Groupe TotalEnergies

Une supermajor française : de la Compagnie française des pétroles (CFP) à un groupe international multi-énergies.

Volucompteur GNC TOTAL-AS24
Logo Total depuis 2003
Total devient TotalEnergies

Une Présence Mondiale

Nombre de pays où le groupe est présent
+ 0
Collaborateurs
+ 0
Stations-service
+ 0
Baril équivalent pétrole
0 kbep/j

Source : www.totalenergies.com. Données au 31 décembre 2018 réactualisées en 2021

Total Direct Energie : unité de Bayet

Électricité (FR)

Début de la production (Total Direct Energie)
0
Centrales à Cycle Combiné au Gaz Naturel
0
Capacité de production en éolien
0 MW
Capacité de production en solaire
0 MW
Production des 9 centrales hydroélectrique
0 MW
de contrats d’achat d’électricité (Power Purchase Agreement, PPA)
0 GW

Sources : internet / Total

Utilisation Gaz de ville

Gaz Naturel (FR)

approvisionnés (secteur industrie / commerce)
0 sites
clients approvisionnés (secteur résidentiel)
ENV. 0

Source : www.total.com, 2019

Sommaire

TotalEnergies, pionniers depuis cent ans

Total, devenue TotaEnergies fin mai 2021, est une compagnie multi-énergies mondiale de production et de fourniture d’énergies : pétrole et biocarburants, gaz naturel et gaz verts, renouvelables et électricité. Elle est la première compagnie pétrolière et gazière française et la cinquième au niveau international. Elle appartient aux « Supermajors » c’est-à-dire au six plus grandes entreprises productrices et distributrices du secteur au monde.

L’énergie c’est l’histoire de Total. Producteur de pétrole et de gaz depuis près d’un siècle, ils ont élargi leurs activités aux énergies renouvelables et à l’électricité.

Le groupe Total ayant fait un très bon travail concernant son histoire, nous vous proposons de visiter « TOTAL, L’ÉNERGIE C’EST NOTRE HISTOIRE », ainsi que le wiki

Histoire de l’indépendance énergétique française

© SPUTNIK . Première Guerre mondiale. Matériel de combat

La géopolitique du pétrole prend une autre dimension avec la Première Guerre mondiale.
La mécanisation des armées fait de l’approvisionnement en pétrole des belligérants un enjeu majeur. La France dépend ainsi des Américains et des Britanniques avec la Standard Oil et la Royal Dutch Shell.

C’est dans ce contexte que le 16 mars 1918, le gouvernement français instaure un monopole des importations de pétrole, les raffineurs français gardant uniquement leur autonomie au niveau de la distribution.

Le président de la République Raymond Poincaré veut développer cette indépendance énergétique en créant une société pétrolière nationale. Il s’appuie alors sur la conférence franco-britannique de San Remo en 1920 qui accorde un contrôle britannique permanent de toutes les compagnies établies afin de développer le pétrole mésopotamien, mais le président du Conseil Georges Clemenceau réclame et obtient comme dommage de guerre les 25 % que détient la Deutsche Bank dans la Turkish Petroleum Company (la TPC, future compagnie pétrolière irakienne, l’Iraq Petroleum Company). Les intérêts français sont représentés au sein de la TPC par le Syndicat français d’études pétrolières en 1923. [..]

Naissance de la CFP

En instaurant des surtaxes de fabrication, les lois de 1903 et de 1908 ont fait disparaître presque complétement le raffinage en France. Le pays n’importe plus que des produits finis, ce qui implique une double dépendance : l’une envers les pays qui produisent du pétrole, l’autre envers ceux qui le raffinent.

La création

Ernest Mercier (1878-1955)

La France construit peu à peu sa politique en matière pétrolière.

En 1923Raymond Poincaré, président du Conseil, charge Ernest Mercier (polytechnicien et spécialiste du pétrole) de constituer cette compagnie qui devra développer un secteur pétrolier national.

C’est en 1924 que commence l’histoire de TOTAL, avec la création de la Compagnie française des pétroles (CFP) (une société privée). Elle à pour mission de permettre à la France de prendre toute sa place dans la grande aventure du pétrole et du gaz.

Ernest Mercier sera le premier président de la Compagnie. Celle-ci va acquérir 25 % de la « Turkish Petroleum Company » (TCP / futur «Iraq Petroleum Company », part qui appartenait aux Allemands avant la Première Guerre mondiale, soit 40 000 actions revenant à la France en exécution de l’accord de San Remo.

Ce sera le 18 mars qu’une poignée de banquiers, d’industriels et de représentants de l’Etat (une 20ène d’actionnaires) se retrouveront à Paris pour le première assemblée constitutive de la Compagnie Française des Pétroles (CFP). La CFP sera officiellement créée le 28 mars 1924 lorsqu’elle reçoit les actions de la TPC et que le « Syndicat » lui cède sa place.

À l’époque, ils produisaient du pétrole au Moyen-Orient.

La CFP rejoint ainsi le cercle des compagnies pétrolières européennes, dont fait partie la Compagnie financière belge des pétroles créée en 1920 (future Petrofina). Le socle des compagnies qui formeront plus tard TotalEnergies est en partie constitué.

Ordre de mission de la CFP, adressé par le président du Conseil, Raymond Poicaré, à Ernest Mercier, 20 septembre 1923 (© Totalenergies.com)
Ordre de mission de la CFP, adressé par le président du Conseil, Raymond Poicaré, à Ernest Mercier, 20 septembre 1923 (© Totalenergies.com)

« En terme de préhistoire, on parle de l'âge de pierre, de l'âge du fer, de l'âge du bronze. En survolant toute l'histoire de l'humanité, ne devrait-on pas parler de l'âge du bois, du charbon, du pétrole ou de l'atome ? »

Loi du 30 mars 1928 relative au régime d'importation du pétrole

Une commission parlementaire relative à l’«Organisation du monopole des pétroles» est nommée le 13 mai 1927. On y retrouve, entre-autre :

  • Le président du conseil et ministre des finances : RAYMOND POINCARE ;
  • Le ministre des affaires étrangères, ARISTIDE BRIAND ;
  • Le directeur de l’Office National des Combustibles Liquides : LOUIS PINEAU
  • Le président de la CFP : ERNEST MERCIER

La «Loi du 30 mars 1928 relative au régime d’importation du pétrole» est à retrouver ici.

D'Azur à Total, Desmarais frères le premier grand pétrolier français
d'AZUR à Total...

