

Plus l’indice d’octane est proche de 100, mieux le moteur est protégé.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Œil de levage
  • Domaine : INDUSTRIE-PÉTROLE ET GAZ.
  • Définition : Élément métallique renforcé comportant une ouverture ou un anneau, qui est fixé à une charge à lever et permet son raccordement à un dispositif de levage.
  • Équivalent étranger : padeye.
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Offre, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Marchés.
  • Voir aussi : demande.
  • Équivalent étranger :  supply.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Offshore

Offshore désigne les activités d’exploration – production d’hydrocarbures en mer.

L’offshore a connu un vif développement après les chocs pétroliers de 1973 et 1979 qui, du fait de la hausse du prix du baril de pétrole, ont permis de rendre sa production compétitive.

Le pétrole marin en raison des technologies utilisées pour faire face aux conditions difficiles, a en effet un coût de production nettement supérieur à celui de l’onshore (à terre).

Les principales zones offshore sont le golfe du Mexique, la mer du Nord, et le golfe de Guinée.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Oléfines

Les oléfines forment une famille de molécules comprenant en particulier l’éthylène et le propylène qui constituent la matière première permettant la fabrication de nombreuses matières plastiques.

Nommées aussi hydrocarbures éthyléniques insaturés et caractérisés par une double liaison chimique, les oléfines les plus communes sont l’éthylène, le propylène, le butène.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Oléoduc

Un oléoduc est une canalisation en acier très résistant permettant, sous une pression de 80 à 100 bars, le transport de pétrole brut depuis le gisement terrestre ou marin vers le port de chargement ou la raffinerie.

S’il nécessite des investissements élevés au moment de sa construction, son prix de revient unitaire est faible compte tenu des quantités importantes transportées. Ainsi, un oléoduc d’une capacité de transport de 50 millions de tonnes par an représente l’équivalent de 200 pétroliers de 250 000 tonnes.

Dans des régions instables, l’oléoduc est exposé au risque de sabotage et aux aléas politiques. (Voir Pipeline).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
OMI

Organisation Maritime Internationale qui joue un rôle fondamental dans l’élaboration des réglementations internationales de sécurité maritime.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
OPEP

OPEP est l’acronyme de « l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole », en anglais, Organization of the Petroleum Exporting Countries – OPEC.

Elle a été fondée en 1960, lors de la conférence de Bagdad par cinq pays producteurs : l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Iran, le Koweït et le Venezuela. Sept autres pays en sont actuellement membres : le Qatar (1961), la Libye (1962), les Emirats arabes unis (1967), l’Algérie (1969), le Nigeria (1971), l’Angola, l’Equateur. Le Gabon s’est retiré en 1996 et l’Indonésie, devenue importatrice de pétrole, s’est retirée en 2008.

Sa vocation est de coordonner et d’unifier les politiques étrangères des Etats membres afin de sauvegarder au mieux leurs intérêts. En négociant avec les compagnies pétrolières internationales et en recherchant l’harmonisation des politiques pétrolières des différents pays membres, elle tend à assurer une stabilisation du prix du pétrole et une sauvegarde des revenus des pays producteurs.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
OPEP+

L’«OPEP+» désigne un groupe de 23 pays producteurs de pétrole : les 13 pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et 10 autres producteurs, dont la Russie.

Ces pays se concertent régulièrement depuis fin 2016 afin de soutenir les cours du pétrole en mettant en commun leurs efforts de réduction de la production.

Ils ont pour près de la moitié de la production mondiale de pétrole (48,4% en 2024 selon l’AIE(1)).

Opérateur

Un opérateur est une compagnie pétrolière chargée d’exploiter un gisement par les autres compagnies associées.

En général, les compagnies s’unissent en effet pour répartir les risques d’investissement dus aux coûts d’attribution et d’exploitation. Toutefois, un opérateur peut également œuvrer pour son seul compte.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Oxycombustion, n.f.
  • Domaine : Énergie-Environnement.
  • Définition : Procédé de combustion pour la production d’énergie, dans lequel on utilise comme comburant, à la place de l’air, de l’oxygène pur.
  • Note : L’oxycombustion permet d’obtenir un flux de dioxyde de carbone (CO2) exempt d’azote, plus facile à récupérer et à conditionner pour le transport et le stockage. Elle fait partie des procédés dits du « charbon propre ».
  • Voir aussi : anaérocombustion, technologie du charbon propre.
  • Équivalent étranger : oxycombustion.
Source : Journal officiel du 6 septembre 2008.
Oxydation partielle
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Oxydation incomplète d’hydrocarbures, qui permet de produire du monoxyde de carbone et de l’hydrogène dont le  mélange constitue un gaz de synthèse.
  • Voir aussi : gaz de synthèse.
  • Équivalent étranger : partial oxidation (POx).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Oxyde d’azote

Voir NOx

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Ozone

L’ozone est un gaz dont la formule chimique est O3.

Il est naturellement présent dans l’atmosphère en petites quantités. Dans la partie haute de l’atmosphère, la stratosphère, l’ozone protège les êtres vivants sur terre contre les rayonnements UV du soleil. Lorsque la couche d’ozone est insuffisante, on parle alors de « trou d’ozone ».

Dans la couche basse de l’atmosphère, la troposphère, l’ozone troposphérique résulte d’interactions chimiques complexes, sous l’action du rayonnement solaire, entre des précurseurs dont les principaux sont les oxydes d’azote et les composés organiques volatils.

L’ozone est un gaz agressif qui provoque, lors d’une exposition prolongée de 150 à 200µg / m3, des irritations oculaires, de la toux et une altération pulmonaire, surtout chez les enfants et les asthmatiques.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Pavillon français

La loi pétrolière de 1992 maintient pour les sociétés de raffinage établies en France, l’obligation de disposer d’une capacité de transport maritime sous pavillon français ou celui des Terres Australes et Antarctiques Françaises dit Kerguelen.

Cette capacité exprimée en tonnes de port en lourd est fixée à 5,5 % des quantités de pétrole brut traité par an.

Instaurée pour des raisons de sécurité d’approvisionnement, cette obligation par le surcoût qu’elle entraîne, pénalise le raffinage français vis- à-vis de ses concurrents européens qui ne sont pas soumis aux mêmes contraintes.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
PCI

PCI est l’acronyme de « pouvoir calorifique inférieur ». Il s’agit de la quantité de chaleur dégagée par la combustion totale d’une unité de combustible n’incluant pas la récupération de la chaleur latente de vaporisation de la vapeur d’eau produite au moment de la combustion. Cette situation étant la plus fréquente, le pouvoir calorifique d’un combustible est généralement exprimé en PCI.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
PCS

PCS est l’acronyme de « pouvoir calorifique supérieur », la quantité maximale de chaleur théoriquement récupérable y compris la chaleur de condensation de la vapeur d’eau produite lors de la combustion d’une unité d’un combustible.

L’écart entre PCS et PCI est d’environ 8 % pour le pétrole brut et les produits pétroliers et de 10 % pour le gaz naturel. La chaudière à condensation est l’une des technologies permettant de récupérer la chaleur latente de la vapeur d’eau, améliorant ainsi le rendement de la combustion.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Permagel, n.m.
  • Domaine : Géologie.
  • Synonyme : pergélisol, n.m.
  • Définition : Hauteur de terrain gelé en permanence dans les régions arctiques.
  • Équivalent admis : permafrost.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Perméabilité

Propriété d’une roche-réservoir à se laisser facilement traverser par les fluides ; facilité d’une telle migration.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Peson, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Appareil indiquant le poids au crochet d’un appareil de forage.
  • Équivalent étranger : weight indicator.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Pétrochimie

Pétrochimie est le nom donné à la chimie des dérivés du pétrole et du gaz naturel.

Le processus industriel de la pétrochimie s’appuie sur la fabrication par vapocraquage des produits intermédiaires de la famille des oléfines (éthylène, propylène) et des aromatiques (benzène, toluène, xylène). La pétrochimie est à l’origine de milliers de produits de la vie courante : matières plastiques, fibres synthétiques (polyester, nylon), caoutchouc, médicaments, cosmétiques, etc.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Pétrole
  • Domaine : Géologie.
  • Définition : Le pétrole, du latin petra et oleum, soit « huile de pierre » est une huile minérale naturelle utilisée comme source d’énergie. Il est issu d’un mélange variable d’hydrocarbures (molécules composées d’atomes de carbone et d’hydrogène) associé à d’autres atomes, principalement de soufre, d’azote et d’oxygène.
  • Note : Certains de ses composants peuvent être gazeux, liquides et parfois solides selon la température et la pression. Cela explique la consistance variable du pétrole, plus ou moins visqueuse ou liquide.

Le pétrole est une énergie fossile ayant la forme d’une roche liquide carbonée.

