1898-2018 LE BONHOMME MICHELIN À 120ANS !

Créé en 1898, pour les 8 ans de Michelin, BIBENDUM (aussi appelé Bonhomme Michelin) est devenu emblématique de la marque.

Logo Michelin pour les 120 ans du BIBENDUM
Bibendum Michelin 1990 - le centenaire !

La naissance d’une icône

Parc de la Tête d’or à Lyon, c’est l’édition 1894 de l’Exposition universelle, internationale et coloniale, les frères Michelin discernent une silhouette humaine dans la pile de pneus installée devant leur stand. « Regarde, avec des bras et cela ferait un bonhomme ! » aurait alors plaisanté Édouard Michelin.

Quelques temps après, le dessinateur O’Galop (alias Marius Rossillon, 1867-1946) vient montrer à André Michelin ses projets d’affiches publicitaires. C’est une image refusée par une brasserie allemande qui retient l’attention de l’industriel. On y voit un homme d’un bel embonpoint qui brandit une chope de bière en s’exclamant : « Nunc est bibendum ! » (c’est-à-dire « Maintenant il faut Boire »), vers du poète latin Horace. Ce buveur lui rappelle l’observation faite par son frère Edouard…

C’est ainsi que voit le jour en avril 1898, Bibendum, de l’imagination combinée des frères Michelin et du génie du dessinateur O’Galop (alias Marius Rossillon, 1867-1946). Ce dernier ayant remporter un concours face à plusieurs dessinateurs.

« Nunc est Bibendum » (c’est-à-dire « Maintenant il faut Boire ») fut traduit librement « À votre santé, le pneu Michelin Boit l’Obstacle », un obstacle symbolisé par une coupe pleine de clous, de silex aiguisées, de tessons de bouteilles.


Le gros personnage est constitué de pneus, la chope est remplacée par une coupe remplie de débris de verre et de clous, la phrase latine est conservée, les autres convives se « dégonflent », et le slogan maison est repris: « Michelin, le pneu qui boit l’obstacle ». Le jeu est simple: montrer un peuple charismatique qui écrase ses concurrents parce qu’il est très grand.

L’affiche est diffusée en avril 1898 et officialise la naissance du “bibendum”. A sa naissance il porte un lorgnon, fume le cigare, porte des boutons de manchette.

La même année, en juillet, lors de la course automobile Paris-Amsterdam-Paris, un jeune mécanicien de 18 ans bientôt coureur illustre — Léon Théry, qui ne connaissait pas un mot de latin, s’écrie en voyant André Michelin : « Voilà Bibendum, vive Bibendum ». C’est ainsi que le bonhomme Michelin fut baptisé, il y a un peu plus de 118 ans.

Bibendum est ainsi devenu une illustration intrinsèque de l’image de Michelin avec le slogan « Le pneu Michelin boit l’obstacle ».

Un logo universel

L’emblème de l’entreprise, créé en 1898, est l’un des plus anciens logos connus.

Plus qu’un logo, le bonhomme devient héros de bandes-dessinées, de spots publicitaires et de prévention et devient internationalement célèbre grâce au développement de Michelin. Il figure de même sur les cartes de voyage et le guide diffusés par l’entreprise auvergnate. Il est le porte-parole de Michelin à travers le monde et accompagne même la marque jusque dans son logotype.

Aujourd’hui, le célèbre bonhomme a perdu ses lunettes et son visage s’est progressivement humanisé. Proclamé “meilleur logo du monde” en 2000 par le Financial Times, le Bibendum a depuis fait son retour au sommet des cabines de camions en 2017.

L’évolution de la mascotte :

Au fur et à mesure des années elle a bien sûr évolué. Notamment avec ce cigare qui l’accompagnait jusqu’au début des années 30 et qui a ensuite été abandonné pour mieux coller aux ambitions sportives de Michelin. Mais malgré ses évolutions, elle est toujours restée liée à la marque et n’a jamais cessé d’exister.

Vers 1910, il fait face à une nouvelle bouche avec des lèvres et affiche un grand sourire. De plus, le personnage change: Bibendum, qui était un colosse, est devenu un gars sympa qui ne distribue plus les coups mais les conseils.