Dans le livre «d’AZUR à TOTAL. Desmarais Frères, le premier grand pétrolier français», de Christian Rouxel (Éditions Drivers) on peut y lire les conclusion de cette loi et ainsi comprendre la renaissance de l’industrie pétrolière française :

La commission termine ses consultations et l’idée d’un «monopole délégué» se dégage de la synthèse qui paraît début mars 1928. Suite à ces travaux, le parlement vote, le 16 et le 30 mars, deux lois qui définissent le statut organique de l’industrie du pétrole. La première, en annulant les dispositions douanières de 1903, ouvre la voie à la renaissance du raffinage. La seconde, en instituant le système des «autorisations spéciales», place le régime des importations sous le contrôle de l’État qui le délègue ensuite (à sa guise) aux sociétés pétrolières sous condition, entre autres, de constituer des réserves pour trois mois de consommation et de participer à l’exécution de contrats d’intérêt national. Grâce au contrôle donné à l’administration, cette seconde loi évite que tout le raffinage ne soit accaparé par les sociétés étrangères qui disposent des plus gros moyens financiers.

Les débuts de la CFP

À sa création, c’est une société mixte d’une cinquantaine de salariés, au capital de 25 milliards de francs de l’époque (soit env. 1 722 milliards d’euros en 2023INSEE) , représenté par 50 000 actions de 500 francs chacune, associant des capitaux d’État (35 % du capital) et des capitaux privés (banques et distributeurs pétroliers français dont le premier et plus important est Desmarais). Dirigée par Ernest Mercier, la CFP doit gérer les intérêts français au Moyen-Orient, région fort prometteuse déjà à l’époque.

En 1929, la CFP sera introduite en bourse de Paris, pour ouvrir davantage le capital aux investisseurs privés et permettre à la société de prendre plus d’ampleur.

Confrontée à une concurrence féroce et à la nécessité d’investir massivement en Irak, la CFP prend aussi la décision, la même année 1929, de s’assurer du soutien de l’État français en signant avec ce dernier une convention qui lui attribue 25 % du capital de la CFP.

Avec cette introduction en Bourse, la Compagnie fait un premier pas sur les marchés financiers, qui sera complété en 1991 par l’introduction des titres de Total à la Bourse de New York, ce qui permettra le passage de la part des investisseurs internationaux de 20 à 40 %.

Le pétrole jaillit en Irak

Derrick de forage, Baba Gurgur, Irak, 1927 (© Totalenergies.com)
Derrick de forage, Baba Gurgur, Irak, 1927 (© Totalenergies.com)

Le pétrole jaillit pour la première fois dans une zone désertique de Mésopotamie qui deviendra plus tard l’Irak.

Les campagnes d’exploration et de forage de la Turkish Petroleum Company (qui deviendra l’Irak Petroleum en 1928), auxquelles ont participé sept géologues français de la Compagnie française des pétroles, ont permis d’identifier ce premier gisement à 450 mètres sous terre.

À Baba Gurgur, près de Kirkouk, la pression est telle que le pétrole jaillit à plus de 15 mètres au-dessus du sol en ce 15 octobre 1927. Huit jours et 700 hommes seront nécessaires pour contrôler le flot.

Le gisement pétrolier, de notoriété historique, a été considéré comme le plus grand gisement pétrolifère du monde jusqu’à la découverte du champ de Ghawar en Arabie saoudite en 19483.

Cette découverte marque le début de l’aventure de TotalEnergies au Moyen-Orient.

La Compagnie Française de Raffinage (CFR).

En 1929, la Compagnie Française de Raffinage (CFR), filiale à 100% de la CFP, est constituée, permettant à la Compagnie française des pétroles de se déployer dans l’aval.  Elle agrège des expertises nouvelles, permet au Groupe de commercialiser le pétrole extrait au Moyen-Orient et d’alimenter le marché français.

Elle créera (dans l’ordre chronologique) un laboratoire de recherche à Paris (1929), la raffinerie de Normandie (1933) et la raffinerie de Provence (1935) ainsi qu’une filiale destinée à la flotte la Compagnie Navales des Pétroles (CNP).

La Compagnie Française de Raffinage sera introduite à la Bourse de Paris. En 1931, l’État entre, à hauteur de 35%, dans son capital, en faisant de fait une société mixte.

À la fin des années 50, les deux raffineries livrent 8 millions de tonnes de produits pétroliers par an, et imposent la CFR comme un géant industriel. La naissance d’une vocation qui marque un tournant pour TotalEnergies.

La C.F.R. […] achète le pétrole brut aux ports d’embarquement (Moyen-Orient et Sahara) et le fait transporter jusqu’à ses deux raffineries de Gonfreville, à l’embouchure de la Seine, et de La Mède, sur l’étang de Berre. Ces deux usines, dont la capacité totale atteint actuellement (1960) 12 600 000 tonnes de pétrole brut, représentent le plus puissant ensemble de raffinage existant en France. Elles fournissent la gamme la plus étendue des produits pétroliers même les plus évolués : supercarburants, carburéacteurs, huiles de graissage, essence avion qualité 100/130 (que la compagnie est seule à fabriquer en France), ainsi que les principales matières premières pétrochimiques (éthylène, propylène, butylène, etc.).

Outre l’apport de ces bases pétrochimiques la C.F.R. participe activement au développement du secteur en pleine expansion de la pétrochimie, en intervenant dans la création de sociétés de transformation. Elle possède ainsi 35 % de Pétrosynthèse (production de dodécylbenzène, servant à la fabrication des détergents), 22,3 % de la Société du caoutchouc Butyl Socabu (production de caoutchouc synthétique), un tiers de la Manufacture normande de polyéthylène-manolène (production de polyéthylène » basse pression « , une des principales matières plastiques). Une usine de polyéthylène » haute pression » sera prochainement édifiée en association avec le groupe américain El Paso Natural Gas Company. […]

La raffinerie de Gonfreville

Visite d'Anatole de Monzie, ministre des Travaux publics, aux raffineries de pétrole de Gonfreville, France, 1939 (© Excelsior - L Equipe / Roger-Viollet - TotalEnergies)
Visite d'Anatole de Monzie, ministre des Travaux publics, aux raffineries de pétrole de Gonfreville, France, 1939 (© Excelsior - L Equipe / Roger-Viollet - TotalEnergies)

1933, la raffinerie de Gonfreville (Normandie), renommée plateforme de Normandie ,située dans le nord-ouest de la France (près du Havre), fut mise en service par la Compagnie française de raffinage (CFR). À ses débuts, le site était entièrement dédié au pétrole.

Grandes unités modernes, la raffinerie de Gonfreville, à laquelle s’ajoute la raffinerie de Provence, rejoignent les 12 raffineries déjà en service sur le territoire français, mais exploitées par des sociétés étrangères.

Aujourd’hui, la plateforme de Normandie, composée d’une raffinerie et d’une usine pétrochimique, transforme chaque année près de 12 millions de tonnes de pétrole brut en quelque 200 produits : essence, gazole, kérosène, huiles lubrifiants et granulés de plastique. Brut provenant en provenance principalement du golfe Persique. C’est la plus importante raffinerie française et une des premières au niveau européen. Elle emploie 1 500 personnes, dont près de 200 ingénieurs et techniciens qui travaillent dans le centre de recherche de Gonfreville.