Le pétrole brut est caractérisé par sa nature ; il peut être, soit aromatique, soit naphténique, soit oléfinique, soit paraffinique. Un brut «paraffinique» donne lors du raffinage une forte proportion de produits légers. Le pétrole contient également de l’oxygène, des traces de métaux tels que le nickel ou le vanadium et du soufre. Le pétrole constitue un élément incontournable l’économie industrielle contemporaine dont il assuré le développement à la suite du charbon.

Source : Connaissance des Énergies (visité le 22 avril 2023) et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Pétrole brut léger

Pétrole à l’état liquide, de faible densité, qui s’écoule facilement à la température ambiante.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Pétrole délaissé
  • Domaine : Pétrole et gaz/Exploration-Production.
  • Définition : Réserve de pétrole qui n’est pas exploitable dans les conditions techniques ou économiques du moment.
  • Équivalent étranger : stranded oil.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Pétrole de réservoir compact
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : pétrole qui est difficile à extraire de la roche dans laquelle il est piégé, en raison de la faible perméabilité de celle-ci.
  • Note : Le pétrole de réservoir compact est un pétrole non conventionnel.
  • Voir aussi : pétrole non conventionnel.
  • Équivalent étranger : tight oil.
Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Pétrole de roche-mère
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : pétrole confiné au sein de la roche dans laquelle il s’est formé.
  • Note :
    1. Le pétrole de roche-mère est un pétrole non conventionnel.
    2. Lorsque la roche-mère est un schiste argileux, le pétrole confiné est nommé « pétrole de schiste ».
  • Voir aussi : pétrole non conventionnel.
  • Équivalent étranger : shale oil.

Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « huile de schiste » au Journal officiel du 22 septembre 2000.

Source : Journal officiel du 19 septembre 2018.
Pétrolier, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz-Transports/Transport maritime.
  • Définition : Navire-citerne affecté au transport de pétrole et des produits pétroliers.
  • Voir aussi : navire-citerne
  • Équivalent étranger : crude carrier [pétrole brut], crude tanker [pétrole brut], oil tanker, product carrier [produits pétroliers], product tanker [produits pétroliers], tanker.

Dans le langage courant, « pétrolier » désigne soit une compagnie pétrolière, soit un navire destiné au transport du pétrole et de ses dérivés (en anglais “crude carrier ou oil tanker”).

Il existe plusieurs catégories de navires transporteurs de pétrole, les transporteurs de produits (jusqu’à 70 000 tonnes de port en lourd) et les transporteurs de pétrole brut : les MCC pour medium crude carrier ; les Suez Max, pour les navires de 150 000 tonnes ; les VLCC (very large crude carrier) de 160 000 à 300 000 tonnes ; les ULCC (ultra large crude carrier) au-dessus de 300 000 tonnes.

Ces navires sont caractérisés par un cloisonnement qui délimite les citernes, une chambre des pompes située à l’arrière, un pont dégagé sur lequel sont installés les tuyaux, et un certain nombre d’équipements de sécurité adaptés aux cargaisons qu’ils transportent.

Source : Journal officiel du 22 septembre 2000 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Pétrolier-minéralier, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz-Transports/Transport maritime.
  • Définition : Navire pouvant transporter en vrac des hydrocarbures ou du
    minerai.
  • Équivalent étranger : oil-ore carrier, OO carrier, ore tanker.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Pétrolier navette
  • Domaine : Pétrole et gaz-Transports/Transport maritime.
  • Définition : Pétrolier transportant du pétrole brut des installations de production en mer jusqu’aux terminaux à terre.
  • Équivalent étranger : shuttle oil tanker, shuttle tanker.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Pétrolier-vraquier-minéralier, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz-Transports/Transport maritime.
  • Équivalent étranger : OBO carrier, oil-bulk-ore carrier.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Pic gazier
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Maximum atteint par la production mondiale de gaz naturel, au-delà duquel celle-ci décroîtrait faute de réserves exploitables.
  • Équivalent étranger : peak gas.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Pic pétrolier
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Maximum atteint par la production mondiale de pétole, au-delà duquel celle-ci décroîtrait faute de réserves exploitables.
  • Équivalent étranger : peak oil.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Piège

Roche poreuse et perméable surmontée et cernée d’une couverture de roche imperméable non poreuse, empêchant la migration du pétrole et du gaz qui s’y accumulent.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Pipeline, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Transport.
  • Définition : Canalisation
    pour le transport des fluides.
  • Note 1 : Les pipelines spécialisés peuvent être appelés oléoducs, gazoducs, etc.
  • Note 2 : On prononce [pipline] .
  • Recommandation larousse.fr : Employer de préférence les termes français plus précis : gazoduc (pour le transport du gaz), oléoduc (pour le transport du pétrole).
  • Voir aussi : lot, structure terminale de pipeline.
  • Équivalent étranger : peak oil.

« Pipeline » désigne l’oléoduc (transport de pétrole) ou le gazoduc (transport de gaz).

Utilisé dès 1865 aux Etats-Unis, le pipeline s’est imposé dans tous les pays producteurs d’hydrocarbures.

Economiquement rentable à long terme, le pipeline nécessite un investissement initial important et son intégrité peut être confrontée à des difficultés géopolitiques.

Source : Journal officiel du 22 septembre 2000 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Construction d'un pipeline (© larousse.fr)
Construction d’un pipeline (© larousse.fr)
Pipeline immergé
  • Domaine : Pétrole et gaz/Transport.
  • Définition 1 : Pipeline sous-marin reliant une installation côtière à un point d’embarquement.
  • Définition 2 : Portion de pipeline enfoui franchissant un fleuve ou un détroit.
  • Équivalent étranger : sealine, underwater pipeline.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Pipelinier, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Transport.
  • Définition: Transporteur par pipeline ou agent opérant pour le compte d’un transporteur.
  • Équivalent étranger : pipeliner.
  • Source : révision de l’arrêté du 12 janvier 1973 (Télécharger au format RTF)
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Piston, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Pièce mobile qui, poussée à l’intérieur d’une canalisation par le fluide qui y circule, assure différentes opérations de contrôle et d’entretien.
  • Note : Le terme est souvent complété par un qualificatif précisant sa conformation ou sa fonction : piston sphérique (en anglais : spherical pig), piston mousse (en anglais : foam pig), piston racleur (en anglais : cleaning pig), piston de séparation (en anglais : sealing pig), piston de calibrage (en anglais : caliper pig).
  • Équivalent étranger : pig.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Pistonnage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Opération qui consiste à utiliser un piston pour le contrôle ou l’entretien d’une canalisation.
  • Équivalent étranger : pigging.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Plateforme

Une plateforme pétrolière est une structure de métal ou de béton utilisée en mer et fixée par le fond ou flottante.

Il existe différents types de plateforme selon leur utilisations :

  1. Plateforme d’exploration qui permet de réaliser les forages destinés à déterminer la présence éventuelle d’hydrocarbures. Elle supporte le derrick , les installations de service et de logement pour plusieurs dizaines de personnes. Appartiennent à cette catégorie les plateformes fixes, autoélévatrices, semi-submersibles et les navires de forage ;
  2. Plateforme de production qui permet d’assure le forage et l’exploitation des puits ainsi que le traitement nécessaire des hydrocarbures produits (plateformes fixes, semi-submersibles, flottantes).
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Plateforme à câbles tendus
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Synonyme : plateforme à ancrage tendu.
  • Définition : Unité flottante de production, arrimée au fond de la mer par un faisceau de câbles tendus qui limitent les mouvements verticaux dus à la houle.
  • Équivalent étranger : tension-leg platform (TLP).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Plateforme à châssis d’ancrage
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Voir aussi : châssis
    d’ancrage.
  • Équivalent étranger : template platform.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
PLATT’S

Platt’s (Platt’s Oilgram Price Report) est une lettre quotidienne spécialisée qui publie sur un site internet et par divers bulletins, un relevé des prix indicatifs du pétrole brut et des produits pétroliers pour chacun des grands marchés spot dans le monde.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Plomb

Le plomb a été utilisé sous forme de plomb tétra-éthyl ou tétraméthyl, (composé chimique du plomb) pour accroître l’indice d’octane des carburants et pour lubrifier les soupapes d’échappement des moteurs, afin d’en diminuer l’usure.

Les carburants français ne contiennent plus de plomb depuis le 1er janvier 2000.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Pluie acide

Une pluie acide est une précipitation dont l’acidité naturelle est accrue par la présence de sulfates ou de nitrates dans l’atmosphère (provenant en particulier des industries et des transports).

Elles sont essentiellement dues à la dispersion dans l’atmosphère de polluants tels que le dioxyde de soufre ou les oxydes d’azote.

