AVIA France
Une organisation unique dans le monde de la station service européenne.
Retrouvez également l’histoire de Thevenin & Ducrot et Picoty



Une Présence Nationale

Carburants

Énergies alternatives
Face aux géants Total ou Carrefour, c’est un Petit Poucet à l’image un peu vieillotte, qui revendique ses racines rurales, sa culture familiale. A la tête du troisième réseau de stations-service de l’Hexagone, l’enseigne Avia, sous laquelle opèrent deux sociétés indépendantes, cultive sa différence. Et cela semble lui réussir…
Avia France fut créée 21 décembre 1950 à Paris sous la houlette de 8 sociétés familiales spécialisées dans l’importation et la distribution de produits pétroliers finis.
En 1952, c’est au tour de Thevenin & Ducrot de rejoindre le groupement, une entreprise familiale de distribution de produits pétroliers créée en 1929.
En 1957, une nouvelle entreprise familiale vient s’associer aux 14 membres que compte alors Avia France : la société Picoty.
Aujourd’hui, en France, Avia France est portée par deux entités : les deux groupes familiaux indépendants et français Picoty SA et Thévenin & Ducrot SAS.
AVIA est devenu l’un des principaux acteurs pétroliers de France dans le domaine des stations-service, la distribution de fiouls et de lubrifiants.
Deuxième enseigne nationale de stations-service, tous réseaux pétroliers confondus, hors et sur autoroutes, la marque Avia est déployée via plus de 1000 points de vente. Forte d’un maillage de 717 stations, Avia est présente sur 3 réseaux : les stations autoroutières ; les stations routières et urbaines ; les stations marines.
A l’ouest d’un méridien Lille – Perpignan, les stations autoroutières sont la propriété de Picoty ; à l’est de ce méridien, elles sont la propriété de la société Thevenin & Ducrot.
Avia , un pétrolier pas comme les autres
C’est une frontière qui coupe la France en deux. Un peu biscornue, elle part de Lille, traverse Paris, serpente à travers la Nièvre, le Massif central et la Lozère pour relier Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. A l’ouest de cette ligne se trouvent les stations-service de la famille Picoty. A l’Est, celles de la famille Thevenin et Ducrot. Dans le pétrole depuis les années 1920, chaque famille gère son entreprise de distribution de carburants de façon strictement indépendante. Il n’y a pas d’achats ni de logistique en commun mais le nom des stations est le même des deux côtés de la frontière : Avia. Sous cette enseigne, les deux groupes possèdent le troisième réseau de stations-service de l’Hexagone, derrière Total et Carrefour.
Les deux entreprises cultivent la discrétion. Mais leurs revenus sont à l’aune de leur réussite. Picoty a réalisé un chiffre d’affaires de 1,6 milliard d’euros en 2008, tandis que Thevenin & Ducrot affichait des revenus de 2,4 milliards d’euros sur la même période.
Sous la houlette de ces deux familles, le réseau Avia est en train de monter en puissance en France. Entre les mois de novembre et juin, 163 stations Shell vont peu à peu passer aux couleurs de la marque et s’ajouter aux 664 sites déjà existants.
Picoty et Thevenin & Ducrot ont racheté ces stations pour environ 30 millions d’euros au mois de juin 2009. « C’est la plus grosse acquisition de réseau jamais réalisée par les deux entreprises », explique Michel Picoty, le PDG du groupe éponyme. Avec le rachat des stations Shell, Avia se dote d’une belle couverture du territoire et complète un maillage déficient dans le Nord, les Ardennes, la Bretagne et l’Ile-de-France.
« Comme des frères »
Mais le processus n’a pas été simple. Les négociations ont débuté en octobre 2008, pour s’arrêter immédiatement. Contactées par la Société Générale, les deux familles ne donnent pas suite. Pas question de passer par un banquier. Elles entendent parler directement avec Shell. Les discussions débutent réellement en mars, lorsque le pétrolier anglo-néerlandais envoie un poids lourd du siège. Shell est pressé. Mais il y a fort à faire. Il faut négocier, non seulement le prix de chaque station, mais aussi la prise en charge des coûts de dépollution si le diagnostic environnemental du site pose problème. « Dans ces cas-là, la facture peut parfois dépasser le million d’euros », explique Michel Picoty. Le devenir de la carte de paiement de Shell est également étudié car, avec cette transaction, Shell n’aura quasiment plus que des stations autoroutières en France. Pour le pétrolier, il est donc indispensable que sa carte de paiement soit reconnue et acceptée par le réseau Avia.
Picoty et Thevenin & Ducrot ne s’intéressent pas à tout. Les deux groupes ne rachètent pas les stations corses de Shell, par exemple, qui sont reprises par Rubis. « La Corse, j’y ai une maison et cela me suffit », sourit Michel Picoty. « C’est un marché que l’on maîtrise mal », souligne prudemment Jean-Michel Ducrot, PDG de Thevenin & Ducrot.
Négocier une transaction à deux n’est jamais facile mais Michel Picoty et Jean-Michel Ducrot se connaissent depuis plus de trente ans. Les deux hommes ne se considèrent pas seulement comme des « amis »mais comme « des frères ». « Quand ils négocient, c’est une mécanique bien huilée, une sorte de pièce de théâtre », confie un professionnel.