Ensemble moderne de raffinage – 1956 – 00:58 – vidéo

La raffinerie de Provence

La Raffinerie de Provence ou raffinerie de la Mède, renommée plateforme de la Mède est située à la Mède, un quartier de la commune de Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône), près de Marseille. Elle fut construite puis mise en route en juin 1935.

La raffinerie étant fortement déficitaire, il a été décidé en avril 2015 d’arrêter les activités de raffinage dite « classique » à la fin 2016 et d’entamer des travaux de reconversion en une plateforme abritant notamment une bio-raffinerie et une petite centrale solaire de 8 MW1. La capacité de production de biogazole dit « HVO » (huile végétale hydrotraitée) sera de 500 000 tonnes par an à partir de son démarrage prévu mi-2018. Elle sera ainsi la première raffinerie de biogazole française de taille mondiale[Quoi ?] et l’une des plus grandes en Europe2.

Raffinerie de La Mède en France © IMRE Nedim - TotalEnergies
Raffinerie de La Mède en France © IMRE Nedim - TotalEnergies

La Compagnie Navale des Pétroles (CNP)

La CFP avait aussi créé une filiale destinée à lui constituer une flotte, la Compagnie Nationale des Pétroles (CNP), qui détenait des participations dans des sociétés d’armement et qui avait lancé la construction de deux navires transporteurs de brut, l’Emile-Miguet et le Palmyre.

Saint-Marcet : premier gisement d’hydrocarbures est découvert en France

Site de production de Saint Marcet, centre de collecte RAP
Site de production de Saint Marcet, centre de collecte RAP

Le premier gisement d’hydrocarbures est découvert en France, à Saint-Marcet en Haute-Garonne. Sept milliards de mètres cubes de gaz sont localisés à 1 600 mètres de profondeur après de nombreux sondages réalisés dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques par le Centre de recherches de pétrole du Midi, fondé en 1936.

L’exploitation du gisement commence en 1942.

Il faut attendre la fin de la guerre pour atteindre une échelle industrielle et 1949 pour alimenter une grande partie du Sud-Ouest de la France. Cette découverte mène à la création d’une société chargée de poursuivre les prospections, la Régie autonome des pétroles (RAP). La première pierre du futur groupe Elf, qui entrera ensuite dans la composition de TotalEnergies, est posée.

De la CFP à TOTAL

C’est au début des années 1950 que les dirigeants de la CFP et de la CFR (Compagnie Française de Raffinage) décident de créer un réseau de distribution en propre et, pour cela, de disposer d’une marque.

La CFP crée la marque TOTAL

logotype Total de 1955
Logo TOTAL 1954

La CFP distribue le pétrole qu’elle raffine sous la marque « Total » lancée le 14 juillet 1954 (Immatriculée au tribunal de commerce de Paris le 20/08/1954), associée à un logotype (une flamme rouge symbolisant l’énergie traversant un cercle bleu représentant l’intégration des activités) qui utilise les trois couleurs nationales19.

Le choix du nom « Total » est retenu car il est court et que l’entreprise a une ambition internationale, le nom ayant une signification et une prononciation identique dans beaucoup de langues20.

« Sous les acacias… la naissance du premier logo de Total »

Par Laurent Vincenti, Directeur de l’agence A&Co en 2003

A lire sur wiki.total

“Super Carburant Total”

Lancement, le 14 juillet 1954, de la marque “Super Carburant Total” : le premier emblème de Total soulignent sa vocation nationale.

Le nom inscrit en rouge sur blanc, est inséré entre deux triangles bleus. L’activité commerciale se développe : des produits couverts par la marque Total sont lancés sur différents marchés.

Berliet GLR 8 R 1957 citerne Total

À l’aube des années 1960, la marque TOTAL commence à faire son chemin dans l’esprit du public. Elle s’applique désormais à une large gamme de produits: carburants et supercarburants, automobiles, huiles moteur, jetfuels pour avions…

Afin d’attirer les automobilistes, les stations-services se veulent séduisantes, affichant marques et logos… Ainsi le logo , toujours tricolore, est redessiné avec des caractères plus gras au fil du temps, afin d’affirmer la stabilité de l’entreprise. En complément du blanc, bleu et rouge, de nouvelles couleurs apparaissent, adoptant une forme moins martiale, baptisée “savonnette”.

Logo Total de 1963 : "savonette"
Logo TOTAL 1963

« Total − Compagnie française de distribution »

Jusqu’en 1959 Robert Cayrol, qui est directeur général de Desmarais Frères, en a défendu les intérêts avec énergie, même face à Total, mais après sa mort (1959), il fallait être pragmatique. L’entreprise Desmarais, très implantée sur le territoire français, avec une marque bien connue du public (AZUR), ne s’était jamais complètement remise des destructions de la Seconde Guerre mondiale (les dépôts et les flottes ont globalement beaucoup souffert).

En 1964 le réseau Azur compte six mille stations-services et 9,6% de part de marché ; Total compte 7000 stations-services et 15,5% de part de marché ; Esso et Shell avec 5600 stations chacune ont 18,5% de part de marché chacune .

Stéphane Desmarais, gérant statutaire de l’entreprise Desmarais depuis 1934, sera l’artisan d’un rapprochement de sa société avec la CFP.

Stéphane Desmarais, devant la porte de la station Azur-Total à Madagascar (1960)
Stéphane Desmarais, devant la porte de la station Azur-Total à Madagascar (1960)

« Total − Compagnie française de distribution » (« Total-CFD », filiale de la CFP) et Desmarais frères finiront par fusionner en 1965, alors que Desmarais était déjà actionnaire et songeait à racheter la CFP. La CFP détiendra alors de près de 30 % du marché de la distribution du pétrole en France21.

CITROËN et TOTAL

Total et Citroën, c’est une histoire qui roule depuis 1968, une success story, mêlée d’innovation et de passion sportive, qui a mené les deux marques sur la plus haute marche des podiums.

Depuis le lancement de leur partenariat en 1968, Total a soutenu le développement industriel de Citroën sur les cinq continents par la fourniture d’une large gamme de lubrifiants pour automobiles. Au fil des décennies, les deux groupes ont conçu ensemble des huiles adaptées aux moteurs Citroën pour les rendre toujours plus économes en carburants et plus respectueux de l’environnement. […]

« TOTAL »

Le 21 juin 1985, la dénomination de l’entreprise est changée en Total − Compagnie française des pétroles (Total CFP) et ouvrira la première station-service automatique en France.

Le nom de la marque commerciale, TOTAL, devient cinq ans plus tard, le 26 juin 199122, celui du Groupe et l’identifie dans plus de 80 pays où il exerce ses activités.

À partir des années 1990, l’entreprise deviendra un contributeur au développement du sport automobile, et plus particulièrement de la Formule 1 en France. Avec un palmarès étoffé de centaines de victoires et de nombreux titres de champion du monde, Total ainsi que sa marque ELF se sont érigés en référence des sports mécaniques pour le grand public comme pour les professionnels les plus exigeants.