En se déplaçant et en se dispersant sur de longues distances, les pluies acides peuvent dégrader des écosystèmes.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Pôle, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Concentration de raffineries ou d’usines pétrochimiques dans une zone géographique donnée.
  • Équivalent étranger : hub.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Porosité

Volume d’espace (pores) dans la roche, susceptible d’avoir absorbé du pétrole et du gaz (comme l’éponge absorbe l’eau); espace ouvert ou vide dans la roche.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Porte-drone sous-marin
  • Abréviation : PDS
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Navette téléguidée qui porte un drone sous-marin filoguidé.
  • Note : « SWIMMER » (abréviation de l’anglais subsea works inspection and maintenance with minimum environment ROV), qui est un nom de marque, ne doit pas être employé.
  • Voir aussi : drone sous-marin filoguidé.
  • Équivalent étranger :
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Port en lourd

Le port en lourd d’un navire est le chargement maximum qu’un navire peut emporter.

Il comprend le fret, les soutes, l’eau ainsi que l’approvisionnement.

Le port en lourd est donc égal à la capacité totale de cargaison du navire moins son poids à vide.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Pot catalytique

L’objectif du pot catalytique est de diminuer une partie des émissions polluantes en les transformant – grâce à la chaleur – en vapeur d’eau.

Il permet de lutter contre les émissions toxiques des gaz d’échappement en transformant les gaz nocifs en gaz neutres.

Le pot catalytique « 3 voies » agit sur les trois polluants des gaz d’échappement réglementés : l’oxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NOx) et les hydrocarbures imbrûlés (HC).

Il les transforme en gaz neutres (gaz carbonique (CO2), azote et eau) en une seule opération.

Les pots catalytiques « 3 voies » équipent tous les véhicules à moteur essence neufs achetés depuis 1993. Le pot catalytique ne tolère que de très faibles quantités de plomb et nécessite donc l’emploi d’essence sans plomb (car le plomb endommage le catalyseur contenu dans l’épurateur).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Pouvoir lubrifiant
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Synonyme : lubrifiance,n.f.
  • Définition : Aptitude d’un produit pétrolier à lubrifier les équipements mobiles.
  • Équivalent étranger : lubricity.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
PPJ

Le PPJ, ou Plan de Prévention Journalier, est un document essentiel pour assurer la sécurité lors des opérations de maintenance ou des chantiers en station-service.

Il s’agit d’un outil qui permet de formaliser et de planifier les mesures de prévention à mettre en œuvre chaque jour pour réduire les risques d’accidents.

Le PPJ (le plus utilisé) peut être commander… sue le site gesip.com

PPM

Signifie parties par million. C’est une unité qui est utilisée pour doser des produits qui se trouvent en très faible quantité dans un autre produit, par exemple : la teneur en silicium ou le taux d’additivation d’une essence. Cette unité de mesure, le ppm, est souvent utilisée lorsque le pourcentage mesuré pour un calcul est inférieur au centième.

Exemple : une additivation à 1 000 ppm volume veut dire 1 000 parties d’additif par million de parties de carburant, en d’autres termes 1 litre par mètre cube.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
PPRT

Plan de Prévention des Risques Technologiques.

Le PPRT est un document réglementaire de prévention des risques.

Institué par la loi « risque » du 30 juillet 2003, est le principal instrument de l’action de l’Etat pour la maîtrise de l’urbanisation aux abords des exploitations industrielles. […]

PPSPS

Le PPSPS, ou Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé, est un document réglementaire essentiel dans le secteur du Bâtiment et Travaux Publics (BTP)…

Il a pour objectif d’évaluer et de prévenir les risques professionnels spécifiques liés à un chantier de construction.

Élaboré par chaque entreprise intervenante, ce document détaille les mesures de prévention, d’organisation, d’hygiène, de secours et d’évacuation à mettre en œuvre pour garantir la sécurité et la santé des travailleurs.

Le PPSPS est obligatoire sur les chantiers où plusieurs entreprises interviennent simultanément ou successivement, notamment ceux soumis à la coordination SPS, afin de prévenir la co-activité et d’assurer une gestion efficace des risques.

Première alimentation en hydrocarbures
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Équivalent étranger : oil-in.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Prix de rétrocession
  • Domaine : Pétrole et gaz/Marchés.
  • Définition : Prix convenu entre le gouvernement d’un pays et une compagnie pour le rachat de la part de pétrole brut revenant à ce pays conformément aux accords de participation.
  • Équivalent étranger : buyback price.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Procédé de transformation de la biomasse en liquide
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Synonyme : procédé de la biomasse transformée en liquide (langage professionnel), procédé BTL (langage professionnel).
  • Définition : Procédé de synthèse d’hydrocarbures liquides à partir de produits de la biomasse.
  • Note : Dans le langage professionnel, on parle de « carburant BTL » pour désigner le combustible obtenu à partir du « procédé BTL ».
  • Équivalent étranger : biomass-to-liquid process, BTL process.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Procédé de transformation du charbon en liquide
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Synonyme : procédé du charbon transformée en liquide (langage professionnel), procédé CTL (langage professionnel).
  • Définition : Procédé de synthèse d’hydrocarbures liquides à partir de charbon.
  • Note : Dans le langage professionnel, on parle de « carburant CTL » pour désigner le combustible obtenu à partir du « procédé CTL ».
  • Équivalent étranger : coal-to-liquid process, CTL process.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Procédé de transformation du gaz en liquide
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Synonyme : procédé du gaz transformée en liquide (langage professionnel), procédé GTL (langage professionnel).
  • Définition : Procédé de synthèse d’hydrocarbures liquides à partir d’hydrocarbures gazeux.
  • Note : Dans le langage professionnel, on parle de « carburant GTL » pour désigner le combustible obtenu à partir du « procédé GTL ».
  • Équivalent étranger : gas-to-liquid process, GTL process.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Producteur d’ajustement
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie-Production.
  • Synonyme : producteur d’appoint.
  • Définition : Pays producteur doté d’une capacité de production suffisante pour répondre rapidement à un accroissement de la demande.
  • Voir aussi : gaz d’ajustement.
  • Équivalent étranger : swing producer.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Production

Phase d’exploitation commerciale d’un gisement d’hydrocarbures.

Les termes associés incluent :

  • Débit ;
  • Puits de production ;
  • Équipement de tête de puits.
Produits de récupération
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Ensemble de produits pétroliers non commercialisables en l’état, récupérés en divers endroits d’une raffinerie et rassemblés en vue de leur retraitement.
  • Équivalent étranger : slop oil, slops.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Produits de tête
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Ensemble des produits sortant en tête de la colonne de fractionnement d’une unité de distillation atmosphérique de brut.
  • Voir aussi : distillation atmosphérique.
  • Équivalent étranger : overheads.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Programme de cession de gaz
  • Domaine : Pétrole et gaz/Économie.
  • Définition : Programme en vertu duquel des volumes de gaz achetés sous contrat peuvent, à terme, être mis à la disposition de nouveaux opérateurs du marché.
  • Note : Un tel programme est généralement conclu aux enchères ou par négociations de gré à gré.
  • Équivalent étranger : gas release program.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Propane

Le propane est un gaz de pétrole produit en raffinerie (40%) mais qui se trouve également à l’état naturel dans les gisements d’hydrocarbures en marge de l’extraction de gaz naturel (méthane) ou de pétrole (60%).

C’est un hydrocarbure saturé de la famille des paraffines de formule C3H8. C’est un combustible facilement liquéfiable et donc stockable sous forme de GPL (gaz de pétrole liquéfié), et dont la température d’ébulition est faible, favorisant un usage extérieur.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Proportion d’eau
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production-Raffinage.
  • Définition : Rapport entre le volume de l’eau contenue dans un mélange d’huile, d’eau et de gaz, et le volume liquide total de ce mélange.
  • Équivalent étranger : water cut.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Prospect, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Prospection.
  • Définition : Zone potentiellement productive.
  • Équivalent étranger : prospect.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Protocole de Kyoto

Le protocole de Kyoto est un traité international, négocié à Kyoto (ouvert aux signatures le 16 mars 1998 et arrêté le 15 mars 1999), il propose un calendrier d’engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Ces gaz sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Ce protocole fait suite à la conférence des Nations Unies de New York sur le réchauffement climatique de 1992. Il peut être ouvert aux 189 pays participant à la convention sur le climat de l’ONU, mais il ne comporte d’engagements concrets que pour 38 pays industrialisés. Ces engagements sont une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d’ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Puits central
  • Domaine : MARINE-PÉTROLE ET GAZ/Forage.
  • Définition : Ouverture qui traverse de part en part la coque d’un navire ou une plateforme en mer en leur centre, afin de permettre le passage d’outils de forage.
  • Équivalent étranger : moon pool, moon-pool, moonpool.
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Puits de carbone
  • Domaine : Environnement-Énergie.
  • Définition : Système naturel ou artificiel permettant de capter et de stocker une quantité significative de dioxyde de carbone (CO2), de manière à en limiter la concentration dans l’atmosphère.
  • Voir aussi : captage et stockage du CO2.
  • Équivalent étranger : carbon sink.
Source : Journal officiel du 4 février 2010.
Puits de production

Puits à partir duquel les hydrocarbures sont extraits.