Dans les années 20, la marque a évolué. Les pneus sont devenus plus gros pour mieux absorber les chocs et augmenter la tenue de route. Avec l’évolution des produits, Bibendum devait également évoluer. Il a perdu ses petits anneaux au profit de plis plus grands et moins nombreux. Il était plus jeune, joyeux! En 1926, le Bibendum est devenu plus institutionnel et uniforme. Il respecte les codes du graphisme et renforce sa reconnaissance populaire.

Entre 1940 et 1980, Bibendum a perdu la scène centrale et a été relayé à un deuxième rôle. C’était au milieu des années 80 et avec la nouvelle campagne d’affichage, Bibendum est revenu dans la publicité de Michelin. Dans la plupart des cas, l’homme Michelin n’apparaissait que sur le logo de la marque à deux lumières pendant les périodes de dessin:

2. Deuxième période : Le getter Bibendum entre 1970 et 1998.

Bibendum entre 1970 et 1998

1. Première période : Bibendum avait toujours la main levée associée à un pneu entre 1950 et 1960.

Bibendum main levée associée à un pneu entre 1950 et 1960.

Entre 1940 et 1980, Bibendum a perdu la scène centrale et a été relayé à un deuxième rôle. C’était au milieu des années 80 et avec la nouvelle campagne d’affichage, Bibendum est revenu dans la publicité de Michelin. Dans la plupart des cas, l’homme Michelin n’apparaissait que sur le logo de la marque à deux lumières pendant les périodes de dessin :

Bibendum 1998

Bibendum 1998

Logo Michelin / Bibendum 1998

Logo Michelin / Bibendum 1998

À partir de 2005, il a progressivement utilisé la modélisation numérique pour créer le personnage 3D que nous connaissons aujourd’hui et qui est présenté dans la plupart des publicités.

Bibendum 2005

En 2016, à plus de 118 ans, Bibendum est plus frais et rajeuni que jamais. Arborant fièrement une figure totalement retravaillée 3D, le bonhomme Michelin réaffirme le positionnement de la célèbre marque de pneus à la recherche, à l’innovation et à l’emploi des meilleurs moyens technologiques pour assurer confort et sécurité au volant.

En 2017,Michelin lance deux nouveaux logos mettant en vedette sa mascotte emblématique Bibendum pour remplacer son ancien logo. L’objectif: créer une nouvelle identité visuelle qui rappelle le passé, mais qui pointe vers le passé et englobe sa marque et son expérience de marque centrée sur la mobilité et tournée vers le client.

Un des 2 nouveau logos Michelin - 2017

Bib dans la culture populaire

Ghostbusters Marshmallow Man - © http://www.cdjapan.co.jp/
Ghostbusters Marshmallow Man – © http://www.cdjapan.co.jp/

  • En créole réunionnais, un « Baba Michelin » est un extraterrestre.
  • N’as-tu jamais trouvé de similitude entre Bibendum et le « Stay Puft Marshmallow Man » du film S.O.S Fantômes ? Les créateurs du personnage se sont pourtant beaucoup inspirés de la mascotte de Michelin pour créer le fantôme géant de Ghostbusters.
  • Dans Coke en Stock, un album des aventures de Tintin sorti en 1958, le capitaine Haddock laisse « éclater » sa colère en traitant d’« espèce de Bibendum » un aviateur adverse qu’il vient de repêcher.
  • La bande dessinée Le Bibendum céleste (3 tomes, 1994-2002), de Nicolas de Crécy, emprunte son nom au bonhomme Michelin pour désigner son héros Diego le phoque, Prix Nobel de l’Amour.
  • Dans la bande dessinée Aristote et ses Potes, le restaurant reçoit régulièrement la visite dʼun enquêteur du guide Michelin, qui apparaît sous les traits de Bibendum.
  • Une des chansons du groupe Tryo s’intitule Monsieur Bibendum. Elle figure sur l’album Grain de sable, sorti en 2003.
  • Dans le roman de William GibsonIdentification des schémas, le personnage principal, Cayce, est affecté d’une phobie du Bibendum Michelin.
  • Bibendum serait une des inspirations du personnage du Bibendum “Chamallow” (“Stay Puft Marshmallow Man”), mascotte d’une marque de bonbons fictive dans le film SOS Fantômes.
  • C’est un des personnages principaux dans le court-métrage Logorama, récompensé de l’oscar du meilleur court-métrage d’animation 2010.
  • L’arrière-petit-fils d’O’Galop a réalisé un documentaire animé de 52 minutes, diffusé sur France Télévisions, rendant hommage au créateur graphique du Bibendum. Le film s’intitule O’Galop.
  • Le site BIB image référence toute l’iconographie en relation avec l’histoire du Bibendum Michelin.
  • En créole réunionnais, un « baba michelin » est un extraterrestre.
  • Dans la série animée Les Simpson se trouvent également quelques références à la mascotte. On en aperçoit d’ailleurs quelques unes dans l’épisode Souvenirs de Paris, auxquelles Homer montre une vidéo du feu de pneus de Springfield, choquant alors les mascottes.
  • Dans la bande dessinée Docteur Schtroumpf, l’un des Schtroumpfs avertit le Schtroumpf gourmand : « Si tu continues comme ça, tu ne seras bientôt plus qu’un gros Bibenschtroumpf et tu seras la risée de tous les Schtroumpfs ! » (planche 9, page 11).
  • Dans À l’est d’Eden d’Elia Kazan, on peut apercevoir une publicité avec le Bibendum au minutage 46 min 24 s.
  • En 2011, le plasticien Terry Lawrie crée une série de sculptures figurant Bibendum dans des scènes parodiques inspirées du Discobole de Myron, de la Pietà de Michel-Ange, du Penseur de Rodin ou encore de la subway dress de Marilyn Monroe.