Une part importante des actions détenues par l’État est vendu à des investisseurs privés en 1993 sur l’initiative du gouvernement d’Édouard Balladur.

Naissance d’un groupe

Total a connu de nombreuses fusions / acquisitions.

Au fil de sa longue histoire, Total croisa à de nombreuses reprises la route de deux autres compagnies pétrolières, l’une française, Elf Aquitaine, l’autre belge, Petrofina. Parfois concurrentes, souvent partenaires, elles apprirent peu à peu à travailler ensemble.

Leur talent fut de savoir unir leurs forces face à leurs concurrents. Tel fut le grand enjeu des fusions de 1999. Elles donnèrent naissance à la quatrième major pétrolière, un groupe riche de ses savoir-faire et de ses expériences. En rachetant Petrofina le 14 juin 1999, Total grossit d’environ 30 % en termes d’effectifs, de capacité de production et de chiffre d’affaires.

Fusion avec Petrofina puis Elf Aquitaine

À la suite du rapprochement avec la société belge Petrofina, la société devient TotalFina le 14 juin 1999 : la Compagnie financière belge des pétroles – Petrofina (acronyme qui était l’adresse télégraphique de la société et qui en devint progressivement son nom) avait été créée le 25 février 1920 par un groupe d’investisseurs anversois.

En lançant une offre publique d’échange sur Petrofina en 1998- 1999, Total grossit d’environ 30 % en termes d’effectifs, de capacité de production et de chiffre d’affaires.

Peu après la conclusion de la fusion avec Petrofina, TotalFina lance le 5 juillet 1999 une offre publique d’échange sur les actions d’Elf Aquitaine, alors que cette dernière se remet à peine de l’échec de son OPA sur la compagnie pétrolière privée norvégienne Saga Petroleum (en)24.

[...] La différence de culture sautait aux yeux. Celle de Total, orientée résultat avec une mentalité un peu « cow-boy ». Celle de Fina était encore plus informelle, centrée sur le client avec cette touche belge faite de pragmatisme et d’intuition. Quant à Elf, c’était une entreprise de réseau, plus élitiste avec des collaborateurs souvent brillants. [...]

De TotalFina à Total, en passant par TotalFinaElf

Le 22 mars 2000, soit moins d’un an après l’incorporation de Petrofina, TotalFina acquiert Elf Aquitaine.

Le nouveau groupe prend alors le nom de TotalFinaElf et double quasiment son effectif, ses capacités de production ainsi que son chiffre d’affaires.

Logos Elf, Total, Fina
Fusion Total Elf Petrofina

Avec le rachat d’Elf, Fina ne représente plus que 5 à 10 % du nouveau groupe TotalFinaElf.

Albert Frère, le seul milliardaire belge, était le principal actionnaire de Petrofina lors de son rachat par Total en 1999 : ainsi, il possède ensuite des parts minoritaires dans le capital de Total au travers de deux sociétés holdings dont il est partiellement propriétaire : le Groupe Bruxelles Lambert et la Compagnie nationale à portefeuille. Après 2000, contrôlant indirectement 5 % du capital, il pouvait être considéré comme le plus gros actionnaire individuel de Total. Le Groupe d’Albert Frère s’est progressivement désengagé de sa participation dans TOTAL et en 2020, il ne dispose de quasi plus aucune action TOTAL.

En 2001, l’Union européenne force le nouveau groupe issu de la fusion à revendre une partie de ses stations autoroutières.

Logos historiques de Total
Logos historiques de Total

Le choix d’un nom : “TOTAL”

Le 6 mai 2003, TotalFinaElf retrouve sa dénomination d’avant 1999 : Total.

En adoptant le nom de sa marque commerciale à la plus forte visibilité, le Groupe bénéficie de la notoriété acquise au niveau international par une marque cinquantenaire dont l’image de proximité et de sympathie représente un capital.

Il manifeste en outre une volonté de transparence et d’engagement par le choix d’une identité commune au Groupe et à ses produits et services.

Logo Total depuis 2003
Logo TOTAL 2003

En re prenant son ancien nom Total va choisir un nouveau logo.

Ce dernier représente la Terre et l’énergie de la Terre, le mouvement et le croisement des énergies, de tous les gens du monde. Les couleurs –jaune, bleu, rouge- évoquent la diversité, le dynamisme et les couleurs des entreprises d’origine.

Un logo qui est toujours celui de la marque près de 20 ans après sa création.

« La naissance du logo TOTAL en 2003, après la fusion TOTAL FINA ELF »

Laurent Vincenti, Directeur de l’agence A&Co en 2003

A lire sur wiki.total

“TOTAL” devient TotalEnergies

Les différents types de stations-service « Total »

En France le réseau de station Total est principalement (depuis 2015 – jusqu’en 2021 ou l’enseigne Total deviendra progressivement TotalEnergies) réparti en 4 types de stations-service.

Les stations service Total se modernisent et arborent de nouvelles couleurs. Un ensemble de services de qualité, à destination des automobilistes. Du lavage auto aux services en boutique, en passant par les pompes à carburants, bienvenue dans les stations nouvelle génération. A partir de la fin du moi de juin 2021 les stations passeront sous la bannière TotalEnergies.

Total Contact : la marque de proximité

La station-service du garage Mahou de Rosbruck a changé d’enseigne la semaine dernière, passant d’Elan à Total Contact. Photo Marion BOUR1 /1
Rosbruck :La station-service Mahou fait peau neuve pour ses 50 ans

Du pain et mon journal du matin, une présence au quotidien avec tous les services qui vont bien.

TOTAL Contact c’est avant tout un lieu de vie et un point d’échange privilégié près de chez vous.
Relais de proximité, il facilite votre quotidien avec des services utiles et pratiques : dépannage alimentaire, location de voiture, kiosque presse, relais Poste…

Le réseau de station «Contact» regroupera des stations Elan ainsi que d’anciennes stations « Rouges et blanches » à l’activité modestes.

L’exemple du Garage Mahou :

Pascal MITTELBERGER , dans le Républicain Lorrain du 24 mai 2018, nous parle de l’exemple de la station-service du garage Mahou de Rosbruck. Elle changea d’enseigne, passant d’Elan à Total Contact l’année de ses 50 ans.

Rosbruck : La station-service Mahou fait peau neuve pour ses 50 ans.
Photo (à gauche) Marion BOUR

Total Access : la marque discount

Le groupe « Essence et lubrifiant de France », propriété de Total, souffre depuis plusieurs décennies de la forte concurrence des grandes surfaces (La part de marché des GMS sera de 62,3 % en 2018). C’est pourquoi Total annoncera, le 9 septembre 2011, le lancement des stations-services Total Access. Un réseau alliant qualité de produits, de services et bas prix.

Les stations Access remplaceront les stations Elf jaune et bleu, lancées quelques années plus tôt. Le nombre de site sera amené à évoluer très rapidement en récupérant quelques stations classiques.

Dès le début, le programme ­Access a fait les comptes : pour être rentables, les stations-service doivent vendre trois fois plus de volumes de carburants aux particuliers que les stations Total «traditionnelles».