Source : talkpal.ai
Puits dérivé
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Voir aussi : dérivation de puits.
  • Équivalent étranger : sidetrack.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Puits intercalaire
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Définition : Puits d’exploitation ajouté aux puits déjà existants afin d’améliorer la récupération des hydrocarbures.
  • Équivalent étranger : infill well.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Puits marginal
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Équivalent étranger : stripper well.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Puits monodiamètre
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Puits dont le diamètre est constant sur toute sa longueur.
  • Équivalent étranger : monobore well, monodiameter well.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Puits multibranche
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Puits vertical d’où partent plusieurs branches, qui peuvent être entièrement ou partiellement horizontales ou obliques.
  • Équivalent étranger : multibranched well, multibranch well.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Puits multilatéral
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Puits multibranche dont les branches sont horizontales ou quasi horizontales.
  • Équivalent étranger : multilateral well.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Puits sec

Puits improductif ou ne permettant pas l’exploitation rentable du pétrole.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
Purge express
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Diminution rapide de la pression des gaz effectuée dans une installation pétrolière pour des raisons de sécurité.
  • Voir aussi : vide-vite.
  • Équivalent étranger : blowdown.

Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 12 février 2012.

Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Quota d’émission de gaz à effet de serre
  • Domaine : Environnement.
  • Définition : Quantité de gaz à effet de serre allouée à une activité dans le cadre d’un système de plafonnement d’émission.
  • Voir aussi : dispositif de quotas d’émission cessibles, unité de réduction certifiée des émissions.
  • Équivalent étranger : greenhouse gas emission allowance.
Source : Journal officiel du 4 février 2010.
Raboutage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Opération de récupération des masses-tiges usées qu’on remet aux dimensions normalisées par coupe des extrémités et apport d’embouts.
  • Équivalent étranger : stubbing.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Raccordement sur site
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Assemblage, sur un site d’exploitation, des éléments constitutifs d’une unité de production.
  • Note : Le raccordement sur site concerne généralement les sites d’exploitation en mer.
  • Équivalent étranger : hook-up.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Raccords, n.m.pl.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des accessoires, garnitures, raccords de tuyauteries, agencements présents dans une installation pétrolière.
  • Équivalent étranger : fittings.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Raccord sous-marin
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Équipement sous-marin reliant une nouvelle tête de puits à un réseau ou à une installation existants.
  • Voir aussi : bretelle.
  • Équivalent étranger : subsea tie-back.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Raffinage

Le raffinage désigne les opérations industrielles permettant, à partir des pétroles bruts, d’obtenir toute la gamme des produits pétroliers : propane, butane, essences automobiles, carburéacteurs, gazoles, bitumes, fiouls, selon des normes de produits bien spécifiques. La principale opération du raffinage est la distillation atmosphérique ou distillation primaire. Une partie des produits obtenus lors de cette distillation est ensuite transformée dans des unités de distillation sous vide (ou secondaire) pour fournir des produits finis conformes aux normes d’utilisation.

Les principaux procédés de raffinage sont la distillation (à pression atmosphérique et sous vide), le craquage catalytique, l’hydrocraquage, le vapocraquage, le reformage, l’isomérisation, l’alkylation, l’hydroraffinage, la désulfuration et la viscoréduction.

Raffinage pétrolier (connaissancedesenergies.org)

Raffinerie

Une raffinerie est une installation industrielle dans laquelle le pétrole brut est transformé en produits pétroliers adaptés aux utilisations du marché (moteurs, transports, bases pour produits dérivés, …..).

Selon les capacités de conversion, on distingue les raffineries simples dites « hydroskimming », de celles à conversion complexe (FCC, HCU, et VBU) dites « full upgrading ».

La France compte aujourd’hui (en 2013 confirmé pour 2025) 8 raffineries contre 23 en 1978 et 24 en 1975.

Raffineries de pétrole en France : combien y en a-t-il et où sont-elles situées ? (connaissancedesenergies.org)

RAINS

Rains est le nom d’un modèle mathématique d’optimisation des mesures de lutte contre la pollution transfrontière, mis au point par l’institut scientifique autrichien IIASA.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Rame, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Assemblage de tiges de forage.
  • Équivalent étranger : string.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Rampe de pose
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Forage-Production.
  • Synonyme : élinde, n.f.
  • Définition : Rampe utilisée lors de l’immersion d’une conduite pour soutenir et orienter cette dernière au début de son trajet entre la barge de pose et le fond de la mer.
  • Note : L’utilisation d’une rampe de pose intervient lors d’une pose en J ou d’une pose en S.
  • Voir aussi : pipeline, pose en J, pose en S.
  • Équivalent étranger : stinger.
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Ravitailler
  • Domaine : Transport.
  • Définition : Ravitailler, verbe dérivé d’avitailler, signifie « approvisionner un véhicule en carburant ». En carburant seulement. Un avion peut donc être ravitaillé au sol ou en vol, dans le cas d’avions de chasse par exemple.
  • Voir aussi : Avitailler.
Source : Site de la société Klinzing , 24 août 2020.
Réception provisoire
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des procédures et des opérations préalables à la mise en service d’une installation pétrolière ou gazière.
  • Note : La réception provisoire a pour objet la vérification de la conformité de l’installation au cahier des charges.
  • Voir aussi : essai de réception provisoire, mise en service.
  • Équivalent étranger : precommissioning.

Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 12 janvier 1999.

Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Reconditionnement, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Travaux d’entretien, de réparation ou de rééquipement que l’on effectue au cours de l’exploitation d’un puits.
  • Équivalent étranger : work-over.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Reconditionnement sous pression
  • Forme abrégée : reconditionnement, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Opération par laquelle on change tout ou partie du matériel équipant un puits en cours d’exploitation.
  • Voir aussi : conditionnement d’un puits.
  • Équivalent étranger : snubbing.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Récupération assistée du pétrole
  • Forme abrégée : RAP.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des techniques destinées à accroître la quantité d’hydrocarbures extraits d’un gisement.
  • Équivalent étranger : enhanced oil recovery (EOR).
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Récupération par action microbienne
  • Forme abrégée : RAM.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Procédé de récupération assistée du pétrole brut, qui consiste à injecter dans un puits des microorganismes avec leurs nutriments, afin qu’ils synthétisent des composés chimiques destinés à en faciliter l’extraction.
  • Équivalent étranger : microbial enhanced oil recovery (MEOR).
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Récupération par injection
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Procédé de récupération assistée du pétrole brut, qui consiste à injecter un ou plusieurs fluides dans un gisement d’hydrocarbures.
  • Note : Les techniques de récupération par injection les plus fréquentes mettent en œuvre de l’eau ou du gaz afin de maintenir dans le réservoir une pression suffisante pour assurer un débit de production satisfaisant.
  • Équivalent étranger : flooding.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Redevance, n.f.
  • Domaine : Finances-Pétrole et gaz/Économie.
  • Définition : Somme versée à échéances périodiques en contrepartie d’un avantage concédé contractuellement.
  • Équivalent étranger : royalty.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Réduction de la viscosité
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Opération de diminution de la viscosité de certains résidus paraffineux et des fiouls lourds en général par craquage à basse température.
  • Voir aussi : craquage, unité de réduction de viscosité.
  • Équivalent étranger : visbreaking, viscosity breaking.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Reformage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Procédé thermique ou catalytique de traitement de fractions légères de pétrole en vue d’obtenir une essence ayant une teneur en hydrocarbures aromatiques et un indice d’octane plus élevés que la charge.
  • Voir aussi : unité de reformage.
  • Équivalent étranger : catalytic reforming, reforming.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Reformage à la vapeur
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Procédé catalytique de production d’un mélange constitué principalement d’hydrogène et d’oxyde de carbone en présence de vapeur d’eau.
  • Équivalent étranger : catalytic steam reforming, steam reforming.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Reformage catalytique

Le reformage catalytique est un procédé de raffinage consistant à modifier la structure moléculaire des essences lourdes afin d’augmenter l’indice d’octane des naphtas obtenus par distillation. Outre du reformat, la réaction génère de l’hydrogène qui est réutilisé dans d’autres procédés (hydrogénation)

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Reformeur

Procédé de raffinage qui permet de transformer la structure des molécules d’hydrocarbure. En règle générale, c’est principalement par ce procédé que les raffineries augmentent l’indice d’octane des essences.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Reformeur à la vapeur
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Installation dans laquelle on effectue le reformage à la vapeur.
  • Équivalent étranger : steam reformer.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Reformulation des essences

La reformulation des essences consiste en une redéfinition des proportions de certains composants des essences pour respecter les nouvelles contraintes imposées par la législation du Clean Air Act.

Elle comprend une baisse de la teneur en butane, une diminution de la teneur en oléfines, en aromatiques et en benzène.