Cette complicité n’empêche pas les différences. La sensibilité politique des deux patrons n’est pas la même. L’un se positionne à gauche, l’autre à droite. Leurs choix managériaux sont différents. Le groupe Picoty utilise des filiales pour revendre son fioul tandis que Thevenin & Ducrot le fait en direct. Le premier s’approvisionne en pétrole sur la façade atlantique, le second sur la Méditerranée. Mais les cultures sont identiques. Les deux entreprises sont à la fois familiales et très attachées à leurs racines. Picoty est installé à La Souterraine, dans la Creuse. Thevenin & Ducrot a son siège opérationnel à Chevigny-Saint- Sauveur, près de Dijon. « Nous revendiquons notre côté rural, c’est l’origine de l’entreprise », explique Jean-Michel Ducrot. Les deux sociétés sont nées dans l’entre-deux-guerres et ont surfé chacune sur l’essor des produits pétroliers. Surtout, les deux patrons sont l’un et l’autre viscéralement attachés à l’indépendance de leur entreprise. « On y tient comme à la prunelle de nos yeux », martèle Michel Picoty. Mais comment s’en sortir sur un marché ultraconcurrentiel et en déclin, face à des géants comme Carrefour, Leclerc et Total ? Le leader tricolore dispose de près de 4.700 stations sur le marché français sous les marques Total, Elf et Elan. Carrefour assure à lui seul l’approvisionnement de plus de 1.200 sites.
« Leur résistance nous a surpris »
Pour survivre, les deux entreprises savent tout d’abord se contenter de marges réduites. En 2008, Thevenin & Ducrot a dégagé un résultat net de 5,6 millions d’euros, pour des revenus de 2,4 milliards. Les deux groupes sont ensuite plutôt suiveurs dans leurs politiques de prix, mais ils misent sur la proximité avec le client, la fidélité et les valeurs humaines pour se différencier. « Certains clients – des distributeurs de fioul ou des gérants de stations, NDLR – n’hésitent pas à nous téléphoner lorsqu’ils traversent une période difficile. Ils nous demandent un coup de main, un conseil », raconte Michel Picoty. Les deux sociétés veulent être une solution de rechange face aux raffineurs et à la grande distribution. Leur poids continue d’ailleurs d’étonner la profession. « Leur résistance nous a agréablement surpris », reconnaît un cadre de Total.
Avec le rachat des stations Shell, leur marque, Avia, va franchir une nouvelle étape. L’enseigne va s’implanter pour la première fois à Paris, en déboulant sur des sites prestigieux comme l’avenue Foch ou le boulevard Haussmann. Tout un symbole pour une marque dont l’image reste floue ou se voit associée aux stations de bord de route un peu vieillottes. « Il peut y avoir une difficulté pour cerner la marque Avia. Certains clients croient que l’on est suisse, français ou bien encore italien… », reconnaît Jean Reinhardt, directeur général d’Avia France, l’entité en charge de la marque dans l’Hexagone.
En fait, Avia, c’est tout cela à la fois. L’enseigne regroupe aujourd’hui plus de 80 sociétés sur le Vieux Continent, toutes propriétaires de la marque sous laquelle elles opèrent. Mais elle est née en Suisse en 1927. A l’époque, plusieurs pétroliers indépendants se regroupent afin de constituer une alternative aux grands groupes internationaux. Ils veulent un nom simple et lisible dans toutes les langues. Le mot, qui fait référence à l’aéronautique, fait alors moderne. Dans les années 1950, le logo Avia va même jusqu’à arborer une hélice puis une fusée.
L’enseigne arrive en France en décembre 1950 et va compter jusqu’à une douzaine de sociétés membres. Avec la montée en puissance des réseaux de Total et d’Elf dans les années 1970 et 1980, la couverture de l’enseigne se réduit néanmoins comme peau de chagrin. Des problèmes de succession poussent certaines sociétés familiales à vendre. D’autres craignent d’être confrontées à de sérieux problèmes d’approvisionnement, à l’issue d’un nouveau choc pétrolier. En 1991, Avia ne compte plus que deux membres en France : les sociétés Picoty et Thevenin & Ducrot. Le mariage d’Elf et Total va leur donner l’occasion d’acquérir une nouvelle dimension.
Des ambitions affichées
En 2001, l’Union européenne force le nouveau groupe issu de la fusion à revendre une partie de ses stations autoroutières. Opportunistes, Picoty et Thevenin & Ducrot rachètent 21 sites. Leur candidature plaît à une Commission européenne soucieuse de renforcer la concurrence sur les routes françaises. Vient ensuite le rachat, en 2003, d’une partie du réseau de BP, puis deux acquisitions successives de stations Shell en 2004 et 2006. La troisième opération, le rachat des 163 stations Shell, vient d’être validée ce mois-ci par la DGCCRF.
Mais les deux groupes familiaux n’entendent pas en rester là. « Nous voulons continuer de nous renforcer sur les autoroutes. Or, entre 2010 et 2013, la moitié des sites autoroutiers en sous-concession vont être remis en jeu », souligne Jean-Michel Ducrot. Soucieux de l’avenir, les deux patrons préparent également la relève. La prochaine génération de dirigeants de Picoty et de Thevenin & Ducrot travaillent déjà dans l’entreprise. Il faut dire qu’Avia dispose d’un outil formidable pour cela : les meetings Avia Juniors. Tous les trois ou quatre ans, ces voyages d’agrément rassemblent pendant plusieurs jours les enfants des dirigeants des sociétés membres d’Avia afin de leur faire visiter des sites pétroliers en Europe. Cela permet de faire découvrir le métier à ces adolescents, voire de forger des liens d’amitié entre les futurs dirigeants des sociétés membres. « Chez les jeunes, le métier de pétrolier n’a pas forcément bonne réputation. Ces rencontres permettent de contrebalancer ces idées », explique Mathias Schild, le neveu de Michel Picoty. La prochaine est prévue pour 2010. Avec cette approche, Avia tente de surmonter les problèmes de succession, si souvent fatals aux entreprises familiales. Le système a l’air de fonctionner. En 1979, Michel Picoty était de la partie. Il avait visité le site pétrochimique de Grandpuits (Seine-et-Marne) lors d’un des tout premiers Avia Juniors. Aujourd’hui, il est à la tête de l’entreprise familiale.
EMMANUEL GRASLAND
Thevenin &Ducrot
1929, Eugène Thevenin et Roger Ducrot…