Total a beau être implanté dans plusieurs pays européens, le concept Access ne sera pas exporté.

En France, après la phase de mise en ­route, le nouveau réseau de Total a-t-il changé la donne?

«Avec cette initiative, note un spécialiste du secteur, la grande distribution n’a plus le monopole des prix bas même si le couplage de l’offre de carburants avec celle d’autres marchandises est un système à l’efficacité bien établie.» Autrement dit, la bataille fait rage.
Source : lefigaro.fr
Logo Total Access (septembre 2011)
Station Total ACCESS © D.R.
© D.R.

Total en ville : la station de ville

Logo Total depuis 2003

Une offre boutique variée, des bornes interactives pour les pros, et tout ce qu’il faut pour mon auto ou ma moto.

TOTAL en agglomération prend soin de vous et de votre véhicule avec une large offre de produits en boutique. Avec des espaces dédiés aux professionnels et des bornes multiservices proposant un accès à internet en illimité, vous êtes sûr de rester efficace même pendant la pause-café.

Total sur autoroute : «Bonjour»

Des jeux pour les enfants, une belle boutique avec des partenaires réputés, de bons petits plats, du wifi, et tout ce qu’il faut pour bien déconnecter.

TOTAL sur autoroute est la station-service qui vous offre une vraie pause détente pour toute la famille.
Avec un large choix d’enseignes de restauration (Flunch, La Brioche Dorée, Pizza Paï, Daily Monop’ …) et des corners shoppings emblématiques (Darty, Fnac, Decathlon, La Grande Récré …), vous profitez pleinement de votre pause et refaites le plein d’énergie.

Logo Total depuis 2003
2021 Total devient TotalEnergies !

"TOTAL est plus qu'une compagnie pétrolière.
Nous sommes une ENNERGY COMPAGNY"

Total change de nom pour TotalEnergies

Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a annoncé aux salariés le 9 février 2021 que le Conseil d’administration avait décidé de demander l’approbation des actionnaires pour changer la dénomination du Groupe en TotalEnergies, lors de la prochaine assemblée générale annuelle du 28 mai 2021 1.

Logo Total de 2003.

www.totalenergies.com :

TOTAL PROPOSE À SES ACTIONNAIRES DE CHANGER SON NOM EN TOTALENERGIES

Le groupe énergétique français Total a proposé de changer son nom en TotalEnergies pour refléter sa stratégie de transformation.

Selon Total, le groupe affirme son intention de se transformer en une grande entreprise énergétique pour relever le double défi de la transition énergétique, plus d’énergie et moins d’émissions, et le profil du groupe se transformera au cours de la prochaine décennie en concentrant sa croissance sur le GNL et les énergies renouvelables. Les produits pétroliers devraient passer de 55% à 30% des ventes.

«Pour ancrer cette transformation, le groupe proposera à ses actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle du 28 mai 2021 de changer de nom pour TotalEnergies. Ils auront ainsi l’opportunité d’approuver cette stratégie et l’ambition sous-jacente de passer à la neutralité carbone », a déclaré Total dans un communiqué.

Total a accéléré la mise en œuvre de sa stratégie de croissance des énergies renouvelables, ajoutant 10 gw de capacité à son portefeuille en 2020 et prévoit de porter sa capacité à 35 gw d’ici 2025.

Source : splash247.com

Le futur des stations-service « TotalEnergies »

Total devient TotalEnergies

Devenu «TotalEnergies» en juin 2021, les stations feront la part belles aux nouvelles énergies.

Solarisation des sites (concept Fill Up Total Solar), mise en place de bornes de recharges pour les véhicules électriques, nouveaux produits (GNC, GNL, AdBlues…)… Voici quelques-unes des nouveautés techniques qui devraient arriver dans la première moitié de notre décennie.

Le groupe Total

Déjà 100 ans d’évolution (en 2024) pour répondre aux besoins et aux attentes de leurs clients.

Créé en 1924 pour permettre à la France de prendre toute sa place dans la grande aventure du pétrole et du gaz, le groupe Total n’a jamais cessé d’être animé par un authentique esprit pionnier.

Au fil des ans, il a diversifié ses activités et internationalisé ses implantations en se positionnant sur les secteurs du gaz, du raffinage et de la pétrochimie, de la distribution de produits pétroliers, du solaire, des bio-énergies et de l’électricité. Il a mis au jour quelques-uns des plus beaux gisements dans le monde, créé, dans ses raffineries, des produits toujours plus élaborés et déployé, dans son réseau de distribution, une gamme de produits et de services sans cesse plus étendue.

Présent dans plus de 130 pays

Grâce à son modèle intégré, le groupe fait également partie des 10 premiers raffineurs et pétrochimistes mondiaux. Forts de plus de 100 000 collaborateurs, Total suit un rythme de production soutenu avec 2,8 Mbep/jour de production et 143 millions de tonnes de pétrole but et de produits raffinés affrétés.

Et chaque jour, le groupe sert plus de 8 millions de clients dans ses stations-service dans le monde.

Pour l’année 2018, le groupe Total à réalisé 209,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 13,6 milliards de dollars de résultat net ajusté. Enfin, il a investi près d’un milliard de dollars en Recherche & Développement.

Source : total.com, au 31 décembre 2018

Total rend publique la liste intégrale de ses 903 filiales (2015)

En 2015, Total rendra publique la liste intégrale de ses 903 filiales consolidées.

« Pour un groupe aussi vaste que Total, qui mène ses opérations dans 130 pays, il est naturel d’avoir de nombreuses filiales à travers le monde. Leur diversité est le reflet de la variété de nos opérations. Parce que nous avons à cœur de dissiper tout malentendu qu’une publication partielle a pu générer, il nous a paru utile de mettre à disposition de chacun la liste exhaustive de nos filiales, de leurs pays d’immatriculation et de leurs pays d’opération », explique Patrick Pouyanné, directeur général de Total.

Consultable en ligne sur le site total.com, cette liste figurera également dans le document de référence du Groupe.

Un groupe qui évolue

Le groupe Total, comme tous ses concurrents, évolue. Achat, vente, création, fusion de sociétés… Lidder dans un domaine, puis dépasser par la concurrence. Création de nouveau marchés dans le groupe. Le groupe ne cesse d’évoluer dans le monde avec, une ambition (largement controversée par des association écologistes) portée vers l’écologie.

Voici quelques exemples français :

  • Total devient le 1er distributeur d’E85 en France avec 750 stations-service au sein de son réseau. (Janvier 2021)
  • Gaz Naturel pour Véhicules : Total et Sigeif Mobilités inaugurent la plus grande station GNV et bioGNV de France (actuellement du GNC) (Février 2021)
  • Transition énergétique : Total transforme sa raffinerie de Grandpuits en une plateforme zéro pétrole de biocarburants et bioplastiques grâce à un investissement de plus de 500 millions € (Septembre 2020)

Chaque jour des sites, comme Euro Pétrole, nous informent sur l’évolution du groupe.

