Durant la Seconde Guerre mondiale

Après deux décennies de progrès, tout a changé à l’automne 1939.

Logo BP - Hélios
Logo BP de 1930 à 1947

Ce ne sont plus de vieilles «voitures sans chevaux» qui ont envahi les rues de l’Europe et des États-Unis dans les années 1920 et 1930. Des pompes à essence portant la marque BP apparaissent dans toute la Grande-Bretagne, arborant souvent de petits « Union Jacks » (drapeau du Royaume-Uni) en guise de symbole patriotique. On comptait 69 pompes en 1921, plus de 6000 en 1925.

Sommaire

Sur le bord des routes d’Europe continentale, les lettres « BP » sont désormais familières, car Anglo-Persian, qui produisait l’essence BP, avait investi ces secteurs avec beaucoup de succès. Une publicité dans un magazine allemand en 1936 montrait un mécanicien d’avion travaillant exemplaire sous un grand bouclier BP.

La Perse changea de nom pour devenir l’Iran en 1935 et, pour rester moderne, la société suivi le mouvement. Mais les bons moments ne dureront pas longtemps.

Soutenir l’effort de guerre

Tout changea à l’automne 1939, lorsque la Grande-Bretagne est entra dans la Seconde Guerre mondiale. L’essence est soudainement devenue un produit de base rationné, et BP, Shell et les autres marques en vente au Royaume-Uni ont été regroupées dans un mélange de carburant générique appelé « Pool ». La nationalité a pris le pas sur la viabilité commerciale, et la croissance de BP sur le continent s’arrête brusquement.

Winston Churchill appelle à nouveau les anglo-iraniens à soutenir l’effort de guerre, et cette fois à lui donner tout ce qu’ils avaient. De simples employés ont mis leur expertise au service de projets curieux et innovants. Ils ont brûlé de l’essence sur les pistes d’atterrissage britanniques pour dissiper le brouillard pour les décollages et les atterrissages et ont aidé à la construction du gigantesque oléoduc qui suivait les navires alliés en route pour la Normandie.

Les trois forces armées britanniques ont utilisé des huiles et des équipements de lubrification de Castrol, société du groupe BP.

Soutenir l’effort de guerre

Tout changea à l’automne 1939, lorsque la Grande-Bretagne est entra dans la Seconde Guerre mondiale. L’essence est soudainement devenue un produit de base rationné, et BP, Shell et les autres marques en vente au Royaume-Uni ont été regroupées dans un mélange de carburant générique appelé « Pool ». La nationalité a pris le pas sur la viabilité commerciale, et la croissance de BP sur le continent s’arrête brusquement.

Winston Churchill appelle à nouveau les anglo-iraniens à soutenir l’effort de guerre, et cette fois à lui donner tout ce qu’ils avaient. De simples employés ont mis leur expertise au service de projets curieux et innovants. Ils ont brûlé de l’essence sur les pistes d’atterrissage britanniques pour dissiper le brouillard pour les décollages et les atterrissages et ont aidé à la construction du gigantesque oléoduc qui suivait les navires alliés en route pour la Normandie.

Les trois forces armées britanniques ont utilisé des huiles et des équipements de lubrification de Castrol, société du groupe BP.

Un camion typique de la Seconde Guerre mondiale, sans marque de pétrolier.

La puissance aérienne a pris une nouvelle importance pendant la Seconde Guerre mondiale. Les avions américains utilisaient du carburant pour l’aviation provenant, entre autres, de deux sociétés propriétés de BP, Amoco et Sohio. L’armée de l’air britannique quand à elle se tourna vers l’Anglo-Iranian, qui avait récemment trouvé un moyen d’améliorer l’efficacité du carburant d’aviation. Mais la quantité de carburant nécessaire ne pouvait être obtenue qu’avec un important réaménagement de la raffinerie d’Abadan en Iran. Trois navires transportant ces produit furent coulés.