C’est le 6 novembre 1929 qu’Eugène Thevenin et son gendre Roger Ducrot créent la société Thevenin & Ducrot, à Pontarlier. Ils furent persuadés du développent rapide du parc automobile alors naissant, et donc de celui de la consommation de produits pétroliers. Un pari risqué en cette année de krach boursier (« Jeudi noir », 24 octobre 1929) qui allait plonger le monde en plein chaos.
C’est pourtant ce pari fou, incroyable à l’époque, et pourtant parfaitement sensé lorsqu’on le met en perspective avec notre époque, que prennent le commerçant pontissalien Eugène Thevenin (né en 1880 à Champagnole) et son gendre, Roger Ducrot (né en 1903 à Levier) qui a travaillé ces deux dernières années comme ingénieur chez Peugeot, à Sochaux. Les deux hommes, qui représentent les deux premières générations de l’entreprise familiale (même si c’est la première et dernière fois qu’un Thevenin dirigera le groupe), vont poser les fondations de cette réussite hors-norme.
Ils furent délégataire du Monopole de l’État, avec des carburants en provenance la Compagnie Industrielle des Pétroles (CIP) (dont la Raffinerie de Frontignan fut un lieu de production). La société distribue alors les produits sous la marque Danyline, clin d’œil à Daniel, le fils de Roger, né cette même année 1931.
1934, L’organisation de la distribution
Pour l’entreprise, une nécessité apparait : organiser le transport et la vente. C’est ainsi que Thevenin & Ducrot va partir à la conquête d’un marché naissant et participer à la création des premières stations-service.