Elle prévoit également d’avoir davantage recours aux composés oxygénés (déjà très utilisés aux Etats-Unis et en Europe).

Il ne faut pas confondre essences « oxygénées » et essences « reformulées ». Sont oxygénées des essences répondant aux spécifications habituelles, auxquelles est ajoutée une certaine proportion (allant jusqu’à 15%) de composants oxygénés d’origine végétale ou fossile (ETBE, MTBE). Sont reformulées des essences dont plusieurs composants voient leurs proportions redéfinies : baisse de la teneur en éléments volatils, en oléfines, en aromatiques, en benzène, et recours aux composés oxygénés. Chacun de ces facteurs, et leur combinaison, peut jouer sur les émissions polluantes.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Regazéification du gaz naturel liquéfié
  • Forme abrégée : regazéification du GNL.
  • Domaine : Énergie-Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Opération qui consiste à reconvertir à l’état gazeux du gaz naturel qui a été préalablement liquéfié par refroidissement pour être transporté.
  • Note : La regazéification du gaz naturel liquéfié constitue la dernière étape de la chaîne du GNL.
  • Voir aussi : chaîne du gaz naturel liquéfié, gaz naturel liquéfié, unité flottante de stockage et de regazéification du GNL.
  • Équivalent étranger : liquefied natural gas regasification, LNG regasification.
Source : enseignementsup-recherche.gouv.fr Vocabulaire du pétrole et du gaz / Bulletin officiel n° 48 du 23 décembre 2021.
rejeu, n.m. (langage professionnel)
  • Domaine : Pétrole et gaz/Prospection.
  • Définition : Relecture de tout ou partie de l’information géophysique enregistrée.
  • Équivalent étranger : play-back.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Rejeu, n.m. (langage professionnel)
  • Domaine : Pétrole et gaz/Prospection.
  • Définition : Relecture de tout ou partie de l’information géophysique enregistrée.
  • Équivalent étranger : play-back.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Remise en service
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des procédures et des opérations préalables à l’exploitation d’une installation pétrolière ou gazière qui avait été mise hors service.
  • Voir aussi : mise en service, mise hors service.
  • Équivalent étranger : recommissioning.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Répartiteur, -trice, n.
  • Domaine : Pétrole et gaz-Transports.
  • Définition : Employé responsable du mouvement des produits.
  • Équivalent étranger : dispatcher.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Réserves

« Réserve » désigne une quantité d’hydrocarbures (liquide ou gazeux) en place dans le sous-sol qui a fait l’objet d’une estimation.

Selon le niveau de certitude, on identifie quatre catégories de réserves :

  1. Les réserves prouvées qui sont des quantités d’hydrocarbures récupérables avec une certitude raisonnable et dans les conditions économiques et technologiques actuelles ;
  2. Les réserves probables qui sont des quantités additionnelles aux réserves prouvées que les informations géologiques et techniques du réservoir permettent d’envisager de récupérer ;
  3. Les réserves possibles qui sont une estimation de quantité d’hydrocarbures portant sur des gisements aujourd’hui inconnus ainsi que, dans certaines conditions, le pétrole dit « non conventionnel » ;
  4. Les réserves initiales ou ultimes qui résultent de la somme de la production cumulée et des réserves prouvées, probables et possibles.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Réservoir

Un « réservoir » est une couche poreuse et perméable dans laquelle des hydrocarbures issus d’une roche-mère riche en matière organique se sont accumulés du fait de conditions favorables de température et de pression et de la présence d’une couverture imperméable empêchant ces hydrocarbures de migrer vers la surface et de disparaître par biodégradation. Le réservoir est un élément essentiel d’un système pétrolier (un gisement).

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Réservoir gazier compact
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Définition : Gisement gazeux dont la roche-réservoir est caractérisée par une faible perméabilité.
  • Équivalent étranger : tight gas reservoir.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Réservoir subsalifère
  • Domaine : Pétrole et gaz/Prospection-Production.
  • Définition : Gisement d’hydrocarbures situé sous une formation saline.
  • Note : On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « réservoir antésalifère ».
  • Équivalent étranger : subsalt field.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Ressac
  • Domaine : Hydrologie marine.
  • Définition : le ressac correspond au retour violent des vagues vers le large après un fort impact sur une côte rocheuse. C’est le mouvement inverse du flux ou du sac.
  • Voir aussi : Nettoyage par le ressac.
Source : Site du SAVE 4 PLANET, consulté le 17 avril 2023.
Ressources

« Ressources » désigne le volume d’hydrocarbures présents dans un réservoir ou piégés dans la roche-mère.

Il s’agit d’un calcul dépendant uniquement de données géologiques en dehors de toute considération de faisabilité ou de rentabilité économique. Les « ressources récupérables » sont les ressources techniquement récupérables dans des conditions économiquement rentables.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Rio (1992)

La Convention de Rio est un traité international adopté lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.

C’est une convention internationale par laquelle, en application du principe de précaution, les pays s’engagent à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre soupçonnés de conduire à des changements climatiques (voir aussi Kyoto).

La Convention de Rio vise essentiellement trois objectifs :

  1. Préserver la diversité biologique ;
  2. Utiliser durablement les ressources de la Terre ;
  3. Partager les bénéfices des ressources génétiques.
Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Roche-mère

La “roche-mère” est une roche du sous-sol, riche en matière organique qui, au fur et à mesure de son enfouissement dans le sol, va générer des hydrocarbures lorsque les conditions de température et de pression sont favorables. Lorsque des hydrocarbures demeurent piégés dans la roche-mère, on les qualifie d’hydrocarbures de roche-mère (en anglais “shale oil” et “shale gas”). Dans la roche-mère, les hydrocarbures s’y trouvent dans le réseau de fractures naturelles, dans la porosité secondaire issue de la transformation de la matière organique en hydrocarbures (libres mais non mobiles) ou adsorbés sur la matière organique.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Roche sédimentaire

Roche formée par accumulation de sédiments ou de matières organiques et, par conséquent, susceptible de renfermer des hydrocarbures.

Source : petroliagaz.com (Pétrolia Canada/Québec)
RON

RON est l’acronyme de Research Octan Numbern, indice d’octane recherché, dans les carburants. Il permet de mesurer l’efficacité de combustion d’une essence. Plus cet indice est proche de 100, meilleure est la performance de combustion.

L’indice d’octane est caractérisé par la résistance d’un carburant au cliquetis dans des conditions d’accélération ou de bas régime moteur.

La valeur du RON est réglementée pour toutes les essences.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Sables asphaltiques

Les sables asphaltiques (ou sables bitumineux ou oil sands) sont des sables contenants des hydrocarbures lourds que l’on sépare par des procédés physiques avant de les soumettre à des traitements de raffinage.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
SAGESS

SAGESS est l’acronyme de “Société Anonyme de Gestion des Stocks Stratégiques”. La SAGESS ne gère plus directement les stocks stratégiques depuis la loi pétrolière du 31 décembre 1992, qui prévoit que chaque opérateur est désormais tenu de constituer ses propres stocks stratégiques.

La SAGESS intervient cependant dans le cadre d’une convention comme sous-traitant du Comité Professionnel des Stocks Stratégiques Pétroliers (CPSSP) en l’assistant dans ses tâches de gestion.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Sans plomb

“Sans plomb” est le nom familier du carburant non additionné de plomb.

Une norme européenne limite désormais la teneur en plomb des carburants à 0,013 g/l.

L’utilisation de carburants sans plomb est obligatoire pour les voitures équipées de pot catalytique, le plomb détériorant le catalyseur.

En France, il existe différents types de carburant sans plomb aux indices d’octane différents : le sans plomb 95 (Euro-Super 95 ou Euro-grade) à l’indice d’octane 95 qui est le sans plomb commun à l’Europe d’où son nom ; le sans plomb 98 à l’indice d’octane 98, plus élevé qui convient à la majorité des véhicules du parc automobile.

Depuis quelques années, un nouveau carburant sans plomb est proposé aux automobilistes : le sans plomb 95 E10 à l’indice d’octane 95 et qui comporte une proportion de biocarburant de 10% en volume. Ce sans plomb 95 E10 convient à la quasi-totalité des automobiles mises sur le marché depuis 2002. La liste des exceptions est publiée sur le site du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Schéma de circulation
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Équivalent étranger : flow diagram.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Schéma de liaison
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Équivalent étranger : layout.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Schiste argileux
  • Forme abrégée : schiste, n.m.
  • Domaine : Géologie.
  • Équivalent étranger : shale.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Schiste bitumineux
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Roche-mère ayant suivi une évolution incomplète et contenant des matières organiques qui peuvent être transformées en hydrocarbures liquides par traitement thermique.
  • Équivalent étranger : oil shale.

Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 22 septembre 2000.

Les schistes bitumineux sont des roches sédimentaires contenant notamment du kérosène qui, par distillation ou combustion in-situ, produit de l’huile dite de schiste. Les principales réserves de cette ressource encore peu exploitée sont situées en Amérique du Nord.