La haute mer était dangereux. Pendant la guerre, 44 des pétroliers de la compagnie coulèrent, tuant 657 membres d’équipage et 260 autres furent prisonniers de guerre.

Angoissé par les risques liés au transport du pétrole iranien vers la Grande-Bretagne, le gouvernement britannique demanda à l’Anglo-Iranian de trouver plus de pétrole sur le sol britannique que le mince filet qu’elle avait découvert auparavant. L’entreprise accepta et augmenta la production du champ situé à Nottingham, en Angleterre. Les quantités étaient encore relativement faibles, mais elles étaient suffisamment importantes pour aider le pays à s’en sortir – il s’agira de l’un des secrets les mieux gardés de la Seconde Guerre mondiale.

Dates clés

1925 : Une concession couvrant la majeure partie de l’Irak est accordée à la Turkish Petroleum Company, société dans laquelle l’Anglo-Persian détenait une participation de 47,5%.

1927 : Du pétrole est découvert en Irak – dans ce qui deviendra l’immense champ de Kirkouk, avec Baba Gurgur en son cœur.

1928 : La participation d’Anglo-Persian dans la Turkish Petroleum Company est réduite de moitié pour ouvrir la concession à un consortium d’entreprises américaines. La signature d’un accord «tel que défini», prévoit que  la production mondiale de pétrole reste fixée aux niveaux actuels des principaux producteurs.

1932 : Alors que la dépression s’installe et que les prix chutent, l’Anglo-Persian et la Royal Dutch-Shell conviennent de regrouper leurs activités de marketing au Royaume-Uni, sous les noms de Shell-Mex et BP. Cet arrangement durera jusqu’en 1976.

1933 : Une nouvelle concession de 60 ans est conclue avec la Perse, réduite à 100 000 miles carrés (env. 259 000 km²), ce qui reste plus grand que l’ensemble du Royaume-Uni.

1934 : Deux pipelines, reliant Kirkouk à Tripoli au Liban et Haïfa en Palestine, totalisant 1 152 miles, sont achevés – et une nouvelle raffinerie ouvre à Haïfa en 1939.

1935 : La Compagnie pétrolière anglo-persane est renommée Compagnie pétrolière anglo-iranienne.

1937 : La reprise atteint son apogée, les ventes de la société atteignant 209 000 barils par jour, contre 117 000 barils par jour en 1931.

1945 : La production des champs pétrolifères de la compagnie pétrolière anglo-iranienne atteint 345 000 barils par jour – alors que la demande de l’Est fait passer la production de 135 000 barils par jour à la fin de 1941. En mai, Abadan produit également 20 000 barils par jour d’aviation à indice d’octane élevé carburant, en utilisant un procédé mis au point à la station de recherche de Sunbury.

La Perse connaît également des périodes difficiles

Dans les installations de la société en Iran, les années de guerre ont été tout aussi éprouvantes. L’entrée en guerre du Japon a fait de la raffinerie d’Abadan une cible de choix. Lorsque les troupes alliées sont intervenues pour sécuriser l’installation, trois employés sont morts dans des tirs amis.

Une grave pénurie de blé a rendu la vie misérable pour les 200 000 personnes vivant à Abadan et pour les 80 000 autres réparties dans des camps et des villages éloignés des champs pétrolifères. Parfois, la file d’attente au bazar d’Abadan s’étendait sur un mile (environ 1 609 mètres). L’Anglo-Iranian a envoyé un représentant de Londres pour aider à gérer la crise. Des pétroliers ont apporté des rations alimentaires d’Inde et d’Australie. Des vêtements d’occasion arriveront d’Angleterre.

Mais les choses vont empirer avant de s’améliorer. La variole et le typhus répandirent dans la campagne environnante. Quelque chose de proche de l’hystérie s’est emparé de la population. Dans la confusion, au moins une des femmes britanniques d’Abadan enterra sa maigre provision de mouton déshydraté, la prenant pour des graines de capucine.

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