Très rapidement, Thevenin-Ducrot s’émancipe et crée deux nouveaux dépôts : à Saint-Jean-de-Losne et à Lyon-Vaise. Le développement de l’unité bourguignonne est tel que Roger Ducrot s’en ira résider sur place.
Brûler ses réserves pour mieux résister
Bien sûr, la Seconde Guerre mondiale va brutalement freiner l’activité et le développement du groupe. « Roger Ducrot a été résistant et il n’a pas hésité à mettre le feu au dépôt de Saint-Jean-de-Losne afin que les Allemands ne mettent pas la main sur notre carburant », rappelle Emmanuel Ducrot, l’actuel directeur général du site historique de Pontarlier.
Pendant la guerre, l’activité de T&D continuera… avec la fabrication de charbon de bois.

Adieu Danyline, bonjour AVIA

L’après-guerre verra cependant le groupe reprendre son essor.
Nouvelle étape dans la stratégie développement de l’entité pontissalienne, Thevenin-Ducrot intègre la marque Avia. « La marque, c’est une image, une puissance », souligne Emmanuel Ducrot qui sait qu’aujourd’hui, la société est plus visible sous ces quatre lettres qu’avec les deux noms familiaux. En tout cas auprès du grand public, puisque pour la distribution de fioul domestique, Thevenin-Ducrot demeure plus connu.
Une croissance régulière et l’acquisition de nombreuses stations


Pour la marque aux lettres rouges la logistique reste une arme d’indépendance.
Les capacités de stockages, comme au dépôt de Lyon (photo de droite, 1965) et de distribution ne vont continuer d’évoluer jusqu’à nos jours.
L’acquisition d’une participation dans le dépôt de Puget sur Argens (83), en 2015, permettra d’améliorer le maillage (Photo ci-contre).
Stocker et distribuer ne sert à rien sans produit.
Ainsi en 1970, l’atelier de fabrication d’origine deviendra usine ; l’activité lubrifiants se professionnalisera.
Les carburants et les lubrifiants Avia sont formulés pour répondre aux normes environnementales. Le Gazole Plus sera lancé en 2008.



Avec l’acquisition de la station d’Havricourt (Pas-de-Calais), en 1972, le groupe se lancera à la conquête des autoroutes. C’est ainsi qu’en 2005, après avoir remporté plusieurs appels d’offres pour des sous-concessions autoroutières, AVIA T&D marquera 29 axes de sa présence.
Thevenin & Ducrot accroît son rayonnement commercial dès 1979. Ainsi, l’année suivante, le réseau dépassera les 200 stations-service.
Les années 2000 marqueront un nouvelle élan, puisque la filiale Thevenin & Ducrot Distribution, créé en 2001 suite à l’acquisition de stations autoroutières Total, va reprendre une partie des réseaux Shell et BP (en 2003-2004). Mais ce sera à la veille des 90 ans de la société, que la plus importante opération de croissance externe sera lancée, avec la reprise d’une centaine de site du groupe Shell (2009).




Danycarte, première carte de paiement


Pour allez plus loin AVIA lancera en 2003 une carte de fidélité : la carte « Fidel AVIA ».
Très récemment l’AVIA carte PREPAYEE, « La nouvelle carte pré-payée Avia est conçue pour vous faciliter la vie dans l’ensemble de nos stations-service », sera lancée.


Thevenin & Ducrot c’est aussi…
En 2012, le groupe reprend l’activité d’avitaillement de BP sur la côte méditerranéenne.

Toujours à taille humaine
Dans cette croissance et ce développement maîtrisés de tous les instants, un leitmotiv revient sans arrêt. « Thevenin-Ducrot, c’est une famille, un concept, une éthique », rappelle Emmanuel. Bernard Ducrot, Pontissalien d’origine, est aujourd’hui le président du comité de direction.
Avec ses cousins Nicolas et Emmanuel, ils viennent de voir la cinquième génération, personnalisée par Adrien, intégrer ledit comité. « On est propriétaires dirigeants et c’est le meilleur moyen pour durer. On est plus forts en famille, avec une stratégie de pérennisation de l’entreprise. Tous les bénéfices sont réinvestis dans l’entreprise », ajoute Emmanuel Ducrot qui explique que la croissance du groupe pontissalien a notamment été rendue possible parce que les géants du secteur (Total, Shell, BP…) « nous ont laissé la place pour grandir en se séparant d’activités qui n’étaient plus rentables pour eux ».
Comme quoi, même à l’ombre des géants, il y a toujours de la place pour grandir.
Membre fondateur
1ere génération
Membre fondateur
2e génération
Président du groupe
Pharmacienne
13 ans à Pontarlier
Directeur général du site de Pontarlier
Entrepreneur
Picoty
1922, André Picoty