Source : Journal officiel du 14 août 2015 et energiesetmobilites.fr (UFIP).
Schiste gazéifère
  • Domaine : Pétrole et gaz/Prospection-Production.
  • Définition : Schiste argileux contenant du gaz naturel.
  • Voir aussi : gaz de schiste.
  • Équivalent étranger : gas-bearing shale, gas shale.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Secteur intermédiaire
  • Domaine : Pétrole et gaz.
  • Définition : Secteur qui prend en charge les traitements préliminaires du pétrole et son transport vers les raffineries.
  • Équivalent étranger : midstream, midstream sector.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Sept Sœurs

Les Sept Sœurs est le surnom donné au cartel constitué par les sept compagnies pétrolières anglo-saxonnes qui ont dominé l’industrie pétrolière mondiale au début du XXè siècle.

Il s’agit de Standard Oil of New Jersey (Esso), devenue Exxon, puis ExxonMobil (États-Unis) ; Anglo-Persian Oil Company, devenue BP – British Petroleum – (Royaume-Uni) ; Royal Dutch Shell (Royaume-Uni / Pays-Bas) ; Standard Oil of California (Socal), devenue Chevron (États-Unis) ; Texaco (Etats-Unis), fusionnée avec Chevron ; Standard Oil of New York (Socony), devenue Mobil, puis ExxonMobil (États-Unis) ; Gulf Oil (Etats-Unis), absorbée par Chevron.

Voir la vidéothèque

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité – en anglais break-even – est le niveau minimum à partir duquel l’activité d’une entreprise devient rentable.

On parle de « point mort » – en anglais pay back – pour l’exprimer en nombre d’années nécessaire pour y parvenir.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Shale gas

“Shale gas” désigne le gaz de roche-mère, plus communément appelé gaz de schiste.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
SIRE

SIRE est l’acronyme de “Ship Inspection Report Exchange”, support de mise à jour d’informations sur les navires pétroliers, établi à partir de 1993 dans le cadre de l’OCIMF (Oil Companies International Marine Forum).

Il permet de centraliser les informations recueillies à propos d’un navire lors de chaque inspection par les compagnies pétrolières.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Sismique

Technique qui utilise les ondes sonores pour créer une image du sous-sol.

Source : talkpal.ai
Sismique répétitive
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Succession de levés sismiques bidimensionnels ou tridimensionnels effectués en un même site au-dessus d’un gisement, de manière à observer les déplacements éventuels des fluides dans le sous-sol.
  • Note : S’agissant de levés tridimensionnels, on parle aussi, dans le langage professionnel, de « sismique 4D », le temps constituant la quatrième dimension.
  • Équivalent étranger : time-lapse seismic.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
SO2

SO2 est la formule du dioxyde de soufre, un composé chimique incolore et toxique, constitué d’oxygène et de soufre qui provient, notamment, de la décomposition naturelle de la végétation sur les sols.

Il est utilisé comme catalyseur ou comme solvant d’extraction dans l’industrie pétrolière.

Le dioxyde de soufre est issu de la combustion des composés soufrés contenus naturellement dans la plupart des combustibles fossiles.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Soufre

Le soufre est présent dans tous les pétroles bruts en quantité variable suivant leur origine. Une infime partie de ce soufre se retrouve naturellement dans les carburants après le raffinage du pétrole.

Présent dans les fumées, il devient un polluant sous la forme d’anhydride sulfureux (SO2).

La teneur en soufre des carburants est réglementée.

Voir Hydrodésulfuration et SO2.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Soumission, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Marchés.
  • Équivalent étranger : tender.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Soumissionnaire, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Marchés.
  • Équivalent étranger : bidder, tenderer.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Soutes, n.f.pl.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Transport.
  • Équivalent étranger : bunker oils, bunkers.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Souteur de GNL
  • Forme développée : souteur de gaz naturel liquéfié..
  • Domaine : Pétrole et gaz/Distribution.
  • Définition : Navire avitailleur de gaz naturel liquéfié destiné à approvisionner les navires propulsés au moyen de ce carburant.
  • Voir aussi : gaz naturel liquéfié, navire avitailleur, soutage en GNL.
  • Équivalent étranger : LNG bunkering vessel, LNG bunker vessel.
Source : Bulletin officiel n° 48 du 23 décembre 2021.
Spécifications

Les spécifications répondent à des normes internationales de réglementation ou de normalisation de produit.

Elles découlent notamment des cahiers des charges des constructeurs automobiles et des pétroliers.

Elles se présentent sous la forme d’un ensemble de caractéristiques minimales ou maximales requises pour chaque type de carburant commercialisé. Elles sont publiées par décret du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable.

Ainsi, en France, la spécification de teneur en soufre du gazole routier et non routier est inférieure à 10 ppm.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Stage 1

Premier volet du programme élaboré par la Commission Européenne pour lutter contre l’émission des composés organiques volatiles.

Cette première étape a fait l’objet d’une directive adoptée en juillet 1992 par le Conseil Européen.

Elle concerne la récupération des vapeurs d’essence lors du stockage, lors des chargements en raffinerie ou en dépôt et lors de l’avitaillement des stations-service. Ainsi lors du remplissage du camion, dans le dépôt ou la raffinerie, les vapeurs contenues dans la citerne sont déplacées vers une unité de récupération qui va les traiter pour les réincorporer au produit. Enfin, le chargement du camion-citerne va s’effectuer en source, au lieu de se faire par le haut, pour diminuer les échappements de vapeurs dans l’atmosphère lors du chargement des camions.

Une directive STAGE 2 concerne la captation des vapeurs d’essence lors du remplissage des réservoirs des véhicules en station-service. Les vapeurs dégagées doivent alors être réinjectées dans la cuve de stockage de la station. La directive européenne 2009/126/CE du 21 octobre 2009 concerne la phase II de la récupération des vapeurs d’essence lors du ravitaillement en carburant des véhicules à moteur dans les stations-service. La directive a été modifiée par la directive n° 2014/99/UE du 21 octobre 2014 (), qui a intégré de nouvelles normes techniques pour la vérification de l’efficacité des systèmes de récupération…

Station d’accueil sous-marine
  • Abréviation : SAS.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Structure  immergée qui est utilisée pour l’amarrage et le rechargement électrique des porte-drones sous-marins.
  • Voir aussi : porte-drone sous-marin.
  • Équivalent étranger : docking-station.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Stocks stratégiques de produits pétroliers

Les stocks stratégiques de produits pétroliers sont des réserves conservées par un pays ou une union de pays afin de garantir la sécurité d’approvisionnement en cas de crise ou de rupture momentanée d’approvisionnement.

Ces réserves permettent de pallier à une interruption temporaire de l’offre, évitant ainsi des pénuries et assurant la continuité des activités économiques. […]

Source : qwant.com (QWANT, LE moteur de recherche français)
Structure gravitaire
  • Domaine : Pétrole et gaz/Distribution.
  • Définition : Structure en béton armé dont la stabilité est assurée par gravité grâce aux dimensions et au poids de l’embase posée au fond de la mer, et qui sert de support à des unités de production pétrolières ou gazières, ainsi qu’à des éoliennes.
  • Note 1. : La structure gravitaire est conçue et dimensionnée pour ne pas nécessiter d’ancrage au fond de la mer.
  • Note 2. : L’intérieur de l’embase de la structure gravitaire peut servir à stocker des fluides tels que les boues de forage, les hydrocarbures ou le gaz naturel liquéfié.
  • Voir aussi : gaz naturel liquéfié.
  • Équivalent étranger : gravity-based structure (GBS), gravity-based system (GBS).
Source : Bulletin officiel n° 48 du 23 décembre 2021.
Structure terminale de pipeline
  • Abréviation : STP.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Structure installée en bout de pipeline, sur laquelle s’effectuent les opérations de raccordement.
  • Note : La structure terminale de pipeline est utilisée principalement dans les installations de production en mer.
  • Voir aussi : pipeline.
  • Équivalent étranger : pipeline-end termination (PLET).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Supercarburant, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz.
  • Définition : Carburant de qualité.
  • Note : On dit aussi, familièrement, « super ».
  • Voir aussi : pipeline.
  • Équivalent étranger : premium, premium grade.

Le supercarburant est un mélange d’hydrocarbures (en grande partie aromatiques et paraffines), de tension de vapeur inférieure ou égale à 0,65 bar. Il contient au maximum 0,15 % de soufre et sa teneur en plomb est limitée.

Par supercarburant, on désigne essentiellement 3 produits : le supercarburant ARS (anti récession de soupape), les supercarburants sans plomb 95 et 98.

Ils sont obtenus après distillation et traitement des coupes légères et moyennes du pétrole.

Les carburants commercialisés sont un mélange d’hydrocarbures et de molécules de synthèse.