BIBENDUM MICHELIN :

Retrouvez Bib et Michelin sur le site

Le véhicule électrique
Quelques dates

  • 1834 : Thomas Davenport inventeur du moteur électrique à courant continu en Amérique du Nord*, qui utilisait un balai et un commutateur, a construit le premier train électrique et visualisé l’utilisation de moteurs électriques en remplacement des moteurs à vapeur.
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
  • Vers 1830 :
  • 1892 : William Morrison, à Chicago, présente la première voiture électrique des États-Unis.
  • 1893/94 : Charles Jeantaud (FRANCE) présente la première voiture électrique en Europe. Il en produira de 1893 à 1906.
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
  • 1896 : Waverly en Inde présente une voiture électrique
  • 1897 : le pape lance sa voiture électrique
  • 1899 : Camille Jenatzy présente The Ontent, une voiture électrique au style aérodynamique et à carrosserie en feuille. Un record d’environ 100 km/h.
  • 1907 : The Electric Vehicle Company cesse ses activités, car la voiture électrique a peu progressé depuis le début et coûte plus cher à construire et à utiliser que l’essence voitures (et ressemble encore aux vieilles voitures tirées par des chevaux)
  • 1997 : Toyota commence à vendre une voiture électrique hybride, la Prius.

Le véhicule électrique
Quelques dates

  • 1834 : Thomas Davenport inventeur du moteur électrique à courant continu en Amérique du Nord*, qui utilisait un balai et un commutateur, a construit le premier train électrique et visualisé l’utilisation de moteurs électriques en remplacement des moteurs à vapeur.
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
  • Vers 1830 :
  • 1892 : William Morrison, à Chicago, présente la première voiture électrique des États-Unis.
  • 1893/94 : Charles Jeantaud (FRANCE) présente la première voiture électrique en Europe. Il en produira de 1893 à 1906.
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
  • 1896 : Waverly en Inde présente une voiture électrique
  • 1897 : le pape lance sa voiture électrique
  • 1899 : Camille Jenatzy présente The Ontent, une voiture électrique au style aérodynamique et à carrosserie en feuille. Un record d’environ 100 km/h.
  • 1907 : The Electric Vehicle Company cesse ses activités, car la voiture électrique a peu progressé depuis le début et coûte plus cher à construire et à utiliser que l’essence voitures (et ressemble encore aux vieilles voitures tirées par des chevaux)
  • 1997 : Toyota commence à vendre une voiture électrique hybride, la Prius.

Georges Sarre

Georges Sarre, né le  à Chénérailles (Creuse) et mort le  à Paris 18e, est un homme politique français.

Après avoir participé à la fondation du Parti socialiste à Épinay en 1971, il fut secrétaire d’État dans divers gouvernements socialistes entre 1988 et 1993. En 1992, il fut cofondateur, avec Jean-Pierre Chevènement, du Mouvement des citoyens. Il fut maire du 11e arrondissement de Paris de 1995 à 2008. En 2008, il devint adjoint au maire de Paris, chargé de la sécurité et de la prévention, fonction qu’il quitta en 2010.