Picoty, entreprise familiale française, sera fondée en 1922 à La Souterraine, en Creuse, par André Picoty.
A l’époque il reprend l’affaire de matériaux de construction de son père, dont une partie concerne la vente de bois de chauffage.
André Picoty (ici à gauche) orientera très vite l’entreprise vers les produits pétroliers dont il pressent l’essor et l’importance, notamment pour accompagner les agriculteurs creusois et leur rendre la mécanisation accessible en leur fournissant le carburant nécessaire pour répondre à leur besoin.
En 1932, André Picoty développera un dépôt de produits pétroliers à La Souterraine. Il créera également la marque Guyvoline qu’il utilisera, afin de vendre son fioul et ses carburants.
Le saviez-vous ?
La marque Guyvoline est née en 1932 et n’est plus utilisée aujourd’hui.
Elle est composée de deux mots : Guy en l’honneur du fils d’André Picoty et de « Ine » qui suggérait quelque chose de très moderne à l’époque.
Avec Guy, Picoty rejoint AVIA
En 1953, Guy Picoty succèdera à son père André et adopte en 1957, la marque internationale AVIA et rejoint ainsi un regroupement européen d’indépendants du pétrole. Il développera alors l’entreprise en faisant l’acquisition du dépôt pétrolier de La Rochelle en 1969 et en augmente ses capacités, à la fois à la demande du gouvernement pour faire face à la prévision du choc pétrolier et pour accroître la taille de son entreprise.
PICOTY devient, en 1973, PICOTY SA, une société anonyme contrôlée à 100% par la famille PICOTY, pour mieux appuyer, soutenir et supporter l’essor de l’activité principale et permettre l’organisation de la diversification de ses activités.



Avec Guy, Picoty rejoint AVIA
Jean RIDOIRE deviendra Président de la société PICOTY SA, en 1984.
L’entreprise développera, en 1987, ses activités à l’international, en prenant notamment des participations dans des sociétés de pétrole.
En 1991, Picoty démarre des activités de distribution de détail d’énergies avec le rachat de fonds de commerce et de distribution de détail de fioul.
Les années suivantes seront consacrées au développement de son réseau de stations-service avec une première acquisition de stations autoroutières en 2001, puis de 85 stations en 2004, suivie d’une 3e opération d’acquisition avec la société des Pétroles Shell de 66 stations-service hors autoroute .
Cette même année 1991, la société va également accroitre ses capacités de stockage de produits pétroliers, et réalise des investissements en matière d’énergies renouvelables.
Transition énergétique et diversification avec Michel

Michel Picoty deviendra président du Directoire de l’entreprise , à la suite de son père, en 2005 et entamera le virage de l’innovation et de la diversification de l’entreprise..
La fin de l’énergie fossile, les nouvelles normes en vigueur pour les transports, impose à l’entreprise de réagir et de proposer des alternatives…
Michel souhaitant s’engager dans la transition énergétique et proposer de nouvelles énergies à ses clients, il oriente l’entreprise sur de nouveaux marchés : ceux du gaz et de l’électricité, puis de l’hydrogène !
PICOTY SA deviendra ainsi, en 2014, fournisseur de gaz naturel par agrément ministériel et fournisseur de Gaz Naturel Liquéfié (GNL PORTÉ) par agrément ministériel, l’année suivante.
En tant qu’entreprise responsable, Picoty démontre ses engagements à travers l’obtention des certifications ISO 9 001 et ISO 14 001 en 2004, puis de la certification ISO 50 001 en 2017 et enfin du label LUCIE 26 000 en 2019.
Nouveaux concepts de stations
Pour le groupe Picoty, le concept de station-service a changé. Les gens viennent chercher du carburant, mais le lieu multiplie les pleins : plein d’aliments, de saveurs, de produits frais, locaux, naturels… Le plein de rencontres, de convivialité, d’échanges et de discussions…
Convivialité et produits de qualités sont les moteurs des nouvelles stations-service.
C’est le concept Honiby que nous verrons cette semaine, explique Jean-Claude Boulesteix sur dans l’article du site francebleu.fr du mardi 9 avril 2019.

La station c’est aussi le concept « Nano Station », à découvrir ici. Il s’agit d’une station-service standardisée au design unique, made in France. Compacte, autonome et communicante, qui permet un gain de place et de temps d’installation ainsi qu’une simplification des démarches administratives.
- Création le 1 juillet 2021
- Mise à jour 22 juillet 2021 @ 6 h 30 min