Le groupe Total sur le net

Le groupe Total, c’est près d’une centaine de sites.

Total Proxi Énergies, une filiale de proximité du groupe, nous propose ici la majorité des sites du groupe

Logo Total de 1970

L'évolution du Logo Total

Des années 50 aux années 2000, le logo TOTAL à évolué plusieurs fois. En voici la présentation.
découvrir
Logo "TotalEnergies, pionniers depuis cent ans" (© Totalenergies.com)

Le 24 mars 2024 marque les 100 ans d’existence de TotalEnergies

Le véhicule électrique
Quelques dates

  • 1834 : Thomas Davenport inventeur du moteur électrique à courant continu en Amérique du Nord*, qui utilisait un balai et un commutateur, a construit le premier train électrique et visualisé l’utilisation de moteurs électriques en remplacement des moteurs à vapeur.
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
  • Vers 1830 :
  • 1892 : William Morrison, à Chicago, présente la première voiture électrique des États-Unis.
  • 1893/94 : Charles Jeantaud (FRANCE) présente la première voiture électrique en Europe. Il en produira de 1893 à 1906.
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
  • 1896 : Waverly en Inde présente une voiture électrique
  • 1897 : le pape lance sa voiture électrique
  • 1899 : Camille Jenatzy présente The Ontent, une voiture électrique au style aérodynamique et à carrosserie en feuille. Un record d’environ 100 km/h.
  • 1907 : The Electric Vehicle Company cesse ses activités, car la voiture électrique a peu progressé depuis le début et coûte plus cher à construire et à utiliser que l’essence voitures (et ressemble encore aux vieilles voitures tirées par des chevaux)
  • 1997 : Toyota commence à vendre une voiture électrique hybride, la Prius.

Le véhicule électrique
Quelques dates

  • 1834 : Thomas Davenport inventeur du moteur électrique à courant continu en Amérique du Nord*, qui utilisait un balai et un commutateur, a construit le premier train électrique et visualisé l’utilisation de moteurs électriques en remplacement des moteurs à vapeur.
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
1834, le premier moteur électrique. © Edison Tech Center
  • Vers 1830 :
  • 1892 : William Morrison, à Chicago, présente la première voiture électrique des États-Unis.
  • 1893/94 : Charles Jeantaud (FRANCE) présente la première voiture électrique en Europe. Il en produira de 1893 à 1906.
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
Voiture électrique Charles Jeantaud,1894
  • 1896 : Waverly en Inde présente une voiture électrique
  • 1897 : le pape lance sa voiture électrique
  • 1899 : Camille Jenatzy présente The Ontent, une voiture électrique au style aérodynamique et à carrosserie en feuille. Un record d’environ 100 km/h.
  • 1907 : The Electric Vehicle Company cesse ses activités, car la voiture électrique a peu progressé depuis le début et coûte plus cher à construire et à utiliser que l’essence voitures (et ressemble encore aux vieilles voitures tirées par des chevaux)
  • 1997 : Toyota commence à vendre une voiture électrique hybride, la Prius.

Georges Sarre

Georges Sarre, né le  à Chénérailles (Creuse) et mort le  à Paris 18e, est un homme politique français.

Après avoir participé à la fondation du Parti socialiste à Épinay en 1971, il fut secrétaire d’État dans divers gouvernements socialistes entre 1988 et 1993. En 1992, il fut cofondateur, avec Jean-Pierre Chevènement, du Mouvement des citoyens. Il fut maire du 11e arrondissement de Paris de 1995 à 2008. En 2008, il devint adjoint au maire de Paris, chargé de la sécurité et de la prévention, fonction qu’il quitta en 2010.

Georges Sarre est connu également pour être le père du permis à points. []

Source : Wikipédia

Pour aller plus loin :

  • France bleu : Le Creusois Georges Sarre, ancien secrétaire d’Etat de Mitterrand est mort.
  • lemonde.fr : Mort de Georges Sarre, ancien secrétaire d’Etat aux transports.

Pierre Giraudet

Pierre Giraudet et né le 25 décembre 1919 à Koléa en Algérie et mort le 11 avril 2007. Il fut chef d’entreprise français et père d’un rapport sur la sécurité routière qui fera date.

Il commence sa carrière d’ingénieur des travaux publics dans l’hydraulique, en Algérie. Devenu ingénieur des ponts et chaussées, il dirige les ports d’Alger puis du Havre, avant de rejoindre Aéroports de Paris, où il dirige notamment la construction du nouvel aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle1,2.

Il est de 1972 à 1975, directeur général de la RATP puis PDG d’Air France de 1975 à 19843. Il est l’un des pères de la carte Orange et du contrôle automatique des billets.

Président de la Fondation de France de 1983 à 1991. Il rédige en 1988 à la demande du premier ministre d’alors, Michel Rocard, un rapport sur la sécurité routière qui fera date. Il propose des mesures qui seront peu à peu adoptées par les gouvernements : installation de ceintures de sécurité à l’arrière, création d’un apprentissage à la conduite dès 16 ans et généralisation du freinage ABS. []

Source : Wikipédia

Pour aller plus loin :

  • lemonde.fr : Pierre Giraudet, figure du service public.
  • whoswho.fr : Biographie Pierre Giraudet, Ingénieur général honoraire des ponts et chaussées.

Étienne Pinte

Étienne Pinte, né le 19 mars 1939 à Ixelles (Belgique), est un homme politique français.

Il commence sa carrière politique comme suppléant du député Alain Peyrefitte. Celui-ci étant nommé au gouvernement en 1973, il lui succède à l’Assemblée nationale. Il y est constamment réélu jusqu’en 2012. Il est également maire de Versailles de 1995 à 2008. []
Source : Wikipédia

Étienne Pinte

Étienne Pinte, né le 19 mars 1939 à Ixelles (Belgique), est un homme politique français.

Il commence sa carrière politique comme suppléant du député Alain Peyrefitte. Celui-ci étant nommé au gouvernement en 1973, il lui succède à l’Assemblée nationale. Il y est constamment réélu jusqu’en 2012. Il est également maire de Versailles de 1995 à 2008. []
Source : Wikipédia

Alain Peyrefitte

Alain Peyrefitte, né le 26 août 1925 à Najac dans l’Aveyron et mort le 27 novembre 1999 à Paris, est un homme politique, diplomate et écrivain français, membre de l’Académie française.

Après l’École normale supérieure, il intègre la première promotion de l’ENA, et choisit à sa sortie la carrière diplomatique. Celle-ci le mène en Allemagne de l’Ouest, alors en plein redressement économique, puis en Pologne, où il est nommé consul général au moment où s’affermit l’emprise soviétique.