Georges Sarre est connu également pour être le père du permis à points. []

Source : Wikipédia

Pour aller plus loin :

  • France bleu : Le Creusois Georges Sarre, ancien secrétaire d’Etat de Mitterrand est mort.
  • lemonde.fr : Mort de Georges Sarre, ancien secrétaire d’Etat aux transports.

Pierre Giraudet

Pierre Giraudet et né le 25 décembre 1919 à Koléa en Algérie et mort le 11 avril 2007. Il fut chef d’entreprise français et père d’un rapport sur la sécurité routière qui fera date.

Il commence sa carrière d’ingénieur des travaux publics dans l’hydraulique, en Algérie. Devenu ingénieur des ponts et chaussées, il dirige les ports d’Alger puis du Havre, avant de rejoindre Aéroports de Paris, où il dirige notamment la construction du nouvel aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle1,2.

Il est de 1972 à 1975, directeur général de la RATP puis PDG d’Air France de 1975 à 19843. Il est l’un des pères de la carte Orange et du contrôle automatique des billets.

Président de la Fondation de France de 1983 à 1991. Il rédige en 1988 à la demande du premier ministre d’alors, Michel Rocard, un rapport sur la sécurité routière qui fera date. Il propose des mesures qui seront peu à peu adoptées par les gouvernements : installation de ceintures de sécurité à l’arrière, création d’un apprentissage à la conduite dès 16 ans et généralisation du freinage ABS. []

Source : Wikipédia

Pour aller plus loin :

  • lemonde.fr : Pierre Giraudet, figure du service public.
  • whoswho.fr : Biographie Pierre Giraudet, Ingénieur général honoraire des ponts et chaussées.

Étienne Pinte

Étienne Pinte, né le 19 mars 1939 à Ixelles (Belgique), est un homme politique français.

Il commence sa carrière politique comme suppléant du député Alain Peyrefitte. Celui-ci étant nommé au gouvernement en 1973, il lui succède à l’Assemblée nationale. Il y est constamment réélu jusqu’en 2012. Il est également maire de Versailles de 1995 à 2008. []
Source : Wikipédia

Étienne Pinte

Étienne Pinte, né le 19 mars 1939 à Ixelles (Belgique), est un homme politique français.

Il commence sa carrière politique comme suppléant du député Alain Peyrefitte. Celui-ci étant nommé au gouvernement en 1973, il lui succède à l’Assemblée nationale. Il y est constamment réélu jusqu’en 2012. Il est également maire de Versailles de 1995 à 2008. []
Source : Wikipédia

Alain Peyrefitte

Alain Peyrefitte, né le 26 août 1925 à Najac dans l’Aveyron et mort le 27 novembre 1999 à Paris, est un homme politique, diplomate et écrivain français, membre de l’Académie française.

Après l’École normale supérieure, il intègre la première promotion de l’ENA, et choisit à sa sortie la carrière diplomatique. Celle-ci le mène en Allemagne de l’Ouest, alors en plein redressement économique, puis en Pologne, où il est nommé consul général au moment où s’affermit l’emprise soviétique.

En 1958, il est élu député et fait partie de la génération d’hommes qui entrent en politique avec le retour au pouvoir du général de Gaulle. Il en devient un des proches collaborateurs, puis est nommé ministre et porte-parole du gouvernement en 1962. À ce titre, il noue avec le chef de l’État une relation privilégiée, et il tirera de nombreux entretiens particuliers le recueil « C’était de Gaulle », qui fait référence. Ministre dans de nombreux gouvernements sous les présidences de Charles de GaulleGeorges Pompidou puis Valéry Giscard d’Estaing, il fait des passages notables et parfois critiqués aux ministères de l’Information, où il crée l’ORTF, de la Recherche scientifique, où il accélère le programme de dissuasion nucléaire français, et de la Justice, où il fait voter la loi liberté et sécurité. Élu député dans toutes les législatures de la Ve République entre 1958 et 1995, puis sénateur en 1995, c’est alors une des figures majeures de la droite. Il cultive en même temps un ancrage local en Seine-et-Marne, où il est élu député, conseiller général, et maire de Provins de 1965 à 1997.

