La voiture est l’objet préférée des Allemands. Cela n’a pas toujours été le cas. Vers 1900, elle avait encore beaucoup d’ennemis, car elle faisait du bruit et traînait derrière elle des panaches de poussière. De toute façon, seuls ceux qui avaient de l’argent pouvaient se l’offrir. Et il avait aussi le personnel pour faire laver et polir son nouveau symbole de prestige.

«En 13 ans, entre 1960 et 1973, le nombre de voitures particulières a quadruplé, le nombre de kilomètres parcourus en voiture a triplé et la longueur des autoroutes fédérales a doublé. (…) C’est le début d’une société vadrouilleuse.» [Wolfgang Sachs dans le livre « Die Liebe zum Automobil » (L’amour de l’automobile)].

Et avec cela, le quotidien des Allemands a changé. Le samedi, on lavait désormais rituellement sa voiture, à la main, parfois par le pompiste, mais le plus souvent par l’heureux propriétaire lui-même. Dans la cour, sur la route devant la maison ou dans les eaux peu profondes des lacs et des rivières. A l’époque, on se réjouissait encore du jeu de couleurs des traînées d’huile à la surface de l’eau.

Puis une nouvelle ère pour l’entretien des voitures a commencé.