Source : Journal officiel du 22 septembre 2000 et energiesetmobilites.fr (UFIP)
Superéthanol, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz.
  • Définition : Carburant composé très majoritairement d’éthanol auquel est ajouté du supercarburant.
  • Équivalent étranger :
Source : Journal officiel du 22 juillet 2007.
Support de modules
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : Structure intermédiaire qui repose sur une jaquette et sert de support aux modules d’une plateforme pétrolière.
  • Voir aussi : jaquette, module.
  • Équivalent étranger : module support frame (MSF)
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Système d’amarrage à tourelle
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Définition : Système d’amarrage pivotant permettant aux embarcations de s’orienter librement, de façon à offrir une moindre résistance aux courants ou aux glaces flottantes.
  • Équivalent étranger : turret, turret-moored system, turret-mooring system.
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Système pétrolier
Source : Wikipédia visité le 22 avril 2023.
Système de positionnement dynamique
  • Abréviation : SPD
  • Domaine : Marine-Pétrole et gaz.
  • Définition : Système qui permet à un navire de maintenir sa position en utilisant ses propres moyens de propulsion et de stabilisation connectés à un système de géolocalisation.
  • Note : On trouve aussi, dans le langage professionnel, l’abréviation « DP », qui est déconseillée.
  • Équivalent étranger : dynamic positioning system (DPS).
Source : Bulletin officiel n° 48 du 23 décembre 2021.
Système de production sous-marin
  • Abréviation : SPS.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble d’équipements installés au fond de la mer, qui permet la collecte des fluides sortant des puits de production et leur remontée vers les installations de surface.
  • Note : Afin de faire remonter les fluides, on peut procéder à une séparation des phases liquide et gazeuse, effectuer des injections de produits chimiques dans les colonnes montantes, ou encore réchauffer ces conduites ; ces opérations peuvent être réalisées conjointement.
  • Voir aussi : colonne montante, système de séparation et de production sous-marin.
  • Équivalent étranger : subsea production system (SPS).
Source : Bulletin officiel n° 48 du 23 décembre 2021.
Tableau de contrôle et de commande
  • Forme abrégée : tableau de commande, tableau de contrôle.
  • Domaine : Tous domaines.
  • Équivalent étranger : control board, control panel.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Take or pay

Dans les contrats d’achat de produits de long terme, la clause de “take or pay” stipule l’obligation pour l’acheteur d’enlèvement des quantités prévues au contrat ou alternativement de paiement de pénalités.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Tanker

Le mot anglais “tanker” désigne un navire disposant de cuves destinées au transport de pétrole brut ou de produits pétroliers.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Tâte-ferraille, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Palpeur utilisé à la base d’un train de tiges pour constater la profondeur et la forme du sommet d’un amoncellement de ferraille dans un forage en vue de son repêchage.
  • Équivalent étranger : junk feeler.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Taux de conversion

Le taux de conversion d’une raffinerie est caractéristique de la part de fractions lourdes (composants naturels des fiouls lourds) transformée en produits plus légers (carburants) durant le processus de raffinage de cette installation industrielle.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
TBTS

TBTS est l’acronyme de “très basse teneur en soufre”, qualificatif du fioul lourd dont la teneur en soufre est inférieure à 1%.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Technologie du charbon propre
  • Domaine : Environnement.
  • Définition : Ensemble des techniques permettant de réduire l’émission dans l’atmosphère de dioxyde de carbone et d’autres substances nocives liée à l’utilisation du charbon.
  • Note : L’anaérocombustion, l’oxycombustion ainsi que le captage et le stockage géologique du CO2 sont des exemples de technologies du charbon propre.
  • Voir aussi : anaérocombustion, captage et stockage du CO2, oxycombustion.
  • Équivalent étranger : clean coal technology (CCT).
Source : Journal officiel du 13 juillet 2012.
TEC – TEP -TOE

TEC est l’acronyme de “tonne équivalent charbon”, une unité conventionnelle de mesure de l’énergie. Elle permet de calculer le pouvoir calorifique d’une énergie.

TEP est l’acronyme de “tonne équivalent pétrole” qui équivaut à 1,5 TEC. 1 TEC équivaut à 0,66 TEP. L’équivalent anglais de TEP est TOE, acronyme de “ton of oil equivalent”.

Les notions de TEC et de TEP servent aux économistes pour mesurer les énergies de manière homogène avec une unité de mesure unique.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Tender, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Installations.
  • Définition : Se dit, par
    extension, d’un bateau annexe ou d’une installation annexe d’une
    plateforme.
  • Équivalent étranger : tender.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Terminal méthanier
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : Lieu de réception des navires méthaniers où s’opèrent soit le chargement du gaz naturel liquéfié après sa liquéfaction et son stockage, soit son déchargement suivi de son stockage et de sa réexpédition sous forme liquide ou sous forme gazeuse après regazéification.
  • Voir aussi : distribution directe du GNL, gaz naturel liquéfié.
  • Équivalent étranger : liquefied natural gas terminal, LNG terminal.
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Tête de puits
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Ensemble des équipements de surface qui coiffent un puits.
  • Équivalent étranger : wellhead.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Tête de puits sous-marine
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Équivalent étranger : subsea wellhead.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
TGAP

TGAP est l’acronyme de “taxe générale sur les activités polluantes”, une taxe introduite par les Pouvoirs Publics dans la Loi de finance de 1999.

La TGAP traduit le principe du pollueur payeur, collectée par le Trésor Public.

Elle réunit différentes taxes perçues jusqu’alors par l’ADEME :

  1. La taxe parafiscale sur la pollution atmosphérique ;
  2. La taxe parafiscale sur les huiles de base ;
  3. La taxe sur le stockage des déchets ménagers ;
  4. La taxe sur le traitement et le stockage des déchets industriels spéciaux ;
  5. La taxe d’atténuation des nuisances sonores.
Depuis 2000, une nouvelle taxe sur les activités polluantes est apparue, la taxe sur la détérioration de la qualité de l’eau qui est perçue par les Agences de Bassin.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Thème gazier
  • Domaine : Pétrole et gaz/Prospection.
  • Définition : Ensemble de caractéristiques qui définissent un certain type de prospect gazier.
  • Note : Des prospects forment un thème gazier lorsqu’ils ont en commun le même niveau stratigraphique, la même roche-mère, le même réservoir ou les mêmes mécanismes de piégeage.
  • Voir aussi : prospect.
  • Équivalent étranger : gas play.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Thème pétrolier
  • Domaine : Pétrole et gaz/Prospection.
  • Définition : Ensemble de caractéristiques qui définissent un certain type de prospect pétrolier.
  • Note : Des prospects forment un thème pétrolier lorsqu’ils ont en commun le même niveau stratigraphique, la même roche-mère, le même réservoir ou les mêmes mécanismes de piégeage.
  • Voir aussi : prospect.
  • Équivalent étranger : hydrocarbon play, oil play.
Source : Journal officiel du 14 août 2015.
Thermie

La thermie est une unité de mesure de quantité de chaleur qui équivaut à 1 000 Kilo-calories, 3 990 BTU et 1,16 kWh.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
TICPE – TIPP

TICPE est l’acronyme de “taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques”, la principale taxe perçue en France sur certains produits pétroliers.

Elle s’est substituée à la TIPP, taxe intérieure sur les produits pétroliers.

La TICPE s’applique à tout produit qui est destiné à être utilisé, mis en vente ou utilisé comme carburant pour moteur, comme additif ou en vue d’accroître le volume final des carburants pour moteur, et également comme chauffage, à l’exception du gaz naturel (soumis à la TICGN), et des hydrocarbures solides tels que le charbon, la tourbe ou le lignite.

Cette taxe est perçue sur les volumes et non sur le prix de vente, c’est un droit d’accise. Elle représente un montant fixe en euros perçu sur chaque unité vendue et est assujetie à la TVA au taux normal. Au 1er janvier 2015, son montant est de 48,17 ct€/l pour le gazole, de 63,14 ct€/l pour le super, dont une part régionale de 2,5 ct€/l (non appliquée dans les régions de Corse et du Poitou-Charentes). La TICPE a rapporté 13,4 milliards d’euros au budget de l’État français en 2014 (loi de finance pour 2014). Elle occupe le 4ème rang des rentrées fiscales de l’Etat, derrière la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Tight gas

Le “tight gas” est le gaz de réservoir compact, du gaz naturel (méthane) contenu dans un réservoir constitué de roches de type gréseux.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Torchage

Sur les lieux de production de pétrole, la torche permet de brûler les gaz non utilisés, c’est- à-dire ni réinjectés dans le gisement, ni expédiés par gazoduc vers un lieu de consommation ou d’exportation, ni utilisés sur place comme combustible.