Il publie en 1976 un essai dans lequel il revient sur les résistances aux réformes qu’il a entreprises comme ministre, et cherche à comprendre les causes profondes de ce qu’il nomme Le Mal français, et qui connaît un grand succès de librairie. La question centrale à laquelle il cherche à répondre est celle de la cause première du développement et du sous-développement, qu’il identifie non pas dans les causes matérielles habituellement avancées mais dans un « tiers facteur immatériel », la confiance. Ces réflexions initiées dans Le Mal français sont développées dans son maître ouvrage, La Société de confiance, et ont fait l’objet de leçons au Collège de France intitulées Du Miracle en économie. Fasciné par la Chine, il est aussi l’auteur de deux essais sur le renouveau de l’empire du Milieu, dont le premier de prospective Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera connaît un grand succès de librairie.

Collaborateur régulier de nombreux journaux, il devient président du comité éditorial du Figaro en 1983. Il est élu à l’Académie française le 10 février 1977.

Source : Wikipédia

Maurice Maunoury

Maurice Maunoury, né le 16 octobre 1863 à Alexandrie (Égypte), mort le 16 mai 1925 à Paris, est un homme politique français, député d’Eure-et-Loir de 1910 à 1924, ministre de l’Intérieur de 1922 à 1924.

Maurice Maunoury est le fils de Pol Maunoury, lui-même député d’Eure-et-Loir de 1876 à 1889, militant républicain de longue date, qui avait quitté la France après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte pour aller travailler en Égypte. Il fit des études d’ingénieur à l’École centrale Paris (promotion 1887)1.

Maurice Maunoury est ministre des Colonies du 9 au 13 juin 1914 dans le gouvernement Alexandre Ribot. Il est amputé de la jambe droite en mai 19212.

Il est nommé ministre de l’Intérieur du 15 janvier 1922 au 29 mars 1924 dans le gouvernement Raymond Poincaré.

Cousin du maréchal Michel Joseph Maunoury, il prononce son éloge funèbre au nom du gouvernement, le 2 avril 1923, lors de ses obsèques nationales. Maurice Maunoury est également le grand-père maternel de Maurice Bourgès-Maunoury.

Nicole Duplan, son épouse, est morte en mai 1942. Il a deux enfants : Jean et Geneviève, épouse de Maurice Bourgès-Maunoury.

Source : Wikipédia

Yves Le Trocquer

Yves Le Trocquer, né à Pontrieux (Côtes-du-Nord) le 4 octobre 1877 et mort à Paris le 21 février 1938, est un ingénieur et homme politique français.

Il suit ses études secondaires au Collège Stanislas à Paris, est présenté au Concours général en 1894 et obtient le 1er accessit en physique-chimie. Il entre à Polytechnique en 1895 sur les traces d’un père officier de marine, Yves Le Trocquer devient ingénieur des Ponts et Chaussées et mène sa carrière au sein de cette administration.

Directeur technique de cabinet du Ministre des travaux publics Louis Puech en 1910, il le reste jusqu’en janvier 1912. En 1914, il est appelé par Jean-Victor Augagneur comme membre de son cabinet lorsqu’il est ministre de l’Instruction publique, puis de la Marine (juin 1914- octobre 1915).

Il retourne alors dans l’administration, dirigeant notamment l’Office national de la navigation, jusqu’en novembre 1917, lorsqu’il prend la direction du cabinet de Jean Cels-Couybes, sous-secrétaire d’État à la Marine Marchande.

En 1919, à peine élu député des Côtes-du-Nord avec l’étiquette républicain de gauche, il entre au gouvernement comme sous-secrétaire d’État aux finances chargé de la Liquidation des stocks. Il est ensuite nommé Ministre des Travaux publics par Alexandre Millerand, en janvier 1920, et occupe ce portefeuille pendant plus de quatre ans, ce qui est très rare en cette période d’instabilité ministérielle.

L’essentiel de son action se concentra sur la reconstruction, notamment dans les régions libérées ou particulièrement touchées par la guerre. À ce titre, il fut élu président de l’Union douanière européenne, et Lucien Coquet désigné rapporteur général.

Réélu député en 1924 et 1928, siégeant au centre-droit, il rejoint le Sénat en 1929. Il décède en cours de mandat, en 1938, à l’âge de 61 ans.

Source : Wikipédia

Yves Le Trocquer

Yves Le Trocquer, né à Pontrieux (Côtes-du-Nord) le 4 octobre 1877 et mort à Paris le 21 février 1938, est un ingénieur et homme politique français.