En 1958, il est élu député et fait partie de la génération d’hommes qui entrent en politique avec le retour au pouvoir du général de Gaulle. Il en devient un des proches collaborateurs, puis est nommé ministre et porte-parole du gouvernement en 1962. À ce titre, il noue avec le chef de l’État une relation privilégiée, et il tirera de nombreux entretiens particuliers le recueil « C’était de Gaulle », qui fait référence. Ministre dans de nombreux gouvernements sous les présidences de Charles de GaulleGeorges Pompidou puis Valéry Giscard d’Estaing, il fait des passages notables et parfois critiqués aux ministères de l’Information, où il crée l’ORTF, de la Recherche scientifique, où il accélère le programme de dissuasion nucléaire français, et de la Justice, où il fait voter la loi liberté et sécurité. Élu député dans toutes les législatures de la Ve République entre 1958 et 1995, puis sénateur en 1995, c’est alors une des figures majeures de la droite. Il cultive en même temps un ancrage local en Seine-et-Marne, où il est élu député, conseiller général, et maire de Provins de 1965 à 1997.

Il publie en 1976 un essai dans lequel il revient sur les résistances aux réformes qu’il a entreprises comme ministre, et cherche à comprendre les causes profondes de ce qu’il nomme Le Mal français, et qui connaît un grand succès de librairie. La question centrale à laquelle il cherche à répondre est celle de la cause première du développement et du sous-développement, qu’il identifie non pas dans les causes matérielles habituellement avancées mais dans un « tiers facteur immatériel », la confiance. Ces réflexions initiées dans Le Mal français sont développées dans son maître ouvrage, La Société de confiance, et ont fait l’objet de leçons au Collège de France intitulées Du Miracle en économie. Fasciné par la Chine, il est aussi l’auteur de deux essais sur le renouveau de l’empire du Milieu, dont le premier de prospective Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera connaît un grand succès de librairie.

Collaborateur régulier de nombreux journaux, il devient président du comité éditorial du Figaro en 1983. Il est élu à l’Académie française le 10 février 1977.

Source : Wikipédia

Maurice Maunoury

Maurice Maunoury, né le 16 octobre 1863 à Alexandrie (Égypte), mort le 16 mai 1925 à Paris, est un homme politique français, député d’Eure-et-Loir de 1910 à 1924, ministre de l’Intérieur de 1922 à 1924.

Maurice Maunoury est le fils de Pol Maunoury, lui-même député d’Eure-et-Loir de 1876 à 1889, militant républicain de longue date, qui avait quitté la France après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte pour aller travailler en Égypte. Il fit des études d’ingénieur à l’École centrale Paris (promotion 1887)1.

Maurice Maunoury est ministre des Colonies du 9 au 13 juin 1914 dans le gouvernement Alexandre Ribot. Il est amputé de la jambe droite en mai 19212.

Il est nommé ministre de l’Intérieur du 15 janvier 1922 au 29 mars 1924 dans le gouvernement Raymond Poincaré.

Cousin du maréchal Michel Joseph Maunoury, il prononce son éloge funèbre au nom du gouvernement, le 2 avril 1923, lors de ses obsèques nationales. Maurice Maunoury est également le grand-père maternel de Maurice Bourgès-Maunoury.

Nicole Duplan, son épouse, est morte en mai 1942. Il a deux enfants : Jean et Geneviève, épouse de Maurice Bourgès-Maunoury.

Source : Wikipédia

Yves Le Trocquer

Yves Le Trocquer, né à Pontrieux (Côtes-du-Nord) le 4 octobre 1877 et mort à Paris le 21 février 1938, est un ingénieur et homme politique français.

Il suit ses études secondaires au Collège Stanislas à Paris, est présenté au Concours général en 1894 et obtient le 1er accessit en physique-chimie. Il entre à Polytechnique en 1895 sur les traces d’un père officier de marine, Yves Le Trocquer devient ingénieur des Ponts et Chaussées et mène sa carrière au sein de cette administration.

Directeur technique de cabinet du Ministre des travaux publics Louis Puech en 1910, il le reste jusqu’en janvier 1912. En 1914, il est appelé par Jean-Victor Augagneur comme membre de son cabinet lorsqu’il est ministre de l’Instruction publique, puis de la Marine (juin 1914- octobre 1915).

Il retourne alors dans l’administration, dirigeant notamment l’Office national de la navigation, jusqu’en novembre 1917, lorsqu’il prend la direction du cabinet de Jean Cels-Couybes, sous-secrétaire d’État à la Marine Marchande.

En 1919, à peine élu député des Côtes-du-Nord avec l’étiquette républicain de gauche, il entre au gouvernement comme sous-secrétaire d’État aux finances chargé de la Liquidation des stocks. Il est ensuite nommé Ministre des Travaux publics par Alexandre Millerand, en janvier 1920, et occupe ce portefeuille pendant plus de quatre ans, ce qui est très rare en cette période d’instabilité ministérielle.

L’essentiel de son action se concentra sur la reconstruction, notamment dans les régions libérées ou particulièrement touchées par la guerre. À ce titre, il fut élu président de l’Union douanière européenne, et Lucien Coquet désigné rapporteur général.

Réélu député en 1924 et 1928, siégeant au centre-droit, il rejoint le Sénat en 1929. Il décède en cours de mandat, en 1938, à l’âge de 61 ans.

Source : Wikipédia

Yves Le Trocquer

Yves Le Trocquer, né à Pontrieux (Côtes-du-Nord) le 4 octobre 1877 et mort à Paris le 21 février 1938, est un ingénieur et homme politique français.

Il suit ses études secondaires au Collège Stanislas à Paris, est présenté au Concours général en 1894 et obtient le 1er accessit en physique-chimie. Il entre à Polytechnique en 1895 sur les traces d’un père officier de marine, Yves Le Trocquer devient ingénieur des Ponts et Chaussées et mène sa carrière au sein de cette administration.

Directeur technique de cabinet du Ministre des travaux publics Louis Puech en 1910, il le reste jusqu’en janvier 1912. En 1914, il est appelé par Jean-Victor Augagneur comme membre de son cabinet lorsqu’il est ministre de l’Instruction publique, puis de la Marine (juin 1914- octobre 1915).

Il retourne alors dans l’administration, dirigeant notamment l’Office national de la navigation, jusqu’en novembre 1917, lorsqu’il prend la direction du cabinet de Jean Cels-Couybes, sous-secrétaire d’État à la Marine Marchande.

En 1919, à peine élu député des Côtes-du-Nord avec l’étiquette républicain de gauche, il entre au gouvernement comme sous-secrétaire d’État aux finances chargé de la Liquidation des stocks. Il est ensuite nommé Ministre des Travaux publics par Alexandre Millerand, en janvier 1920, et occupe ce portefeuille pendant plus de quatre ans, ce qui est très rare en cette période d’instabilité ministérielle.

L’essentiel de son action se concentra sur la reconstruction, notamment dans les régions libérées ou particulièrement touchées par la guerre. À ce titre, il fut élu président de l’Union douanière européenne, et Lucien Coquet désigné rapporteur général.