En anglais, torchage se dit ” flaring “.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Tour flexible
  • Domaine : PÉTROLE ET GAZ/Production.
  • Définition : Structure métallique en forme de tour, fixée au fond de la mer, qui est conçue pour pouvoir osciller sous l’action des forces latérales créées par les vagues, les courants marins ou les vents.
  • Note : Les tours flexibles servent de support aux installations de forage et de production dans des eaux dont la profondeur ne dépasse pas 1 000 mètres.
  • Voir aussi : jaquette, vibrations induites par vortex.
  • Équivalent étranger : compliant tower (CT).
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Tour de forage
  • Forme abrégée : tour, n.f.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage.
  • Définition : Charpente dressée à l’endroit où l’on veut effectuer un forage, pour l’exécution des manœuvres de levage et descente des outils.
  • Équivalent étranger : derrick.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Train de liquéfaction
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Ensemble des unités d’une usine ou d’une installation mobile assurant le traitement et la liquéfaction du gaz naturel.
  • Note : On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « train de gaz naturel liquéfié », abrégé en « train de GNL ».
  • Voir aussi : chaîne du gaz naturel liquéfié.
  • Équivalent étranger : liquefied natural gas train, LNG liquefaction train, LNG train, natural gas liquefaction train.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Transport maritime à la demande
  • Domaine : Transports/Transport maritime.
  • Définition 1 : Mode d’exploitation d’un navire consistant à l’utiliser sans itinéraire fixe.
  • Définition 2 : Par extension, activité d’un armateur qui place systématiquement son navire sur le marché de l’affrètement.
  • Équivalent étranger : tramping.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
TTBTS

TTBS est l’acronyme de “très très basse teneur en soufre” ou “fioul spécial”, qualificatif du fioul lourd dont la teneur en soufre est inférieure à 0,5%.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Tubage, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Définition : Tube ou ensemble de tubes d’acier que l’on descend dans les puits de pétrole pour en consolider les parois.
  • Voir aussi : forage tubant.
  • Équivalent étranger : casing.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Tube d’injection
  • PÉTROLE ET GAZ/Forage-Production.
  • Définition : Tube rigide de faible diamètre que l’on introduit dans une colonne de production et qui permet d’injecter sous pression des fluides ou des boues denses afin de reprendre le contrôle d’un puits en éruption.
  • Voir aussi : colonne de production, éruption.
  • Équivalent étranger : stinger.
Source : Journal officiel du 20 mai 2020.
Tube spiralé
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Tube flexible enroulé sur un touret.
  • Équivalent étranger : coiled tubing.
Source : Journal officiel du 25 novembre 2006.
Turbocombustible, n.m.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Combustible pour turbomachine.
  • Équivalent étranger : turbine fuel.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
UFIP (Union Française des Industries Pétrolières)

L’UFIP ou Union Française des Industries Pétrolières est une organisation de lobbying regroupant les sociétés pétrolières Française.

Ce regroupement permet d’avoir une plus grande force dans la défense des intérêts des sociétés auprès du gouvernement, des médias…

Unité de cokéfaction
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Voir aussi : cockéfaction.
  • Équivalent étranger : coker, coking unit.
Source : Journal officiel du 12 janvier 1999.
Unité de craquage à vapeur
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Installation dans laquelle se réalise le vapocraquage.
  • Équivalent étranger : steam cracker.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Unité de réduction certifiée des émissions
  • Abréviation : URCE.
  • Domaine : Environnement.
  • Définition : Crédit, transmissible et négociable, qui est inscrit au compte des émissions d’une entreprise, d’une institution, d’un pays, après constatation d’une diminution de ses émissions de gaz à effet de serre.
  • Note 1 : L’unité de réduction certifiée des émissions correspond à une tonne d’émissions en équivalent CO2.
  • Note 2 : On trouve aussi le
    terme « crédit carbone ».
  • Voir aussi : dispositif de quotas d’émission cessibles, quota d’émission de gaz à effet de serre.
  • Équivalent étranger : certified emission reduction (CER), certified emission reduction unit (CERU).
Source : Journal officiel du 13 juillet 2012.
Unité de réduction de viscosité
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Installation dans laquelle se réalise la viscoréduction.
  • Voir aussi : réduction de la viscosité.
  • Équivalent étranger : visbreaker.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Unité de reformage
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Installation dans laquelle on procède à l’opération de reformage.
  • Voir aussi : reformage.
  • Équivalent étranger : reformer.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Unité flottante de production, de stockage et d’expédition
  • Forme abrégée : unité FPSE
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Équivalent étranger : floating production, storage and offloading unit (FPSO), FPSO unit (FPSO).
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Upgrader – upgrading

L’upgrading est un procédé de raffinage qui transforme le pétrole brut lourd en pétrole léger fortement désulfuré.

L’upgrader est l’installation industrielle qui permet d’effectuer cette opération.

Plus généralement, l’upgrading est un ensemble de techniques qui consiste à éliminer certains composants du pétrole afin de rendre les produits raffinés conformes aux normes européennes et françaises.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Upstream

“Upstream” est le mot anglais qui désigne l’amont pétrolier, i.e les activités d’exploration et production.

Concerne la partie exploration et extraction et toutes les activités qui y sont liées (études sismiques, obtention des permis d’exploration…). C’est le secteur le plus risqué et donc potentiellement le plus rémunérateur.

UTAC

UTAC est l’acronyme de “Union Technique de l’Automobile, du Cycle et du Moto Cycle”.

Cet organisme indépendant est le seul agréé en France pour réaliser des essais et publier des résultats en matière d’émissions à l’échappement et de consommation des véhicules.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Valorisation, n.f
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage.
  • Définition : Transformation de pétrole lourd ou de produits lourds en produits légers plus facilement commercialisables.
  • Équivalent étranger : upgrading.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Vapocraquage

Le vapocraquage est un procédé de craquage par de la vapeur à haute température d’une charge de naphta, gazoil, gaz liquéfié ou éthane, en vue d’obtenir principalement des oléfines, produits intermédiaires destinés à la pétrochimie.

Il est réalisé dans un vapocraqueur.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Vapoextraction, n.f
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Procédé d’extraction d’une huile lourde consistant à fluidifier l’huile par injection de vapeur, puis à pomper le mélange d’huile et d’eau qui s’est formé et qui s’est écoulé par gravité.
  • Équivalent étranger : steam assisted gravity drainage (SAGD), steam-assisted gravity drainage (SAGD).
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Vapoextraction en réseaux croisés
  • Forme abrégée : vapoextraction croisée.
  • Domaine : Pétrole et gaz/Production.
  • Définition : Procédé de vapoextraction mettant en œuvre des conduits d’injection de vapeur et des drains de récupération d’huile disposés en réseaux croisés orthogonaux.
  • Équivalent étranger : cross SAGD (XSAGD), cross steam assisted gravity drainage.
Source : Journal officiel du 3 avril 2014.
Vibrations induites par vortex (langage professionnel)
  • Abréviation : VIV (langage professionnel).
  • Domaine : Pétrole et gaz/Forage-Production.
  • Définition : Vibrations engendrées par les lâchers de tourbillons dans le sillage d’un obstacle.
  • Note : Les vibrations induites par vortex s’observent en particulier autour des structures flottantes et des colonnes de production.
  • Équivalent étranger : vortex-induced vibrations (VIV).
Source : Journal officiel du 25 avril 2009.
Vide-vite, n.m. (langage professionnel)
  • Domaine : Pétrole et gaz/Raffinage-Pétrochimie.
  • Définition : Vidange rapide des liquides d’une installation effectuée pour des raisons de sécurité.
  • Note : purge express.
  • Équivalent étranger : blowdown.
Source : Journal officiel du 12 février 2012.
Viscoréduction

La viscoréduction est un procédé qui permet une réduction de la viscosité des résidus sous vide.

L’intérêt de ce procédé est de réduire la production de fioul lourd et d’obtenir du gazole et de l’essence. Le résidu de haute densité issu de la viscoréduction est dirigé vers la fabrication des fiouls.

Le viscoréducteur est une unité de craquage thermique qui réalise la viscoréduction.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Viscosité

La viscosité est définie comme la résistance qu’oppose un fluide à tout glissement de ses molécules les unes sur les autres. De fait, elle en mesure le frottement interne.

La viscosité d’un fluide diminue lorsque sa température s’élève.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
Vraquier, n.m.
  • Domaine : Transports/Transport maritime.
  • Définition : Nom générique des navires transportant des produits secs en vrac.
  • Note : Suivant le produit transporté, on parle de céréalier, de charbonnier, de minéralier, de phosphatier, etc.
  • Équivalent étranger : bulk carrier.
Source : Journal officiel du 22 septembre 2000.
Worldscale

Barême publié périodiquement indiquant le coût de revient à la tonne de pétrole transportée pour un navire type et pour tous les voyages possibles.

Source : energiesetmobilites.fr (UFIP)
WTI (West Texas Intermediate)

WTI ou West Texas Intermediate est l’indice de référence du prix du pétrole pour le marché américain.