Il suit ses études secondaires au Collège Stanislas à Paris, est présenté au Concours général en 1894 et obtient le 1er accessit en physique-chimie. Il entre à Polytechnique en 1895 sur les traces d’un père officier de marine, Yves Le Trocquer devient ingénieur des Ponts et Chaussées et mène sa carrière au sein de cette administration.

Directeur technique de cabinet du Ministre des travaux publics Louis Puech en 1910, il le reste jusqu’en janvier 1912. En 1914, il est appelé par Jean-Victor Augagneur comme membre de son cabinet lorsqu’il est ministre de l’Instruction publique, puis de la Marine (juin 1914- octobre 1915).

Il retourne alors dans l’administration, dirigeant notamment l’Office national de la navigation, jusqu’en novembre 1917, lorsqu’il prend la direction du cabinet de Jean Cels-Couybes, sous-secrétaire d’État à la Marine Marchande.

En 1919, à peine élu député des Côtes-du-Nord avec l’étiquette républicain de gauche, il entre au gouvernement comme sous-secrétaire d’État aux finances chargé de la Liquidation des stocks. Il est ensuite nommé Ministre des Travaux publics par Alexandre Millerand, en janvier 1920, et occupe ce portefeuille pendant plus de quatre ans, ce qui est très rare en cette période d’instabilité ministérielle.

L’essentiel de son action se concentra sur la reconstruction, notamment dans les régions libérées ou particulièrement touchées par la guerre. À ce titre, il fut élu président de l’Union douanière européenne, et Lucien Coquet désigné rapporteur général.

Réélu député en 1924 et 1928, siégeant au centre-droit, il rejoint le Sénat en 1929. Il décède en cours de mandat, en 1938, à l’âge de 61 ans.

Source : Wikipédia

Bertha Benz Route, Le tracée de 1888

Avec sa Motorcar n°3, Bertha Benz a dû emprunter des routes qui ne méritaient pas d’être appelées routes. Après tout, les charrettes et les chariots tirés par des chevaux à l’époque roulaient normalement sur de simples pistes cahoteuses. Elle a donc suivi la rue romaine droite et morte de Ladenburg à Heidelberg. Mais aussi son itinéraire de Heidelberg à Karlsruhe suivait la « Via Montana », une ancienne rue romaine qui a légué son nom à l’actuelle « Bergstrasse » (« Mountain Street »).

Les villes et les villages étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui. Par conséquent, les quelques charrettes qui les passaient traversaient directement les centres – les routes de contournement n’étaient pas nécessaires à l’époque. Peu avant d’atteindre Karlsruhe, Bertha bifurque dans la vallée du Pfinztal la menant à Pforzheim, sa ville natale, où elle souhaite rendre visite à sa mère.

Pour son voyage de retour, elle préféra alors la route par Bretten afin de ne pas avoir à descendre les pentes raides qu’elle avait dû gravir pour se rendre à Pforzheim. De Bruchsal, elle a conduit à Schwetzingen et est revenue à Mannheim, en suivant à nouveau une rue romaine sur plusieurs kilomètres près de Kirrlach, qui mène encore aujourd’hui directement à travers la forêt.

Un monument de l’histoire industrielle

En tant que monument de l’histoire industrielle, la route commémorative Bertha Benz réveillera des souvenirs de l’exploit courageux de Bertha Benz non seulement dans les limites du nord de Baden, mais même dans le monde entier, et le rendra inoubliable.

L’itinéraire authentique emprunté par Bertha Benz relie non seulement des sites originaux presque oubliés qu’elle a croisés sur son chemin, mais mène également à l’une des plus belles régions de vacances du monde.

Bertha Benz Route, Le tracée de 1888

Avec sa Motorcar n°3, Bertha Benz a dû emprunter des routes qui ne méritaient pas d’être appelées routes. Après tout, les charrettes et les chariots tirés par des chevaux à l’époque roulaient normalement sur de simples pistes cahoteuses. Elle a donc suivi la rue romaine droite et morte de Ladenburg à Heidelberg. Mais aussi son itinéraire de Heidelberg à Karlsruhe suivait la « Via Montana », une ancienne rue romaine qui a légué son nom à l’actuelle « Bergstrasse » (« Mountain Street »).