Réélu député en 1924 et 1928, siégeant au centre-droit, il rejoint le Sénat en 1929. Il décède en cours de mandat, en 1938, à l’âge de 61 ans.

Source : Wikipédia

Bertha Benz Route, Le tracée de 1888

Avec sa Motorcar n°3, Bertha Benz a dû emprunter des routes qui ne méritaient pas d’être appelées routes. Après tout, les charrettes et les chariots tirés par des chevaux à l’époque roulaient normalement sur de simples pistes cahoteuses. Elle a donc suivi la rue romaine droite et morte de Ladenburg à Heidelberg. Mais aussi son itinéraire de Heidelberg à Karlsruhe suivait la « Via Montana », une ancienne rue romaine qui a légué son nom à l’actuelle « Bergstrasse » (« Mountain Street »).

Les villes et les villages étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui. Par conséquent, les quelques charrettes qui les passaient traversaient directement les centres – les routes de contournement n’étaient pas nécessaires à l’époque. Peu avant d’atteindre Karlsruhe, Bertha bifurque dans la vallée du Pfinztal la menant à Pforzheim, sa ville natale, où elle souhaite rendre visite à sa mère.

Pour son voyage de retour, elle préféra alors la route par Bretten afin de ne pas avoir à descendre les pentes raides qu’elle avait dû gravir pour se rendre à Pforzheim. De Bruchsal, elle a conduit à Schwetzingen et est revenue à Mannheim, en suivant à nouveau une rue romaine sur plusieurs kilomètres près de Kirrlach, qui mène encore aujourd’hui directement à travers la forêt.

Un monument de l’histoire industrielle

En tant que monument de l’histoire industrielle, la route commémorative Bertha Benz réveillera des souvenirs de l’exploit courageux de Bertha Benz non seulement dans les limites du nord de Baden, mais même dans le monde entier, et le rendra inoubliable.

L’itinéraire authentique emprunté par Bertha Benz relie non seulement des sites originaux presque oubliés qu’elle a croisés sur son chemin, mais mène également à l’une des plus belles régions de vacances du monde.

Bertha Benz Route, Le tracée de 1888

Avec sa Motorcar n°3, Bertha Benz a dû emprunter des routes qui ne méritaient pas d’être appelées routes. Après tout, les charrettes et les chariots tirés par des chevaux à l’époque roulaient normalement sur de simples pistes cahoteuses. Elle a donc suivi la rue romaine droite et morte de Ladenburg à Heidelberg. Mais aussi son itinéraire de Heidelberg à Karlsruhe suivait la « Via Montana », une ancienne rue romaine qui a légué son nom à l’actuelle « Bergstrasse » (« Mountain Street »).

Les villes et les villages étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui. Par conséquent, les quelques charrettes qui les passaient traversaient directement les centres – les routes de contournement n’étaient pas nécessaires à l’époque. Peu avant d’atteindre Karlsruhe, Bertha bifurque dans la vallée du Pfinztal la menant à Pforzheim, sa ville natale, où elle souhaite rendre visite à sa mère.

Pour son voyage de retour, elle préféra alors la route par Bretten afin de ne pas avoir à descendre les pentes raides qu’elle avait dû gravir pour se rendre à Pforzheim. De Bruchsal, elle a conduit à Schwetzingen et est revenue à Mannheim, en suivant à nouveau une rue romaine sur plusieurs kilomètres près de Kirrlach, qui mène encore aujourd’hui directement à travers la forêt.

Un monument de l’histoire industrielle

En tant que monument de l’histoire industrielle, la route commémorative Bertha Benz réveillera des souvenirs de l’exploit courageux de Bertha Benz non seulement dans les limites du nord de Baden, mais même dans le monde entier, et le rendra inoubliable.

L’itinéraire authentique emprunté par Bertha Benz relie non seulement des sites originaux presque oubliés qu’elle a croisés sur son chemin, mais mène également à l’une des plus belles régions de vacances du monde.

Éther de pétrole

L’éther de pétrole (appelé aussi gazolinebenzine ou ligroïne) est un mélange d’alcanes plus ou moins complexe. L’appellation vient du fait qu’il s’agit de la fraction de distillation du pétrole ayant le même point d’ébullition (35 °C) que l’éther éthylique. Par extension, il s’agit de toutes les coupes de bas point d’ébullition ; elles sont encore appelées « essences ». L’éther de pétrole le plus usité est la fraction 40 à 65 °C, appelée essence G.

L’éther de pétrole est un solvant apolaire et aprotique, inflammable. C’est un produit dangereux pour l’environnement ; il possède quatre1 pictogrammes de danger du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH | GHS) :

  • GHS02 : Inflammable;
  • GHS07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique;
  • GHS08 : Danger pour homme;
  • GHS09 : Danger pour l’environnement.

 

Avec les mentions de danger :

  • H225 Liquide et vapeurs très inflammables;
  • H304 Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires;
  • H315 Provoque une irritation cutanée;
  • H336 Peut provoquer somnolence ou vertiges;
  • H411 Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
Source : Wikipédia

Éther de pétrole

L’éther de pétrole (appelé aussi gazolinebenzine ou ligroïne) est un mélange d’alcanes plus ou moins complexe. L’appellation vient du fait qu’il s’agit de la fraction de distillation du pétrole ayant le même point d’ébullition (35 °C) que l’éther éthylique. Par extension, il s’agit de toutes les coupes de bas point d’ébullition ; elles sont encore appelées « essences ». L’éther de pétrole le plus usité est la fraction 40 à 65 °C, appelée essence G.

L’éther de pétrole est un solvant apolaire et aprotique, inflammable. C’est un produit dangereux pour l’environnement ; il possède quatre1 pictogrammes de danger du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH | GHS) :

  • GHS02 : Inflammable;
  • GHS07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique;
  • GHS08 : Danger pour homme;
  • GHS09 : Danger pour l’environnement.

 

Avec les mentions de danger :

  • H225 Liquide et vapeurs très inflammables;
  • H304 Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires;
  • H315 Provoque une irritation cutanée;
  • H336 Peut provoquer somnolence ou vertiges;
  • H411 Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
Source : Wikipédia

1886, Carl Benz inventa l’automobile

Le brevet numéro 37435 déposé le 29 janvier 1886 est généralement considéré comme le certificat de naissance de l’automobile telle que nous la connaissons. Il concerne un « véhicule à moteur à gaz » (Fahrzeug mit Gasmotorenbetrieb) et a été enregistré à Mannheim, en Allemagne, par un fonctionnaire qui n’a probablement pas saisi l’importance historique de son coup de tampon.

1886, Carl Benz inventa l’automobile

Le brevet numéro 37435 déposé le 29 janvier 1886 est généralement considéré comme le certificat de naissance de l’automobile telle que nous la connaissons. Il concerne un « véhicule à moteur à gaz » (Fahrzeug mit Gasmotorenbetrieb) et a été enregistré à Mannheim, en Allemagne, par un fonctionnaire qui n’a probablement pas saisi l’importance historique de son coup de tampon.