Les villes et les villages étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui. Par conséquent, les quelques charrettes qui les passaient traversaient directement les centres – les routes de contournement n’étaient pas nécessaires à l’époque. Peu avant d’atteindre Karlsruhe, Bertha bifurque dans la vallée du Pfinztal la menant à Pforzheim, sa ville natale, où elle souhaite rendre visite à sa mère.

Pour son voyage de retour, elle préféra alors la route par Bretten afin de ne pas avoir à descendre les pentes raides qu’elle avait dû gravir pour se rendre à Pforzheim. De Bruchsal, elle a conduit à Schwetzingen et est revenue à Mannheim, en suivant à nouveau une rue romaine sur plusieurs kilomètres près de Kirrlach, qui mène encore aujourd’hui directement à travers la forêt.

Un monument de l’histoire industrielle

En tant que monument de l’histoire industrielle, la route commémorative Bertha Benz réveillera des souvenirs de l’exploit courageux de Bertha Benz non seulement dans les limites du nord de Baden, mais même dans le monde entier, et le rendra inoubliable.

L’itinéraire authentique emprunté par Bertha Benz relie non seulement des sites originaux presque oubliés qu’elle a croisés sur son chemin, mais mène également à l’une des plus belles régions de vacances du monde.

Éther de pétrole

L’éther de pétrole (appelé aussi gazolinebenzine ou ligroïne) est un mélange d’alcanes plus ou moins complexe. L’appellation vient du fait qu’il s’agit de la fraction de distillation du pétrole ayant le même point d’ébullition (35 °C) que l’éther éthylique. Par extension, il s’agit de toutes les coupes de bas point d’ébullition ; elles sont encore appelées « essences ». L’éther de pétrole le plus usité est la fraction 40 à 65 °C, appelée essence G.

L’éther de pétrole est un solvant apolaire et aprotique, inflammable. C’est un produit dangereux pour l’environnement ; il possède quatre1 pictogrammes de danger du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH | GHS) :

  • GHS02 : Inflammable;
  • GHS07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique;
  • GHS08 : Danger pour homme;
  • GHS09 : Danger pour l’environnement.

 

Avec les mentions de danger :

  • H225 Liquide et vapeurs très inflammables;
  • H304 Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires;
  • H315 Provoque une irritation cutanée;
  • H336 Peut provoquer somnolence ou vertiges;
  • H411 Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
Source : Wikipédia

Éther de pétrole

L’éther de pétrole (appelé aussi gazolinebenzine ou ligroïne) est un mélange d’alcanes plus ou moins complexe. L’appellation vient du fait qu’il s’agit de la fraction de distillation du pétrole ayant le même point d’ébullition (35 °C) que l’éther éthylique. Par extension, il s’agit de toutes les coupes de bas point d’ébullition ; elles sont encore appelées « essences ». L’éther de pétrole le plus usité est la fraction 40 à 65 °C, appelée essence G.

L’éther de pétrole est un solvant apolaire et aprotique, inflammable. C’est un produit dangereux pour l’environnement ; il possède quatre1 pictogrammes de danger du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH | GHS) :

  • GHS02 : Inflammable;
  • GHS07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique;
  • GHS08 : Danger pour homme;
  • GHS09 : Danger pour l’environnement.

 

Avec les mentions de danger :

  • H225 Liquide et vapeurs très inflammables;
  • H304 Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires;
  • H315 Provoque une irritation cutanée;
  • H336 Peut provoquer somnolence ou vertiges;
  • H411 Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
Source : Wikipédia

1886, Carl Benz inventa l’automobile

Le brevet numéro 37435 déposé le 29 janvier 1886 est généralement considéré comme le certificat de naissance de l’automobile telle que nous la connaissons. Il concerne un « véhicule à moteur à gaz » (Fahrzeug mit Gasmotorenbetrieb) et a été enregistré à Mannheim, en Allemagne, par un fonctionnaire qui n’a probablement pas saisi l’importance historique de son coup de tampon.

1886, Carl Benz inventa l’automobile

Le brevet numéro 37435 déposé le 29 janvier 1886 est généralement considéré comme le certificat de naissance de l’automobile telle que nous la connaissons. Il concerne un « véhicule à moteur à gaz » (Fahrzeug mit Gasmotorenbetrieb) et a été enregistré à Mannheim, en Allemagne, par un fonctionnaire qui n’a probablement pas saisi l’importance historique de son coup de tampon.